Chapitre 14 - partie 2

Par Ozskcar

Quand le train s’immobilisa, il fut le premier à sauter sur le quais. Surplombant la ville, la petite gare se trouvait tout près du dôme. Au-delà, des marais s’étendaient à perte de vue. Et le ciel, partout, tout le temps. Il englobait la terre contre laquelle il se découpait, et en son sein, le halo blanc du soleil. Comme Hart le rejoignit, Lyslir se retourna vers elle :

- Tu étais déjà sortie, toi ? De l’enceinte de la Tour ?

- Non, souffla Hart, bouche-bée.

Seuls les nuages, jusqu’ici, avaient constitués son horizon, et s’ils sont une promesse pour qui sait voler, ils enferment, sans le dire, celui qui les contemple à des kilomètres du sol. Les étendues de terres, elles, sont une invitation. Cherchant au fond de ses souvenirs, Hart tenta de se retrouver ce qu’on lui avait appris de la vie aux pieds de la Tour : une foultitude de perceptions et de paysages demeuraient à découvrir : la pluie sur la peau, l’odeur de l’humus, des fleurs, la vue des montagnes, de la mer, des forêts…

- Il paraît qu’il y a encore des oiseaux dans la forêt millénaire, songea la jeune femme.

- Il y en avaient qui remontaient la Tour, quand j’étais Enfant.

Hart écarquilla les yeux. Elle considéra le garçon, lequel semblait perdu dans les images de son passé :

- Ils migraient juste avant la saison des pluies. On les voyait passer ; ils allaient se réfugier au-dessus des nuages, vers les hauteurs de la Tour. Ils étaient énormes. Ils laissaient parfois tomber certaines de leurs plumes, et les enfants se battaient tous pour en obtenir une. C’étaient eux qui ramenaient la majorité des graines dont on se servait aux champs – ils les emportaient dans leur bec pour se nourrir le temps de pouvoir redescendre. Forcément, ils en faisaient tomber… et on les ramassait. Quand les nuages retombaient, les oiseaux s’en allaient. Ils abandonnaient derrière eux leurs œufs. Les jeunes qui voulaient se marier allaient les chercher et s’en occupaient jusqu’à ce qu’ils aient éclos et que les oisillons soient prêts pour leur grand voyage. Alors on organisait une grande célébration durant laquelle ils prenaient leur envol ; c’était l’événement qui marquait le début de la saison des récoltes.

Plusieurs personnes s’étaient retournées vers Lyslir ; certaines l’écoutaient avec curiosité, d’autres scepticisme. Sande, fasciné, demanda des précisions sur ces oiseaux merveilleux : à quoi ressemblaient-ils ? Quelle était leur taille ? Leurs couleurs ?

- Certains avaient des plumes bleues, vertes, jaunes… Toujours des teintes vives. Leur bec était assez large et arrondi sur le bout.

- Est-ce qu’ils chantaient ? On dit souvent que les oiseaux chantent…

- Non, ils ne chantaient pas, répondit Lyslir en riant. Certains pouvaient parler… Mais la plupart sifflaient. Ce n’étaient pas vraiment des mélodies… Plutôt comme des exclamations. Un jour, j’en ai vu un noir ; il était énorme, encore plus que les autres, et son bec était doré et pointu comme une dague. Lui il ne sifflait pas ; on aurait dit des cris stridents. Pendant toute la saison des pluies, il a plané près de notre village. Parfois, il fondait quelque part, dans un bosquet ou des broussailles, et on le voyait remonter avec une carcasse animale. Il nous terrifiait. Mais on ne l’a vu qu’une fois. L’année d’après, il n’est pas revenu.

- Des carcasses ? répéta Sande, incrédule. Tu as déjà vu des animaux ?

- Des chiens errants, souvent. Ou de gros rongeurs. Certains félins, aussi, rodaient dans les villages ou alentours. Elias disait que les bâtisseurs avaient probablement amené des animaux avec eux, après avoir construit la Tour, mais qu’on aurait perdu l’usage de les domestiquer.

La curiosité de Sarsci redoubla à la mention des bâtisseurs. Elle tendit son esprit vers celui de Lyslir, y cherchant quelques traces de duplicité ou de mensonge ; elle ne trouva qu’une conscience éloignée, perchée à la frontière de sa mémoire – sorte d’entité hyaline penchée vers un ravin sans fond. Se sentant attirée par ce gouffre, sur le point de basculer vers ses profondeurs, Sarsci eut un mouvement de recul et, de toute ses forces, elle s’arracha à son attraction. Quand elle reprit ses esprits, elle croisa le regard de Lyslir, argenté comme une lame affûtée. Le garçon la dévisageait, intrigué. Il s’était tu au beau milieu d’une phrase, et Sande, comme un enfant quémandant une histoire, tirait sur sa manche pour attirer son attention.

Lyslir finit par le remarquer. Il cessa de dévisager la guérisseuse et ébouriffa les boucles blondes du petit garçon :

- Je ne sais pas, petit. C’était y a longtemps ; c’est pas dit que tu puisses en voir.

Déçu, Sande esquissa une moue boudeuse. Son attention fut attirée ailleurs, cependant ; un membre de la rébellion était apparu en haut d’un wagon. Il avait les bras noir de suie, et une tâche demeurait sur sa joue, juste au-dessus de sa fine barbe brune. Il ôta sa casquette et s’adressa à la foule :

- À mes camarades, bon retour chez vous ! Je suis heureux de vous savoir sains et saufs. Aux nouveaux arrivants, je vous souhaite la bienvenue ! Vous êtes ici chez vous et en sécurité. Je m’appelle Von et je suis à votre disposition si vous avez besoin de quoi que ce soit. Vous allez être conduits vers les lieux de résidences, mais avant cela, il va vous falloir passer un entretien. Vous comprendrez que nous ne pouvons décemment pas accueillir parmi nous des espions de l’Empire. Par ailleurs, vous allez recevoir une assignation vous rendant utiles, à la hauteur de vos moyens, à la communauté. J’imagine votre lassitude et votre fatigue, mais je dois vous demander encore ces quelques efforts… Que les nouveaux se mettent en file devant la porte de gauche.

La foule commença à se mouvoir comme un seul corps, sorte de masse grouillante, lente et lourde. Lyslir s’y sentit ballotté, poussé vers l’avant, sans maîtrise de lui-même. Il aperçut Hart, perdue, comme lui, dans la masse – leurs regards se croisèrent, et il vit ses lèvres se mouvoir sur des paroles inaudibles. A côté d’elle, Neven se tordait vers son petit frère, lequel avait du être séparé de lui dans la mêlée. Les portes de la gare, comme des entonnoirs, ralentissaient le passage, mais tous semblaient inlassablement s’y déverser. Lyslir fut l’un des premiers à s’y frayer un chemin, poussé en avant par d’autres corps anonymes.

L’endroit était vaste, lumineux. Plusieurs guichets s’étendaient sur tout un pan de mur, sorte d’alcôves au creux desquelles venaient s’asseoir les réfugiés, sur de hauts et étroits tabourets, pour répondre à quantités de questions plus ou moins personnelles. En face d’eux, de l’autre côté d’une vitre, quelqu’un prenait des notes, le front plissé, l’air sérieux. Lyslir fut appelé par l’un d’eux. Il traversa de fait le hall, sentant ses talons claquer sur le dallage couleur terre de sienne et ocre. Il se sentait minuscule, peu habitué, encore, à se mouvoir sous des voûtes aussi hautes, entre des murs aussi éloignés. Il ne put s’empêcher de baisser la tête ; les épaules voûtées, il leva à peine les yeux vers son interlocuteur lorsque celui-ci, de l’autre côté de la vitre, le salua. Muet, les muscles tendus, Lyslir hocha la tête, s’assit lorsqu’on l’y invita.

- Votre nom ?

Lyslir marmonna une réponse inaudible et dut se reprendre à plusieurs fois pour se faire entendre. Il gardait les yeux rivés vers ses mains jointes, comme un enfant apeuré.

- Je ne vous vois pas dans les registres des réfugiés Maart, s’étonna son interlocuteur. Vous êtes guérisseur, peut-être ?

Lyslir se tortilla davantage ; il se savait quoi répondre, et il craignait que la vérité ne lui cause des ennuis. Il s’imaginait déjà des gardes le saisir par les épaules, l’emmener loin, le tirer en arrière vers les profondeurs d’un cachot. Alors qu’il frissonnait de peur, il entendit son interlocuteur hoqueter d’étonnement. C’est alors qu’il sentit ses muscles se tordre, sa peau se raffermir : il rajeunissait. Son corps, sans son assentiment, prenait des traits juvéniles. Par réflexe, Lyslir considéra ses mains et les trouva plus petites. Ses pieds qui, auparavant, touchaient le sol, flottèrent, ballants. Frappé de stupeur, l’autre lâcha son crayon qui roula sur le bureau avant de choir sur le sol. Lyslir n’osait relever la tête ; il était certain de voir un visage effaré, effrayé, peut-être. Il eut aimé se laisser couler sur le sol, disparaître. Alors qu’il s’efforçait de toutes ses forces de ne pas rajeunir davantage, Lyslir sentit un main sur son épaule :

- Vous ne verrez pas d’inconvénients à ce que je m’occupe du garçon, affirma une voix.

Lyslir se tourna vers le nouvel arrivant et découvrit la silhouette d’un homme affable et bien mis. Il dégageait un parfum musqué, et ses cheveux peignés en arrière luisaient, blonds, sous une fine couche de cire. Conscient, peut-être, du trouble de Lyslir, il le poussa doucement dans le dos pour l’inviter à s’éloigner du guichet, et d’une main habile, il le guida à travers le hall. Quand ils furent suffisamment éloignés d’oreilles indiscrètes, il murmura :

- Vous êtes le garçon qui était avec Hart, si je comprends bien ? Alec a parlé d’un détenu…

Comme Lyslir opinait, l’homme le dévisagea :

- Je m’appelle Weidmann, se présenta-t-il. Je suis honoré de vous savoir parmi nous.

Et de sa main, il raffermit sa prise sur l’épaule du garçon. Celui-ci sentit la surface dure de bagues épaisses s’enfoncer dans sa chair.

- Si vous le voulez bien, j’aimerais vous conduire auprès du général de notre faction. Nul besoin, pour vous, de vous soumettre aux affiliations ordinaires. Je vous demanderais simplement de bien vouloir cacher vos… Métamorphoses. N’ébruitons pas outre mesure votre présence ici.

Sur ces mots, il poussa la lourde porte de la gare et conduisit Lyslir à l’extérieur ; la cité des rebelles se déploya sous ses yeux, balayée par la lumière du jour à laquelle le garçon ne s’était toujours pas habitué. Ses sens furent de nouveau aspirés : la vue se perdit dans la contemplation du ciel, la peau frémit sous la caresse du vent, l’ouïe et l’odorat, submergés par les perceptions disparates, tentèrent de s’accrocher aux filaments de vies qui dansaient partout. Sous le dôme, la ville s’étendait, non pas sur la terre, mais dans ses profondeurs : un puits large et circulaire avait été creusé – une ancienne mine abandonnée et restaurée par les rebelles en quête d’un refuge. Des rails descendaient vers le bas, et des wagons y filaient, tournant en spirale, desservant les étages. La ville était faite de plateformes branlantes et de cahutes accrochées à la roche. Tout en haut, d’anciennes structures à l’abandon, blanches sous la lumière vive du soleil, dressaient leur toit pointu vers le dôme :

- L’Office, indiqua Weidmann en présentant le bâtiment qui leur faisait face. C’est là que se regroupent les représentants de notre faction.

Derrière eux, une nouvelle locomotive fit son entrée dans la gare, et les paroles de Weidmann furent étouffées derrière le brouhaha des rails contre lesquelles, crissant, les freins s’actionnaient. L’homme leva la tête et considéra la vapeur qui s’échappaient de la machine ;

- D’autres immigrés, souffla-t-il. J’espère que nous aurons assez de ressources pour accueillir tout le monde. Voilà bien longtemps que nous n’avions pas recruté autant de gens. Notre générale Naste devrait être à bord. Elle nous rejoindra, et je vous présenterai à elle.

Sur ces mots, l’homme poursuivit son chemin, et Lyslir s’efforça de le suivre ; ses courtes jambes l’obligeaient presque à courir pour se maintenir à la hauteur de son guide, et il se sentit tout à fait comme un enfant, ballotté au gré d’un tiers. Derrière les portes de l’Office, de nombreux membres de la faction allaient, occupés ; Weidmann en salua certains, accepta les révérences des autres avec un simple signe de tête. Quelques uns dévisageaient Lyslir, et le garçon enfonçait un peu plus sa tête entre ses épaules voûtées ; un monde fait de coutumes différentes, de visages inconnus, l’eut déjà embarrassé, mais il avait perdu l’habitude de se mouvoir parmi ses pairs, et tant de regards, de voix, de bruits le mettaient mal à l’aise. Tout semblait aller trop vite, tout semblait trop bruyant ; son attention ne parvenait pas à se fixer sur un objet, elle n’avait pas le temps d’évaluer la dangerosité d’une situation, et dans ce flot d’informations, le garçon se sentait débordé. La tension qui avait gagné chacun de ses muscles retomba légèrement lorsque Weidmann ferma derrière lui la porte d’une antichambre :

- Je vous demanderais de bien vouloir nous attendre ici ; quant à moi, j’irais au devant de nos généraux pour vous annoncer.

Lyslir parcourut la pièce du regard ; si l’on s’était efforcé de décorer l’endroit pour lui rendre sa distinction passée, on ne pouvait ignorer la vétusté des meubles, des murs. Les coussins des banquettes étaient délavés, les portraits pâlis à force de se trouver dans la lumière. On avait tâché de cacher les fissures des murs derrière des décorations, mais celles-ci dépassaient, remontaient jusqu’au plafond écaillé. Quoique grinçant et mal verni, le parquet n’était pas fait de pierres froides ou de terres battues ; le trou à rat des rebelles vaudrait toujours mieux qu’un cachot, et Lyslir s’y installa, s’asseyant, les mains sur les genoux.

Une fois seul, il songea à sa situation ; il pouvait toujours s’enfuir, s’éloigner de toute cette agitation, de tous ces gens affairés et effrayants dont il ignorait tout. Son désir de calme et de solitude se disputait avec sa peur d’errer dans des marais inhospitaliers, de se retrouver traqué par les Dawnarya et incapable de se défendre. Une fin rayon de soleil traversait la hautes fenêtre et tombait sur le parquet ; lentement, le garçon se laissa glisser vers lui : il tendit d’abord sa main pour sentir la chaleur caresser sa peau puis, lentement, il y aventura un bras, une épaule. Il poussa un soupir lorsque le soleil vint déposer un baiser sur son front. La sensation était délicate, réconfortante, et Lyslir la savoura plusieurs longues minutes avant de se raidir de nouveau : des cris ! Rapide, le garçon s’avança vers la fenêtre et jeta un coup d’œil en contrebas : son cœur manqua un battement lorsqu’il reconnut la silhouette qui, devant l’Office, se débattait : Soren.

Le garçon se lacérait la gorge, mordait ses mains, et chaque fois qu’on tentait de le redresser, de le remettre sur pieds, ses genoux fléchissaient de nouveau, et il glissait vers le sol. Est-ce que son Code a déclenché une crise ? songea Lyslir en observant la scène. C’était un phénomène qu’il avait déjà observé chez Harren lorsque ce dernier abusait de son Code : s’il se plongeait trop souvent dans ses visions du passé ou de l’avenir, il peinait à réintégrer le présent ; c’était comme s’il avait déjà tout vécu, et qu’il ne parvenait plus à distinguer ses hallucinations de la réalité.

Harren. Harren était là, quelque part dans le flux de souvenirs que cette tête étrangère abritait en son sein. Lyslir s’apprêtait à courir pour le rejoindre quand Soren poussa un nouveau cri : sa voix, d’ordinaire plus cristalline sembla soudain différente, plus grave, plus profonde.

- Kholia ! s’écria une jeune femme. Je suis là, Kholia ; bats-toi, tu y es presque !

Le nom rebondit dans la conscience de Lyslir : Kholia… Hart avait mentionné ce nom : l’amie qui l’avait dénoncée, la femme à la tête de la faction terroriste, l’Enfant à qui l’on avait transmis le code d’Harren. Les pièces du puzzle s’assemblèrent soudain : les rebelles avaient sans doute essayé de récupérer leur cheffe, et sa conscience se débattait contre celle de Soren, se disputait la maîtrise du corps au sein duquel ils étaient tous les deux prisonniers.

Et bien désormais, ils seraient trois à vouloir contrôler ce corps… Car Lyslir allait rendre à Harren l’enveloppe qui lui revenait de droit. Le garçon observa Soren qui se convulsait en contrebas ; sentir sa conscience s’évaporer ne serait sans doute pour lui qu’une délivrance, car c’était une vie pétrie de douleurs et d’angoisses qui l’attendait. S’il luttait déjà de la sorte alors qu’il était à peine né, c’est que son esprit était faible ; jamais il n’aurait la force de maintenir sa conscience à flot. Il ne lui restait qu’à choisir entre abandonner son corps à quelqu’un d’autre ou laisser son Code écorcher son être morceau par morceau.

Perdu dans ses réflexions, Lyslir sursauta lorsqu’il entendit la porte de l’antichambre grincer derrière lui : Weidmann, l’air taciturne, fit son apparition. Il avait l’expression pressée d’un homme qui s’apprête à dire quelque chose ; sa bouche entrouverte se clôt cependant, comme pour ravaler ses mots, lorsqu’il découvrit Lyslir posté près de la fenêtre :

- Un incident oblige notre générale à repousser votre entrevue, finit-il par articuler.

On eut dit qu’il parlait à tâtons, comme s’il s’efforçait d’en dire le moins possible afin d’évaluer ce que Lyslir avait déjà déduit de la situation : tout en taisant le problème, il cherchait à ne surtout pas dévoiler qu’il l’omettait, par courtoisie, sans doute – ou par soucis d’apparaître plus transparent qu’il ne l’avait été jusque-là. Lyslir le dévisagea : qu’avait-il pu lui cacher d’autre ? Etait-il en sécurité ? La menace de l’Empire vint de nouveau obscurcir son esprit, et Lyslir sentit un frisson de terreur le parcourir.

- Si vous le voulez bien, je vais demander à ce que l’on vous apprête un logement ; vous pourrez vous y installer et vous y reposer.

- Hart, la jeune femme avec laquelle je suis arrivé jusqu’ici, pourrais-je la revoir ?

Weidmann fronça les sourcils ; il connaissait ce nom mais ne parvenait plus à lui attribuer un visage. Alec, songea-t-il. Alec avait mentionné Hart lorsqu’ils préparaient l’assaut des Portes.

- Je peux me renseigner et voir ce qu’elle est devenue, confirma l’homme, peu enclin, cependant, à se plonger dans l’immense tache administrative que la requête représentait.

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Baladine
Posté le 27/08/2023
Coucou !
Je continue à lire Aux Portes du monde, même si j'ai bien vu que tu avais commencé la réécriture. C'est peut-être utile aussi que tu aies des retours sur cette première fin?
En tout cas c'est toujours un plaisir de te lire, j'apprécie vraiment la manière dont tu démêle la complexité des émotions et des relations de et entre tes personnages. C'est vraiment très beau ! J'ai beaucoup aimé le passage où Lyslir se laisse caresser par le soleil, et je me demande bien ce qui va arriver avec Soren par la suite.
A très vite
Ozskcar
Posté le 19/09/2023
Hello !
Effectivement, je n'ai aucun doute sur le fait que tes retours m'aideront avec la réécriture. Surtout qu'autant, je refais beaucoup le début, autant je pense (j'espère) moins réécrire la suite. ^^' Là, j'avoue que tout le début est méconnaissable, et c'est un peu déprimant de devoir repartir de 0. Donc j'espère pouvoir reprendre ces chapitres sans avoir besoin de tout réécrire, questions structure, écriture, etc.
En tout cas merci beaucoup pour ton message ! J'avais peur que ces passages avec Lys soit lent, mais si tu as apprécié la lecture, ça me rassure !
A bientôt, peut-être !
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