Chapitre 12 : Faiseurs d'armes

Notes de l’auteur : Un nouveau chapitre, avec de nouvelles machines :) en espérant qu'il vous plaise !

Le champ de Mars se situait entre l’École militaire et la Tour Eiffel. Lorsque celle-ci n’était pas en vadrouille. Bérénice qui progressait le long des quais l’aperçut qui dégourdissait ses jambes métalliques dans le bois de Boulogne.

 Sur le second étage, quelques Habiles s’accrochaient désespérément tout en réparant des parties de son immense corps de fer. L’un d’eux maintenait fermement son écharpe qui menaçait de s’enrouler autour de la solide armature. La veille, un journal avait affirmé que la Tour Eiffel avait de plus en plus de difficultés à éviter les immeubles et qu’il lui arrivait d’emporter sur son chemin un balcon ou deux. La magie des Habiles avait encore ses limites.

Aux côtés de Bérénice, Charles se promenait le long des allées. Soudain, elle aperçut Armand à la lisière entre la pelouse et les allées.

Il portait un béret qui cachait ses bouches blondes et une immense redingote qui avait vu des jours meilleurs. Dessous, il portait fièrement l’uniforme bleu des Habiles. Des pattes couraient le long de ses joues, comme c’était encore la mode quelques années auparavant.

— Je vous remercie d’avoir accepté de me voir si précipitamment Armand.

— Je ne pensais pas avoir de vos nouvelles si tôt.

Elle se rendit compte qu’il portait deux chocolats chauds entre ses mains. Il en tendit un à Bérénice. Celle-ci hésita, puis souffla :

— Je peux l’offrir à Charles ? C’est le frère de mon amie.

 L’enfant se précipita vers elle et accepta de bon cœur.

— Nous pouvons nous installer par ici si vous le souhaitez ? lui proposa-t-elle en montrant du doigt un banc sous les platanes effeuillés.

— Je dois retourner à la montgolfière. Vous sembliez pressée donc je vous ai proposé de venir ici aujourd’hui, mais je travaille, fit-il, contrit.

— Oh. Oui, c’est vrai. Pourrons-nous tout de même parler ?

— Évidemment ! Et puis, vous assisterez à quelque chose qui pourrait bien vous plaire. À vous et à votre petit compagnon !

— Quoi donc ? Je suis difficilement impressionnable, répondit Charles en buvant une gorgée de son chocolat chaud.

— Allons ! Je ne veux pas gâcher la surprise ! s’exclama Armand.

Il les entraina vers le centre du champ de Mars, près de la montgolfière vers laquelle convergeaient de nombreux Habiles. En groupes disparates et peu disciplinés, ils faisaient face à une vingtaine de soldats impériaux alignés en rang d’oignons. Une petite porte permettait d’entrer dans la nacelle du ballon.

—  Tentés par un petit tour dans les airs ?

Dans un cri de joie, Charles s’y engouffra à la suite d’Armand, mais Bérénice hésita :

— Ne t’inquiète pas Bérénice ! On ne risque rien ! On pourra voir Paris de là-haut ! Et puis surtout l’exposition de papa ! S’il savait !

« Justement… Je ne suis pas sûre qu’il serait ravi. » se dit Bérénice.

— Ne pas m’inquiéter…Facile à dire, murmura-t-elle avec angoisse. Je déteste les airs.

Avoir comme emblème un oiseau et souffrir de vertige… quelle ironie ! Elle songea à Icare et franchit la porte en rotin. Rien ne pouvait la faire reculer.

Au loin, Dimitri Chapelier échangeait, ou plutôt joutait avec un général de l’armée. Les deux hommes avaient l’air de ne pas s’apprécier du tout alors que Dimitri essayait d’expliquer quelque chose au général, les mains en l’air, emporté par la colère face au général imperturbable.

—  Pourquoi toute cette organisation ? Une fête se prépare ? demanda Bérénice.

— Nous faisons des essais pour un prototype militaire au cœur de l’exposition universelle ! Une formidable publicité pour l’empereur, un véritable risque pour le public et un calvaire pour les Habiles ! Imaginez, si quelque chose ne fonctionne pas ? Dimitri se bat pour les en empêcher ! Comme vous pouvez le voir, fit-il le sourire aux lèvres, tout en pointant du doigt Dimitri.

— Et ça ne dérange pas que nous soyons là ? demanda Bérénice, étonnée.

— Prenez un air très professionnel et sur un malentendu cela passera !

Charles se tint droit comme un « i », l’air très sérieux, la main à la casquette dans un air militaire, du haut de ses huit ans. Bérénice fit de même, faussement affairée.

Dimitri s’époumonait toujours. Tout d’un coup, il renonça, se détourna et en les apercevant dans le ballon, fronça les sourcils. Il releva son pouce en l’air vers Armand qui s’exclama :

— Et c’est parti !

Avant que Bérénice n’ait pu s’accrocher à la nacelle, celle-ci s’éleva dans les airs. Cette rapidité l’étonna. Avant qu’elle n’ait pu le dire à Armand, celui-ci lança :

— J’adore ce métier ! Regardez le pouvoir des Habiles. Une Montgolfière ne nous résiste pas !

— Charles ? Tout va bien ? Accroche-toi fort ! cria Bérénice, terrorisée, une main à son chapeau, l’autre soudée au rebord de l’habitacle.

Charles était aux anges. Il pointait tour à tour du doigt les escaliers roulants, le globe d’Élisée Reclus, les différentes ambassades, les petits et grands palais, leur maison, la Tour Eiffel, les visiteurs en bas de plus en plus petits… Bérénice, quant à elle, éprouvait la douloureuse sensation du vide. Sa robe se soulevait avec le vent, laissant apparaitre ses bottines et ses mollets. Elle n’osa pas lâcher la nacelle.

La vie était une question de priorité.

— Comment fonctionne-t-elle ? lâcha-t-elle en tentant de reprendre contenance.

— Le brûleur a été remplacé par une armature en rubis réalisée par mes petites mains, lui fit-il, dans un clin d’œil. Le ballon va plus vite et parvient à être plus maniable qu’un navire ! Vous ne risquez rien. Et puis…si par malheur, vous tombiez, vous seriez en première ligne pour donner votre avis sur nos nouvelles machines. Donc, pourquoi vouliez-vous me voir ? Besoin de mon aide pour le Cryptex ?

Bérénice jeta un coup d’œil à Charles. Celui-ci penché vers le vide ne prêtait pas attention à leur conversation. Elle le retint d’une main et chuchota :

— Non, pour l’instant, je suis dans une impasse dans mes recherches. Je veux vous demander quelque chose, mais je dois m’assurer de votre silence.

Malgré l’agitation d’en bas, Armand l’écoutait.

— Vous n’avez pas tué quelqu’un ? demanda-t-il mi-figue, mi-raisin.

— Je dois me dénoncer de suite ? répondit Bérénice sur le même ton.

Amusé, Armand lança : 

— Dites-moi tout.

— Je sais par Lysandre que le ministère des Habiles détient un oiseau mécanique particulier. En avez-vous entendu parler ?

Lâchant son gouvernail, Armand donna à Bérénice son entière attention, l’air très surpris :

— Comment êtes-vous au courant ?

Devant le mutisme de Bérénice, il poursuivit :

— Je promets de ne rien dire.

— Cet oiseau… C’est le mien. C’est…mon emblème. Je n’ai aucune idée d’où il vient, ni pourquoi il est aussi vivant, mais lui et moi, nous sommes connectés comme les nobles à leur emblème.

Armand allait la questionner, mais elle le coupa :

— Je ne l’ai pas volé. C’est un héritage de mon père. Mais je n’ai aucun moyen de le prouver. Si vous me laissez le voir, il me reconnaitrait et vous saurez que je ne le retenais pas contre son gré ! D’ailleurs je peux vous le prouver ! 

Armand, bouche bée, acquiesça. Un signal radio les interrompit :

— Armand ! Armand ! Tu m’entends ? Tu dors là-haut ? Ou peut-être que tu es en trop bonne compagnie pour me répondre ?

C’était Dimitri. Sa voix puissante raisonna dans le petit habitacle. Armand répondit :

— Pardon ! Tout est bon de mon côté. Bonne chance à vous !

Armand et Bérénice se penchèrent. Bérénice retenait Charles de toutes ses forces pour l’empêcher de tomber lorsqu’elle sentit comme une forme de champ magnétique. Elle tendit la main pour s’assurer de la réalité de ce qu’elle ressentait. Charles lui répondit à la place d’Armand :

— Je te l’avais dit, impossible de tomber !

Bérénice constatait, en effet, qu’une force autour de la nacelle les retenait.

— Tu sembles en savoir beaucoup, fit Armand, impressionné.

— Charles voudrait devenir Habile plus tard, répondit Bérénice, le sourire aux lèvres.

Leur conversation fut interrompue par une musique qui claironna dans toute la ville : trompettes, violons, tambours, une véritable fanfare !

Soudain, d’étranges animaux surgirent d’une masse de nuages. Bérénice cru voir une armée d’Icare… mais c’était des hommes sur des machines. Ils pourfendirent la brume et filèrent à toute allure dans le ciel. Bérénice peinait à les suivre du regard. Le groupe se scinda en deux, certains frôlèrent la nacelle qui vira à tribord.

Bérénice et Charles poussèrent un cri, mais purent apercevoir Dimitri, des lunettes d’aviateur sur le visage, pilotant un étrange oiseau.

Armand fixait son attention sur les voltigeurs, radio en main, donnant des consignes sur les vents et les nuages.

Les passants au sol portaient leur regard vers eux. Certains levaient les mains en visière, l’air émerveillé, d’autres tendaient les bras vers les nouvelles machines ou encore agitaient mouchoirs, drapeaux et banderoles.

Des enfants sur le dos de leurs pères criaient, d’autres essayaient de monter sur les bâtiments pour mieux voir. Les balcons des immeubles, fenêtres grandes ouvertes, étaient bondés. Les vendeurs à la sauvette, eux aussi, rivaient leurs yeux vers le ciel.

— Ce sont des Aérotilus. Nous nous sommes inspirés des travaux de Léonard de Vinci. Son œuvre a pu prendre vie… en plus performante bien sûr…Attendez !

Via la radio, Armand appela un pilote visiblement en difficulté. Il le guida, l’aidant à réparer le moteur en plein vol. Celui-ci parvint finalement à regagner les autres machines.

Dimitri et d’autres Habiles, à l’étroit dans chaque cockpit, dessinaient des figures dans les airs, tentaient des cascades. À terre, Emilien Decas et des généraux de l’armée, se frottaient les mains.

— Pourquoi créer de telles machines ? Elles ont l'air de défier les lois de la nature…reprit Bérénice.

— A cause de l’armée et de la police de l’empereur. Ils commandent des armes aux Habiles. Et ils nous obligent à les construire pour eux ! L’empereur est mécontent du duc de Broglie, le ministre des Habiles. Trop coulant, trop vieux. Des rumeurs circulent dans le ministère. Je vous laisse deviner qui est tout désigné pour prendre sa place, répondit Armand.

 Il tendit le menton vers Emilien Decas assis parmi des généraux.

Bérénice savait déjà, depuis sa première visite à l’exposition universelle qu’Emilien Decas serait le futur ministre des Habiles. Elle se tut.

— Avec Decas, comme ministre vous n’aurez pas d’autres choix que de créer plus d’armes de guerre, n’est-ce pas ? Quel est l’intérêt pour les Habiles ? fit Bérénice, révoltée.

— Aucun. Surtout que les aérotilus que vous voyez, ne sont là que pour épater la galerie ! Si nous continuons sur cette pente, le peuple nous redoutera plus encore ! Nous sommes des inventeurs instrumentalisés par l’armée !

La musique suivait le rythme des pirouettes. Les aérotilus descendirent en pic jusqu’à frôler la foule qui répondait par des exclamations devant l’audace des pilotes. Ceux-ci remontèrent en tirant avec force sur la gouverne.

— Je crois que cet outil s’appelle un manche à balais, fit savamment Charles à Bérénice.

Il était vraiment ravi.

Le spectacle dura encore quelques minutes et s’acheva dans un immense final où trompettes, feux d’artifices et jeux de voltiges atteignirent leur sommet. Bérénice en avait le tournis. Lorsque les pilotes se posèrent sur le sol du champ de mars, la foule se précipita vers eux pour les acclamer.

— Bérénice, pour cet oiseau, votre Icare… reprit Armand. Il nous est venu blessé, comme s’il savait que nous pourrions le réparer. Au ministère, les gens causent sur lui. Et ils ont raison. Ils n’ont jamais vu cela. D’habitude une créature faite par les Habiles n’est pas indépendante. C’est un emblème… en mieux… et en plus répertorié sur aucun registre !

— Et donc ?

— Je ne pourrai jamais vous le rendre. Je pourrais avoir de gros ennuis. Même Dimitri ne s’y risquerait pas.

— Il n’y a donc aucun moyen de le récupérer ? Après tout, ce n’est pas du vol puisque j’en suis la propriétaire…

— Sauf que vous n’avez aucune preuve tangible. Et qu’en plus, vous possédez d’autres objets qui n’ont rien à faire entre vos mains !

Le cryptex ! Bérénice avait oublié. Qu’avait-elle espéré ? Elle aurait dû s’y attendre. Armand semblait sincèrement désolé.

— Dites-moi au moins s’il va bien ! Icare est-il abîmé ? Il s’est fait attaquer et il s’est cogné contre le mur…

— Je n’étais pas assez compétent pour le réparer, même s’il est venu à moi. C’est Dimitri qui s’en est chargé. Bien que secoué, votre oiseau s’est remis des évènements.

— Si vous ne pouvez pas me le rendre, pouvez-vous au moins le cacher des policiers ?

— Je ne peux rien vous promettre, mais je peux essayer. Les choses risquent de se corser si nous changeons bientôt de ministre. C’en est complètement fini de notre indépendance !

Le regard de Bérénice s’arrêta sur Emilien Decas applaudissant avec énergie les pilotes. Il lui semblait bien capable de museler les Habiles. L’empereur avait choisi son homme. Elle reprit :

— Vous savez, avant d’arriver sur Paris, je n’avais que très vaguement entendu parler des Habiles. Jamais je n’avais réfléchi à l’étendue de vos pouvoirs, et encore moins à votre place dans la société. Je savais juste ce que le peuple sait, c’est-à-dire peu de choses.

Armand souriait d’un air entendu :

— Je vois très bien ce que vous voulez dire.

— Vous aussi, vous n’êtes pas de Paris ?

— Mon père était mécanicien à Fourmies, dans le nord, près de la Belgique. Petit, j’ai été repéré par des Habiles venus inspecter les mines. Notre charbon approvisionnait le ministère. Enfin bref, j’avais un petit talent pour toucher aux machines, je m’amusais un peu. J’imagine que cela leur a plu, fit-il en se passant la main dans les cheveux d’un air gêné.

— Fourmies ? Cela me dit quelque chose…

— …Fameusement connue pour la grève qui a mal tourné. La fusillade a été terrible. Des morts, des blessés. Mon père était l’un d’entre d’eux.

 Bérénice était désolée. Dans ses souvenirs, l’empereur avait ordonné ces massacres sans états d’âme.

— Mais c’était il y a longtemps, soupira-t-il… Neuf ans déjà. Et je suis rapidement parti à Paris. J’ai poursuivi mes études chez les Habiles. C’était toujours mieux que le destin qui m’attendait là-bas, dans la mine.

— Que faites-vous au ministère ? Vous créez des machines ?

— Moi ? Non ! fit-il en riant. Mais j’aimerais bien ! Jamais je ne serai capable d’accomplir la même chose que Dimitri. Comme lui, ceux qui ont du sang noble ont davantage de pouvoir sur les machines.

« Blanche, se dit Bérénice, était bien à l’origine de l’attaque du renard. Octave n’aurait jamais pu, il n’a pas de sang noble. »

— Bon, tout s’est bien passé ! Attention nous descendons ! Est-ce que cela vous a plu ? lança Armand, alors qu’à terre, Dimitri lui faisait signe de redescendre.

Bérénice sentit son estomac faire un demi-tour, tandis que la montgolfière amorçait l’atterrissage.

— Beaucoup ! cria Charles.

Bérénice passa une main pleine de tendresse dans les cheveux de l’enfant. Des hommes attrapèrent les rebords de la nacelle pour la maintenir au sol et ils touchèrent terre en douceur. Bérénice tressaillit. La présence de l’armée durant ce spectacle des Habiles ne la rassurait pas.

Ils sortirent du ballon et elle poursuivit :

— Je ne savais pas qu’il y avait des distinctions entre les Habiles. Pour moi, vous aviez un peu tous le même travail.

— Comme dans tous les métiers, il faut une hiérarchie. Je suis un éternel apprenti et les nobles sont les véritables maitres d’œuvres. 

— Dans tous les cas, vous n’étiez pas obligé de m’aider. Merci, de votre soutien, prenez soin de mon Icare.

— Je vous promets d’essayer de vous donner rapidement des nouvelles.

En retournant chez les Lépine, Bérénice croisa Héloïse qui partait en coup de vent, dans ses toilettes les plus fraiches et jolies.

— Alors ? Des informations sur Icare ? lança-t-elle à la volée.

Elle était tout sourire. Tout le contraire de Bérénice, surprise par tant de désinvolture. Savait-elle seulement ce que ses parents tramaient ?

— Bérénice ? reprit Héloïse, une main sur sa voiture, prête à y monter. Tu ne veux pas m’en dire plus ?

— La situation est compliquée, soupira-t-elle sans croiser le regard de son amie. Je pense que c’est impossible de récupérer Icare pour le moment. Et toi ? Tu sors encore ? reprit-elle avec froideur.

— Je ne peux rien te dire là-dessus. Du moins pour l’instant. Mais, je veux t’aider. J’ai remarqué le petit jeu de ma mère. Ne te laisse surtout pas marcher sur les pieds !

— Comment as-tu deviné ? chuchota Bérénice en s’approchant, sentant pour la première fois le poids qu’elle portait sur ses épaules depuis son entrevue avec les Lépine.

— Je connais ma mère ! Derrière son air fragile et alangui, elle est sournoise ! Et puis Charles m’a tout raconté, il vous a espionné.

— Et tu ne veux rien me dire de tes escapades ? Tu ne trempes pas dans quelque chose de louche, au moins ?

— Non… la rassura Héloïse, amusée. Tout va bien. Pour l’heure, j’ai tout de même une bonne nouvelle. L’autre jour, je t’ai vu écrire une phrase sur une des nombreuses feuilles que tu égares dans ta chambre. Je sais ce qu’elle signifie !

— De quoi parles-tu ?

— « Vivre en bonne société, collégialement, moralement, et studieusement »

— Oui ! Tu sais d’où elle vient ? demanda Bérénice, pleine d’espoir.

— Bien sûr ! C’est la devise de la Sorbonne !

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Fannie
Posté le 15/01/2021
Quelle imagination ! Ces machines extraordinaires donnent un charme particulier à ce chapitre, surtout les aérotilus.
Mine de rien, on en apprend plus sur les habiles, sur leur hiérarchie, et on commence à entrevoir d’où viennent certains conflits. Tout ça à travers des dialogues très naturels dans une scène de l’exposition.
La question des chocolats chauds a déjà été relevée. Je trouve que ce détail est sympa, mais en effet, on se demande d’où ils viennent, puisque tu ne mentionnes pas la présence d’une buvette, et ensuite, on dirait que tu les oublies, parce que tu ne dis pas ce qu’ils font des tasses. Les gobelets jetables existaient-ils déjà à l’époque ?
L’idée d’Icare qui prend l’initiative d’aller se faire soigner est surprenante. On dirait une intelligence artificielle avant la lettre. Mais le père de Bérénice n’a-t-il pas prévu un moyen de le faire revenir vers son propriétaire ? C’est intéressant qu’il faille être noble pour contrôler les emblèmes. Est-ce que ça veut dire que Bérénice a des origines nobles ou, au contraire, qu’Icare a pu s’éloigner d’elle parce qu’elle n’en a pas ?]
Quand les deux jeunes femmes se croisent, je ne comprends pas pourquoi Bérénice ne répond pas à la question d’Héloïse dans un premier temps pour ensuite lui parler froidement. C’est d’autant plus étrange que la conversation se poursuit comme si de rien n’était. Moi aussi, je me demande bien ce qu’Héloïse nous prépare.  :-)
Coquilles et remarques :
Un rappel pour toutes les occurrences du chapitre : on écrit la tour Eiffel et le Champ-de-Mars.
— Bérénice qui progressait le long des quais l’aperçut qui dégourdissait ses jambes métalliques dans le bois de Boulogne. [Il faudrait placer « qui progressait le long des quais » entre deux virgules.]
— Je vous remercie d’avoir accepté de me voir si précipitamment Armand. [Virgule avant « Armand » / je dirais « rapidement » plutôt que « précipitamment » : ils n’ont rien fait de manière précipitée.]
— Vous sembliez pressée donc je vous ai proposé de venir ici aujourd’hui [Virgule avant « donc ».]
— Évidemment ! Et puis, vous assisterez à quelque chose qui pourrait bien vous plaire. [Pas de virgule après « Et puis ».]
— Ne t’inquiète pas Bérénice ! On ne risque rien ! [Virgule avant « Bérénice ».]
— « Justement… Je ne suis pas sûre qu’il serait ravi. » se dit Bérénice. [Virgule avant l’incise / je ne mettrais pas de point à l’intérieur des guillemets.]
— Au loin, Dimitri Chapelier échangeait, ou plutôt joutait avec un général de l’armée. Les deux hommes avaient l’air de ne pas s’apprécier du tout alors que Dimitri essayait d’expliquer quelque chose au général, les mains en l’air, emporté par la colère face au général imperturbable. [Tu répètes trop le mot « général » et le verbe « jouter » ne me semble pas adéquat. Le fait que les deux hommes ne s’apprécient pas n’a rien à voir avec le fait que Dimitri donne des explications au général ; tu devrais mettre ce détail à la fin. Je propose quelque chose comme : « Au loin, Dimitri Chapelier échangeait, ou plutôt se querellait, avec un général de l’armée. Dimitri essayait de lui expliquer quelque chose, les mains en l’air, emporté par la colère face à ce haut gradé imperturbable. Les deux hommes avaient l’air de ne pas du tout s’apprécier. »]
— Nous faisons des essais pour un prototype militaire au cœur de l’exposition universelle ! Une formidable publicité pour l’empereur, un véritable risque pour le public et un calvaire pour les Habiles ! Imaginez, si quelque chose ne fonctionne pas ? Dimitri se bat pour les en empêcher ! Comme vous pouvez le voir, fit-il le sourire aux lèvres, tout en pointant du doigt Dimitri. [Je ne comprends pas bien à quoi et à qui se rapporte la phrase « Dimitri se bat pour les en empêcher ! » ; elle n’a aucun lien syntaxique avec le reste.]
— Et ça ne dérange pas que nous soyons là ? demanda Bérénice, étonnée. [Il y a déjà « demanda Bérénice » juste avant. Je propose « fit Bérénice, étonnée ».]
— Prenez un air très professionnel et sur un malentendu cela passera ! [Là non plus, je ne comprends pas bien la remarque, surtout que Dimitri n’a pas l’air vraiment contrarié à la vue du trio dans la nacelle.]
— Tout d’un coup, il renonça, se détourna et en les apercevant dans le ballon, fronça les sourcils. [Il faudrait placer « en les apercevant dans le ballon » ente deux virgules. / Je ne suis pas sûre que l’expression « dans le ballon » soit judicieuse.]
Avant que Bérénice n’ait pu s’accrocher à la nacelle, celle-ci s’éleva dans les airs. Cette rapidité l’étonna. Avant qu’elle n’ait pu le dire à Armand, celui-ci lança [Il y a deux fois « Avant que » ; je propose : « Bérénice n’avait pas eu le temps de s’accrocher à la nacelle que celle-ci s’élevait déjà dans les airs ».]
— Une Montgolfière ne nous résiste pas ! [Pas de majuscule à « montgolfière ».]
— Charles ? Tout va bien ? Accroche-toi fort ! cria Bérénice, terrorisée, une main à son chapeau, l’autre soudée au rebord de l’habitacle. [Le mot « terrorisée » me semble excessif ; je dirais plutôt « effrayée ».]
— Comment fonctionne-t-elle ? lâcha-t-elle en tentant de reprendre contenance. [Je propose plutôt « s’enquit-elle ».]
— Besoin de mon aide pour le Cryptex ? [Pas de majuscule à « cryptex ».]
— Bérénice jeta un coup d’œil à Charles. Celui-ci penché vers le vide ne prêtait pas attention à leur conversation. [Il faudrait placer « penché vers le vide » entre deux virgules.]
— Vous n’avez pas tué quelqu’un ? demanda-t-il mi-figue, mi-raisin. [Virgule après « demanda-t-il ».]
— Je dois me dénoncer de suite ? répondit Bérénice sur le même ton [tout de suite]
— Je sais par Lysandre que le ministère des Habiles détient un oiseau mécanique particulier. En avez-vous entendu parler ? / — Comment êtes-vous au courant ? [Pour que le dialogue soit cohérent, Bérénice devrait simplement dire qu’elle l’a appris, pour préciser ensuite que c’est par Lysandre, ou Armand devrait plutôt demander comment elle connaît l’existence de cet oiseau.]
— Armand allait la questionner, mais elle le coupa [Elle ne le coupe pas puisqu’il n’a pas commencé à parler ; je propose « elle le devança » ou « elle s’empressa de préciser ».]
— Si vous me laissez le voir, il me reconnaitrait et vous saurez que je ne le retenais pas contre son gré ! D’ailleurs je peux vous le prouver ! [Concordance des temps ; il faut écrire « laissez / reconnaitra / saurez » ou « laissiez / reconnaitrait / sauriez ».]
— Armand ! Armand ! Tu m’entends ? Tu dors là-haut ? [Je mettrais une virgule avant « là-haut ».]
— Sa voix puissante raisonna dans le petit habitacle [résonna]
— Bérénice cru voir une armée d’Icare… mais c’était des hommes sur des machines [Bérénice crut voir]
— Armand fixait son attention sur les voltigeurs, radio en main, donnant des consignes sur les vents et les nuages. [Je propose « donnant des consignes en fonction des vents et des nuages » ou « donnant des indications sur les vents et les nuages » suivant la nuance que tu veux exprimer.]
— Ce sont des Aérotilus. [Pas de majuscule à « aérotilus ».]
— Celui-ci parvint finalement à regagner les autres machines [à rejoindre (pas « à regagner »)]
— À terre, Emilien Decas et des généraux de l’armée, se frottaient les mains. [Pas de virgule après « de l’armée ».]
— A cause de l’armée et de la police de l’empereur. [À]
— Bérénice savait déjà, depuis sa première visite à l’exposition universelle qu’Emilien Decas serait le futur ministre des Habiles. Elle se tut. [Il faudrait placer « depuis sa première visite à l’exposition universelle » entre deux virgules.]
— Avec Decas, comme ministre vous n’aurez pas d’autres choix que de créer plus d’armes de guerre, n’est-ce pas ? [pas d’autre choix]
— Aucun. Surtout que les aérotilus que vous voyez, ne sont là que pour épater la galerie ! [Pas de virgule après « voyez ».]
— Je crois que cet outil s’appelle un manche à balais, fit savamment Charles à Bérénice [un manche à balai]
— où trompettes, feux d’artifices et jeux de voltiges atteignirent leur sommet [d’artifice / de voltige]
— Au ministère, les gens causent sur lui. Et ils ont raison [causent de lui]
— Sauf que vous n’avez aucune preuve tangible. Et qu’en plus, vous possédez d’autres objets qui n’ont rien à faire entre vos mains ! [Il me semble qu’Armand est le seul à savoir que Bérénice a un cryptex ; aurais-je oublié quelque chose ?]
— Les choses risquent de se corser si nous changeons bientôt de ministre. C’en est complètement fini de notre indépendance ! [C’en sera]
— Le regard de Bérénice s’arrêta sur Emilien Decas applaudissant avec énergie les pilotes. [Le participe présent n’est pas très heureux dans cette configuration. Je propose « qui applaudissait les pilotes avec énergie » ou « qui applaudissait énergiquement les pilotes ».]
— Vous savez, avant d’arriver sur Paris, je n’avais que très vaguement entendu parler des Habiles. [Je dirais « à Paris ». Voir ici : http://academie-francaise.fr/sur. Je doute que cette mode ait déjà existé à l’époque.]
— Vous aussi, vous n’êtes pas de Paris ? [Vous non plus ; on ne peut pas employer « aussi » dans une phrase négative.]
— Mon père était mécanicien à Fourmies, dans le nord, près de la Belgique [dans le Nord]
— Dans ses souvenirs, l’empereur avait ordonné ces massacres sans états d’âme [sans état d’âme]
— Bon, tout s’est bien passé ! Attention nous descendons ! [Virgule après « Attention ».]
— Ils sortirent du ballon et elle poursuivit [Je ne suis pas sûr que l’expression « sortir du ballon » soit judicieuse. Tu peux simplement dire « Ils débarquèrent ».]
— Je suis un éternel apprenti et les nobles sont les véritables maitres d’œuvres [maitres d’œuvre]
— Merci, de votre soutien, prenez soin de mon Icare. [Pas de virgule après « Merci ».]
— En retournant chez les Lépine, Bérénice croisa Héloïse qui partait en coup de vent, dans ses toilettes les plus fraiches et jolies [dans sa toilette la plus fraiche et jolie]
— Bérénice ? reprit Héloïse, une main sur sa voiture, prête à y monter. [Je propose « insista Héloïse » ; « reprit » n’est pas adéquat et tu l’emploies juste après.]
— Je ne peux rien te dire là-dessus. Du moins pour l’instant. Mais, je veux t’aider. [Pas de virgule après « Mais ».]
— Et puis Charles m’a tout raconté, il vous a espionné [espionnés ; s'il s’agit bien de la conversation avec les parents Lépine]
— Non… la rassura Héloïse, amusée. Tout va bien [« la rassura » n’est pas vraiment adéquat comme verbe d’incise ; je propose « assura Héloïse ».]
Luna
Posté le 10/05/2020
« Le champ de Mars se situait entre l’École militaire et la Tour Eiffel. Lorsque celle-ci n’était pas en vadrouille. » C’est génial, juste génial comme entrée en matière. Ce sont aussi ces détails-là qui donnent un charme fou à ton histoire. ♥

Quand la montgolfière s’est envolée, je m’y suis cru. Tu as vraiment superbement retranscrit la fascination de Charles et la peur de Bérénice de s’élever dans les airs, si bien qu’on oscille entre ces deux visions et que ça rend le tout très réaliste. Et l’irruption de toutes ces machines… wahou ! Bref, je suis impressionnée par le décor que tu plantes.

J’ai bien aimé en apprendre encore plus sur les Habiles. Chapitre après chapitre, tu nous en dévoiles plus. Je pensais que les nobles s’étaient appropriés les machines et c’était la raison pour laquelle eux seuls avaient des emblèmes, mais visiblement c’est plutôt lié à leur statut, à leur sang quelque part. J’ai hâte de découvrir le pourquoi du comment ^^

J’ai aussi adoré le terme « Aérotilus », quelle inventivité ! Ça donne vraiment le ton à ton univers.

Quelques chipotages sur des détails de forme :
>> « Je vous remercie d’avoir accepté de me voir si précipitamment Armand. » : micro détail vraiment pour chipoter, une petite virgule avant Armand peut-être ? Pour rythmer un peu la phrase.
>> Autre petit détail : j’ai eu du mal à visualiser le moment où Bérénice aperçoit Armand à cause des chocolats chauds. C’est sûrement bête comme réflexion de ma part, mais où se trouve-t-il exactement ? À côté d’une buvette, d’un café ambulant pour qu’ils portent deux tasses dans les mains ? S’agit-il de contenants à emporter ? Dans ce cas, comment Bérénice comprend-t-elle qu’il s’agit de chocolat chaud ? Et le fait de ne pas savoir ce qu’ils en font quand ils montent dans la montgolfière m’a un peu perturbée aussi. Je ne les imagine pas s’envoler avec. Bref, en fait je ne suis pas super convaincue de la présence de ces chocolats chauds dans ce chapitre, d’autant qu’Armand est en plein travail. (Et pourtant je t’assure, le chocolat chaud, j’adore ça !)
>> « Dimitri se bat pour les en empêcher ! » : j’ai un peu buté sur « les », à quoi se rapporte-t-il ? Aux essais ? Comme il y a une énumération entre les deux, le lecteur un peu tête en l’air peut se perdre.
>> « Comment êtes-vous au courant ? » : Bérénice vient de le dire à Armand juste au-dessus « Je sais par Lysandre ». Il me semble que par souci de cohérence il faudrait qu’elle ne dise pas immédiatement que c’est Lysandre qui le lui a appris. Elle peut lui dire juste après lorsqu’elle explique que l’oiseau est le sien.
>> « En retournant chez les Lépine, Bérénice croisa Héloïse qui partait en coup de vent, dans ses toilettes les plus fraiches et jolies. » : je ne voudrais pas dire de bêtise, mais il me semblait que pour désigner l’habillement on utilisait plutôt le terme « toilette » au singulier, puisqu’on ne peut pas porter plusieurs tenues à la fois.

À bientôt :D
Arabella
Posté le 18/05/2020
Recoucou Luna, merci encore pour tes commentaires ! Je suis contente que ce chapitre te plaise, j'y ai mis tout mon petit coeur et je voulais vraiment donner une dynamique spécifique. Pour les chocolats chauds, je me suis posée la même question que toi, dois-je les enlever ou non. En même temps le reproche que l'on me fait parfois dans l'histoire, c'est de dire qu'il y a très peu de "normalité" ou "temps morts", et j'avais l'impression que ça permettait d'humaniser un peu plus ces persos de fiction très éloignés de notre réalité. mais je pense de plus en plus l'enlever...on peut par d'autres moyens humaniser les persos. Je note toutes tes autres remarques et chipotages pour la prochaine correction de ces passages (arf, que c'est long) merci mille fois ! <3
Alice_Lath
Posté le 22/04/2020
Oh, un très bon chapitre, notamment avec les machines aériennes, ça promet de sacrés problèmes en termes de conflits avec les voisins, ça... D'ailleurs, je me demande à quoi ressemblent les Habiles à l'étranger huhu. Désolée, je me laisse encore emporter par la curiosité. J'ai aussi beaucoup apprécié l'existence de cette "hiérarchie stricte" au sein du ministère, qui lui donne un côté très "vraisemblable" je trouve. Et je me demande ce que Héloïse peut bien tramer...
Arabella
Posté le 23/04/2020
coucou Alice ! merci encore pour tes commentaires. Héhé pour les Habiles à l'étranger...AHAH GROS SPOIL (...réponse dans le tome 2). Merci pour tes compliments et tes commentaires <3 ils me boostent pour la correction !
Keina
Posté le 14/01/2020
Oh, Fourmies! Ma grand-mère était originaire de là bas, je dois encore y avoir de la famille lointaine... 😊 En tout cas, chouette chapître, j'ai adoré la scène aérienne, je me suis crue dans "le Château Ambulant", c'était très visuel! Et l'intrigue politique est décidément bien menée...
Arabella
Posté le 15/01/2020
Quand j'ai lu ton commentaire je n'en revenais pas! Ta grand-mère y était! il faut le faire... Du coup, tu dois connaitre cette fameuse grève qui a mal tournée ? merci pour tes compliments, que tu me dises qu'on dirait le chateau ambulant ca me touche ÉNORMEMENT comme je me suis un peu (beaucoup) inspirée du film (et du livre) dont je suis une fan absolue. Merci beaucoup pour tes compliments, j'espère que la suite te plaira ! des bisous :)
Rachael
Posté le 28/11/2019
Hello arabella,
Sympa cette description des engins de guerre aériens. On en apprend un peu plus sur les relations entre le pouvoir, l’armée et les habiles. Et sur la noblesse, aussi, et le pouvoir du sang des nobles. Quelque part, c’est un peu dérangeant, ce pouvoir qui d’une certaine manière justifie la noblesse… j’attends de voir ce que tu vas en faire… Quant à l’oiseau, il a l’air de savoir ce qu’il veut. Ne pourrait-il pas s’échapper, une fois réparé ?
Détails
Bérénice qui progressait le long des quais l’aperçut dégourdir ses jambes métalliques : apercevoir suivi d’un infinitif, ça me semble douteux… je verrais mieux « l’aperçut qui dégourdissait »
Des pattes courraient le long de ses joues : couraient (passé)
Je suis désolée : désolé (c’est Armand qui parle)
les mains en l’air et emporté et rouge de colère : un peu lourd
Armand et Bérénice se penchèrent aux côtés de Charles : je ne visualise pas trop cette situation
Soudain, surgirent d’une masse de nuages d’étranges animaux : c’est du mega pinaillage, mais ces deux compléments en « de », ça sonne bizarrement surtout que le complément direct est en second. J’aurais plutôt vu : Soudain, d’étranges animaux surgirent d’une masse de nuages.
Certains levaient les mains en visière, l’air émerveillé, d’autres les bras vers les nouvelles machines agitaient mouchoirs, drapeaux et banderoles : il manque un truc ici ?
je n’avais que très vaguement entendu parlé : parler
Icare est-il abîme ? abimé ?
Arabella
Posté le 01/12/2019
Coucou Rachael ! merci pour ce retour ! Pour le sang des nobles, je ne suis pas sûre de moi, mais j'ai préféré le garder, on verra dans les chapitres qui reparleront de cela, si c'est une bonne idée. Tu me diras ! Non, icare ne peut pas s'échapper ! Imagine : un emblème seul, d'une extrème vivacité sans propriétaire, les autorités le retiennent férocement ! Je note tes détails et corrigerais toutes ces erreurs (notamment de grammaire) le week end prochain !!!! Merci beaucoup pour ton oeil vigilant ! des bisous et profite bien de tes derniers jours sur les lieux de l'expo universelle :)
peneplop
Posté le 24/11/2019
Coucou !

J'ai trouvé ce chapitre très habile (ah, ah,...) : je trouve que ce n'est jamais très évident de rendre compte d'un rendez-vous où les personnages ont besoin d'échanger des informations importantes. Tu as réussi à insérer cela dans un univers très riches et vivant (la "manifestation" des Habiles, le ballon,...). On suit sans entrave leur discussion tout en se régalant de ce qui se passe autour de Charles et Bérénice.

Les Aérotilus : mais trop bien ! Ca a un côté tellement Jules Vernes ! <3

J'ai appris des choses qui m'aident à suivre l'intrigue (la hiérarchie des Habiles, le fait que seuls les nobles peuvent contrôler les Emblèmes, la Sorbonne...).

J'ai tellement hâte de savoir ce que manigance Héloise. Il me semble que dans un autre chapitre, un personnage avait sous-entendu qu'elle n'était pas la dernière pour fouiner... Son aide va être déterminante. A moins qu'elle ne se retourne contre Bérénice (oui, j'ai même pensé à ça...!).

A très vite !
Arabella
Posté le 01/12/2019
Merci pour tes compliments, ils me réchauffent le coeur comme un chocolat chaud et des gaufres (c'est à dire énormément !!! ) c'était une scène pas facile, mais je me suis beaucoup amusée à la faire et j'ai essayé de lui donner du sens ! Oui les aérotilus, je ne sais même plus où j'ai trouvé ce nom...ahaha. On avance doucement en effet, finalement dans ce chapitre on apprend pas grand chose, mais il a son importance. C'est difficile. je garde le secret pour Héloise, elle a encore plein de choses à révéler. héhé. Des bisous chocolatés ! Merci beaucoup Peneplop pour tout le courage que tu me donnes ! Tu ne sais pas à quel point, tu m'aides !
Gabhany
Posté le 21/11/2019
Hum, les choses se mettent en place ! La scène avec les Aérotilus était géniale, c'est une superbe idée et j'admire ton imagination ! J'étais sûre que Bérénice ne pourrait pas récupérer Icare… il est trop intrigant ! J'espère vraiment que Decas ne va pas mettre la main dessus, mais les choses semblent mal parties pour les Habiles s'il devient leur ministre … Cet Armand m'intrigue ! Je devine une autre histoire et d'autres motivations derrière ce qu'il raconte, j'ai hâte d'en savoir plus !
Arabella
Posté le 01/12/2019
Recoucou gabhany. Merci pour ton retour qui me fait plaisir, j'ai mis beaucoup de coeur dans cette scène ! Je pose les jalons de la suite, en espérant que vous ne perdiez pas patience, l'histoire démarre sacrément dans quelques chapitres (2/3). En tout cas, Bérénice va devoir vraiment se battre pour récupérer son Icare et les Habiles pour conserver leur indépendance, c'est tout ce que je peux dire ! Des bisous :) merci pour ce super gentil message !
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