Chapitre 14 : Inspiration pluvieuse

 

Le Baroudeur fixait l’eau qui bouillonnait, retenue par un barrage. Le bois qui le composait était totalement détrempé. Depuis qu’ils avaient achevé la construction, la pluie ne cessait tomber. La rivière grossissait, les eaux se faisaient plus pressantes contre leur prison. Si le barrage cédait, une véritable déferlante s’abattrait en contrebas, là où se trouvait le camp des Kaplas.

Parfait.

Quelque chose se cogna contre les jambes du Baroudeur. Il baissa la tête pour apercevoir son fils qui tâtait ses genoux. Ce faisant, il déversa sur lui toute l’eau que son chapeau retenait. Une véritable douche s’abattit sur le bambin qui resta coi un instant. Puis son visage se déforma sous les yeux désespérés du Baroudeur. Un son insupportable émergea de sa bouche grande ouverte.

- Pardon, pardon. C’est rien. Arrête de pleurer s’il te plaît.

Autant parler à un mur.

Le Baroudeur releva la tête pour fouiller le paysage indistinct du regard.

- Sora ? appela-t-il. Ton fils pleure ! Sora !

Embarrassé, il attrapa le garçonnet et se dirigea vers le camp.

- Sora !

Même si la jeune Kapla se trouvait dans les parages, elle ne pouvait sans doute pas l’entendre au milieu du martèlement de la pluie. Heureusement, il vit sa silhouette se dessiner au travers du rideau  que formait l’averse. Elle sembla l’apercevoir aussi car elle courut vers lui.

- Est-ce que…

Elle stoppa net en remarquant le paquet remuant que portait le Baroudeur.

- Tu l’as retrouvé ! Je l’avais perdu, j’ai eu peur que…

- Il n’arrête pas de pleurer, fais-le taire s’il te plaît.

Elle cligna des yeux, et pas seulement à cause de la pluie.

- Mais il ne pleure pas…

Il jeta un œil au visage du bambin. Effectivement, il ne geignait plus. Ses grands yeux étaient accrochés aux siens. Il se demanda si la vue du gamin n’était pas trop dégradée pour qu’il aperçoive son expression.

- J’ai un conseil avec ton oncle et les guerriers, annonça-t-il en détournant les yeux.

Il rendit son fils à Sora, mais le gamin ne semblait pas vouloir le lâcher. Le Baroudeur dut détacher un à un ses doigts boudinés avec un agacement qu’il ne chercha pas à dissimuler. Sora l’aida d’un air désolé. Il y avait toujours dans ses iris bruns une question. Celle du nom que son enfant porterait. Il ne s’était toujours pas prononcé - et pour cause il n’avait pas d’idée - et même si elle ne faisait aucune remarque, elle semblait s’impatienter.

- J’ai des choses importantes à faire, grogna-t-il comme pour se justifier.

- Bien sûr, s’empressa-t-elle de répondre.

Il finit de décoller son fils et le mit dans les bras de sa mère. Il hocha la tête en un bref salut et prit la route du camp en secouant ses bottes trempées. La pluie était une bonne chose pour son plan, beaucoup moins pour son humeur. Et la perspective de passer des heures à réexpliquer trente-six mille fois à ce vieux schnock d’Imôtep ce fichu plan n’aidait pas beaucoup.

Il y avait pas grande monde entre les tentes, tous étaient retranchés sous leur toit de peaux qui retenait miraculeusement la pluie battante.

Le Baroudeur pénétra dans la demeure du Pâ en déversant sur le sol toute l’eau que ses vêtements contenaient. Imôtep lui lança un regard cinglant mais s’abstint de toute remarque. Il semblait avoir compris que la survie de sa tribu reposait sur lui, même s’il n’avait toujours pas digéré la grossesse impromptue de sa nièce.

- Le barrage tiendra, annonça le Baroudeur.

Quelques guerriers étaient réunis dans la tente. Ils observaient l’Estien avec un mélange de haine et de fascination.

- Et si la poudre est trop mouillée pour fonctionner, le jour venu ? s’enquit le Pâ.

- Pourquoi la poudre serait mouillée ? Vous ne l’avez pas mise dans un endroit protégé ?

- Dans la tente des réserves.

- Mais vous êtes cons ma parole.

Un instant de silence médusé passa avant que les visages de ses interlocuteurs ne se parent de la plus profonde indignation.

- Comment oses-tu…

- ‘Tain mais on peut rien vous dire ! Je vous signale quand même que votre surie repose sur le bon déroulement de ce plan et que OUI, quand on met une poudre qui peut nous sauver la vie dans un endroit humide, ON EST CON. J’vais commencer à me demander si vous souhaitez pas le suicide collectif !

Sa tirade avait cruellement rappelé aux fiers Kaplas qu’ils avaient besoin de lui. Aussi, malgré l’air outré qu’ils affichaient, ils ne répliquèrent pas.

- Je vais aller déplacer les tonneaux, annonça un des guerriers en sortant précipitamment de la tente.

- Au moins un qui fait fonctionner son cerveau. Bon, où on en était ?

- Le choix de ceux qui serviront d’appâts, dit ombreusement Imôtep.

- Ah oui. Est-ce qu’il y a des volontaires ?

- Toutes nos femmes sont prêtes à se sacrifier pour la tribu, mais elles ne veulent pas que leurs enfants subissent le même sort.

Le Baroudeur se massa les tempes.

- D’une, on a pas le choix. D deux, j’ai pas besoin de toutes les courageuses femmes de votre tribu, juste quelques unes. De trois, il nous faut des enfants sinon on ne fera pas illusion. De quatre, j’ai jamais dit que quiconque allait mourir, normalement les appâts survivront.

- « Normalement »…

- Ouais, normalement. Parce que vous voyez, je fais de mon mieux mais je suis pas vos esprits, moi, j’fais pas de miracles. Ce que je sais en revanche, c’est ce que si le plan échoue, c’est tous les enfants qui seront tués ou réduits en esclavage.

Les Kaplas échangèrent de lourds regards.

- Très bien, déclara Imôtep, nous désignerons quelques enfants.

- Bien, et…

- Je sais déjà qui en fera partie.

Le Pâ darda ses petits yeux noirs ourlés de rides sur le Baroudeur. Ce dernier comprit avant qu’il n’ouvre de nouveau la bouche.

- Le fils de Sora devra participer.

- Non.

Imôtep souleva son sourcil droit. Ç’aurait pu être drôle, mais le Baroudeur n’était pas d’humeur à rire.

- Comment ça, non ?

- Non. Mon fils ne fera pas l’appât.

Un des guerriers au doux nom de Poulkoa se leva d’un air furieux.

- Alors comme ça, les enfants de notre tribu valent moins bien que le tien ?! Il n’y a aucune raison qu’il soit favorisé !

Le Baroudeur sentit une veine palpiter sur son front.

- Il a les yeux gris, bande d’imbéciles. Autant crier tout haut que vous entretenez des relations avec moi.

- Ne me fais pas rire, Baroudeur, siffla Imôtep. La Compagnie sera trop loin pour remarquer ce détail dans le campement. Sauf au dernier moment, mais comme tu l’as dit, il sera trop tard.

L’Estien serra les dents.

- Cette tentative de vengeance est minable, dit-il.

Le Pâ saisit son pipou et commença à fumer d’un air dédaigneux.

- Quelle vengeance ? Je ne fais que désigner les enfants qui devront rester au camp lors de l’attaque, comme tu me l’as demandé.

Le Baroudeur ne répondit rien. Il se détourna la mâchoire contractée, et sortit de la tente. Un vieux sentiment de culpabilité remonta en lui. Même s’il avait quitté la Compagnie, même s’il tentait de faire le bien, il avait toujours l’impression d’échouer. Il soupira sous la pluie battante. Tout était si simple quand il ne se préoccupait pas des autres.

 

***

 

- Sora, lança-t-il quand il pénétra sous la tente-crèche.

Toutes les femmes présentes eurent un mouvement de recul. Elles pensaient quoi, ces connasses, qu’il allait leur sauter dessus ? Elles avaient toujours pas pigé qu’elles ne l’intéressaient pas ? Franchement, il en avait assez d’un gosse.

- Oui, Baroudeur ?

La jeune femme se leva, elle se tenait à l’écart du groupe de mères. Son fils tourna ses yeux métallique vers lui, semblant le disséquer du regard. Il avait du mal à croire qu’il était aveugle.

- Je dois te parler. Seul. Laisse-le petit à l’intérieur avant qu’il se perde encore.

Sora jeta un œil inquiet aux femmes de sa tribu qui se contentèrent de l’ignorer.

- Je vais le garder, je ne lâche pas, promit-elle.

- Fais comme tu veux.

La pluie s’était un peu calmée, mais c’était trop tard. Plus rien dans le paysage n’était sec désormais. La Baroudeur grinça des dents quand il marcha dans une flaque de boue. Il n’en sortit que son pied alors que sa botte restait prisonnière de la glaise. Il lâcha une flopée de jurons et dut se pencher en équilibre pour récupérer sa chaussure. La boue daigna enfin la relâcher avec un affreux bruit de succion.

- Y a tellement de boue, on se croirait à Mangrova, râla-t-il.

Il s’immobilisa un instant.

- Baroudeur ?

- Oui… heu… viens. On va aller dans ma tente pour discuter.

Elle eut un frisson qu’il ne rata pas, mais elle le suivit docilement. Les Kaplas lui avaient fait l’honneur d’un misérable abris percé de trous. Kotla et lui y résidaient depuis plusieurs jours, mais le Pokla s’était absenté la veille et n’était toujours pas revenu. Le Baroudeur espérait que cet idiot rêveur ne s’était pas encore paumé dans la forêt.

- Entre.

Sora prit place près dans la tente trempée. Une mauvaise odeur de chat mouillé régnait dans l’atmosphère.

- De quoi voulais-tu me parler ?

Il s’assit en tailleur dans un coin et passa une main sur sa nuque.

- Ouais… tu connais le plan ?

- Pour nous sauver ?

- Non, pour tous vous tuer.

Elle resta muette.

- Désolé, grinça-t-il. Oui, pour vous sauver.

Le gamin qu’elle tenait dans les bras se mit à pleurer. Elle retira immédiatement le haut de sa tenue pour lui donner le sein. Le Baroudeur se racla la gorge, il ne s’habituerait jamais à cette vision.

- Oui je le connais. Tu veux attirer la Compagnie dans la cuvette où se trouve le camp, puis faire exploser le barrage en amont pour supprimer une grande partie des forces. Ensuite tu veux que les soldats prennent à revers l’armée restée sur la colline pendant que tu tues à distance les officiers.

- Eh bah… je suis sûre qu’Imôtep a pas compris tout ça.

- Notre Pâ n’est pas un imbécile, il est juste particulièrement fier.

- Obtus, il est obtus.

- Il… oui, un peu.

- Beaucoup.

Elle haussa les épaules.

- Bref, t’as tout compris c’est génial. Donc pour attirer la Compagnie dans la cuvette, il faut que Spart ne se doute de rien. Donc montrer que tout est normal et que personne ne s’attend à l’attaque. Pour ça, faut un certain nombre d’acteurs qui fassent mine de rien. Le problème c’est que l’eau du barrage va pas faire dans la dentelle.

- Oui, mais tu as dit que nous aurions le temps de grimper aux arbres de l’île dès que nous entendrons la détonation.

- Ouais, c’est ça. Mais c’est tendu, on va pas se mentir. Sur le tas je pense que va y avoir des morts.

Sora baissa les yeux.

- Je préfère ça plutôt qu’un anéantissement total. Je suis prête à mourir pour ma tribu.

- Justement. Justement y aura pas que toi.

Ses iris se levèrent vers lui comme s’il elle avait déjà compris.

- Le Pâ veut que ton gosse fassent l’appât.

Les lèvres de Sora tremblèrent et elle serra son fils contre elle. Le Baroudeur vit la révolte jaillir dans ses yeux avant d’être refoulée par autre chose. Cette foutue honte qu’elle traînait depuis qu’elle s’était offerte à lui. Ce désir profond de regagner la confiance de sa tribu. De ne plus être « la mère du Sang-mêlé ».

- Il n’y est pour rien… souffla-t-elle.

- Je sais. Et ça fait que confirmer qu’on aurait dû se barrer et les laisser à leurs emmerdes.

- Je ne peux pas les abandonner… mais toi, tu peux t’enfuir avec lui et…

- Ah ouais ? Et laisser tes fameux guerriers abattre tous seuls les officiers ? Ils savent pas assez bien viser avec des tantums, et tu le sais.

Les lèvres de la jeune femme se tendirent. L’enfant qu’elle portait se mit à pleurer.

- Alors, il servira d’appât avec moi.

Le Baroudeur frappa le sol de son poing.

- Vous êtes vraiment cons, c’est pas possible !

- Bar…

- C’est bon, tais-toi. C’est ton gosse, c’est toi qui gère.

- Je vais survivre, je te le promets. Avec lui.

Il soupira.

- Ça marche pas comme ça, la vie. Y a des gens, ils sont forts, ils sont déterminés, ils semblent invisibles, ils te font toutes les promesses du monde comme quoi ils accompliront leur rêve. Puis tu te rends compte que tout ça c’était des conneries. Qu’on est tous des sacs de viande prêts à être troués. Que les immortels tombent comme des mouches. Et qu’ils disparaissent dans le passé.

- Baroudeur… murmura Sora.

Il réalisa qu’il avait les larmes aux yeux et se détourna avec rage.

- Tu as raison, je ne peux pas prévoir l’avenir, mais je te le promets quand même : je reviendrai avec lui.

- Manino.

- Quoi ?

- Il peut s’appeler Manino, ton gamin. Ça vient du saoman, un dialecte de Mangrova, un mixe de l’estien et de la langue locale. Ça veut dire « clair ».

Sora resta un instant silencieuse. Ses prunelles humides se posèrent sur son fils qui lui rendit son regard.

- Manino, répéta-t-elle.

Elle prit une grande inspiration.

- Merci, Baroudeur. Merci infiniment. C’est parfait. Les Esprits ne pourront qu’accepter un enfant avec un si beau nom.

Il rabattit son chapeau sur ses yeux.

- Les Esprits, hein…

- Je vais demander au Pâ une cérémonie de baptême ! s’exclama-t-elle.

Elle quitta la tente en embrassant son fils sur le front.

 

***

 

Le Pâ avait daigné de mauvaise grâce accorder le baptême à l’enfant.

- Il faut qu’il soit nommé si jamais il trouve la mort durant l’attaque, avait-il sobrement déclaré peu avant la cérémonie.

À cet instant, le Baroudeur avait eu une furieuse envie de démonter la mâchoire du vieil homme. Ce qui, aussi surprenant que cela puisse paraître, n’était pas si fréquent.

 

Imôtep, vêtu de sa tenue rituelle, le visage couvert de peintures rouges, tournait autour du bambin qui le regardait avec de grands yeux effrayés. Le vieux baragouinait un charabia dont le Baroudeur ne comprenait pas un mot et faisait de grands gestes comme s’il mimait une histoire. Enfin, comme s’il tentait de mimer une histoire.

Finalement, après avoir donné un torticolis à l’enfant qu’il devait baptiser, le Pâ traça avec son pouce un trait rouge sur le front du gamin.

- Tu seras Manino, déclara-t-il solennellement.

Toute la tribu s’ébroua alors pour répéter en choeur le nouveau nom, mais sans grand enthousiasme. Sora, au premier rang, se tenait immobile. Ses yeux posés sur son fils brillaient tout autant que son immense sourire. Alors qu’elle se penchait vers Manino qui s’empressa de retrouver la chaleur de ses bras, elle croisa le regard du Baroudeur. Aussitôt son sourire se dilua. Un mélange de crainte et de détermination s’empara de ses prunelles.

Elle se pinça les lèvres. Ses yeux se firent plus durs.

- Je le ramènerai, lança-t-elle comme un défi.

Le Baroudeur hocha la tête. Il l’espérait de tout cœur.

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Guimauv_royale
Posté le 17/04/2022
Coquilles
1-
- — Mon village… il se passe quelque chose… Désolée je dois y aller. (“Désolé” c’est kurtis qui parle)
- À la place de ses paumes et de ses doigts se trouvait une immense aile de chauve-souris. (…) Son totem. Le renard volant. (Euh je j’ai pas compris un truc je crois)
- Ses jambes, d’ailleurs, avaient réduit de moitié et s’était pourvues (s’étaient)
- Jamais elle n’avait été imprégnée (imprégné ?)
- elle multiplia les provocations en voligeant (voltigeant)
- avalant mes (les) arbres aux alentours
- Son cœur hurlait dans ses temps (tempes)
2-
- Toute la force contenue dans cet être s’évanouit en un fragment de seconde.
- mais les flammes avait (avaient) trouvé dans la forêt de quoi se repaître
- Mais cette blessure était insignifiante aux côté (côtés) de la véritable souffrance
- elle eut à peine le tempes (temps) de pleurer
- Flaé était lancé à vivre (vive) allure
3-
4-
- La (le) Silh parut s’embraser,
- L’air ambiant était saturé de cris, de râles et de gémissement (s)
- Ce dernier était à bouts
- Elle assomma d’un coup (pas de “d’”) sec sur la nuque le soldat.
- La plaine était agitée de tourbillon (s) de cendres furieuses
- — Tu dois intercéder (?) auprès de ta cheffe
- Conan asséna un puissante (puissant) coup d’épée
- Il jeta un regard alentours (alentour ?)
- pendant que ses camarades harcelaient le Sylviens (Sylvien)
- Il la plaqua au sol avec (un) hurlement enragé
- Il avait soudain soudain terriblement peur.

Remarques
1- — Et puis… je suis presque soulagée qu’iel n’ait pas à vivre comme ça.
2- elle ne voyait ni n’entendait plus rien (je suis pas sur que ‘’ni’’ se dise dans cette tournure j’aurais mis juste ‘’et’’)
3- Elle pensait — elle voulait penser — qu’elle lui faisait confiance. (J’aurais plutôt dit ‘’qu’elle pouvait lui faire confiance” parce que sinon la phrase et un peu bizarre je trouve)
4- ses larmes s’envolèrent dans le vent (plutôt “s’envolaient” car c’est pas une seule fois je suppose fin t’as compris)
AudreyLys
Posté le 27/04/2022
Merci x)
Sorryf
Posté le 02/03/2020
Aaaah, trop contente que le petit ait enfin son nom ! et le Baroudeur commence a s'y attacher c'est trop mignon !
un peu moins contente qu'ils l'utilisent comme appat, mais je suis d'accord avec ça : si le baroudeur estime qu'il faut des enfants, il n'a pas le droit de traiter le sien différemment.
Je trouve ton plan clair, et le faire répéter par Sora est une manière super de le faire comprendre au lecteur ! bravo !
Maintenant, ne laisse pas mourir ce petit ! ni les autres stp è.é
AudreyLys
Posté le 02/03/2020
Ouiii <3 j'ai enfin trouvé un nom qui me satisfait, merci Google trad !
Ah bah c'est toujours plus facile de sacrifier les gamins des autres.
Ah cool si le plan est clair, c'est important en plus. Et contente aussi que l'explication de Sora fasse pas trop artificielle.
Oui bah... tu verras.
Merci pour ta lecture et ton com' !
(tu veux que je poste la suite quand ? mercredi ou la semaine prochaine ?)
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