Andréa
— À qui tu parlais, cul vaseux ?
Isabella. Je la reconnais à sa voix de crécelle et à sa poigne de fer.
— À ta mère, abrutie, réponds-je en me retournant.
— T’as pas retenu la leçon, on dirait.
Deux gars m’agrippent brutalement. Ils portent une armure et un masque de fer comme Isabella. Si je n’étais pas immobilisé et sur le point de recevoir la raclée de ma vie, je me serais fendu d’un compliment sur la qualité de leur équipement.
— À qui tu parlais ?
— Sirani.
— Tu la connais bien ?
— À peu près aussi bien que toi.
Isabella me jette un regard en biais, essayant de déterminer si je suis sérieux.
Elle me contourne et récupère mon assiette.
— T’as de l'appétit pour espérer manger tout ça.
Je dois faire une tête de chien battu, car elle sourit. Elle se saisit à main nue d’une partie de la tarte à la crème et m’écrase le contenu sur mon masque, obstruant les ouvertures pour mes yeux.
— Tu fais moins le malin, maintenant !
Je ne peux rien faire. Ni essuyer le liquide qui dégouline sur mes joues ni contre-attaquer. Ses acolytes ricanent. Je sens qu’on badigeonne mon costume de nourriture.
— Voilà, il parade moins le paon.
J’essaie de rester stoïque. Après tout, ce ne sont que des habits et je ne les aime même pas.
Des clairons résonnent soudain dans la salle.
— Maîtresse ! C’est la présentation des prodiges !
— Oh, il ne faut pas rater ça !
La pression sur mes bras disparaît et je comprends que la bande de demeurés a fichu le camp. J’enlève mon masque et m’essuie le visage avec ma manche. Ils ne m’ont pas loupé. Je suis recouvert de nourriture de la tête aux pieds.
Je soupire. Si le paternel me voit comme ça, je suis sûr qu’il va criser.
— Psssss.
Je cherche d’où vient le sifflement et aperçois Edouard qui me fait signe d’une alcôve recouverte d’un rideau. Je me précipite à l’intérieur.
— Tenez, jeune maître. Prenez ce costume de rechange. On ne vous reconnaîtra pas et on ne vous embêtera plus.
Franchement, cet homme est un envoyé du Sérénissime. Je suis à deux doigts de lui baiser les mains.
— Merci, Edouard, vous êtes un homme en or.
Une moue émue se déploie sur son visage.
Quand je vois le costume qu’il m’a ramené, je me précipite sur lui pour l’enlacer. Il se raidit, certainement peu habitué aux effusions d’affection.
C’est mon costume de renard !
Je récupère l’accoutrement et j’accepte sans mal qu’il vienne m’aider à me déshabiller pour enfiler mes nouveaux habits.
— Moi aussi, je trouve que cela vous va bien.
— Merci. Je n’oublierai pas ce que vous avez fait pour moi !
— Attendez, rajoutez cette cape pour cacher votre main.
Je me saisis du vêtement puis l'accroche à mon épaulette. Enfin, je passe le masque de renard sur mon visage. Je me sens plus à mon aise. Edouard a raison. Personne ne sait qui se cache derrière ce costume et si je veux profiter de ma soirée, il faut que je garde mon identité secrète.
Je me penche au-dessus de la balustrade. Les danseurs ont déserté la piste. Où sont-ils donc tous passés ?
Je dégringole les escaliers et traverse la grande salle. Il ne reste que des serviteurs. Cela doit être la révélation des Prodiges des précédents concours. Je déambule dans les salles avant d’entendre des murmures de stupéfaction.
Le couloir mène sur une verrière dans laquelle s'entassent les invités. De loin, les aristocrates ressemblent à des monticules arc-en-ciel. En fond sonore, on entend un orchestre.
Je me faufile dans la verrière. Le monde me rappelle les jours de marché sur le campo major, en plus organisé. Je remarque tout d’abord l’immense statue de métal qui perce le toit de la verrière.
Elle a le corps d’un homme et le visage d’un taureau. De la fumée sort de ses naseaux et ses yeux rouges s’illuminent par intermittence.
Je crois que j’ai raté l’inauguration, car tous les fortunés se pressent déjà devant différents Prodiges. Chaque maison parait avoir amené les plus belles réalisations familiales. À ce que j’ai compris, c’est l’un des seuls jours où la population peut avoir accès aux bienfaits des Prodiges.
Je vois une longue file de femmes enceintes qui patientent devant une statue. Les unes à la suite des autres, elles posent leur main sur le ventre rebondi de la sculpture. Je m’approche et me retrouve face à face avec la mère de Cesare. Heureusement, elle ne me reconnait pas.
— Approchez mesdames ! Approchez ! Ceci est le Prodige de l’arrière-grand-mère de mon mari. Elle avait assisté à la mort en couches de sa mère et a donc décidé de dédier son art au bon déroulement des délivrances. Venez, mesdames, touchez le ventre de cette statue et vous serez assurés d’un accouchement sans douleur et sans risques. Cela ne coute que cinquante florins !
Que cinquante ? Mais c’est le prix d’une année de salaire pour un ouvrier !
Je zigzague entre les femmes et aperçois une nouvelle file encore plus longue que la précédente. Un homme m’arrête.
— Hop, hop, hop, petit. Où vas-tu comme ça ?
— Vous attendez pour quel Prodige ?
— Le pistolet à parfum de la maison du Vivant.
— Ça fait quoi ?
— Comme son nom l’indique, cela permet de sentir bon pour le reste de sa vie ! Plus besoin de se laver !
Je grimace. C’est bien un truc de fortunés ça. Je poursuis mon chemin. Au fond de la verrière, j’aperçois enfin Salvatore. Il n’est pas déguisé en lion comme je m’y attendais. Son costume est doré ainsi que son masque. Son pourpoint est brodé de notes de musiques. Son masque est divisé en deux parties inégales : l’une ressemble à une harpe, et l’autre n’entoure que son œil et a la forme d’un soleil. Quoiqu’il porte, il est beau.
Il est en compagnie de sa mère et ils paraissent discuter en langage des signes. Étonnant. Entre deux conversations, ils donnent des bonbons à des enfants. Je m’approche et apostrophe l’un des gamins.
— À quoi ça sert ?
— On peut changer sa voix ! Il y a différentes couleurs. Regarde, tu as un panneau explicatif !
Je m’avance vers la pancarte. Le bonbon rouge permet d’avoir une voix plus grave, le jaune plus aigu, le marron d’imiter un crapaud, le rose de pouvoir chanter comme un rossignol et enfin le vert d’être capable de reproduire toutes les voix que l’on connaît pour dix florins.
Ça pourrait être intéressant pour la soirée, cela peaufinerait mon déguisement. J’attends dans la file en observant Salvatore et sa mère. Je ne sais pas quel est le sujet de leur discussion, mais la mère de Salvatore paraît très agitée. Au bout d’un moment, Salvatore tourne brutalement les talons. Je sors de la queue pour le filer. De dos, il parait bien plus âgé.
Il s’approche de la loge des Architectes. Deux Prodiges sont présentés. L’un est sous verre. Il s’agit d’un cube en bois de la taille d’un poing. L’autre est une pâte rouge très bizarre posée sur un trépied.
Je cherche le panneau d’explication des yeux.
La prison perdue
Si votre proche a commis un crime et qu’il a été enfermé dans la prison de distorsion temporelle, vous pouvez lui parler pendant deux minutes.
Prix de l’opération : mille florins.
Je m’étrangle. Sérieusement ? C’est hors de prix ! Tout ça pour parler à un criminel !
J’aperçois Salvatore qui dépose l’argent dans la main d’Artémisia, chaperonnée par ses mères. Je ne discerne pas ses traits sous son masque d’écrous et de sabliers, mais je suis sûr qu’elle est mal à l’aise. Ainsi, l’héritier de la Maison Musicale a un parent condamné pour un crime…
Une des mères d’Artémisia soulève la cloche et s’empare de la structure en bois. Elle tourne les côtés et le carré double de volume puis se met à flotter dans les airs. Salvatore tend la main et ses doigts touchent la surface du cube. Rien ne se passe. Je m’attendais à ce que quelqu’un apparaisse, mais non, il n’y a rien.
Après deux minutes, la mère d’Artémisia appuie sur une partie du cube et les bords reprennent leur forme initiale, recréant un carré parfait. La main de Salvatore reste suspendue dans les airs. Il paraît abattu. Je me demande qui il a rencontré et pourquoi il a payé une telle somme. Ses poings se serrent et il tourne les talons. J’hésite à le suivre. Ça se voit qu’il a besoin d’être seul.
Ma curiosité l’emporte ; je lui emboite le pas. Il contourne la verrière et fonce directement vers Cesare qui est en train de parler à une famille. Il le saisit sans ménagement par le bras et l’entraîne dans une autre salle. Je reste immobile, désœuvré. Si je les suis à présent, ça va apparaitre louche.
Je me demande ce qu’il lui veut. La curiosité me dévore les entrailles.
Je jette un coup d’œil autour de moi. Je ne suis pas loin de la loge de la Maison de la Métallurgie. Isabella est avec sa mère et sa grand-mère. Elles forgent des poignards dans ce qui sert de torse à l’immense Minotaure. La fumée s’échappe du crâne au-dessus de la verrière.
La chaleur est accablante dans cette zone. Je me dépêche de m’éloigner : plus je suis loin d’Isabella, mieux je me porte !
Je m’approche de l’atelier des orfèvres. Il est submergé par le monde. Accéder à leur présentoir est un défi en soi. Je cherche du regard le panneau d’explication. Apparemment, le premier Prodige prévient les maladies et le deuxième permet de retrouver une personne. Je me fige. C’est parfait. Parfait, pour savoir où le Paternel détient ma mère.
Je me place dans la file. Les minutes passent. Le temps est long. La musique a le temps de changer plusieurs fois. Après plus d’une heure d’attente, j’arrive enfin près des vitrines. J’aperçois Sirani, et ses parents. Au contraire de leur fille, ils ont revêtu un costume beaucoup plus travaillé. Des ailes de libellules sont fixées à leur dos et leur poitrail brille de mille feux. Mon regard se pose ensuite sur le premier Prodige. Il s’agit d’une coupe composée d’une coquille à neuf écailles, ornée d’une tête de sirène en corail. Le pied est richement paré d’émeraudes, de turquoises, d’améthystes et de citrines. Plonger les mains dans cette coupe vous protège des maladies pendant un an. Coût de l’opération : trois mille florins.
Celui qui m’intéresse est une carte représentant les six cités marchandes. L’œuvre en trois dimensions s’étale sur une grande partie de la boutique. Les détails sont magnifiques, les bâtiments sont en ambre, les cours d’eau en topaze, les prairies en jade. Tout a été minutieusement reconstitué. Grâce à ce Prodige, on peut donc retrouver n’importe quelle personne habitant dans la confédération d’Egade. Coût : 100 florins.
Lorsque mon tour arrive, je fais tomber dans la main du Patriache des Orfèvres, les boutons de manchettes dérobés dans la soirée. Il mord dans chacun d’entre eux pour vérifier s’il s’agit bien d’or et les repose sur la table.
— Cela me va. On les fera fondre. Pour trouver la personne, il suffit de dire son nom à voix haute en tenant ce cristal au-dessus de la carte. Celui-ci se mettra en mouvement et se posera sur le lieu de résidence de la personne que vous recherchez.
— Très bien, je vous remercie.
Je me saisis du collier où la pierre est accrochée et je le lève au-dessus de la carte. Dès que je serai où est cachée ma mère, je pourrai lui rendre visite, j’ai tant de questions à lui poser.
— Lavinia Espinosa.
Le pendentif se met à bouger et à tournoyer.
Un tour, deux tours, trois tours.
Le cristal ne se pose pas et continue sa rotation.
Je fronce les sourcils et répète le nom de ma mère. Le pendentif est peut-être dur d’oreille.
Celui-ci continue son pendule. Je suis outré. Quelle arnaque !
J'interpelle le patriarche.
— Monsieur ! Votre Prodige est cassé !
L’homme me jette un coup d’œil puis se pétrifie.
— Je suis désolé, jeune homme. Je suis aux regrets de vous annoncer que la personne que vous recherchez est décédée.
Le pendentif tombe de mes doigts. Mon souffle se coupe. Ma gorge se noue. J’ai soudain l’impression qu’on vient de me renverser un seau d’eau glacé sur la tête.
C’est impossible.
J’arrive à peine à articuler :
— Vous-vous trom-pez.
Le patriarche des Orfèvres me dédie une expression navrée.
— Le cristal ne se trompe jamais. Cela reviendrait à dire que le Sérénisime se trompe. Toutes mes condoléances.
Une sueur froide coule le long de ma nuque. J’ai la tête qui tourne. Ma vision se voile. Une personne me pousse pour prendre ma place.
Ma mère n’est pas morte. C’est impossible. Je le saurai sinon ?
Je cherche des yeux le Paternel dans la verrière. J’aperçois sa silhouette.
Si elle est morte, c’est sûr que c’est de sa faute.
Je me rue sur lui.
La mère d'Andréa décédée ! Je pensais qu'elle serait hors du territoire, ou bien à l'intérieur du manoir du père... Mais morte... Je suis excitée à l'idée qu'Andréa puisse confronter son géniteur. Les scènes de confrontation font partie des scènes les plus haletantes dans un livre, je trouve...
Quant à la rencontre d'Andréa avec Isabella, comment dire... Oui. Disons qu'elle est une vraie peste. Je me demande ce qui motive sa haine à l'encontre d'Andréa parce qu'en apparence, il n'y a aucun motif qui pourrait la conduire à le mépriser à ce point...
Quant à Salvatore, on dirait qu'il cache un lourd secret... Comme toutes les familles d'héritiers, finalement !
Et Edouard, quel amour ce personnage !
"Les scènes de confrontation font partie des scènes les plus haletantes dans un livre, je trouve..."=> J'aime bien aussi, mais c'est tellement dur à faire !
"Quant à la rencontre d'Andréa avec Isabella, comment dire... Oui. Disons qu'elle est une vraie peste. Je me demande ce qui motive sa haine à l'encontre d'Andréa parce qu'en apparence, il n'y a aucun motif qui pourrait la conduire à le mépriser à ce point..."=> Il y en a mais vous ne les connaissez pas encore.
"Quant à Salvatore, on dirait qu'il cache un lourd secret... Comme toutes les familles d'héritiers, finalement !"=> Tout à fait ;)
"Et Edouard, quel amour ce personnage !"=> Oui, on ne le voit plus trop après d'ailleurs.
Merci pour tes retours !
Mais je suppose que ce n'est pas le personnage le plus important de l'histoire... ^^
Tara
Juste une petite virgule en trop ici : J’aperçois Sirani, et ses parents.
Ah et aussi cette fin de chapitre est très bien posée haha (cruelle mais bien)
Merci pour tes retours :)
C'est vrai que je pourrai ajouter une petite explication pour Edouard qui a providentiellement le costume d'Andréa dans son sac, bien vu ;)
"Ah et aussi cette fin de chapitre est très bien posée haha (cruelle mais bien)"=> ahah tant mieux si ça fonctionne !
Je note pour la petite virgule.
J'espère que la suite continuera de te plaire !
A bientôt :)
Je n'ai pas commenté le chapitre précédent, mais en y repensant je trouve que la rencontre "fortuite" entre Sirani et Andrea ne l'est pas tant que ça justement, j'ai eu l'impression de sentir que tu voulais qu'ils se parlent à ce moment-là, et du coup ça m'a un peu sortie de ma lecture. Mais sinon j'adore toujours autant ! J'ai envie de filer des baffes à Isabella ^^
"Je n'ai pas commenté le chapitre précédent, mais en y repensant je trouve que la rencontre "fortuite" entre Sirani et Andrea ne l'est pas tant que ça justement, j'ai eu l'impression de sentir que tu voulais qu'ils se parlent à ce moment-là, et du coup ça m'a un peu sortie de ma lecture."=> Je note. C'est vrai que j'avais besoin de le placer là^^
Pleins de bisous <3
Le dernier paragraphe !!!!! JPP. Heureusement que j'ai les chapitres suivants sous la main pour satisfaire ma curiosité ! Hahaha. Tu es vraiment sans coeur pour tes pauvres lecteurices.
En tout cas, tant mieux si ça pop ! :p
"Tu es vraiment sans coeur pour tes pauvres lecteurices." => je sais :p
Merci de ta lecture et de tes coms <3
Rholala je subodore une embrouille. Genre Mme espinoza c'est pas sa vraie mère.
Je trouve ça étonnant la diversité d'utilités des Prodiges. Je me demande quels sont les critères de sélection. J'ai remarqué aussi que dans la façon dont tu narrais les choses, ça m'a donné l'impression qu'il y avait deux Prodiges par famille, ça m'a paru très équilibré... Je suis aussi un peu étonnéo qu'on n'ait pas vu les prodiges de la famille de Cesare ? J'aurais cru que Andréa aurait une curiosité particulière pour eux. (ou alors je les ai ratés ? j'ai essayé de les re-rechercher à posteriori)
En tout cas le chapitre se lit comme on boit un bol de soupe, c'est nickel ! Le edouard fait peut-être un peu trop homme providentiel (genre il se promenait avec le costume de renard dans la poche ? Il savait ce qui allait se produire ? il filait Andréa ? c'est quand même un peu trop fort à propos pour soit : être vraiment cohérent, soit louche)
Plein de bisous !
Merci de ta lecture <3
" Je me demande quels sont les critères de sélection pour les prodiges"=> ça dépend de l'humeur du Serenissime !
"ça m'a donné l'impression qu'il y avait deux Prodiges par famille, ça m'a paru très équilibré."=> C'est vrai que j'ai essayé d'en mettre deux par familles, mais certaines en ont plus.
"Je suis aussi un peu étonnéo qu'on n'ait pas vu les prodiges de la famille de Cesare ?"Si on a vu l'un des prodiges des Tailleurs d'images, c'est la statue qui permet d'avoir des accouchements sans risques !
"edouard fait peut-être un peu trop homme providentiel (genre il se promenait avec le costume de renard dans la poche ? Il savait ce qui allait se produire ? il filait Andréa ? c'est quand même un peu trop fort à propos pour soit : être vraiment cohérent, soit louche)"=> C'est pas faux, il faudrait que je donne une petite explication ^^
Merci encore pour tes remarques pertinentes !
Pleins de bisous volants <"
J'ai adoré.
Je me doutais qu'Andréa finirait par porter son costume de Renard ^^
La description de Salvatore dans son costume est superbe : on ressent toute sa classe, sa prestance.
La fin est vraiment bien menée, avec cette annonce, glaciale, de la mort de sa mère. Il le réalise enfin... pauvre petit
Rien à redire je trouve ce chapitre top !
Oui, Andréa me fait rire avec son costume de Renard :)
"La fin est vraiment bien menée, avec cette annonce, glaciale, de la mort de sa mère. Il le réalise enfin... pauvre petit"=> Mais est-elle vraiment morte ? :p
La suite au prochain épisode ! hihihihi
A bientôt Ayunna ! Merci pour ton retour <3
Quelques remarques au fil de ma lecture :
- "C’est mon costume de renard !" ouiiiii xD En fait c'est bête de la part de son père, parce qu'en effet Andrea serait passé plus facilement inaperçu s'ils avaient fait ça dès le début.
- "Il paraît abattu. Je me demande qui il a rencontré et pourquoi il a payé une telle somme." Moi aussi Andrea, moi aussi.
Je trouve que c'est bien cette petite info glissée, ça entoure de mystère le personnage de Salvatore et ça rejoint peut-être cette idée de disgrâce sur sa famille ! Intéressant.
- "Je me demande ce qu’il lui veut. La curiosité me dévore les entrailles. " Mais ! Mais ! MAIS ! Il ne les suit pas ? Je suis terriblement terriblement frustrée là !
La transition m'a surprise ici, avec cette phrase que je te souligne, je m'attendais VRAIMENT à suivre Salvatore et Cesare et qu'Andrea découvre ce qu'il y a entre eux.
- "Dès que je serai où est cachée ma mère" -> saurai*
- "que la personne que vous recherchez est décédée."
Mais quel chapitre ! Alors je t'avoue que je me demande tout d'abord si Lavinia Espinosa est bien le vrai nom de sa mère, avec tous les mystères qui entourent cette dernière, plutôt que de me dire qu'elle est morte ou partie de la région (ce qui est aussi une option, non ?). Cependant je comprends parfaitement la réaction d'Andrea (et je suis un peu contente qu'il pense à elle, parce que si je dois noter un défaut dans ton histoire au cours des chapitres précédents, c'est que je ne ressentais pas toujours le manque pour sa mère).
Mais bref, ce chapitre, que de rebondissements ! Très intéressant. Pour répondre à ta question, non, ça ne fait pas trop au niveau des informations. Ça ne fait pas assez, je regrette vraiment de ne pas avoir suivi Cesare et Salvatore, au moins un peu xD Quitte à ce qu'Andrea revienne ensuite. Mais bon, je comprends, tu ne veux peut-être pas, aussi, qu'Andrea découvre trop vite la relation entre eux.
En tout cas, j'ai vraiment hâte de lire la suite, j'espère que tu continueras d'être très inspirée pour les semaines à venir :D
À bientôt !
"C’est mon costume de renard !" ouiiiii xD En fait c'est bête de la part de son père, parce qu'en effet Andrea serait passé plus facilement inaperçu s'ils avaient fait ça dès le début."=> oui mais ce n'était pas le but du père qu'il passe inaperçu.
"Il paraît abattu. Je me demande qui il a rencontré et pourquoi il a payé une telle somme." Moi aussi Andrea, moi aussi."=> Ahaha très bien si le suspens fonctionne :p
"- "Je me demande ce qu’il lui veut. La curiosité me dévore les entrailles. " Mais ! Mais ! MAIS ! Il ne les suit pas ? Je suis terriblement terriblement frustrée là !"=> Oui, j'aime bien frustrer le spectateur :p. En vrai, je vais peut-être déplacer cette scène pour qu'on puisse avoir la discussion entre Cesare et Salvatore dans le point de vue de Cesare. Je te le dirai si je fais ce changement.
"Mais bref, ce chapitre, que de rebondissements ! Très intéressant."=> Oui, on va arriver dans une partie plus dynamique maintenant que tous les personnages sont présentés :p
Prépare toi :D
Pleins de bisous !
Mak'
"je suis un peu contente qu'il pense à elle, parce que si je dois noter un défaut dans ton histoire au cours des chapitres précédents, c'est que je ne ressentais pas toujours le manque pour sa mère)."=> oui, il faudrait que j'ajoute quelques pensées pour sa mère dans la réécriture.