Quand on veut faire de grandes choses, on a besoin d'un peu de main d'œuvre, une fois son plan finalisé, Moïra fait venir ses nouveaux subalternes autour de sa table pour parler. Sur la table on leur fait servir des boissons et encas, voyant des regards interrogateurs, Moïra commence par exposer la raison de cette réunion.
Moïra. — Je sais les choses changent et vous voilà face à moi, je me met à votre place, vous vous demandez peut-être pourquoi la femme du nouvel empereur vous a convié. Certains n’ont pas la conscience tranquille, je vous connais bien, vous croyez être dans un drôle de guêpier. Rassurez-vous, vous n'avez rien à craindre de moi, je vous ai choisi pour être à mon service.
Rodrigue. — Vous n’aviez pas besoin de nous rassurer Madame. J’aimerais seulement savoir ce que vous attendez de nous ?
Moïra. — Des choses simples, des petits services. Vous serez mes Rodrigue.
Rodrigue. — Je ne comprends pas ! Aucun de nous ne s’appelle Rodrigue.
Moïra. — Rodrigue je ne suis pas n’importe qui, j’ai des tas de noms à me rappeler. Et pour ma convenance personnelle, tout mes serviteurs s'appellent Rodrigue, comme ça si l’un de vous venait à disparaître, je n’aurais pas à apprendre un nouveau prénom.
Rodrigue. — Pourquoi devrions-nous disparaître ? Je croyais qu'on devait seulement vous rendre de petits services.
Moïra. — Bien sûr, vous devriez survivre, si vous êtes chanceux.
Un autre Rodrigue. — Je passe mon tour.
Moïra. — Impossible, vous n'avez pas le choix.
Un autre Rodrigue. — Pourquoi ?
Moïra. — Tu as l’impudence de me poser des questions Rodrigue ! Faut-il vraiment que je rappelle la hiérarchie entre nous. Je suis sur la plus haute marche et vous, vous êtes tout en bas.
Rodrigue. — Quand les choses sont expliquées avec tant de clarté, je ne vois qu'une issue. (Une petite pause) C’est avec la plus grande joie que je me soumet à vous, votre grandeur.
Moïra. — Très bien, nous avançons dans la bonne direction. Rodrigue voilà ce que tu vas faire.
Ayant entendu les ordres de Moïra, plusieurs de ses subalternes sortent pour aller accomplir leurs missions qui consistent à rapporter et faire divers choses qui une fois assemblées devront constituer un piège mortel pour Zorg. Toutefois l’empereur ne craindra jamais rien de ses différents pièges puisqu'il est d’un méfiance extrême vis-à-vis de sa femme, il lui aura confié une garde rapprochée qui lui rapportera les faits et gestes de Moïra. Toutefois Moïra, constatant le nombre d’échecs à tuer Zorg, finira par comprendre qu'elle ne peut pas faire confiance à sa garde personnelle et quelques années plus tard, elle ira jusqu'à utiliser sa propre fille Cordélia contre Zorg qui une fois de plus y survivra. Suite à cela, Zorg estima que sa femme avait franchi une ligne qu’elle n’aurait pas du franchir. C'est ainsi qu’il punissa sa femme, après cela plus personne ne revue Moïra à Pandémonium.