Chapitre 14

Le lendemain matin nous nous sommes levés et pris le petit déjeuné et nous allons commencer mon entraînement.

-Alors prêt, Axel ?

-Oui caporal.

-Ah, attends-moi deux minutes s’il te plaît échauffe ta voix pendant ce temps.

-Euh ok.

Je le vois partir dans notre chambre, je fais ce qu’il me dit quand je le vois revenir avec elle.

-Tu l’as prise avec toi ?

-Oui, tu sais comment je fonctionne.

-Oui, je le sais que trop bien.

Nous commençons enfin, mais le voir si sérieux avec la cravache qu’il agite en donnant de léger coup dans sa main me fait rater un mot qui sonne mauvais aux oreilles de Diaval. Ce qui me vaut un coup sur la main. Putain il n’y a pas été de main morte ça fait mal ! Je me vengerai cette après-midi. Pour l’instant, je ne dois pas faire voir ma douleur, je dois continuer. L’entraînement dur jusqu’à midi et je ne vous raconte pas les coups que j’ai pris en même temps, il fait exprès de me déconcentrer. Tu ne perds rien pour attendre Diaval.

Après mettre mis de l’eau glacé sur mes mains pour calmer la douleur, car j’ai super mal. Ça fait du bien. Revenu dans la cuisine, j’aide mon Vaval à faire manger. Vaval ? J’aime bien l’appeler ainsi, c’est mignon. Nous mangeons ce que nous avons préparé et nous allons reposer un peu sur le canapé à regarder ce qui passe. Vers quinze heures, nous descendons à la plage. Mince, je n’ai pas réfléchi à une vengeance. Je marche derrière Diaval et je vois un petit crustacé passer devant moi. Si je me souviens bien, c’est un Bernard l’Hermite. Ah, je sais ce que je vais faire, mais je suis prêt à courir.

Je prends le petit animal et le mets dans le tee-shirt de mon amant. Ce qui le fait frémir et s’agiter pour l’enlever ce qui a le don de me faire rire. Une fois enlevé, il se retourne vers moi avec un regard noir dans les yeux.

-Heu Diaval je-

-Cours.

Je ne me fais pas prier, car là, il fait flipper, je cours à en perdre l’haleine, mais il court bien plus vite que moi le con. Il me saute dessus et me plaque sur le sable chaud à plat ventre.

-Alors jeune Sheler ta vengeance t’as plus ?

-Tu savais que j’allais me venger ?

-Oh oui, tes yeux parlent beaucoup.

-Mince je me suis trahi tout seul.

-Tu es un vrai gamin.

-Oui, mais je suis le tient.

-C’est vrai et je l’aime de tout mon cœur.

-Tu es bien romantique depuis qu’on est ici.

-Tu as raison, c’est sûrement le paysage et le calme qui me rend ainsi, mais toi aussi ce week-end te fait du bien, je le vois. Tu es plus calme et dans tes yeux je vois beaucoup de sentiment positif.

-Comme ?

-La joie, le bonheur, la confiance et…

Je me retourne face à lui et le bascule pour être au-dessus de lui avant que je ne finisse sa phrase.

-Et l’amour.

-Oui, c’est ce que j’allais dire. Je vois que tu es heureux qu’ici, tu ne penses à rien d’autre, tu ne doutes plus et tu es plus souriant ce qui me rend heureux également.

-C’est beau et adorable ce que tu viens de dire ça mérite une récompense.

Je le vois il a un regard d’incompréhension, je ne le laisse pas réfléchir et l’embrasse, je demande l’accès à sa bouche et ne fais pas prier. Nos muscles se chevauchent et dance ensemble une dance endiablée.

Diaval se redresse en position assise et rompt le baisé.

-Tu joues avec le feu gamin.

-Je sais, mais j’en avais envie.

-Je ne me retiendrai pas à chaque fois un jour ou l’autre je ne tiendrai pas et là tient toi près.

-Je le serais, je te le promets.

-Ce week-end ta rendu plus entreprenant.

-Ah oui et c’est mal ?

-Non pas du tout en fait j’aime ça.

Je rougis à ces paroles, elles ont été prononcées avec une telle sensualité qui en dit long. Il se lève et se met dos à moi et face à la mer. Il enlève son tee-shirt, le laissant seulement en short de bain, il va sur un rocher et plonge dans l’eau salé. Il réapparaît un peu plus loin et lance la tête en arrière pour ramener ses cheveux en arrière. Cette scène est magnifique avec l’eau remplie d’éclat de lumière du soleil sur l’eau le mettant en valeur. Il est magnifique, on ne peut pas rêver mieux. Il n’y a aucun autre mot qui le décrit en ce moment même. Je me relève, car je n’ai pas bougé depuis tout à l’heure, je fais comme lui et le rejoins dans l’eau salée.

-Tu es magnifique Diaval.

-Ah, c’est pour ça que tu ne bougeais plus sur la plage pendant un instant.

-Euh oui.

Dis-je gêné. Il me prend la main en disant.

-Viens-je vais te faire voir quelque chose qui va te plaire.

Je n’ai pas le temps de répondre qu’il me tire et nous plongeons main dans la main. L’eau est claire, pas comme hier, je me laisse guider dans l’eau par mon amant jusqu’à un creux dans l’eau un peu plus loin. Dans ce creux, quand je vois ce qu’il y avait dedans, je suis émerveillé. Un massif de corail de toutes les couleurs ainsi que beaucoup de poisson de différentes couleurs. C’est beau rien de plus, mais je manque d’air et nous remontons ensemble. À la surface, je prends une grande bouffé d’air puis nous nageons plus près de la plage. Nous nous allongeons encore l’eau sur le sable le regard vers le ciel.

-Tu avais raison ça ma plus c’était même magnifique.

-Je l'ai trouvé, il y a à peine un an. Il a grandi depuis, j’en étais surpris. Je l'ai trouvé plus beau qu’il y a un an.

-J’ai trouvé ça très beau merci Diaval de me faire découvrir ces magnifiques choses.

-De rien gamin.

Je viens près de lui, je m’assois et le mets entre mes jambes et nous regardons ensemble le soleil peu à peu descendre sur l’horizon où se prolonge la mer. J’aime ces moments que l’on a ensemble, je les chérirai toute ma vie.

-Dis-moi Axel quand est ton anniversaire.

-Le 3 Mars pourquoi ?

-Tu auras 18 ans si mon compte est bon alors ?

-Oui, c’est vrai et toi Diaval, c’est quand ?

-Le 24 Décembre.

-Hein, mais il est déjà passé, pourquoi tu ne me l’as pas dit, on aurait pu faire un truc au lieu que tu restes seul, je t’aurais offert un cadeau et ça te fait quel âge en fait ?

-Ohé doucement gamin. Je ne t’ai rien dit, c’est vrai, car je voulais que tu le passes avec ta sœur qui est le peu de famille qu’il te reste.

-Mais Diaval, tu fais partie de la famille, car je t’aime même si je pense que Lise ne t’apprécie pas trop. Une fois, elle a vu ton foulard dans ma chambre et m'a fait une scène sur le fait que je n’en portais jamais et tout. Je lui ai dit qu’il était à toi et que j’avais oublié de te le rendre. Puis elle a vu les marques des entraînements qui ne lui a pas plus non plus. Mais je lui ai dit que je ne t’avais rien dit et tout, mais voilà elle en fait qu’à sa tête.

-Ah, je vois.

-Mais tu n’as pas fini de répondre Diaval.

-En ce qui concerne ton cadeau, rien ne fait plus plaisir à être avec toi ici même donc dit toi que ta seule présence est un magnifique cadeau que tu puisses me faire.

-C’est vraiment beau ce que tu dis parfois.

-Merci et en ce qui concerne mon âge, je viens d’avoir 36 ans.

-Donc on a 19 ans d’écart ?

-Oui, c’est ça, si ça te gêne dit le.

-Non en réalité je m’en fiche, car je t’aime un point c’est tout peu importe ton âge, tes fantasmes et bien d’autre rien ne me fera changer ce que je ressens pour toi Diaval.

-Toi aussi, tu dis des choses magnifiques quand tu t’y mets gamin.

Je ressers mon étreinte sur lui toujours entre mes jambes à regarder le soleil se coucher sur l’horizon tout en caresse ses cheveux encore légèrement mouillés. Quand ce dernier disparaît, Diaval se met face à moi sur les genoux et m’embrasse de façon passionnée et remplis d’amour ce qui a le don de me faire frémir et faire battre mon cœur à la chamade. Mon cœur remplis d’une grande chaleur et d’un pur bonheur. Il est rare que ses gestes soient aussi remplis d’amour, je suis heureux ce petit week-end à la mer nous a vraiment aidé tous les deux. Nous rompons le baiser pour reprendre de l’oxygène. Diaval se lève et me tend sa main.

-Rentrons mon amour avant qu’on attrape froid.

-Oui, tu as raison mon cœur.

Oui, je confirme, on a changé ces surnoms, il est rare qu’on ce les dises. Je prends ça main et nous rentrons main dans la main. Laissant dans le sable la trace de notre passage.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez