Le taxi avançait doucement dans les embouteillages de Paris. La radio annonçait les nouvelles habituelles : guerres, famines, et autres désastres. Mais la dame dans le taxi ne les écoutait pas.
« Ne pouvez-vous pas aller plus vite ? »
L’inquiétude perçait dans sa voix. Le chauffeur, d'un calme qui contrastait avec les tics de sa passagère, lui répondit qu'ils seraient arrivés dans moins de cinq minutes. Trois minutes plus tard le taxi la déposait devant un bâtiment vert et blanc, un vert acidulé, un blanc d’hôpital. Elle régla la course, et partit d'un pas rapide vers l'accueil.
Arrivée dans le hall, elle déclina son identité, et annonça son rendez-vous. Elle attendit debout dans la salle d’attente, ne souhaitant perdre le temps de s’asseoir. Peu de temps après un médecin vint la voir. Il se voulait rassurant, calme. D'une voix apaisante, il commença à lui raconter l'état de son fils.
« Il guérira madame. Les secours l'ont retrouvé dans l'eau, les poignets sectionnés. Il a perdu beaucoup de sang, mais nous l'avons trouvé au bon moment. Un peu plus tard, et ce fût fini pour lui. »
Comme elle le pressait d'aller voir son fils, le médecin lui rappela fermement le règlement.
« Vous ne pourrez pas lui parler. Il est trop tôt, pour lui, comme pour vous. Je vais vous emmener voir sa chambre, mais vous ne pourrez lui parler, ni lui vous voir. »
A travers la vitre teintée, elle vit les bandages qui lui serraient les poignets. Il semblait le regard vide, perdu dans le mur bleu qui lui faisait face. Tandis que le médecin tentait fermement de lui faire faire demi-tour, elle ne put s’empêcher de l'appeler.
« Davvy ! » le cri mourut sur ses lèvres, beaucoup trop faible pour passer la vitre.
* * * * * * *
A des kilomètres sous la surface, entre les courants bleu de l'eau, parmi des décombres en tous sens, gisait une statue représentant une ange, avec des ailes arrachées. En s'approchant très près, on pouvait y sentir un battement sourd et régulier qui parcourait l'océan.
C'est bien de mettre un chapitre de conclusion, je pense que ton histoire en avait besoin.
Comme tu le dis ça permet d'avoir des grilles de lecture.
Bon, voilà, nous y sommes. Premier roman terminé sur PA. Ce fût un plaisir de lire cette histoire angélique, curieux de découvrir d'autres écrits de ta plume (=
A bientôt !
Merci infiniment pour tes différents commentaires. Je suis très content que tu aies pris du plaisir (malgré les fautes que tu as aidés à corrigé).
Tes remarques et commentaires m'ont été très précieux, j'ai ainsi pu noté plusieurs axes d'améliorations pour une prochaines réécriture.
A bientôt.
Ca demande beaucoup de courage, bravo !