Chapitre 14 : Les obstacles

Notes de l’auteur : tw : Violence physique, Sexe

Tôt dans la journée, Heather m'avait envoyé un message. Celui-ci était clair et n'annonçait rien de bon. Pas très étonnant après les récents évènements. Jamais je n'aurais pensé que ça puisse être facile. Nash n'allait pas abandonner sa chère fille tout innocente aux bras d'un homme comme moi. Il fallait bien que quelqu'un s'oppose à notre relation. Et encore une fois, je n'étais pas étonné que cela vienne de la part de la belle-famille.

J'avais tenté de la rassurer en lui renvoyant un message. Aucune réponse. Pourtant, ce n'était pas faute d'avoir attendu une bonne heure. Le contact entre nous allait désormais être compliqué.

J'en savais peu sur la situation, mais j'avais bien compris que son père avait pris les devants. Il avait engagé quelques hommes pour l'empêcher de me voir. Ceux-ci surveillaient ses moindres faits et gestes. Cette technique de dissuasion était très puérile à mon goût, mais tout à fait le genre de Nash.

Heureusement, malgré la situation, Heather avait pu m'envoyer ce message, un simple message, me demandant mon aide. Peu de mots avaient suffi pour que je comprenne son inquiétude. Ainsi, pour la première fois depuis notre relation, j'avais peur à l'idée de la perdre pour de si stupides conflits.

Non, en fait, j'avais seulement peur pour mes affaires et mes plans. Heather faisait partie de mes plans. Voilà tout... Rien de plus...

Néanmoins, je n'avais qu'une chose à faire : convaincre Nash. Il n'était qu'un petit joueur dans cette partie et son entêtement n'y changerait rien, au contraire.

Sachant exactement comment m'y prendre pour résoudre ce problème qui n'en était pas un, je m'étais rendu à son bureau. Celui-ci m'accueillait le sourire aux lèvres. Il semblait satisfait de son plan. Mon étonnement à son égard était mort depuis longtemps. 

Je ne lui laissai même pas le temps de se vanter de son plan ridicule et entamai la discussion tout en perdant mon calme :

— Alors comme ça tu empêches Heather de me voir ?

— Je ne fais que protéger ma fille, lança-t-il comme s'il passait pour le meilleur père au monde.

S'il savait ce que certains ont fait en espérant protéger quelqu'un, il changerait sa vision du mot "protéger". Certaines limites étaient extrêmement faciles à franchir.

— La protéger ? C'est loin d'être ce que j'appelle une protection. Ça, c'est plutôt de l'abus. D'ailleurs, c'est ridicule... Tu n'as aucun pouvoir sur elle.

Il fit abstraction de mes remarques, persuadé d'agir pour le mieux. Il ne se rendait pas compte à quel point son geste était sans intérêt et surtout malsain.

— Tu pensais pouvoir avoir ma fille aussi facilement ? m'interrogea-t-il d'un air haineux avec une pointe d'ironie.

Il était censé avoir la réaction de n'importe quel parent envers un potentiel beau-fils indésirable. Une réaction naturelle, mais tout de même exagérée. Pourtant, il n'était pas un frein dans mes plans comme Heather pouvait le concevoir.

— Je n'ai jamais dit ça. Tu trompes complètement et tu devrais juste la laisser faire ses propres choix au lieu de les lui imposer. Elle est adulte.

— Ce n'est que pour son bien.

Je n'étais pas du genre à m'emporter facilement, au contraire. Mais cette fois-ci, c'était différent, pour une raison que je ne saurais expliquer.

— Ta sécurité, tu peux te la foutre dans le cul ! m'exclamai-je subitement.

Je ne me rendis compte que tardivement que mes propos ne valaient absolument rien et n'exprimaient que mon manque de répartie.

Pourquoi cette situation dégénérait-elle autant ? Pourquoi n'étais-je pas capable de la gérer aussi facilement que d'habitude ?

Nash sembla se réjouir de mon court désespoir. Le mien était toujours temporaire comparé au sien.

— Essaie toujours, j'ai pris les hommes les plus compétents, lâcha-t-il d'un air arrogant. En aucun cas tu ne pourras passer au travers. Laisse tomber ma fille et ton plan de merde. Je sais que tu ne l'aimes pas. Peut-être que tu arrives à le lui faire croire, mais c'est faux. Tu n'aimes personne.

Profite de ton avantage passager, il est toujours bref comparé au mien. Voilà ce que j'aurais dû lui sortir, mais impossible. Ses dires me firent tellement perdre le contrôle que seules des injures sortirent de ma bouche.

— Va te faire enculer bien profondément au fin fond de ton cul espèce de sale enfoiré de merde ! vociférai-je avec un brin de sarcasme.

Je décidai de quitter son bureau dans la précipitation. Je perdais plus mon temps qu'autre chose avec cet abruti, mais en aucun cas je n'avais dit mon dernier mot. La partie ne faisait que commencer.

Personne ne pouvait m'interdire de voir Heather, personne. Personne ne pouvait m'interdire quoi que ce soit, pas à moi, Cole Triaghan.

 

*

 

J'arrivai enfin devant la maison de Heather. Je pus immédiatement remarquer un homme faisant partie de la troupe qu'avait engagée Nash. Celui-ci se chargeait de surveiller l'entrée, les autres devaient être à l'intérieur.

Avant qu'il ne me voie, je l'inspectai, cherchant à voir quelles étaient mes possibilités. Étant donné sa carrure, je savais que m'opposer physiquement ne me vaudrait qu'un nombre incalculable de fractures. Exactement le genre de personne qui pouvait faire beaucoup de dégâts rien qu'avec un simple coup. Je n'allais pas m'y risquer. Après tout, on pouvait quand même discuter de manière civilisée sans en venir aux mains, du moins, je l'espérais.

Lorsqu'il balaya les horizons du regard, celui-ci se posa sur moi. Il me reconnut aussitôt. Ainsi, il ne tarda pas à s'approcher de moi, l'air furieux.

— Vous n'avez pas l'autorisation de pénétrer dans l'enceinte de cette maison, annonça-t-il d'un air grave. Je vous prierai de partir.

Il pouvait dire ce qu'il voulait. Je m'en fichais. Je faisais ce que je voulais. Si je voulais voir Heather, je la verrais quoi qu'il se passe.

Évidemment, je ne pouvais pas me battre face à lui, bien trop imposant. Cependant, j'avais d'autres arguments dans ma poche, ou plutôt dans mon portefeuille.

— Combien il vous paie ? Je peux vous payer plus.

— Allez-vous-en, ordonna-t-il toujours avec la même rigidité.

Il semblait déterminé à suivre les ordres. Comment pouvait-il être loyal envers Nash ? Ce devait être des amis de longue date, c'était la seule explication potable. Personne ne pouvait être insensible face à mon argent.

Heather sortit de chez elle, paniquée, elle voulait s'approcher de moi, mais un deuxième garde au teint mat vint s'emparer d'elle. Dans un élan tout aussi brusque, il la serra fermement contre lui. Il devait sûrement lui faire beaucoup de mal. Je le voyais sur son visage. Elle fronçait ses sourcils comme je ne l'avais jamais vue faire et elle se retenait de pleurer. Elle évitait mon regard, elle avait l'air de se sentir honteuse soudainement. Jamais je n'avais aussi bien compris sa douleur.

— Mais qu'est-ce qu'elle fout ici celle-là ? demanda le premier garde, furieux.

— Pardon ! Elle m'a échappé ! répondit le second mécaniquement.

Le premier semblait très énervé. La situation n'était pas à son avantage. Il savait que Nash lui en voudrait. Peu importe. Ce n'étaient pas mes affaires.

Je regardai attentivement Heather. Elle tentait de se débattre du mieux qu'elle pouvait, laissant tomber ses cheveux roux dans les yeux quitte à se brouiller la vue. Tout comme moi, elle était faible face à ce genre de personnes.

— Cole ! Je suis désolée ! s'écria-t-elle, se sentant coupable.

— Ce n'est pas grave. Je me charge de tout ça, tentai-je de la rassurer.

Peu importe ce que je disais, elle s'inquiétait autant. Elle me semblait bien plus angoissée que jamais, c'était comme si je ne savais pas tout d'elle. Elle était plus faible que jamais. 

Le premier garde n'hésita pas à me rappeler ma position en prenant la parole :

— Partez ou je devrais utiliser la force.

— Faites-le et je porte plainte contre vous, le menaçai-je en pesant chacun de mes mots.

— J'ai tous les droits, rétorqua-t-il d'un air hautain.

Je jetai un bref regard vers Heather. Elle se débattait de plus en plus. Elle ne ressentait que de la douleur. Même en se retenant, les larmes avaient coulé. Ma respiration se coupa un bref instant en la voyant ainsi. Même moi je ne lui avais jamais fait autant mal et pourtant, ça m'était arrivé.

— Lâche Heather !

— Certainement pas.

Je voulus m'approcher d'Heather pour la secourir, mais il me frappa d'un violent coup de poing au visage. Ceci était très déstabilisant. Je portai la main à ma joue. La douleur était tellement vive. Ça faisait longtemps que je n'avais pas reçu un coup de ce genre-là. Suffisamment fort pour faire mal, mais pas assez pour briser le moindre os. Il maîtrisait ses coups et je savais que je ne ferais pas le poids face à lui. Tout ce que j'allais gagner c'était de me retrouver à l'hôpital. J'aurais dû m'en douter.

J'évitai le regard de Heather et tentai de me remettre du coup. Ma peau était brûlante et mon corps s'enflammait. La douleur était insupportable et ne cessait de se propager sur tout mon visage. Il n'y était pas allé de main morte. Cependant, je me retins de crier ou de montrer mon ressenti. Je n'étais pas du genre pleurnichard, au contraire, je retenais tout en moi. Parfois bien trop.

Je n'avais pas ressenti une telle douleur depuis des années. Heureusement que j'avais pris l'habitude de mentir et de jouer avec les apparences.

Je me tournai vers mon agresseur. Il était satisfait. Je reprenais lentement mon souffle. Je devais tellement paraître pour un faible en ce moment, mais ce n'était pas pire qu'à d'autres moments.

— Allez ! Casse-toi !

— Vous pouvez dire au revoir à votre travail ! l'avertis-je d'un ton grave.

J'entendis alors Heather prendre la parole, mais ne la regardai pas. Je ne voulais pas croiser son regard. Je n'étais pas capable de m'opposer à eux, alors à quoi bon ?

— Vous n'avez pas le droit de le frapper comme ça !

— Ta gueule !

Le deuxième garde fit rentrer Heather de force. Je ne voyais pas leurs visages. Je n'avais pas relevé ma tête depuis ce coup, je fixais le sol et ne pus ainsi apercevoir que leurs pieds.

Le premier garde me prit d'une poigne ferme mon menton et me força à le regarder dans les yeux alors qu'il devait avoir au moins vingt centimètres de plus que moi.

— Va-t'en connard ! vociféra-t-il. Tu n'as pas la force de me battre.

Il me relâcha avec dédain puis rentra dans la maison.

J'avais perdu.

Mais pas pour longtemps.

 

*

 

Après ce douloureux évènement, je rentrai chez moi, plutôt désespéré. Ce ne fut que de courte durée lorsque tout sentiment se vit remplacer par la surprise, celle de croiser Heather dans mon salon. Elle avait les cheveux en bataille et tentait d'afficher un sourire timide. La voir en face de moi me rassura soudainement.

— J'ai réussi à m'échapper, m'annonça-t-elle tendrement. Mais ils finiront bien par me retrouver... Je n'ai que peu de temps.

Je détestais cette situation. Je me sentais presque comme un lycéen et je n'avais pas de temps à perdre avec des gamineries.

Elle s'approcha de moi et m'embrassa passionnément. Je sentais la douleur s'intensifier sur ma joue quand elle pressa sa main sur celle-ci, mais je m'en fichais. Jamais je n'avais autant apprécié un de ses baisers.

Sa peur s'était dissipée, comme si je l'avais rassurée d'une étrange manière.

Elle inspecta alors ma blessure, avec une légère grimace. Elle mordit sa lèvre inférieure et fronça ses sourcils d'inquiétude. Elle s'en voulait. Pourtant, elle ne devait pas. Elle n'y était pour rien. Avoir des bleus n'était pas nouveau chez moi, au contraire.

— Il t'a fait mal ?

— Ce n'est rien, j'ai connu pire.

Elle me prit par l'avant-bras et me conduisit jusqu'à la cuisine. Elle prit un sachet de légumes traînant dans le congélateur et le déposa sur ma joue. Le contact de celui-ci était froid, mais j'appréciais le fait qu'elle prenne soin de moi à ce point. Elle n'avait pas fait comme les autres.

— Ça t'évitera d'avoir un bleu, lâcha-t-elle d'un ton doux.

— Je m'en fiche, tu sais ? De toute manière, cet incompétent va perdre son travail et bien plus.

— Ce n'est pas à lui que tu dois en vouloir, mais contre mon père, me corrigea-t-elle à la fois désemparée et furieuse.

— Ok je vais me charger de cette tête de con ! m'exclamai-je, enragé.

— Non !

En quelques secondes, elle arrivait à être contradictoire. Elle voulait et ne voulait pas que je m'en prenne à son père. Elle devait choisir.

— Mais où est le problème ? Je peux le tuer s'il le faut.

Elle écarquilla les yeux. Jamais elle ne m'avait entendu parler de cette manière, pourtant, elle devait le savoir. Je peux être ce genre d'homme.

— Ne me dis pas que tu ne me croyais pas capable de faire ça, lançai-je en oubliant un instant son innocence.

Elle n'ajouta rien. Elle était déstabilisée. Tout ce qui se rapprochait au meurtre la gênait. Ça me faisait penser à la fois où elle avait appris à propos de mes tendances à la mutilation.

— J'ai déjà tué des gens, je serai capable de recommencer, ajoutai-je d'un ton sérieux.

Elle était alors bouche bée. Pourtant, son regard ne se détourna pas du mien, il était même de plus en plus profond. Bien que surprise, elle se reprit bien rapidement, comme si ce n'était qu'un choc passager.

Les gens avaient pris l'habitude de me traiter de meurtrier, mais jamais personne n'avait réussi à le prouver. Voilà que je le lui avouais aussi facilement. Quelle connerie...

Elle détourna enfin son regard. Elle ne s'y attendait vraiment pas. Pourtant, je la croyais habituée à mon côté imprévisible. Visiblement, j'avais tort. Jamais elle ne pourrait s'y habituer.

— Ne sois pas choquée, tu aurais dû le savoir... Je t'avais prévenue pourtant...

— C'est faux, tenta-t-elle de se convaincre.

— Mais voyons Heather, c'est comme ça que se fait le business...

Elle fit la moue. Elle n'aimait pas que je parle de la sorte et encore moins du travail. Son père travaillait dans ce milieu, tout comme moi. À croire qu'elle aimait se faire du mal...

— Et qu'est-ce qu'on fait ? Mon père pourrait se montrer très chiant...

— Si tu penses que c'est ton père qui va m'arrêter, tu te trompes. J'ai connu bien pire. On s'en sortira très facilement, je te le promets.

Je posai le sachet sur le comptoir et tendrement, je déposai un baiser sur ses lèvres. Elle prolongea ce baiser bien plus intensément. Je la portai pour la poser sur le comptoir. Elle était surprise tout en riant. Elle posa ses mains sur mes épaules, hésitante. Elle était déstabilisée tout en trouvant la situation amusante, ou du moins, elle essayait.

— Mais que fais-tu ?

— Ce plan n'attend que nous, répliquai-je d'une voix enjôleuse.

— Je devrais vraiment rentrer... Ils vont se douter de quelque chose... À moins qu'on ne soit rapide...

— Ne t'en fais pas.

Il y avait un air de défi dans son regard et ça me plaisait déjà beaucoup trop. Alors, lentement, je posai une main sur sa cuisse seulement recouverte d'un collant puis remontai jusqu'à son entrejambe. Mes doigts caressaient délicatement ses parties sensibles et elle laissa échapper un petit rire.

— Ça va ? m'enquis-je.

— Oui... Tout va bien...

Je glissai mes doigts dans sa culotte et massai doucement l'intérieur de ses lèvres sans la quitter du regard. Elle entrelaça ses mains derrière mon cou puis posa sa tête sur mon épaule. Ainsi, son souffle réchauffait ma peau et cette sensation était bien plus satisfaisante que je ne l'aurais cru.

Sa main vint alors rejoindre la mienne pour me guider à mon plus grand étonnement. Je suivais ses indications silencieuses et dans ce simple geste, j'avais l'impression qu'il y avait vraiment de la bienveillance, chose que je croisais assez rarement dans du sexe.

Puis, voulant m'assurer de son accord, je repoussai sa tête de mon épaule pour recréer un contact visuel entre nous.

— Est-ce que tu veux que ça aille plus loin ?

J'avais l'impression que cette simple demande l'émouvait bien plus que je ne le croyais. Elle penchait sa tête et m'adressait déjà en tendre sourire.

Voilà quelque chose que je ne faisais que rarement dans le sexe : prendre mon temps. Et aussi ne pas boire avant... Tout était différent et c'en était tout aussi satisfaisant.

— Tu peux y mettre tes doigts, finit-elle par dire.

— Comme tu veux...

Lentement, mes doigts se frayèrent un chemin tout en m'assurant que ça ne la blesse pas d'une quelconque façon. Jamais je n'avais eu autant peur de faire du mal à une personne et j'en étais presque étonné. Peut-être le fait que j'étais sobre cette fois-ci...

Elle prit une longue inspiration et reposa sa tête sur mon épaule. D'ailleurs, sa main n'avait pas quitté la mienne. Même si elle ne me guidait plus, elle était toujours présente. Et on resta ainsi de longues minutes jusqu'à ce qu'elle m'annonce qu'il fallait vraiment qu'elle parte. Immédiatement, je m'arrêtai et elle quitta le plan, remettant sa tenue en place, même si rien ne semblait indiquer ce que nous avions fait.

— Il y a intérêt à ce qu'on remette ça, la prévins-je en apercevant un sourire se dessiner sur son visage.

— Bien sûr... Mais avant, il va falloir qu'on s'occupe de mon père.

— En effet...

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ManonSeguin
Posté le 05/02/2021
Moi je dis qu'à cela ne tienne ! Comme à la vielle époque, tu noues des draps ensemble, t'en fais une corde et tu passes par la fenêtre...Les gens ont si peu d'imagination de nos jours c'est fou :')
Par contre, puis-je dire que j'ai apprécié que Cole se prenne une dérouillée ? Je veux dire...Non pas que je n'apprécie pas ce personnage car il campe parfaitement le rôle du conn*rd, il a quelque chose qui me dérange donc bon...Peut-être son assurance ou je ne sais quoi, mais je trouve Heather bien trop douce, naïve et gentille avec lui.
MissRedInHell
Posté le 08/02/2021
Haha en effet ! Une bonne solution ça XD

En même temps, Cole, c'est marrant quand il s'en prend plein la gueule par moment. C'est un peu mon défouloir par moment :')
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