J’attends le retour de Lumi.
D’après ce que j’ai compris des messages transmis via ma montre, il a réussi sa mission. En même temps, suffisait de serrer une main sans se blesser soi-même, c’était pas terrible comme difficulté. Le traître va mourir d’ici quelques heures d’un empoisonnement qui aura tout d’un arrêt cardiaque naturel. Le genre de toxine extrêmement rare dont les médecins ne connaissent pas l'existence. Parfait pour faire le ménage dans l’ombre.
Enfin je crois.
En essayant de modifier le son de ma montre, j’ai effacé la moitié des messages et coupé la communication. J’ai pesté comme pas possible, balancé ma montre à travers la pièce en l’insultant de tous les noms, mais rien à faire. J’ai pas réussi à la reconfigurer. Je vais encore devoir quémander de l’aide à une Lame de Sang. Je déteste ça. J’y comprendrai jamais rien à l’informatique.
Assis sur le canapé, alors que j’essaie de faire refonctionner la montre en la tapant sur la table basse, j’entends la clé tourner dans la serrure. J’étais pas certaine que Lumi viendrait à l’appartement ce soir, au moins, je pourrai lui demander comment tout s’est passé. Tandis qu’il rentre, je continue de m’acharner sur le mécanisme électronique qui sème des morceaux un peu partout.
Je jette un coup d’œil de travers vers Lumi.
Exactement la même coupe de cheveux que d’habitude, digne d’un chanteur de pop, le même genre de vêtements guindés, les mêmes mimiques alors qu’il se débarrasse peu à peu de son masque de parfait petit Palladium. La veste qu’il laisse traîner dans un coin, la cravate qu’il desserre d’une main, les muscles du dos qu’il fait jouer pour les dénouer, l’air fatigué mais soulagé… Il semble un peu plus éprouvé, mais rien d’anormal. Tout est parfaitement identique aux visites précédentes.
Lumi rentre chez nous, comme il l’a fait des dizaines de fois l’année passée.
À sa vue, mon sang se fige. Tout de suite après, une rage sans borne explose et me brûle les entrailles. Incapable de me contrôler, je me lève d’un bond et furieux, totalement hors de moi, je me précipite vers lui. Il me regarde approcher, une lueur surprise dans ses yeux bleus glace. Sans hésiter une seconde, je pose mes mains sur ses épaules et je lui assène un coup de boule. Son nez craque sous l’impact et du sang m'éclabousse.
Pas apaisée le moins du monde, j’enfonce mon poing dans son ventre. Il se plie en deux et, une paume sur son cou, j’amplifie le mouvement pour le baisser et le forcer à venir à la rencontre fort peu délicate de mon genou. Plusieurs fois. Mes vêtements blancs se teintent de rouge et quelques dents giclent par terre.
Toujours pas calmé, je l’attrape par le col de sa chemise et le projette contre le mur. Ma vision vire à l’écarlate. J’ai aspiré de la mistergie sans même faire exprès. Il reste une trace d’impact dans le mur, ainsi que des éclaboussures sombres. Roulé en boule, Blondinet est pas en bon état. Il essaie de balbutier quelques mots mais il y arrive pas. C’est que le début. Il va prendre tellement plus cher.
Ils ont osé. Putain. J’aurais jamais cru que… ILS ONT VRAIMENT OSÉ. PUTAIN !
J’attrape Blondinet par les cheveux et je le traîne derrière moi sur le sol de l’appartement. Il tente de se débattre mais quelques coups de pied le calment. Faut qu’il comprenne qu’il a aucune chance contre moi. Et c’est pas le moment de m’énerver putain !
Je l’emmène jusqu’au balcon. Les moyas sont excitées ce soir-là, elles s’agitent, comme secouées par des spasmes. Grâce à la puissance de la mistergie, je parviens d’une main à remettre Blondinet debout de force et je saute sur la rambarde avec lui. D’une pichenette, je le repousse vers le vide mais je le retiens par le col de sa chemise. Penché en équilibre précaire au-dessus des dizaines d’étages inférieurs, dès que je le lâche, il tombe. La gueule en sang, il me lance un regard suppliant. Il est terrifié, agrippe mon poignet dans l’espoir débile de pas tomber.
Je suis tellement emplie de colère et de haine que j’arrive plus à réfléchir. Une brûlure me déchire la poitrine mais je ne sais pas trop si c’est la rage ou la Corruption. Ma vision est de plus en plus écarlate, mettant en valeur les volutes de moyas. J’ai même pas besoin de regarder pour sentir que quelqu’un est venu nous rejoindre. La personne ne s’approche pas, elle reste à distance, sur le balcon, et se contente de nous fixer. Je prends le temps de tenter de me contrôler, j’inspire plusieurs fois profondément avant de me tourner vers Érika, qui esquisse un léger sourire moqueur.
— Des soucis relationnels avec ton Tandem ? attaque-t-elle. Je sais que je t’ai dit que ta vie était plus importante que la sienne, mais essaie de…
— C’est pas mon Tandem, la coupé-je.
Le sourire d’Érika se fane. On se fixe, mortellement sérieuse l’une et l’autre, sans porter la moindre considération à Blondinet qui chouine dans son coin, suspendu dans le vide. C’est qu’un détail. La partie cruciale, elle se déroule avec Érika. Faut surtout pas que je flanche.
— Comment as-tu…
— On s’en branle, craché-je. J’étais vraiment censé pas m’en rendre compte ?!
Je devrais être tabassée pour avoir parlé comme ça à une Nodachi mais Érika bronche pas. « Ne jamais désobéir aux ordres, ne jamais poser de questions. Les Lames de Sang avant les individus. Les Tandems avant les Lames de Sang. » Je me demande à quel point je peux refuser d’obéir à des ordres pour protéger mon Tandem. Cette simple idée me surprend moi-même, mais j’y pense sincèrement. À quoi servent ces putains de mantras si on me dit, qu’au final, c’est pas si primordial et que je peux changer de Tandem comme de chaussettes ?
On continue de se défier du regard une éternité. Les moyas viennent voleter entre nous, presque curieuses. Petit à petit, j’arrive à me calmer et la brûlure de la rage disparaît. J’ai réussi à reprendre le contrôle de mes émotions, mais c’est pas pour autant que je me laisserai sagement faire. Érika le perçoit et elle bouge enfin. Elle s’assoit sur la rambarde et croise les jambes, ses yeux écarlates toujours fichés dans les miens.
— Ari, tu le sais que tu es exceptionnelle. Tu pourras à l’avenir accomplir de grandes choses. Tu es beaucoup plus essentielle à l’avenir de cette ville que tu n’en as encore conscience. Mais ton Tandem… Il est à la traîne et n’a causé que des difficultés jusqu’à présent. Rappelle-toi de votre rencontre, de son comportement puéril. C’est l’occasion de travailler avec quelqu’un qui connait ta valeur et qui te respectera.
Un peu plus tôt, ces paroles m’auraient donné envie de l’attaquer. Elle a eu raison d’attendre que je me calme un peu. Une froide résolution m’envahit et je m’efforce de ne trahir aucune réaction. Elle serait venue y a un an, tous les jours du monde j’aurais dit oui pour échanger Lumi contre le même, en moins con. Contre un clone moins chiant. Mais là, aujourd’hui… il a fait des efforts. Avec la délicatesse d’une tractopelle, certes, mais il a essayé. Et surtout, il m’a aidé à sauver Glenn. Ça change tellement tout. « Le Tandem avant les Lames de Sang. » Avant, j’aurai ignoré ce mantra. Plus maintenant, bien au contraire. Cette réalisation termine de me calmer.
— Tu te rappelles lors de notre rencontre ? Tu m’as affirmé qu’il n’y aurait qu’une seule personne à qui je pourrais faire confiance dans ma vie. Je suppose qu’il s’agit de mon Tandem, n’est-ce pas ?
— En effet.
— Je fais confiance à Lumi.
Érika penche la tête sur le côté. Elle ne s’attendait pas à ça, mais je crois que, malgré la surprise, elle est satisfaite. C’était l'unique réponse acceptable dans cette situation. Elle insiste tout de même, pour la forme.
— Es-tu sûre de toi ?
Je ne prends pas la peine de rétorquer quelque chose, le plus dur est passé. Tout en la fixant, je me contente d’ouvrir mes doigts crispés autour de la chemise du clone. Il tombe avec un hurlement déchirant mais ni moi ni Érika ne frémissons. Personne ne vient le sauver. Si j’en veux pas, il n’a aucune valeur. On continue de se détailler avec Érika. Elle finit par sauter sur ses pieds le plus naturellement le monde avant de lancer d’une voix légère :
— Bon, si tu n’as plus besoin de moi…
— J’ai quelques soucis avec les réglages de ma montre, si tu pouvais m’aider…
— Bien sûr. J’espère juste que, cette fois, elle n’est pas en morceaux.
Je hausse les épaules. Bien sûr que si et elle le sait. Sans plus commenter ce qui vient de se passer, nous rentrons dans l’appartement. La montre est plus importante qu’un assassinat de sang-froid.
~0~
Après le départ d’Érika, j’ai récupéré un livre au hasard et je me suis réinstallée sur le canapé, comme si rien ne s’était passé. La seule différence, c’est que ma montre fonctionne de nouveau. Je feuillette sans parvenir à m’intéresser à des histoires prenant place dans des endroits que je ne visiterai jamais, comme des forêts ou l’océan. J’arrive à me concentrer sur rien, la Corruption me prenant à la gorge. Érika m’a proposé d’aller voir un autre Palladium mais j’ai refusé. C’est mon Tandem ou personne.
Après plusieurs heures d’attente, la clé joue de nouveau dans la serrure. Du coin de l’œil, je détaille le nouvel arrivant. Exactement le même rituel que plus tôt, la même apparence, les mêmes mouvements, les mêmes mimiques. Mais cette fois-ci, je sais que c’est Lumi et pas n'importe quel clone d’Yseult. Je reste les yeux fixés sur mon livre et je retiens un sourire. Cet énergumène-là, personne ne peut l’imiter parfaitement.
— Tout s’est déroulé sans accrocs ! pérore-t-il. Il n’y avait rien de bien compliqué, je n’ai pas compris pourquoi les Lames de Sang s’inquiétaient autant. Avaient-ils si peu d’estime de moi ? Certes, je me suis déjà montré… négligent, mais pas à ce point !
Le ton légèrement hautain et dédaigneux m’aurait donné des pulsions de meurtre quelques mois plus tôt. Là, j’ai juste envie de rire. Il ne se rend pas compte à quel point il a eu chaud aux fesses. Sa « mission », d’autres auraient pu mieux la remplir. C’était juste un moyen de l’éloigner et de procéder à l’échange avec le clone discrètement. Sauf que ça a lamentablement échoué.
— Pourquoi restes-tu toujours dans le noir ? Tu…
La voix de Lumi s’étrangle dans sa gorge. Il vient d’allumer la lumière et de remarquer le massacre qu’il y a eu dans l’appartement. Du sang tache la peau de bête au sol — dommage, je l’aimais bien —, une trace d’impact déforme le mur et j’ai oublié de changer mes vêtements gris clair sur lesquels le rouge foncé ressort. Lumi se précipite vers moi.
— Qu’est-ce qui s’est passé ?! Tu…
Il s’interrompt et lève son pied, un air horrifié sur le visage. Il est déjà pâlichon en temps normal, abusant du fond de teint pour compenser, mais là, il a perdu ses rares couleurs.
— Ce sont des dents ?! Ari, mais qu’est-ce qui s’est…
Il termine pas. J’ai fermé les yeux et, doucement, j’ai secoué la tête de gauche à droite. Il n’a pas besoin de savoir ça. Il me fixe et ses lèvres tremblent. Il est tellement pris de court qu’il n’a même pas remarqué mes iris rouges ou la Corruption. Ça sera pour plus tard. Un instant de silence file et, alors qu’il cherche une distraction, il se souvient du sac plastique qu’il porte.
— Je… Je vais réchauffer le repas. Je… J’étais passé chez le traiteur.
Je hoche la tête pour approuver.
— Bonne idée, commenté-je d’une voix neutre. Je m’occupe du ménage.
Je vois les questions se succéder dans son regard mais il les garde pour lui. Il part dans la cuisine sans attendre plus. Je ne parviens plus à retenir mon sourire tandis que je me lève.
J’ai fait le bon choix.
~0~
Je ne revois pas Lumi pendant plusieurs jours. Ça ne m’inquiète pas, c’est normal, il a d’autres quidams à fouetter. Et je ne parle pas que de ses conquêtes. S’il venait tous les jours, ça finirait par sembler louche qu’un Asuka ne vive pas dans sa résidence principale. Déjà qu’il découche régulièrement pour aller batifoler à droite à gauche… J’ai horreur qu’il fasse ça quand j’ai besoin d’une purification et que je dois m’introduire chez des inconnus en ignorant les restes de débauche. J’ai parfois surpris des choses auxquelles j’aurai préféré ne pas assister. Lumi est beaucoup plus… souple et endurant que ce que j’aurais pu croire.
Installé en tailleur sur le canapé, j’avale un bol de nouilles instantanées avant de repartir m’entraîner. J’ai récupéré de mon accident, mais j’ai encore de la marge de progression, je ne dois pas me reposer sur mes acquis. Je programme déjà dans ma tête la suite des exercices quand la clé tourne dans la serrure. Je me fige, surprise. Il est tard pour que Lumi me rejoigne. Pourtant c’est bien lui. Il semble sonné et à l’ouest. Il prend même pas la peine d’enlever sa veste ou de se débarrasser de ses affaires, il se dirige dans un état second vers le canapé et se laisse tomber, sans aucune grâce, bien loin de son comportement maniéré habituel.
Ok. Quelque chose ne va pas. Je cogne qui cette fois-ci ?
Je pose aucune question, j’attends que, malgré son regard hébété, Lumi daigne m’accorder son attention. Il bégaie, semble perdu. Qu’est-ce qu’il s’est passé putain ?!
— J-Je… Ma… Ma « mère » m’a prévenu pour… pour le clone. Enfin… l’autre clone.
Ah. Super la vacherie, genre, Lumi avait besoin d’apprendre ça ? Et bien sûr, le premier réflexe de Lumi quand il va pas bien, c’est de venir me voir. Sérieusement ?! Il s’attend à quoi de ma part ? Il sait que je suis une quiche pour réconforter ! Rha. Je sais pas ce qui m’énerve le plus là. Je réponds rien. De toute façon, j’ai aucune idée de quoi dire.
Lumi reste silencieux. Il attrape mon bras sans me demander mon avis mais je le laisse faire, consciente qu’il en a besoin. Il se ressaisit petit à petit le contrôle de lui-même, jusqu’à ce qu’il soit assez sûr de lui pour me fixer et m'interroger d’une voix à peine tremblante :
— Pourquoi as-tu… pris cette décision ?
Ok. Je vois venir le terrain glissant, les émotions mielleuses, les grandes effusions et les déclarations dégoulinantes. Je veux bien faire beaucoup de choses, mais ça, je refuse. Je me concentre sur mes pâtes instantanées à la place, mais il continue de me détailler, prêt à y passer la nuit. Le con. Je finis par craquer, je l’aurai pas à l’usure sur ce coup. Je me redresse, une expression sérieuse sur le visage.
— C’est clairement pour le curry.
Lumi écarquille les yeux, pris de court, avant d’éclater de rire. Il se jette alors sur moi et me serre dans ses bras, chose qu’il ne se serait jamais permise en temps normal. Mon premier réflexe est de l’envoyer bouler à l’autre bout de la pièce. Le deuxième aussi. Je parviens par miracle à me refréner, je reste juste figé comme une idiote. Maladroitement, avec appréhension, je lui tapote le dos. Je dois avoir l’air tellement pitoyable que Lumi, à bout de nerfs, rit de plus belle tandis que quelques larmes perlent au coin de ses yeux. Je souris, attendri.
C’est lui que je veux comme Tandem, pas un autre.
→ "alors que j’essaie de faire refonctionner la montre en la tapant sur la table basse" ahahaha la réparation classique de la technologie, j'adore.
→ "Avant, j’aurai ignoré ce mantra." aurais
→ Waaaah, ce début de chapitre. Si intense et bien mené. J'étais en doute pendant la baston, et puis viennent les clarifications avec Erika, et Ari reste ferme pour sauver Lumi. Très chouette.
→ "Je ne parviens plus à retenir mon sourire tandis que je me lève. J’ai fait le bon choix." Awwww <3
→ Alors, je viens de capter un truc, néanmoins. Là, soudainement. C'est que Lumi est homosexuel et qu'Ari est en fait un homme. Nous amènes-tu secrètement vers une relation amoureuse ou est-ce que ça va rester strictement de l'amitié ? En sachant qu'Ari n'a pas l'air intéressé du tout par la sexualité ou le désir, donc c'est peut-être totalement hors-sujet pour lui. Et il n'aime pas trop-trop les émotions non plus, à vrai dire. Mais il change tout le temps, donc mmmm nous verrons.
Et contente que ça fonctionne pour le doute, c'était l'effet voulu, le côté "wtf ?!" au début avant les explications ^^
Et oui, ce chapitre entérine l'évolution de changement dans la relation entre Ari et Lumi ^^ Et pour la relation Ari/Lumi, tu as déjà eu ta réponse vu que tu as fini, mais j'espère que ce qui te passe t'a convaincu ^^ (Même si bon, j'évite de développer là pour pas spoil en cas de lecture de commentaires :p )
On sent un vrai lien qui se tisse ici. Hâte de voir ce que tout ça va donner.
Toute, mais toute petite remarque, histoire de : quand elle voit Lumi (le vrai) arriver pour de vrai de vrai, elle le reconnait. Les clones ne sont pas si parfaits que ça? Il devrait peut-être avoir une habitude, un tic de langage qui la conforterait dans sa certitude. Ou pas :D
"Assis sur le canapé, alors que j’essaie de faire refonctionner la montre en la tapant sur la table basse, " > On dirait tellement moi. mdrr je suis pareil.
"— C’est clairement pour le curry." > Ahahah excellent.
Au plaisir de lire la suite
Je suis contente que ce chapitre ait fonctionné =D C'est justement le but, que le lecteur se demande qu'est-ce qui se passe sans forcément comprendre au début ^^
Et pour le fait qu'elle le reconnaissance tout de suite, c'est surtout dans les détails. C'est d'ailleurs un truc que je regrette un peu de ne pas avoir réussi à caser, c'est que la raison pour laquelle ils ont pas tenté de remplacer Lumi plus tôt, c'est pas qu'ils voulaient pas, mais qu'il avait un rythme de vie un peu particulier pour un Palladium et que du coup, même en ayant une énorme banque de donnée sur Lumi, ils ont eu beaucoup de mal à former quelqu'un à lui ressembler parfaitement, mais la ressemblance est quand même là.
Merci pour tes retours =D
Alors, il n’y a pas à dire, ce que je préfère chez Ari, c'est son calme, sa patience et la manière qu'elle a de résoudre toute forme de conflit sans aucune violence. Blague à part, je suis ravie de voir que la relation Ari et Lumi évolue dans ce sens-là, voir Ari avouer qu'elle a confiance à Lumi me fait vraiment chaud au cœur. Même si je ne peux pas m'empêcher de voir là une sorte de test... Mais je suis peut-être parano ?
Oui, Ari est le zen et le calme incarné <3 C'est assez jouissif de l'écrire j'avoue, faire tout ce que j'oserai pas faire ='D Mais oui, la relation évolue bien entre les deux, à voir si ça se poursuit ^^ Je ne te pousse absolument pas à être parano, c'est bien ='D