Chapitre 14 : Le grand Oreste.

Le jour de sa naissance Oreste avait déjà un avenir brillant tout tracé, on le voyait accomplir de grandes choses selon les dires des clairvoyantes et autres oracles.

Mais le temps passa et en dépit d’une belle réussite qui lui donna sa haute position auprès de l’empereur Lulu, enviée par beaucoup, Oreste voulait plus que ce qu'il avait. Son objectif, l’obséda. Il voulait être le maître absolu et non un simple conseiller de l’empereur dans son palais.

C’est pour cela qu'il envisagea un plan pour devenir le nouvel empereur, son plan ne fut pas couronné de succès puisqu'il ne devena pas le nouvel empereur, mais l’échec ne lui fit pas oublier son objectif. Après plusieurs remises en question, il s’arma de patience et élabora d’autres manigances dans une des salles du palais.

 

Oreste. — J’ai sous-estimé Iago, il devait m’aider dans ma tâche, c’est la seule raison pour laquelle je l’avais prévenu de ce qu'il l’attendait mais son succès m’a barré la route du pouvoir. 

 

Entre Moïra.

 

Moïra. — Zorg est le nouvel empereur, je suis sa femme et cela devrait me réjouir.

 

Oreste. — Quand on y pense, d’un certain point de vue, la vie te sourit, tu as la meilleure place. 

 

Moïra. — Tu crois que j’accorde la moindre importance à un vulgaire titre ! 

 

Oreste. — Le titre est synonyme de pouvoir.

 

Moïra. — Le vrai pouvoir est dans les mains de Zorg.

 

Oreste. — La solution est simple, si tu veux son pouvoir. Tu n’as qu’à couper ses mains.

 

Moïra. — Tu as une idée à me proposer ? 

 

Oreste. — Les idées, j’en ai des tas.

 

Moïra. — Je t’écoute. 

 

Oreste. — Avec ta nouvelle position viennent quelques privilèges.

 

Moïra. — Je n'ai que faire des privilèges. 

 

Oreste. — Une privilégiée qui ne veut pas de privilèges. Pourquoi cela ne m'étonne pas ? 

 

Moïra. — Tu fréquentes beaucoup de privilégiés ?

 

Oreste. — Oui mais non.

 

Moïra. — Tu as été dans la même position avant moi ? 

 

Oreste. — Je n’ai pas le temps de répondre à tes questions. 

 

Moïra. — Le grand Oreste n'est pas un privilégié ? 

 

Oreste. — Tu veux savoir ce que tes privilèges peuvent t’apporter ! 

 

Moïra. — Je sais que j'ai de nouveaux serviteurs sous mes ordres.

 

Oreste. — On avance un peu. Que faire avec des serviteurs ? Ce sont des gens qui t’obéissent, alors je fais quoi avec eux ? Un instant, laisse-moi le temps de réfléchir une seconde ! Donne-leur des ordres ! 

 

Moïra. — Quel ordre ? 

 

Oreste. — Moi je demande à mes serviteurs de faire des tâches pour me satisfaire. Que veux-tu ? 

 

Moïra. — Ils ne tueront pas Zorg pour moi.

 

Oreste. — Pas directement, c’est à toi d’assembler les pièces qui conduiront à la fin de Zorg. 

 

Moïra. — Je vois ce qu'il me reste à faire. Merci Oreste, ta fin est proche, Zorg.

 

Ils se séparent.  

 

 

 

 

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