Chapitre 13

Par Flammy

J’essaie d’ignorer le babillage incessant de Nick pendant que, juchée sur une pile de décombres du niveau 0, je m’entraîne à aspirer de la mistergie. J’ai du mal à y parvenir, je le fais souvent inconsciemment et il faut que j’apprenne à maîtriser le processus, même quand quelqu’un tente de me déconcentrer. C’est pour cette raison que Nick reste avec moi, pour me distraire. Pour le moment, il se contente de parler, mais plus tard, il détournera mon attention avec son sabre. Je crois que je préférerai encore passer directement à l’étape violente. Tout plutôt que ses bavardages sans fin.

 

Le pire, c’est que je ne peux pas totalement l’ignorer. De temps en temps, il balance des informations importantes et m’interroge dessus à la fin de la session. Si je me trompe trop, il filera le relais à Érika et, soyons honnêtes, personne ne veut que ça soit Érika qui s’occupe de ça. Même pas Nick. On continue un moment, jusqu’à ce que nos montres bipent et qu’on soit forcé de se déplacer. En ce moment, des équipes d'ouvriers descendent pour prospecter les ressources minières et on doit faire attention à ne jamais les croiser. Ou, si c’est le cas, à ne pas les laisser remonter. Une fois installés ailleurs, Nick commence à m’interroger.

 

— Alors ? Les Tachis sont divisés en combien de sous-groupes ?

— Trois.

 

Ça, ça va. C’est la suite que je redoute plus. J’ai rien écouté de ce qu’il a dit sur ça, je croyais qu’il n’avait pas terminé avec l’éloge de ses nouilles préférées.

 

— Et qui sont ?

 

Il attend avec un sourire. Devant mon silence, il se décompose de plus en plus. Cela devient de plus en plus dur pour lui de m’éviter les remontrances. Il a déjà été très généreux en perches et en indices. Il est beaucoup trop laxiste. Même moi, ça me dérange. Je prends du retard à cause de lui. Nick me lance un coup d’œil suppliant, comprend qu’il n’obtiendra rien de positif de moi et finit par s’installer à côté de moi. Les misturs paressent autour de nous, totalement apathiques.

 

— Quand une Lame de Sang est promue Tachi, elle doit choisir entre trois types de responsabilités. S’occuper l’entraînement des novices ou des Tantos, ce que je fais, superviser la mafia et les Kaikens ou se dédier à des missions plus… particulières. Ça peut être tout et n’importe quoi, mais généralement, n’importe qui ne peut pas prétendre à ce genre de postes. Une fois devenu Nodachi, il ne reste plus que deux rôles. Soit diriger les Lames de Sang et gérer les Yokais, soit s’occuper des relations avec les Palladiums et de la situation en ville. Compris ?

 

Je hoche la tête. C’est pas compliqué quand je sais qu’il faut écouter et que je ne fais pas autre chose en même temps. Nick passe une main dans ses cheveux, d’un blanc éclatant comme les miens.

 

— Bon… Par contre, je dois remonter à Érika tes difficultés. Je me serais attendu à ce que tu ailles plus vite sur ça.

 

Je retiens de justesse une pique acerbe. C’est pas que j’apprends mal, c’est lui qui est un piètre professeur. Avec Érika, j’aurais déjà fini. Bon, j’aurais été tabassé une ou deux fois, mais ça serait plié. Nick m’adresse une tape amicale sur l’épaule.

 

— Au moins, cette séance n’a pas servi à rien ! On a pu retester, tu encaisses quand même vachement bien la Corruption pour une Tanto ! C’est vraiment impressionnant ! En même temps, n’importe qui d’autre que toi n’aurait pas tenu le chemin entre le lieu de l’examen de noviciat et la base.

 

Il arrive encore à être surpris par mes capacités ? Comment il fait ? Bon, ce n’est pas le seul à avoir souligné ma résistance à la Corruption. Tous ceux qui me forment depuis que je suis Tanto, Tachi ou Nodachi, ont fait une remarque dessus. Nick se remet debout et s’apprête à signifier la fin de l’entraînement quand sa montre bipe. Il la regarde presque distraitement et, immédiatement, son visage se décompose.

 

— Oh putain.

— Qu’est-ce qui se passe ?

 

Vu que j’ai pas reçu de message, j’ai pas à savoir, mais puisque Nick est bavard…

 

— Un Kaiken a trahi. Il est allé contacter des journalistes pour leur vendre des informations, ça vient de fuiter sur l’intranet. Et c’est…

 

Sa voix s’éteint d’elle-même. Je ne lui ai jamais vu une expression aussi sombre.

 

— C’est ?

— Je le connais. C’est un ami à moi. Je n’aurai jamais cru que…

 

Il se laisse tomber sur les décombres. Il paraît chamboulé, presque en état de choc. J'ai aucune idée de quoi faire. Théoriquement, je dois patienter jusqu’à ce qu’il m'annonce que l’entraînement est fini. Mais là, il est passé à autre chose.

 

— Je savais qu’il était devenu Lame de Sang pour l’argent et la gloire, et que du coup, rester Kaiken le pesait. Mais je pensais pas qu’il irait jusque-là… Et dire que…

 

Nick poursuit, plus pour lui-même que pour moi, mais il s’interrompt en constatant que je suis toujours là. Il paraît presque avoir… peur de ma présence ? Il tente de se donner contenance avec un sourire, mais ça a un côté pitoyable plus qu’autre chose. Il enchaîne pour changer de sujet :

 

— Et toi, pourquoi nous as-tu rejoints ?

— Pour en apprendre plus sur les Yokais et comment les Lames de Sang luttent contre.

 

Nick me lance un regard blasé.

 

— Tu ne peux vraiment rien faire comme tout le monde, hein ?

 

Je ne réponds rien. À la place, je lui retourne sa question :

 

— Et toi ?

— Moi ? Rien d’aussi intéressant, soupire-t-il. J’ai pas vraiment eu le choix. Mes deux parents étaient Lames de Sang. Mon père Kaiken, ma mère Tachi. J’ai été élevé là dedans, c’était normal d’être enrôlé. C’est toujours comme ça pour les enfants de Lames de Sang.

 

Je reste un instant interdite. Je me demande quel genre de vie il a eu. Ça explique mieux sa désinvolture habituelle. Il en a pas bavé ne serait-ce que pour attirer l’œil d’un recruteur. C’était bon dès le début. Je l’envie un peu pour ça.

 

Je toussote. La corruption commence à me prendre à la gorge, c’est désagréable. Ça a au moins le mérite de réveiller Nick, qui se rend compte qu’il ne m’a toujours pas congédié. Il m’adresse un signe de main.

 

— File. Va retrouver ton Tandem, tu as besoin de purification. Et… Bon courage pour le prochain entraînement.

 

Je le salue sobrement et, sans un mot de plus, je m’enfonce dans les misturs.

 

~0~

 

Pour remonter plus vite, je m’aide de la mistergie. C’est encore étrange et perturbant, mais j’ai l’impression d’être portée, toujours plus vers le haut, et cela rend mon ascension tellement plus rapide. Je pense que bientôt, avec un peu d’entraînement, je pourrai me passer des câbles ascenseurs.

 

Je suis les indications de ma montre pour me diriger là où se trouve Lumi. D’après un message de sa part, il ne peut pas venir me retrouver, il est en réunion avec d’autres Palladiums en Tandem pour discuter. Je l’imagine parfaitement prononcer ce dernier mot, les lèvres pincées. Je sais depuis le temps que ses relations avec les autres Palladiums ne sont pas… extraordinaires. Je crois que même mes interactions avec Lurex sont plus cordiales, pour dire.

 

Lorsque je parviens enfin au lieu de rendez-vous, une salle de repos confortable du onzième niveau, je m’accroche à l’extérieur de la tour avec un mousqueton et j’attends que Lumi soit disponible. Il n’est pas encore assez à l’aise pour me purifier à distance en se concentrant sur autre chose. Curieux, je regarde discrètement ce qui se passe à l’intérieur, profitant de l’immense baie vitrée pour espionner, masquée par les moyas denses ce soir-là.

 

Je ne vois Lumi que de dos, mais à ses muscles tendus, je réalise tout de suite que quelque chose se déroule mal. Il est crispé, même s’il doit tenter de sauver les apparences. En face de lui, deux Palladiums d’une quarantaine d’années le jugent sévèrement, n’essayant même pas de maintenir un sourire de façade. L’un des deux, en particulier, semble presque dégoûté. Même si cela me prend à la gorge, j’aspire plus de mistergie pour entendre ce qu’ils disent, malgré la distance et la vitre épaisse.

 

— Tu as encore de la chance que nous acceptions de nous déplacer pour combler tes lacunes. Personne d’autre ne voulait perdre son temps avec quelqu’un qui a déjà causé… tant de désagréments.

 

Lumi se contente de porter sa tasse à ses lèvres, probablement avec un sourire insolent. J’imagine très bien sa tête à claques, affichée pour se protéger. Son manque de réaction agace. Après un silence plus que gênant, l’un des deux hommes abat violemment sa main sur la table.

 

— Et tu n’as rien à dire ? crie-t-il, exaspéré.

 

Lumi repose sa tasse du bout des doigts.

 

— Je ne vois pas de quoi je devrais m’excuser. Ce genre d’information ne se trouve pas sur le premier site de l’intranet, si j’ai des lacunes, c’est bien parce que certains n’ont pas jugé bon de m’instruire.

 

Une tasse fumante s’envole et frôle de peu Lumi. Quelques gouttes brûlantes aspergent son visage mais il ne bronche pas. Il se contente de saisir son mouchoir pour s’essuyer. Ok. Là, ça va trop loin. Je sors d’une pochette des crochets et je force la fenêtre. J’ai pas le droit de faire ça, mais je pourrai toujours prétexter que j’agis à cause de la Corruption.

 

Quand je pénètre à l’intérieur, les deux hommes se figent en me dévisageant. Ils savent qu’a priori ils ne risquent rien avec moi, mais ma venue leur fait pas plaisir. Lumi se fait violence pour pas se retourner. Je m’approche d’une démarche souple et silencieuse, sans un mot, et je m’installe à côté de Lumi en les fixant. S’ils avaient encore un doute sur mon identité, c’est fini.

 

Après un nouveau blanc plus dense que les misturs, l’un des hommes tend une main vers moi.

 

— Je suppose que vous venez pour une purification. Je m’en occupe, qu’on termine ça rapidement.

 

Mes yeux descendent sur sa main avant de remonter vers son visage. Je n’esquisse aucun mouvement vers lui.

 

— Je viens de laver ma combinaison. Je préfère éviter de… devoir le refaire en rentrant.

 

Tandis que je parle, j’attrape la main de Lumi. L’autre idiot le prend comme une insulte, en même temps, c’était le but. Il tente de se recomposer une expression hautaine, mais j’aurai pu le gifler, ça aurait été pareil. Je pue la sueur à plusieurs mètres à la ronde, j’ai des tâches de terre et de sang partout mais même dans cet état, je refuse de le toucher. Je me respecte un minimum.

 

Le deuxième prend le relais. Vu la rage dans ses yeux, il souhaite pas calmer la situation. Ils espèrent quoi en fait ? Ils veulent que je m’énerve ou quoi ? Une fois, Érika m’avait affirmé qu’il fallait mieux tuer mon Tandem que de me mettre en danger. Ça marche aussi pour les Tandems des autres ce genre de conseil ?

 

— Nous essayons juste d’apprendre l’humilité à ce clone, il n’y a aucune malice derrière nos paroles. Ce n’est pas parce qu’Yseult est le sociopathe qui a créé les Lames de Sang qu’il doit…

 

Lumi tressaille à mes côtés. Le Palladium s’interrompt, beaucoup trop ravi d’avoir réussi à lui tirer une réaction. Peut-être qu’avec quelques dents en moins, il se calmerait un peu. Lumi se tourne vers moi. Son assurance se fissure, même s’il essaie toujours de le masquer. Cette soirée est éprouvante pour lui.

 

— Yseult s’est employé… à l’expérimentation humaine, fait plus que décrié, m’explique-t-il d’une voix claire dont je sens pourtant les hésitations. Ce sont ces… manipulations qui, a priori, ont donné les premières Lames de Sang capables d’utiliser la mistergie.

— Nous nous efforçons au maximum d’éduquer ce… cet avorton pour qu’il ne s’adonne pas aux mêmes penchants répréhensibles que le monstre dont son patrimoine génétique est issu.

 

Là, je bugue. Je fronce les sourcils. Y a vraiment quelque chose que je capte pas.

 

— Attendez. Vous en voulez encore à Yseult pour truc vieux de plusieurs centaines d’années qui a permis de sauver Néo-Knossos depuis, c’est ça ?

 

Les deux Palladiums sont déconcertés par ma manière de présenter les choses. Mais c’est exactement ça, non ? C’est même pas une volonté de les embêter, je ne comprends vraiment pas. Lumi me fixe, une lueur étrange dans le regard.

 

— Je pense que vous ne saisissez pas ce qui s’est passé à cette époque, jeune Tanto. D’après les archives, les essais d’Yseult étaient d’une rare inhumanité, beaucoup n’ont pas survécu, certains sont devenus fous à cause des tests. Même son Tandem, Yvanna, a fini par se suicider en s’immolant parce qu’elle ne parvenait plus à supporter cela. Vous êtes encore trop… inexpérimentée pour réaliser à quel point ces expérimentations sont inexcusables.

 

Je peux pas m’empêcher de rire. Inexpérimenté, sérieusement ? Il capte à qui il parle ? Il espère m’effrayer parce que Yseult a tué des gens ?

 

— Je pense que c’est vous qui vous rendez pas compte dans votre tour dorée. Pour mon examen de fin de noviciat, j’ai dû assassiner un de mes camarades dont le seul problème était d’être trop empathique, puis sa copine parce que sinon, c’était elle qui m’ouvrait le bide. Parfois, faut se salir les mains, y a juste pas le choix.

 

Lumi m’adresse un coup d’œil catastrophé et serre mes doigts dans les siens. Sans s’en rendre compte, il amorce la purification et la pression autour de ma gorge se relâche. L’un des Palladiums me fixe, loin de s’énerver. Au contraire, il paraît juste… fatigué. Son compagnon allait répliquer avec véhémence, mais il l’en empêche d’un léger signe de tête. Il prend son temps pour se resservir une tasse de thé avant de me répondre :

 

— Heureusement, ces recherches sont finies depuis longtemps, et nous ferons tout pour qu’elles ne recommencent pas. Un jour, vous vous rendrez compte que la fin ne justifie pas tous les moyens. Ce jour-là, il sera trop tard pour pleurer.

 

Personne ne poursuit la conversation après cette prophétie sans sens. Je suis pas du genre à regretter, alors quoi ? Y a une subtilité que j’ai pas captée ? Rha. J’ai horreur des trucs sous-entendus. Je ne connais pas leur nom, mais décidément, ces deux Palladiums, je les aime pas.

 

Ils finissent par se resaisir et l’un des deux toussote. Il reprend, d’un ton plus mesuré.

 

— Il est essentiel pour la survie de Néo-Knossos que les Tandems soient compétents.

 

Il m’adresse un léger signe de main.

 

— Plus d’une fois, vous avez prouvé votre talent, mais ce n’est pas le cas du clone d’Yseult, qui a plutôt accumulé les erreurs. Nous avons donc décidé qu’il devra nous… montrer sa bonne foi et ses capacités, grâce à un petit test.

 

Je hoche la tête inconsciemment. Ce genre de truc, je saisis, ça me paraît logique. Ça, ça me va.

 

— Vous en avez peut-être entendu parler, mais un Kaiken a trahi les Lames de Sang et a vendu des informations à une journaliste, une certaine Galathéa. Il sera bientôt écouté par la police, il serait… préférable qu’il soit réduit au silence avant. C’est ce dont tu devras t’occuper, clone.

 

Je cligne des yeux, un peu bêtement. Lumi, tuer quelqu’un ? Ça risque de pas être triste. Je comprends pas trop l’intérêt d’un tel test mais… pourquoi pas. À mes côtés, Lumi ne trahit aucun trouble.

 

— Entendu. Je m’en chargerai. Faudra-t-il aussi prendre des mesures contre la journaliste ?

— Non. Ce n’était qu’un Kaiken, il n’a pas pu donner d’informations réellement compromettantes pour les Tandems et la protection de la ville. Il y aura une… « tentative de représailles » pour la forme, mais nous ne souhaitons pas trop attirer l’attention sur elle. Nous voulons nous concentrer sur le Kaiken, qu’il meure sans que la police comprenne comment, explique le Palladium. C’est là que le clone rentre en jeu, il sera insoupçonnable. Il faut que cette mort soit spectaculaire, pour renforcer l’idée que les Lames de Sang peuvent tuer n’importe qui, dans n’importe quelles conditions, quelques soient les protections mises en place. Que cela serve de leçon aussi bien aux habitants qu’aux autres Kaikens.

 

Il renifle dédaigneusement. Qu’est-ce qu’il est antipathique putain. Il donne l’impression d’en avoir rien à foutre de la ville, de juste vouloir préserver ses privilèges et son train de vie. Et après, il me sort que la fin ne justifie pas tous les moyens ? Quelle blague.

 

— Le clone s’arrangera pour le rencontrer, histoire de tenter de lui tirer des informations sur l’accident de voiture de Lilian, avec l’hypothèse farfelue que cet incident a été provoqué par les Lames de Sang. Il est temps que cette lubie enfantine serve à quelque chose. Cela devrait assez émouvoir l’opinion publique et la police pour qu’une entrevue soit possible. Il suffira ensuite d’une poignée de main, une simple égratignure avec une bague pour qu’il meure le lendemain d’une crise cardiaque.

 

À l’évocation de Lilian, je sens Lumi se tendre à mes côtés. C’est tellement bas de l’attaquer sur ça. Si j’étais pas certain de me prendre la raclée de ma vie, j’en aurais collé une aux deux Palladiums devant moi. Lumi arrive à se contrôler assez pour continuer à afficher son sourire insolent. Il termine sa tasse de thé et la repose délicatement dans sa soucoupe.

 

— Il en sera donc fait ainsi.

 

Après avoir jeté sur la table un petit écrin contenant un anneau, les deux Palladiums se lèvent sans un mot de plus. Ils quittent la pièce sans prendre la peine de nous saluer.

 

Putain.

 

Ils ont de la chance que je me sois améliorée en maîtrise de moi.

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Nanouchka
Posté le 15/04/2023
Un chapitre de dialogues, en deux parties. D'abord, une éducation laxiste à la Nick, puis des mystères et une mission avec des Palladiums. Typiquement, je me demande si ce ne serait pas des scènes qui pourraient exister séparément, dans des chapitres où elles seraient juxtaposées avec de "l'action". J'ai l'impression que ce serait intéressant qu'il y ait du temps et d'autres choses entre elles pour qu'on atterrisse vraiment l'idée qu'on doit tuer un ami de Nick et qu'on s'inquiète des conséquences que ça peut avoir.

→ "Je crois que je préférerai encore passer directement à l’étape violente." préférerais ?

→ "On continue un moment, jusqu’à ce que nos montres bipent et qu’on soit forcé de se déplacer." forcés

→ "S’occuper l’entraînement des novices" Manque le "de" après "S'occuper"

→ "Je n’aurai jamais cru que…" n'aurais

→ "j’aurai pu le gifler" j'aurais

→ Aaaaaah, une première révélation sur Yseult. Des expérimentations sur des êtres humains... Ça rappelle direct des côtés plutôt sombres de l'histoire humaine.

→ "Vous en voulez encore à Yseult pour truc vieux" Manque le "un" avant "truc".

→ "Je hoche la tête inconsciemment. Ce genre de truc, je saisis, ça me paraît logique. Ça, ça me va." Pas sûre que t'aies besoin de la dernière phrase.

→ J'aime bien, ces deux Palladiums, moi. Ça me semble important de poser des limites. Même si évidemment un clone n'est a priori pas la même personne que l'être d'origine, mais il y a de quoi comprendre leur démarche.

→ "Il donne l’impression d’en avoir rien à foutre de la ville, de juste vouloir préserver ses privilèges et son train de vie. Et après, il me sort que la fin ne justifie pas tous les moyens ? Quelle blague." Étonnée par cette réaction d'Ari. Je trouve que ça se sent que le Palladium a des motivations louables, au contraire, éthiques, qui vont au-delà de sa propre personne. Peut-être qu'elle pourrait plutôt être agacée par principe parce qu'il s'est attaqué à Lumi ? Que ça peut être une réaction de défense ?

→ "Il est temps que cette lubie enfantine serve à quelque chose." Tout comme Clement, j'ai pas forcément capté à quoi lubie enfantine faisait référence, donc ça vaut le coup de clarifier, oui :)

→ Chouette que Lumi et Ariane se présentent enfin en tandem devant des gens, n'empêche.
Flammy
Posté le 11/06/2023
Avec le recul, je suis totalement d'accord avec toi, sur le côté de séparer ces deux moments discussions, et surtout insister que l'aspect "l'ami de Nick va se faire tuer, quelles seront les conséquences", surtout que bon, les conséquences elles existent bien ^^'

Tant de fautes dans ce chapitre, désolée ^^'

Pour être honnête, je suis surprise que tu aimes ces deux Palladiums, je n'ai pas fait grand chose pour les rendre sympathiques ^^' J'avais tellement envie de les baffer moi-même, j'ai eu du mal à les écrire x) Dans le genre prophétie auto réalisatrice, dire que les clones sont des graînes de délinquants, les maltraités, puis dire "vous voyez, ils sont méchants", c'est pas mal x) Mais bon, c'est anecdotique dans le récit ça.

"Je trouve que ça se sent que le Palladium a des motivations louables, au contraire, éthiques, qui vont au-delà de sa propre personne." Pour le coup, j'ai dû foiré mon passage, parce que dans ce que je voulais faire, c'est bien l'interprétation d'Ari qui est la bonne. Il veut juste préserver sa petite vie tranquille, du coup faut pas que la relation Palla/Lame fuite. Donc certes, préserver sa petite vie tranquille passe par protéger la ville, donc il fait pas mal pour Néo Knossos, mais s'il devait choisir entre sa vie et la ville, il n'y aurait pas beaucoup d'hésitation ^^' Mais j'admets qu'il s'agit aussi de mauvaise foi / réaction de défense de la part d'Ari.

Pour la lubie enfantine, c'est le fait de chercher la vraie cause de la disparition de son frère et ne pas se contenter de l'explication officielle, comme quoi il est mort dans un accident. Mais vu qu'on en parle assez peu, vu que c'est surtout dans l'enfance de Lumi, c'est compliqué de faire le lien.

Merci vraiment pour tes retours, c'est toujours très intéressant =D
ClementNobrad
Posté le 16/01/2023
Hello Flammy,

Ahah la dernière phrase est tellement drôle. Elle résume vraiment ce qu'est Ariane. Une phrase avant, elle nous avoue qu'elle leur aurait foutu une belle raclée si elle n'avait pas peur de s'en prendre une avant... pas mal !

Lumi, je le trouve de plus en plus attachant. A partir du moment où d'autres s'en prennent à lui, on a envie de l'aider.

Par contre, j'ai beau relire une deuxième fois le passage qui suit, je ne l'ai pas pleinement compris :

"Le clone s’arrangera pour le rencontrer, histoire de tenter de lui tirer des informations sur l’accident de voiture de Lilian, avec l’hypothèse farfelue que cet incident a été provoqué par les Lames de Sang. Il est temps que cette lubie enfantine serve à quelque chose. Cela devrait assez émouvoir l’opinion publique et la police pour qu’une entrevue soit possible."
A partir de "hypothèse farfelue..." j'comprends pas le message ^^

En tout cas, je sens que la bague ne va pas être destinée à la personne premièrement visée. Ca sent la mission foireuse.


Remarques autres :

"qu’il n’obtiendra rien de positif de moi et finit par s’installer à côté de moi." > la répétition de "de moi" est peut-être à revoir

"mais j’ai l’impression d’être portée" > du coup les accords de genre sont alternatifs ?

Au plaisir de lire la suite

"qu’a priori" à non?
Flammy
Posté le 17/01/2023
Ariane, toujours tout en charme, subtilité et délicatesse <3 Le chapitre suivant est pas mal aussi pour ça.

Et oui, Lumi est très très très con au premier abord (et au suivant, on va pas se mentir), mais il sait aussi être attachant. Je l'avoue, c'est mon chouchou <3

Pour le passage flou, en gros, Lumi a toujours considéré que la mort de son frère Lilian n'était pas un accident, qu'il y avait autre chose. Les Palla veulent se servir de ça pour faire croire que Lumi interroge la Lame de Sang avec l'idée que ce sont les Lames de Sang qui ont causé cet accident de voiture. Va falloir clarifier ça =D

Pour les accords, c'est aléatoire avec des pourcentages qui varient selon la progression de l'histoire ='D Pratique hein.

Merci beaucoup pour tous tes retours =D
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