Il y eut une immobilité soudaine lorsqu’Imes pénétra dans la salle d’entretien.
C’était son équipe qui se trouvait de quart : Kriis, Aedyn, Hélirianne, Dala et Daneht. La quinzaine allait s’achever, ils s’apprêtaient à basculer en équipe de nuit. Imes n’aurait pas pu justifier de leur rendre visite alors que tout le monde dormait. Il aurait été trop évident qu’il fuyait les autres équipes. Impossible donc de repousser à plus tard cette rencontre. Quitte à avoir cette conversation, il préférait la mener avec des gens qui le connaissaient bien et avec le soutien indubitable d’une alliée.
Kriis sauta à bas de son tabouret et courut à lui avec un cri d’excitation. Elle le serra dans ses bras, bousculant Pan qu’Imes rattrapa d’une main.
— Oh, Imes, je suis tellement heureuse pour toi ! C’est formidable. Bien fait pour ce vieux fou et bon débarras !
Elle fit des bonds sur place, le secouant dans tous les sens. Malgré lui, Imes rit.
Les autres quittèrent leurs établis. Ils firent cercle autour d’Imes, mais gardèrent une distance inhabituelle.
— C’est vrai que les chasseurs t’ont autorisé à emménager au dortoir ? demanda Hélirianne, les yeux écarquillés sur un étrange mélange d’émerveillement et de crainte.
— Un chasseur se cachait parmi les armuriers ! dit Daneht. Je n’arrive pas à y croire.
Il tendit une main pour toucher Imes, mais se ravisa.
— Pourquoi tu ne nous as rien dit ? dit Aedyn.
Il fronçait les sourcils, l’air confus et blessé.
— Qu’est-ce que tu voulais qu’il dise ? répondit Kriis à la place d’Imes. Comme si vous l’auriez cru !
— Tu savais, toi ? accusa Aedyn.
— Seulement récemment. Et en quoi ça te regarde ?
Elle lui tira la langue.
— Excuse-moi, mais c’est un peu gros à avaler, tout ça, s’indigna-t-il. Au final, on n’a même pas la confirmation d’un troisième prêtre. Et puis, qu’est-ce que tu veux aller trafiquer dans le grand vide, Imes ? C’est dangereux, là dehors. Combien de chasseurs finissent boulottés par un charognard, hein ? Tu fais un très bon armurier, reste ! Ce serait idiot d’apprendre un nouveau métier maintenant.
Au fur et à mesure qu’il parlait, sa conviction montait et son élan grandissait. Les mots glacèrent Imes de l’intérieur et lui retournèrent l’estomac. Il s’écarta gentiment de Kriis.
— C’est ce que disait mon père à propos du hangar, interrompit-il.
Aedyn referma si vite la bouche qu’on entendit ses mâchoires claquer. Hélirianne lui enfonça son coude dans les coudes.
— Bien joué, siffla-t-elle.
Un silence maladroit tomba. Tout le village savait que Sidon souhaitait que son fils passe ses journées à l’aider à la ferme plutôt que de travailler au hangar. Il abordait le sujet dès qu’il trouvait une oreille complaisante, soupirant avec mélancolie qu’il fallait bien que jeunesse se fasse et qu’Imes finirait par se lasser de ses allers-retours incessants. Aucune des personnes présentes n’avait vraiment cru à cette théorie, consciente qu’Imes, bien qu’il prononce rarement un mot plus haut que l’autre, était plus têtu qu’un loron. Mais les évènements récents donnaient un tout autre sens à cette éternelle comédie familiale.
— Ton père a vraiment… ? murmura Daneht.
Le parfum de l’interdit l’empêcha de terminer sa phrase.
— Je n’ai pas envie d’en parler.
Kriis marmonna quelques mots qu’une jeune fille de bonne famille n’aurait pas dû connaître, exprimant tout le bien qu’elle pensait de Sidon.
— Tu es allé dans le grand vide une fois, dit Dala, la nièce de Daneht. Ça ne t’a pas terrifié ? Il n’y a rien là-bas. Même pas d’air pour respirer.
Elle semblait aussi excitée qu’effrayée par le concept. Comment lui expliquer que c’était ici qu’il étouffait ?
— Je veux y retourner, dit Imes. Encore et encore et encore. Je veux y retourner toute ma vie.
Kriis s’empara de sa main. Sa mauvaise humeur oubliée, elle le remorqua vers son établi, les yeux pétillant d’excitation.
— Qu’est-ce qu’on attend ? Viens voir ton armure !
Le cœur d’Imes fit un bond dans sa poitrine.
L’œuvre de Kriis ne payait pas encore de mine. Seul le plastron était assemblé. Une solide aiguille reposait juste à côté, reliée par un fil enduit de cire à la couture du flanc droit à moitié terminée. L’établi d’Imes avait été réquisitionné pour une petite montagne de pans de cuir déjà découpés.
— Évidemment, il y a encore du pain sur la planche, dit Kriis d’un ton d’excuse. Je pensais que j’aurais plus de temps avant que le prêtre que Navien avait appelé arrive.
Et elle travaillait seule, ce qui n’avait jamais été la coutume. Malgré cela, Imes n’avait jamais vu une armure aussi parfaite. Son sentiment venait en grande partie du fait que c’était la sienne, bien sûr. Mais il y avait autre chose : l’affection que Kriis lui portait transparaissait dans le soin minutieux qu’elle avait apporté à chaque découpe, chaque point de couture. Il effleura le cuir d’une main révérencieuse, la gorge serrée. Il la porterait avec fierté.
Percevant son émotion, Kriis lui adressa un sourire rayonnant.
— Je vais t’aider, dit Imes.
— Tu es sûr ? demanda Aedyn, perturbé. Tu n’as pas autre chose à faire ?
Imes défiait déjà ses cases bien rangées. Il était clair qu’il ne savait pas quoi faire du concept d’un chasseur travaillant parmi les armuriers. Mais l’entraînement d’Imes ne pourrait pas aller bien loin tant qu’il n’aurait pas d’armure.
— Je vais aider aussi, dit Hélirianne en tapant dans ses mains. C’est officiel, maintenant. Il est temps de se mettre au travail ! Je te débarrasse de quoi, Kriis ? Les gants ?
— Moi aussi, s’exclama Dala, bousculant Aedyn dans son enthousiasme pour approcher les découpes de cuir.
— Ça fait longtemps que Zeli n’a pas eu besoin d’une nouvelle armure, dit Daneht. Ça commençait à me manquer.
Aedyn hésita, mais bientôt même lui rejoignit leur cercle autour de l’établi d’Imes. Le hangar résonna de leurs conversations tandis qu’ils se partageaient les tâches et échangeaient conseils et observations.
Ce serait ses derniers jours à ressentir cette atmosphère, songea Imes avec un pincement au cœur. Quelques jours de plus dans la salle d’entretien pour lui faire ses adieux.
— Bon petit-déjeuner.
Imes leva le nez de son bol de gruau. Cléodine se tenait dans l’encadrement de la porte. Elle souriait, amusée, aux cheveux en bataille de son fils tout juste tombé du lit. Dehors, il faisait nuit noire. Une unique lampe à huile éclairait le séjour. Imes la salua dans un bâillement. Les premiers jours après un changement de quart étaient toujours les plus durs.
Cléodine entra et s’assit sur la banquette face à lui.
— Tu ne vas pas te coucher ? marmonna Imes avant d’enfourner une autre cuillerée.
Elle haussa les épaules.
— Je ne suis pas pressée. Je peux te tenir compagnie jusqu’à ce que tu partes au hangar.
Imes n’était pas contre. Le dortoir était si animé d’ordinaire que le silence nocturne avait quelque chose d’inquiétant.
Ce n’était pas non plus comme si tout le monde dormait ; les cycles de sommeil des chasseurs étaient encore plus chaotiques que ceux des armuriers. L’hôte pouvait requérir une sortie à n’importe quel moment, et il fallait bien s’adapter. Imes avait été témoin d’une conversation entre Jebellan et Uvara où la chasseuse expliquait qu’elle dormait par tranches de deux heures réparties dans la journée. Jebellan avait semblé grandement intéressé.
Donc, non, Imes et Cléodine n’étaient pas les seuls debout. Mais Regis et Zeli l’évitaient toujours, Abidelle était rentrée chez elle et Uvara n’était pas du genre sociable. Orelle devait dormir, puisqu’elle était aussi peu soumise que sa compagne aux horaires des chasseurs en exercice. Quant à Jebellan, Imes ignorait où il se trouvait : soit dans sa chambre, soit en visite à Viviabel malgré l’heure tardive. Il ne l’avait pas croisé depuis son lever.
— L’armure avance ? demanda Cléodine.
Le visage d’Imes s’éclaira quelque peu.
— Elle sera finie d’ici deux jours.
— Excellente nouvelle !
En effet. Plus le temps passait, plus l’impatience gagnait Imes. Sa peau le tiraillait comme si elle était trop petite pour lui. Le besoin de regagner le grand vide se faisait de plus en plus impérieux. Kriis faisait tout son possible pour lui changer les idées, mais par moment il n’arrivait plus à penser à quoi que ce soit d’autre.
Cléodine se redressa dans son siège, les yeux brillants.
— J’ai discuté avec Jebellan. Je suis rouillée dans le maniement de l’épée, c’est lui qui t’apprendra. Je te formerai à l’utilisation des propulseurs.
Il y avait presque autant d’excitation dans sa voix qu’Imes en ressentait. Il lui adressa un rare sourire.
Le son de la porte d’entrée s’ouvrant perça leur petite bulle d’intimité.
— Quand on parle du javon, dit Cléodine.
Mais ce ne fut pas Jebellan qui apparut dans le hall. Laomeht les salua d’un timide geste de la main.
— Bonsoir.
Imes se raidit. Il posa son bol encore à moitié plein sur la table basse. Il venait de perdre tout appétit.
Cléodine se ressaisit vite.
— Bonsoir, Laomeht. Que nous vaut ta visite à cette heure ? Un problème à la ferme ?
Laomeht prit son accueil comme une invitation et pénétra dans la pièce. Il ne sembla pas surpris de ne trouver qu’eux. Sans doute les avait-il vus par la fenêtre avant d’entrer. Imes se rencogna dans son siège, les bras croisés. Il n’aimait pas le regard plein d’espoir que Laomeht posait sur lui, alors même qu’il s’approchait de Cléodine pour déposer un baiser sur sa joue.
— J’espérais pouvoir parler avec Imes, dit Laomeht, confirmant ses craintes. Mais je suis content de te voir, Maman ! C’est triste de ne plus t’avoir à la ferme. Vous devriez venir déjeuner demain, Orelle et toi.
Cléodine produisit un son qui n’était ni un oui ni un non. Laomeht s’assit près d’elle sans paraître remarquer son manque d’enthousiasme.
— Je voulais t’attraper avant ton quart de nuit, oisillon ! C’est toujours un peu compliqué de s’organiser autour des horaires des armuriers.
Imes quittait son établi dans la matinée et n’allait pas se coucher avant l’après-midi. Ce n’était pas si dur de trouver un moment pour lui parler, à moins qu’on cherche à éviter la présence d’ex-collègues en colère.
— Non pas que je me plaigne, ajouta Laomeht avec un large sourire. Ça m’a fait plaisir d’entendre que tu étais de retour au hangar. On peut laisser cette histoire derrière nous, maintenant !
Imes ferma les yeux et s’affaissa dans son fauteuil. Il ne s’était pas attendu à grand-chose de positif et il était quand même déçu. Pire, il était fatigué. Épuisé.
— Tu devrais revenir à la ferme, Papa se morfond. Si tu ne veux pas reprendre le travail là-bas, je suis sûr qu’il comprendra ! Tu peux te contenter du hangar. C’est sûr que les deux à la fois, c’est trop pour une seule personne. On te l’a toujours dit. Il sera un peu triste, mais il veut juste que vous vous réconciliez. C’est terrible, cette dispute.
— Euh, Laomeht, dit Cléodine, déstabilisée. Je crois qu’il y a erreur…
Évidemment qu’il y avait erreur. Laomeht interprétait toujours la réalité comme cela l’arrangeait. Imes se leva brusquement. Il saisit son bol et se dirigea vers la cuisine.
— Je vais y aller, annonça-t-il à Cléodine avec raideur.
— Hé, attends, s’exclama Laomeht.
Il se leva d’un bond et voulut le suivre.
— Je t’ai dit que je ne voulais plus te voir, cingla Imes.
— Mais…
La porte d’entrée s’ouvrit à nouveau. Jebellan s’immobilisa sur le seuil, surpris. Il parcourut la scène du regard : Imes au milieu du hall, le visage fermé à double tour, Laomeht juste derrière lui, implorant. Les yeux clairs de Jebellan gelèrent comme un lac en hiver.
— Qu’est-ce que c’est que cette…
Il prononça un mot foncièrement indélicat. Laomeht carra les épaules.
— Quoi, je n’ai pas le droit de venir voir mon frère ? Le dortoir ne t’appartient pas.
— Tu veux qu’on fasse voter les résidents pour savoir combien d’entre eux accepteraient de te voir mettre les pieds ici ? Tu n’obtiendras pas beaucoup de voix, je te le garantis. Même pas celle d’Imes.
— Tu ne parles pas pour lui, s’offensa Laomeht.
Il voulut passer un bras possessif autour de son frère. Imes le repoussa brutalement et s’enfonça dans la cuisine, sourd à l’appel plaintif de son nom.
Laomeht voulut entrer à son tour. À sa grande surprise et à celle d’Imes, Jebellan s’interposa et claqua la porte. L’épais panneau de bois assourdit ses mots.
— Laisse-le tranquille ! Tu n’en as pas déjà assez fait ? Si tu n’es pas fichu de prendre fait et cause pour lui, aie au moins l’obligeance de disparaître !
Laomeht répliqua vivement. La voix de Cléodine se joignit au chaos, tentant de les convaincre de baisser d’un ton avant qu’ils ne dérangent toute la maisonnée.
Dans la cuisine plongée dans l’obscurité, Imes tâtonna un instant pour allumer la lampe à huile. Il contempla son bol. Le nœud dans son estomac s’était tout à coup évanoui. Jeter de la nourriture lui faisait horreur, aussi finit-il son petit-déjeuner de quelques coups de cuillère. Puis il lava sa vaisselle. Les bruits de dispute dans le hall lui offrirent un fond sonore qu’il ne trouva pas désagréable.
Le silence retomba alors qu’il se séchait les mains. Il souffla la flamme de la lampe et ouvrit la porte.
Jebellan fusillait Laomeht du regard, les bras croisés. Cléodine supervisait les deux hommes d’un œil sévère. Laomeht arborait un air de javonceau battu. Il se tourna vers Imes dès qu’il réapparut.
— Imes… enfin, parle-moi, supplia-t-il.
Malgré lui, Imes sentit qu’il se radoucissait. Il fixa un coin du plafond derrière Laomeht pour ne pas se laisser amadouer.
— Pourquoi ? Quand je parle, tu n’écoutes pas.
— Comment ça ? Bien sûr que je t’écoute !
— Non, asséna Imes. Tu n’écoutes pas. Tu préfères t’imaginer que tu sais déjà ce que j’ai à dire.
Il affronta le regard de son frère.
— Je ne retournerai pas à la ferme. J’aide à la création de mon armure et je vais dans le grand vide.
Laomeht ravala ce qu’il s’apprêtait à dire, affligé.
— Va-t’en, maintenant, ajouta Imes.
Après un instant d’hésitation, Laomeht obéit, les épaules basses. Il s’arrêta sur le seuil.
— Papa…, commença-t-il.
— Non.
Imes l’interrompit si sèchement, si froidement qu’il n’insista pas. La porte se referma sur sa silhouette.
Jebellan fit volte-face vers Imes.
— Bon, tu es bientôt prêt, ou quoi ? s’impatienta-t-il. La nostalgie, c’est bien beau, mais ce n’est pas en continuant à traîner dans la salle d’entretien que tu vas persuader qui que ce soit que tu es un chasseur. Tu veux réparer des armures ou en mettre une ?
Imes fronça les sourcils, piqué au vif. Qu’est-ce qu’il s’imaginait, qu’une armure se construisait de zéro en un claquement de doigts ?
— Tu ne me verras sûrement plus toucher à la tienne. Tu n’as qu’à apprendre la couture si tu es si pressé de nous aider.
Jebellan eut un sourire plein de canines. Il s’engagea dans l’escalier.
— Dépêche-toi un peu, je m’ennuie ! jeta-t-il en guise d’adieu.
Merci, Imes était au courant. Il fallait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte.
Lorsqu’il revint à Cléodine, elle le fixait avec un certain étonnement. Elle attendit que les bruits de pas de Jebellan s’effacent au premier étage.
— Dis-moi, vous vous entendez bien tous les deux, dit-elle ensuite.
Surpris, Imes pointa un index vers sa poitrine, puis vers l’escalier. Jebellan et lui ?
— Tu es différent avec lui, tu sais. Tu dis ce que tu penses.
Un sourire naquit soudain sur les traits de Cléodine.
— Hé, ne me dis pas que la personne pour laquelle tu as le béguin…
Imes écarquilla les yeux, mortifié.
— Il faut vraiment que j’y aille, balbutia-t-il.
— Haha, vraiment ? s’exclama Cléodine, pas dupe.
Elle eut l’air ravie, mais sa joie disparut aussitôt.
— Oh mais… Imes, tu sais que Jebellan et Viviabel…
Une pierre lui tomba au fond de l’estomac. L’heure à laquelle Jebellan venait de rentrer ne laissait plus de place au doute.
— Je m’en doutais… mais c’est sûr ? voulut-il quand même confirmer.
Elle acquiesça, embarrassée. Elle était bien placée pour savoir. Les murs du dortoir étaient épais, mais pas à ce point, et elle logeait ici quand Viviabel partageait encore la chambre de Jebellan.
Imes haussa les épaules, morose.
— Je ne me faisais pas beaucoup d’illusions, de toute façon.
— Tu rencontreras bien d’autres chasseurs tout aussi séduisants, lui promit-elle. Pas ici, évidemment. Regis est un vieux croûton. Mais je connais quelques beaux jeunes hommes…
Imes l’interrompit en déposant un baiser sur sa joue.
— Je file, Maman, dit-il, tendrement exaspéré.
— À demain !
Il ouvrit la porte d’entrée et laissa la nuit l’avaler.
Je pensais avoir déjà commenté ce texte, mais visiblement pas ce qui est une honte, parce qu’il avait vraiment été un de mes coup de coeur des dernières histoires d’or. Et je crois qu’à l’époque j’avais lu jusque là, mais comme ça fait longtemps, j’ai préféré tout relire. en entier et ne pas me mélanger les pinceau.
Au moment où j’écris ce message, j’ai déjà fini tout le texte mais j’ai décidé de faire au moins quatre commentaire différents histoire de ne pas être trop ingrate face à ton travail.
Alors déjà dans celui-ci je vais te parler de l’univers. Je te l’avais déjà dit je crois, mais je l’aime vraiment beaucoup beaucoup et c’est vraiment un plaisir de voir les progrès énormes de ton écriture.
Bref, j’aime beaucoup cet espèce de vaisseau cétacé, les codes de la sociétés et la beauté du vide à l’extérieur avec toutes les couleurs.
J’ai peut-être été un peu frustré ed ne pas voir la cérémonie qui définie la spécialité d’un individu (ça aurait été possible de le caser, puisqu’un prêtre devait venir pour confirmer que Imes est bien un chasseur)-.
Un autre truc, j’en discutais avec Danou et elle m’a dit que tu avais déjà sous-entendu IRL qu’il ne fallait peut-être pas voir les persos comme des humains. Et en fait ça parait évident, mais je n’y avait juste pas du tout pensé. Je ne sais pas trop si ça vaut le coup de mettre un ou deux indices sur le fait que c’est sans doute une espèce différente, mais c’est vrai que c’est chouette aussi de laisser cette ambiguïté.
Je te fais des bisous et je te dis à tout de suite pour un autre commentaire <3
Tu as raison pour la cérémonie de caste, je sens moi aussi que ça manque. Quand je reprendrai ce texte après ma trilogie, c'est clairement l'une des choses que je vais changer : montrer une cérémonie de caste très tôt dans l'histoire et mettre vraiment en évidence le fait que les castes sont biologiques plus que sociales.
Et oui, j'aime bien jouer sur l'ambiguïté de l'espèce :3 Je trouve ça cool que Dan s'en souvienne, d'ailleurs ! Mais ça passe tellement inaperçu qu'il y aurait sans doute une meilleure manière de faire. A réfléchir !
Bon, ce chapitre est plutôt une transition mais il se lit tout seul comme les autres.
Vivement la suite ! Tu sais quand tu vas reprendre la publication ? Tu pourras compter sur moi (même si je n'ai pas l'impression de t'apporter grand chose, si ce n'est mon enthousiasme et plein d'encouragements !
A bientôt !
Actuellement j'ai 8 chapitres supplémentaires déjà écrits, et je pensais recommencer à éditer et publier en juin, tout en bouclant la fin de l'histoire en juillet (pendant le camp NaNo). Mais ce blocage a clairement perturbé mon calendrier. J'espère toujours boucler le premier jet en juillet, mais la publication ne reprendra pas avant septembre. J'espère vraiment que je ne vous ferai pas attendre plus longtemps !
Y a pas à dire, ils ne sont pas sortables. :D
Et je suis deg pour Jebellan, après Cléodine se fait peut-être des idées. Peut-être pas. Muh. Après j'aime toujours pas comment elle revient l'air de rien dans la vie de son fils - et comment il l'accepte -après l'avoir abandonné lâchement, mais bon, life is life x').
Un chouette chapitre comme d'hab j'espère que la suite arrivera bientôt !!
J'ai beaucoup aimé la scène où Imes se soustrait à la dispute mais l'écoute de loin et s'en trouve satisfait. C'est parfois ma façon de gérer certains trucs alors je me suis beaucoup identifiée haha xD
En tout cas, contente de voir que les relations solides (anciennes ou nouvelles) de Imes continuent de le soutenir ! Ca fait quand même plaisir de le voir sur le chemin de sa nouvelle vie, avec en prime un coéquipier qui semble content de l'avoir trouvé. Bon, c'est dommage pour son crush, mais comme dit Cléodine, y a plein de gentils garçons qui n'attendent que lui dans les "ports" qu'il visitera bientôt !
Hâte de connaître la suite !
Bon c'est cool, les différentes réactions autour d'Imes. Je suis contente qu'il ait du soutien !
« Kriis marmonna quelques mots qu’une jeune fille de bonne famille n’aurait pas dû connaître, exprimant tout le bien qu’elle pensait de Sidon. » Géniale cette formulation !
« l’affection que Kriis lui portait transparaissait dans le soin minutieux qu’elle avait apporté à chaque découpe, chaque point de couture. » ça aussi c’est joliment formulé !
C'est un plaisir de retrouver les personnages, même si j'aimerai en avoir plus sur les émotions d'Imes à la fin. Pas cool pour lui, enfin, faut pas que ça soit trop facile non plus...