Au cœur de l’après-midi, les trompes des gardiens de la Porte du Fleuve firent résonner dans tout Eäran le retour de l’équipage de chasse.
Quand les cavaliers débouchèrent dans la grande avenue menant droit vers le palais, celle-ci avait été dégagée à la hâte pour leur laisser place. Amassée sur les trottoirs, la foule accueillit leur passage par des exclamations enthousiastes et des signes de main. Certains enfants couraient à côté des chevaux en pointant du doigt les arcs et les épées des cavaliers, avant de s’éparpiller comme une volée de moineaux devant la meute.
Avec surprise, Caraghon vit le roi rendre ces sourires et ces saluts, et il songea à l’indifférence glaciale qu’adoptait le roi Révéré les rares fois où on le voyait traverser Makeos, encadré de ses soldats d’élite qui empêchaient quiconque de l’approcher. Leurs deux royaumes possédaient des histoires trop différentes pour qu’on puisse les comparer, il avait déjà eu l’occasion de s’en rendre compte. La hiérarchie dejclane, polie au fil des siècles, était clairement définie, implacablement maintenue, et le peuple qui se jetait à genoux devant le Révéré en baissant la tête n’avait pas le temps de voir son visage.
Après avoir passé près de dix jours au milieu des landes et des forêts sauvages, Caraghon ressentit une étrange impression d’enfermement à trotter sur les pavés des rues, encerclé de toutes parts de hautes bâtisses de pierre. En revanche, retrouver une température plus supportable était un soulagement certain ; il s’était étonné lui-même en se défaisant de son manteau de fourrure au cours du chemin du retour. Cette fin d’après-midi était radieuse, comme toutes celles qui avaient précédé – à l’exception de l’orage qui avait grondé lors du deuxième jour, et qui s’était révélé n’être qu’un accident de parcours. Les Eälagoniens s’étaient accordés à dire que le soleil avait été exceptionnel pour cette lunaison déclinante au creux d l’automne ; certains y avaient même vu l’aval des Dieux donné à leur alliance.
Et tandis qu’ils atteignaient les portes du palais royal, il eut l’impression de reprendre les choses là où ils les avaient laissées, comme si rien n’avait changé, comme si cette poignée de jours nimbés de vent et du parfum de fougères n’avait été qu’une parenthèse.
Après avoir confié sa jument à un garçon d’écurie, Caraghon repéra, un peu plus loin, Askaos qui proposait son bras à Kanska pour l’aider à descendre de selle. Celle-ci le dédaigna et sauta seule à terre avec souplesse, malgré le handicap de son attelle. Sans un regard pour le Dejclan, elle ramena elle-même son cheval à l’écurie. Ricanant intérieurement, Caraghon s’approcha de son ami dépité, et lui administra une tape compatissante sur l’épaule.
— Toujours aucun résultat avec ta chère et tendre ? s’enquit-il de son air le plus ingénu.
Askaos lui renvoya un regard désabusé.
— Est-ce que tu as vraiment besoin de réponse ?
Caraghon lui sourit en s’appuyant négligemment contre lui.
— Ne perds pas espoir, mon ami, tu parviendras un jour à la conquérir.
Il fit mine de réfléchir une seconde avant d’ajouter :
— Ou pas.
Askaos grogna et se dégagea d’une secousse.
— Tu devrais peut-être revoir tes méthodes d’approche si tu veux espérer un résultat, laissa doctement tomber Caraghon. Et essayer d’être un peu plus discret. Je suis quasiment certain que le lieutenant a repéré ton petit manège.
— Ce ne sera pas la première fois, ni la dernière, et il le sait, rétorqua son ami avec impertinence. Il ne me fait pas peur.
Caraghon soupira en retrouvant une expression plus sérieuse.
— Cela te coûtera cher quand il sera à bout de patience et de clémence envers toi, Askaos. Je sais combien tu aimes jouer avec l’interdit, mais tu devrais tout de même être prudent.
Et là-dessus, il le laissa pour se diriger vers l’aile principale.
Le célibat était la voie des soldats, afin qu’ils ne soient pas détournés de leur devoir par leurs attachements à une famille. Si la plupart contournaient allégrement la règle entre les bras d’un partenaire du même sexe, éliminant le risque de la naissance d’un bâtard, certains inconscients ou aventureux se laissaient charmer plus que raison par les grâces des femmes. Joueur et volage, Askaos était l’un d’eux. Une liaison avec une courtisane découverte trois ans auparavant avait manqué de le faire radier de la garde, et lui avait fait perdre toute ambition de prétendre au titre de lieutenant. Il n’avait eu son honneur sauf qu’à l’intervention personnelle de Laeïos. De cela, Askaos n’avait visiblement tiré que la certitude qu’il était trop indispensable à la garde Révérente pour en être écarté pour ce qu’il appelait une « broutille », et n’avait jamais manifesté le moindre repentir.
Caraghon quitta la grande cour sans se retourner. Il aurait probablement dû attendre les directives de son lieutenant, mais ses jambes étaient tremblantes à force de longues chevauchées et il rêvait plus que tout d’un bain chaud et d’une nuit de repos.
Parvenu dans ses appartements, il fut reçu comme un roi par Axat ; le jeune valet vibrait littéralement d’énergie, et le bombardait de questions tout en s’activant autour de lui comme une abeille. Caraghon prit un grand plaisir à lui raconter leur équipée, sans cependant s’attarder sur les détails de son escapade douchée avec Tyeltaran, et de la fièvre qui les avait cloués près de trois jours dans leurs tentes respectives. Et encore moins sur l’attention que lui avait prodigué Kanska, elle aussi recluse au campement ; ayant jugé qu’il avait besoin de compagnie, elle était demeurée à son côté pour lui faire la conversation. Et ramenait très fréquemment celle-ci à un certain prince blond. Cela avait au moins eu l’avantage de permettre à Caraghon de très vite perfectionner sa technique d’imitation de quelqu’un d’endormi dès qu’elle pénétrait dans sa tente. Mais si ce n’était pas elle, c’était Askaos qui, en revenait à la tombée de la nuit, lui décrivait toutes les péripéties de la journée, autant pour « lui en faire profiter » (disaient ses lèvres) que pour le narguer avec cruauté avec tout ce qu’il avait manqué (disait son sourire). Autant dire que cela lui avait fait passer l’envie de tomber à nouveau malade, et dès qu’il avait pu tenir sur ses jambes, il était remonté à cheval, pressé de laisser derrière lui une Kanska encore bloquée avec son attelle. Il n’avait plus jamais chassé seul avec Tyeltaran, mais ils étaient souvent demeurés côte à côte lors des battues ; et Caraghon n’avait plus emmené son incarnat avait lui, puisque le prince avait perdu le sien.
— J’ai vu passer des serviteurs apportant les prises de la chasse aux cuisines, lui rapporta le jeune garçon. Il se tiendra un grand banquet ce soir, en votre honneur.
Caraghon aurait préféré qu’on les laisse se reposer, mais soit. Et puis, il avait faim.
Après s’être délassé dans l’eau chaude, il se laissa aller entre les mains d’Axat, qui avait insisté pour s’occuper de ses cheveux. Le jeune garçon le fustigea sévèrement de ne pas en avoir pris soin, pesta à voix basse contre les nœuds que le vent humide y avait formé, et finit par menacer de les couper tant certaines mèches étaient abîmées.
— Vous n’oseriez pas, s’offusqua Caraghon en sursautant.
La chevelure représentait l’honneur et la virilité d’un Dejclan ; la couper était une symbolique déshonorante que subissaient les esclaves, les criminels et les prisonniers de guerre, et Caraghon en tremblait rien qu’à y penser.
— Juste les pointes, plaida Axat. C’est comme les broussailles, il faut les tailler un coup pour que ça reparte de plus belle. Je vous assure, messire, qu’on y verra que du feu.
Caraghon tint bon un certain temps, avant de céder, sous le coup de la fatigue et des arguments du jeune garçon qui brandissait ses ciseaux. Les dents serrées, il attendit avec angoisse le moment de faire face au miroir pour se rendre compte du résultat.
Ce n’était pas le carnage qu’il appréhendait. Tournant sur lui-même en tordant la nuque pour tâcher de constater les dégâts par lui-même, il dut admettre que le raccourcissement opéré par Axat n’était pas si conséquent. Même s’il faillit avoir peur en voyant les mèches de plusieurs centimètres joncher le sol autour du fauteuil, il était encore loin d’être tête-nue comme il l’avait redouté.
— Merci, marmonna-t-il de mauvaise grâce à son valet, qui lui rendit un large sourire.
Comme le soir tombait et l’heure du banquet approchait, il retrouva avec un certain déplaisir les parures de cérémonie dont s’affublaient les Eälagoniens. En défaisant le paquetage rapporté d’Uthilia, il retrouva la dague frappée de l’étoile dejclane que lui avait offerte Tyeltaran. Il n’avait pas encore eu l’occasion de s’en servir, mais trouva l’occasion bonne pour l’arborer à sa ceinture ; sans arme à son flanc, même s’il ne s’agissait que d’une parade, il se sentait toujours nu.
Là-dessus, il descendit vers l’aile centrale en tâchant de se rappeler de l’emplacement de la salle de réception. S’engageant dans les Halles du roi, il croisa un groupe de courtisans qui devaient avoir la même destination que lui et savaient visiblement comment s’y rendre ; aussi se résolut-il à les suivre à distance.
— Attendez-moi, Caraghon !
Kanska venait d’apparaître d’une des galeries transversales, et allongeait le pas pour le rattraper. Ses cheveux noirs flottaient librement sur ses épaules, et elle était vêtue comme à l’ordinaire, quoique ses vêtements soient propres et d’une meilleure facture. Des broderies discrètes ornaient le cuir de son doublet, et une boucle d’argent ciselée fermait la ceinture à sa taille. Il ne restait, en souvenir des derniers jours passés en Uthilia, que son bras droit replié sur son ventre par son attelle.
— Qu’est-ce que vous regardez ? s’amusa-t-elle en claquant des doigts sous son nez. Allons-y, il serait dommage que nous soyons les derniers.
Elle glissa son bras valide sous le sien alors qu’ils poursuivaient leur chemin – une habitude qu’elle semblait avoir définitivement adoptée. Alors qu’ils marchaient ensemble, il la surprit à le dévisager avec intensité.
— Qu’est-ce que vous regardez ? demanda-t-il à son tour en souriant.
Elle devait hausser le menton pour lui rendre son regard. La fougue de son caractère laissait parfois oublier qu’elle était d’une stature menue.
— Vous avez fait quelque chose à vos cheveux ? fit-elle, le nez froncé.
Pris au dépourvu, il posa sur elle un regard plein d'inquiétude.
— Est-ce que c’est vraiment voyant ?
Le sourire qu’elle arbora ne le rassura franchement pas.
— On ne voit que ça, hîl Caraghon.
Il dut avoir l’air réellement affolé, car elle lui tapota doucement le bras en ricanant.
— Allons, allons, je plaisante. Et même si on le remarquait, ajouta-t-elle d’un air mutin, ce ne serait que pour constater qu’ils sont encore plus épais et bouclés qu’auparavant, et qu’ils dégagent mieux votre charmant visage en rehaussant votre teint et vos yeux de leur blondeur… Dites-moi, mon ami, qui est la bonne fée qui vous a rendu encore plus séduisant que vous l’êtes déjà ?
S’efforçant de ne pas rougir, Caraghon marmonna :
— Mon valet. Il estimait un réajustement nécessaire...
Là-dessus, ils franchirent les portes de la salle de réception que deux serviteurs tenaient grandes ouvertes devant eux.
Les premiers convives commençaient déjà à s’installer aux tables dressées en fer à cheval. Caraghon repéra au passage plusieurs de ses camarades de la garde près d’une des tables latérales. Parmi eux, Askaos. Et celui-ci les avait vus. Il les fixa avec intensité tandis qu’ils s’avançaient, avant de détourner ostensiblement le regard. Tiraillé entre embarras et amusement, Caraghon songea que son ami serait capable de le bouder pendant des semaines entières rien que pour l’avoir vu au bras de Kanska.
— Il paraît que je suis conviée à la table d’honneur, à cause de ceci, déclara celle-ci en brandissant son bras blessé. Venez, je parie que vous y êtes aussi.
Elle le remorqua presque jusqu’à la table de l’estrade. Ni le roi ni les princes n’étaient encore arrivés.
— Tyeltaran sera là, indiqua Kanska en désignant le siège à droite de celui réservé au roi. Prenez celui d’à côté, je me dévoue pour vous laisser ensemble.
Il lui adressa un regard désabusé qu’elle essuya d’un innocent sourire. Et, comprenant qu’il n’avait pas le choix, il prit place sur le siège qu’elle lui désignait tandis qu’elle s’asseyait à sa droite.
De leur place, ils étaient au premier plan pour observer tout ce qui se passait dans la salle. Par les grandes portes, les courtisans arrivaient petit à petit, par couples ou par petit groupes, pour prendre place le long des tables latérales. De loin, Askaos leur jetait de fréquents regards en coin tout en discutant avec les autres soldats dejclans.
— Votre ami n’a pas l’air d’apprécier de vous voir en ma compagnie, fit remarquer Kanska.
— Je crois plutôt qu’il n’apprécie pas de vous voir en la mienne, nuança Caraghon.
La jeune femme eut l’air profondément perplexe.
— Quelle différence ?
Caraghon tenta de comprendre si elle jouait la comédie ou non. Mais le regard interrogateur qu’elle levait vers lui ne semblait pas feint.
Elle était capable de pressentir quelque chose entre lui et Tyeltaran alors qu’elle ne les avait vu ensemble qu’une seule fois, mais passer dix jours harcelée par la prévenance ridicule d’Askaos ne lui avait pas suffi pour comprendre ce qu’il lui voulait ? Cette femme était extraordinaire.
— Oh, peu importe, lâcha-t-il finalement, décidant de lui épargner l’embarras d’explications plus poussées.
A présent, la plupart des places étaient occupées. La salle bruissait des multiples conversations, illuminée par l’immense lustre suspendu au-dessus de leurs têtes ainsi que les chandeliers disposés sur les tables. Laeïos et Lancasia les rejoignirent à la table d’honneur pour s’assoir de l’autre côté du trône encore inoccupé. On attendait encore la famille royale, mais les portes de la salle demeuraient béantes sans que nul ne s’y présente. Caraghon commençait à sentir la fatigue le gagner. Kanska ne disait rien, massant son bras bandé en lorgnant la carafe de vin posée devant elle.
Enfin, le roi fit son entrée. Derrière lui venaient ses deux fils ; l’un était paré d’or quand l’autre portait des teintes sombres. Un silence respectueux se fit à la seconde où ils franchirent les portes. A l’instar de toutes les personnes présentes dans la salle, Caraghon se leva tandis que les trois hommes gagnaient leurs places ; après avoir gratifié l’assistance d’un large sourire, le roi leur signifia d’un geste de main de se rasseoir.
Comme Kanska l’avait présumé, Tyeltaran prit place entre le roi et Caraghon, qui fournissait de grands efforts pour ne pas croiser son regard. Heureusement, toute l’attention du prince semblait concentrée sur son père avec qui il s’entretenait à mi-voix. Leurs visages n'étaient pas empreints de colère ou de ressentiment, comme les rares occasions où il les avait vu ensemble. Il avait compris que les relations entre père et fils étaient difficiles, et se sentait intérieurement désolé pour le prince des tensions qui écartaient Tyeltaran de la famille qui lui restait.
Leurs situations respectives n’avaient certainement pas grand-chose de comparables, mais il songea à la mort de son propre père, qui avait ouvert un gouffre entre lui et sa mère. Elle l’aimait et elle souhaitait le meilleur pour lui, mais elle avait refusé d’écouter ses désirs. Sans doute considérait-elle qu’à dix ans, il ne pouvait pas choisir lui-même sa voie.
Les files de serviteurs commençaient à apparaître des entrées dérobées. Il jeta un dernier regard en coin à Tyeltaran. L’héritier indigne qui n’avait jamais demandé à être ce qu’il était.
Peut-être se ressemblaient-ils un peu, finalement.
Puis l’odeur qui émanait des plats qu’on déposait sur les tables détourna son esprit et aiguisa son appétit. Il se servit avec d’autant plus de plaisir qu’il songeait que, parmi ces viandes qu’on leur servait, il y avait probablement celles de proies qu’il avait tuées lui-même ; et il ne connaissait pas une plus belle satisfaction pour un chasseur.
Soudain, un contact contre son genou le fit sursauter. Face à son mouvement nerveux en direction de son couteau, Tyeltaran leva les mains en signe d’innocence.
— Vous êtes fou de me surprendre ainsi, gronda Caraghon avec mauvaise humeur.
L’expression du prince se fit un peu coupable malgré le léger sourire qu’il arborait.
— Pardonnez-moi. Mais vous aviez l’air tellement concentré sur votre repas que j’ai cru que vous m’aviez oublié.
— Souhaitez-vous toujours être au centre de mon attention ? rétorqua le jeune soldat.
— Pour être honnête, oui.
Caraghon le dévisagea fixement, interdit. Il aurait dû s’attendre à ce genre de réponse, et pourtant, les accès de franchise de Tyeltaran le prenaient toujours au dépourvu. Et il était trop conscient de la présence de Kanska, du roi, de tant d’autres personnes autour d’eux, pour même songer à apprécier cette déclaration.
Tâchant de reprendre contenance, il se rabattit sur son verre de vin ; il s’était assuré avant de se servir qu’il ne s’agissait pas du feu liquide que les terres de Tyeltaran produisaient, aussi put-t-il goûter à l’alcool doux sans appréhension. Son parfum fruité se répandit sur son palais comme une agréable bulle de chaleur. A côté de lui, Tyeltaran venait de finir sa coupe et se resservait.
— Le cycle de Métarä s’achève dans deux nuits, lâcha-t-il en lui jetant un regard en coin. Cela fait donc une lunaison et demie que vous êtes à Eäran, Caraghon.
— Déjà ? s’étonna celui-ci.
— On ne voit pas le temps passer, n’est-ce pas ?
Caraghon approuva en s’efforçant de sourire.
Il n’avait jamais pensé que cela puisse paraître si court, et si long. Le froissement des vagues contre la coque de leur navire, les côtes de la Dejclencie dessinées à l’horizon étaient encore vivaces dans son esprit comme s’il venait seulement de les quitter. Un léger accès de mélancolie l’envahit, probablement guidé par la fatigue et le vin. Il reposa son verre et s’appuya au fond de son siège.
— La lune de Drogö qui va suivre vous donnera un aperçu de ce qu’est l’hiver en Eälagon, ajouta Tyeltaran d’un ton amusé. Pluies, orages, vents et coups de froids vont se succéder. Il s’agit de mon cycle préféré.
Et alors que le prince repartait résolument à l’assaut du pichet, le jeune soldat laissa ses yeux dériver le long des tables. Il s’attarda quelques secondes sur ses camarades de la garde. Laedion semblait avoir entraîné Askaos dans une joute verbale féroce, à voir les regards noirs qu’ils se jetaient. Songeant qu’hormis Laeïos et Lancasia, il était l’unique Dejclan assis à la table d’honneur, Caraghon les regarda de loin, avec au cœur la vague envie de les rejoindre.
— Vos soldats ont l’air bien farouches, fit remarquer Kanska en s’accoudant au bord de la table. Depuis votre arrivée, je ne les ai pas encore vus se mêler à personne ; même à la salle d’arme, ils gardent leurs distances avec les hommes d’armes d’Eäran.
— Ils ne sont pas spécialement heureux de se trouver ici, répondit Caraghon en soupirant. La plupart d’entre eux n’ont entendu que du mal et du mépris de l’Eälagon.
Laedion en était le meilleur exemple, songea-t-il, désabusé.
— Et vous ? demanda doucement Kanska en le fixant de ses profonds yeux en amande. Êtes-vous heureux d’être ici ?
Il réfléchit une seconde, se posant sérieusement la question.
— Je ne l’étais pas plus qu’eux, en arrivant.
— Et maintenant ?
— Il se peut, répondit-t-il lentement, que j’ai depuis révisé mon opinion.
Kanska le dévisagea encore de longues secondes avant de hocher la tête, un petit sourire aux lèvres.
— J’en suis ravie.
Il sut ce qu’elle pensait à son regard, et il n’eut pas le courage de tenter de la détromper ; rentrer dans un nouveau débat à ce sujet ne lui disait rien, surtout maintenant qu’il connaissait l’entêtement dont pouvait faire preuve cette impossible jeune femme.
— Vous n’avez pas trop de mal à manger, avec votre bras ? demanda-t-il pour détourner la conversation.
— Occupez-vous de votre assiette et laissez-moi en paix, fut l’aimable réponse.
Si Caraghon avait été plus susceptible, ou moins fatigué, il se serait insurgé de sa gracieuse façon de l’envoyer promener alors qu’elle-même se permettait de le harceler sans vergogne, mais il préféra encore une fois éviter un débat hasardeux, et encaissa en silence.
Son regard s’en fut alors de l’autre côté de la table d’honneur ; à la droite du roi était assis son fils cadet. Son visage pâle était caressé d’un imperceptible sourire tandis qu’il conversait avec Lancasia. Aussi dissemblables étaient-ils, ces deux-là ne se quittaient guère, même en dehors du cabinet du roi où se tenaient leurs réunions, avait remarqué le jeune soldat avec amusement. Lancasia avait été littéralement charmé par le jeune prince, vantait son éloquence, sa courtoisie et son aisance en matière diplomatique, et avait à quelques reprises déploré son absence lors de la chasse. Quand il vit Alàtar rire à quelque chose que l’arhîl avait dit, et poser d’un geste furtif sa main sur le bras de celui-ci, Caraghon songea à suggérer à Kanska de se pencher d’un peu plus près sur leur relation.
— Alàtar n’est d’ordinaire pas tactile, c’est amusant de le voir ainsi collé à votre arhîl, ricana la voix de Tyeltaran.
Mollement appuyé contre le dossier de son siège, il s’amusait à faire virevolter sa coupe entre ses doigts. Caraghon le regarda renverser la tête en arrière pour la vider d’un trait, et se demanda combien avaient déjà subies le même sort avant elle.
— Cependant, il faudrait peut-être glisser audit arhîl que mon frère n’est pas très porté sur la gente masculine, reprit le prince en lui adressant un sourire goguenard. En fait, il n’est porté sur personne. Par Cyrmë, il est plus frigide que les glaciers des montagnes de l’est.
Caraghon préféra garder le silence, ignorant tout à fait ce qu’il était censé répondre. Tyeltaran faisait peser sur lui un regard attentif, sans quitter son sourire. Ses yeux clairs étaient animés d’une lueur dansante, comme le reflet des chandelles parsemant la salle entière.
— Moi, en revanche… lâcha-t-il rêveusement.
Il porta sa coupe à ses lèvres sans sembler se rendre compte qu’elle était vide. Quand il s’en aperçut, il empoigna le pichet près de lui, mais celui-ci aussi était à sec.
— Qui l’a fini ? demanda-t-il d’un air exaspéré.
— Vous, probablement, répondit Caraghon avec une certaine lassitude. Il n’y a que vous qui buvez depuis le début du repas.
Il eut un bref regard pour sa propre coupe, l’unique qu’il s’était versé de la soirée, et qui était encore à moitié pleine.
— Je peux ? fit Tyeltaran.
Alors que Caraghon essayait de comprendre le sens de sa question, le prince tendit nonchalamment le bras pour se saisir de sa coupe.
— Hé ! laissa échapper le jeune soldat en bloquant son poignet d’un geste vif.
Tyeltaran lui lança un regard d’enfant boudeur. Pressant sa main dans la sienne, Caraghon récupéra son bien en espérant de toutes ses forces que personne autour d’eux ne prêterait attention à la scène. Kanska était visiblement occupée à se quereller avec son voisin de droite, et le roi avait la tête tournée du côté de son fils cadet et des ambassadeurs.
— Je crois que vous avez assez bu… souffla-t-il en repoussant doucement le prince.
— Je peux décider moi-même de cela, répliqua ce dernier d’un ton mordant. Je n’ai pas d’ordre à recevoir de vous.
Et, l’air vexé, il détourna la tête. Caraghon reposa sa coupe le plus loin possible de lui, avec une vive envie de soupirer. Visiblement, le vin n’arrangeait pas le caractère du prince. Lui revinrent en mémoire les ragots à propos de ses tendances à la beuverie, et les taquineries de Kanska quand elle prétendait qu’il tenait mal l’alcool. Et à en juger le pichet que Tyeltaran avait fini presque à lui seul, on pouvait raisonnablement penser qu’il tanguait sur les voies de l’ivresse.
Le banquet avançait, et les plats de viande faisaient petit à petit place à des mets plus sucrés que Caraghon était certain de ne pas avoir chassé dans la forêt. Cela ne l’empêcha pas de loucher avec intérêt sur de jolies petites pâtisseries crémeuses parsemées d’amandes et de ce qui semblait être du miel. Il se hasarda à en goûter une, avec un immense délice.
— Vous aimez ? demanda une voix curieuse à sa gauche, alors qu’une main chargée de bagues piochait dans le plat de pâtisseries. Ce sont mes préférés. Enfant, je descendais presque toutes les nuits aux cuisines pour en voler. Quand ma mère l’a appris, je ne vous raconte même pas la fureur dans laquelle elle est entrée ! Elle ne s’énervait pas souvent, mais quand elle le faisait, mieux valait être loin.
Caraghon dégusta sa pâtisserie en jetant au prince un regard méfiant. Il semblait avoir recouvert un semblant de maîtrise de lui-même et ne paraissait plus en colère. C’était le principal, pour le moment, estima-il.
— Elle devait craindre que vous ne mangiez trop, lâcha-t-il innocemment. Un prince en surpoids n’aurait pas eu la place de s’asseoir sur le trône.
Tyeltaran, qui mordait dans son gâteau, s’étouffa à moitié en entendant ces mots. Le poing devant la bouche, il toussa plusieurs fois, s’attirant un regard intrigué de son père.
— Vous êtes abominable, finit-il par articuler après avoir dégluti.
Caraghon se contenta d’un petit sourire satisfait.
— Et malgré vos médisances, ajouta Tyeltaran d’un air féroce, vous avez l’air de bien apprécier ce que vous mangez. Si j’avais su, je vous aurais amadoué bien plus tôt à coup de friandises…
— Ne croyez pas que ça aurait suffi, répliqua le jeune soldat avec hauteur.
Tyeltaran se pencha vers lui, comme pour lui faire une confidence. Ses joues pâles étaient colorées par le vin et ses lèvres plus rouges qu’à l’ordinaire. La lueur des chandelles faisait ressortir l’éclat de ses yeux, brûlants comme si le saphir de ses prunelles s’était embrasé. Son expression était en même temps grave et amusée, et sa voix, basse, ressemblait au ronronnement d’un fauve quand il susurra :
— Non, je ne suis pas naïf à ce point. J’ai bien compris qu’il était très difficile de vous séduire.
La gorge sèche, Caraghon se trouva incapable de se défaire de l’emprise des yeux du prince, et encore plus de savoir quoi répondre à cela. Il avait l’impression que son esprit divaguait lentement dans des brumes voisines à celles de l’ivresse – et pourtant il n’avait vidé qu’une coupe de vin de tout le repas.
C’était à cause de Tyeltaran, de ses yeux ardents comme des braises de diamant.
S’arrachant difficilement à leur emprise, Caraghon balaya la salle d’un regard traqué, et éprouva le brusque besoin de la fuir. Son pourpoint de velours lui comprimait la poitrine, et il faisait chaud, bien trop chaud dans cette salle envahie du bruit constant de dizaines de voix.
Le repas touchait à sa fin, il voyait déjà quelques convives s’esquiver. Estimant qu’il était autorisé à faire de même, il repoussa son siège.
— Oh, vous partez déjà ?
Tyeltaran se retourna avec une expression peinée. Debout, Caraghon le dominait de sa stature, et il ressentit un poignant coup au cœur en croisant les yeux du prince levés vers lui. La flamme intense qui y brûlait tantôt s’était évanouie comme le fantôme d’un souvenir, ne laissant place qu’à des prunelles bleues porteuses d’une prière.
— Je suis très fatigué, expliqua sommairement le jeune soldat en les évitant.
Alors qu’il esquissait un pas en arrière, la main de Tyeltaran se tendit vers lui, comme pour le retenir.
— Nous nous verrons demain ? Dans mes appartements ?
Caraghon hésita.
— Si vous le souhaitez, concéda-t-il. Mais ne vous attendez pas à me voir arriver très tôt, je compte profiter pleinement d’une nuit de sommeil.
— Venez quand il vous plaira, je vous attendrai, assura Tyeltaran avec un sourire. Bonne nuit, Caraghon, que votre sommeil soit doux.
Il y avait quelque chose dans ce sourire, et dans sa main toujours tendue vers lui, qui fit sursauter le cœur du jeune soldat. Et il décida qu’il était plus que temps qu’il s’en aille.
Quand il pénétra dans sa chambre, Caraghon la trouva plongée dans l’obscurité, seulement baignée de faibles rayons laiteux filtrant par la fenêtre. Axat s’était probablement retiré dans sa petite chambre, contigüe à ses appartements et accessible par une discrète porte dérobée.
Prenant à peine le temps d’envoler valser ses bottes, il s’effondra sur son lit, les bras en croix, le regard levé au plafond baigné d’ombre. Le calme et la noirceur l’apaisèrent petit à petit, comme un baume sur une plaie à vif. Il ne s’était pas rendu compte à quel point il étouffait dans ce maudit pourpoint trop serré, songea-t-il en se débattant faiblement avec les lacets qui le retenaient prisonnier dans ce carcan de tissu.
Mais il n’y avait pas que ça.
Il écouta sa propre respiration, la trouva irrégulière. Une main posée sur sa poitrine, il ferma les yeux et se concentra sur son souffle. A travers le tissu de la chemise, il sentait sa peau brûler et palpiter là où battait son cœur. Ses doigts tremblaient légèrement. Il serra le poing, fort, jusqu’à ce que ses ongles ne s’enfoncent dans la chair de ses paumes. La douleur diffuse lui fit du bien.
De l’autre côté des carreaux de verre de la fenêtre, la lune amorçait son ascension hors de son lit de nuage. Et, après ce qui lui sembla une éternité de silence figé, un son désormais familier l’accompagna.
Envahi d’une violente fébrilité, Caraghon bondit pour ouvrir la fenêtre. La voix du prince sans visage semblait résonner de toute part, comme si elle provenait de chaque fenêtre du palais, de chaque étoile du ciel. Le regard du jeune soldat scrutait la nuit dans l’espoir de comprendre où était Lün. En vain.
La frêle voix poursuivait sa litanie, tantôt sanglot tantôt complainte. Il sentit son cœur se serrer à l’entendre. Mais étrangement, l’écouter vibrer comme un long gémissement de douleur chassa la sienne du creux de sa poitrine.
Il réalisa à quel point elle lui avait manqué au cours des nuits précédentes, passées sous le même ciel étoilé, mais bien hors de vue d’Eäran.
Puis en baissant les yeux vers la cour, il perçut un mouvement. A cette heure, il n’y avait d’ordinaire personne dehors, songea-t-il. Peut-être s’agissait-il d’un des convives du banquet qui venait prendre l’air.
Cependant, la silhouette qu’il discernait tant bien que mal n’avait pas l’attitude d’un homme éméché cherchant simplement à respirer le vent nocturne. Il se dirigeait droit vers l’aile sud, là où se découpait l’ombre de la plus haute tour du palais. Caraghon le suivit du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse dans les ténèbres.
Probablement n’aurait-il pas dû s’en inquiéter. Mais voir quelqu’un là où il n’avait jamais vu personne le dérangeait.
Quelques instants plus tard, planté devant sa fenêtre comme une statue figée, Caraghon remarqua que le chant de Lün s’était arrêté.
Net.
Sans longue décroissance où sa voix douce se mourait peu à peu dans un murmure lancinant.
Caraghon leva le regard vers la tour sud, vers le ciel où un croissant de lune semblait sourire. Penché à sa fenêtre, il attendait comme un enfant perdu cherchant un visage connu du regard. Le silence qui l’entourait était mort, figé, brutal, accentuait le poids de la fatigue qui alourdissait ses paupières et brouillait son esprit. Il ne sut pas exactement à quel moment il se glissa dans son lit, mais il se retrouva couché sur le flanc, dos à la fenêtre, les yeux clos. Mais il attendit le sommeil comme il avait attendu que la voix de Lün ne s’élève de nouveau ; vainement.
"La flamme intense qui y brûlait tantôt s’était évanouie comme le fantôme d’un souvenir, ne laissant place qu’à des prunelles bleues porteuses d’une prière."
Magnifiqueme :D
Bon bah encore un beau chapitre. Je l'ai trouvé un peu long je dois t'avouer mais c'est peut être parce que je voulais que Tyel arrive à ses fins lol.
J'adore Kanska... Elle me fait trop rire ! Tyel est un enfant gâté pourri mais touchant et j'adore les réactions de Caraghon face à tout ça. Je comprends mieux les différences de comportement entre les deux royaumes maintenant que tu as expliqué pour les dejclan. On comprend mieux le comportement des soldats notamment.
Hâte de savoir ce qui s'est passé avec Lun 😉
Oui ça c'est ma faute, je blablate trop au lieu d'en venir au fait xDD
Elle est adorable hein ? <3 Tyel c'est un enfant gâté ET surtout bourré, donc ça craint xD
Ben contente que ça soit plus clair à ce niveau là ^^ en réécriture il faudra quand même que j'introduise tout ça plus tôt et essaye de rendre tout ça plus tangible... mais bon on en est pas encore là xD
Héhé oui, gros suspens... ;)
Les dialogues sont excellents, j'aime de plus en plus Kanska (que j'aimais déjà de base) et tu continues à développer tes personnages, principaux ou non, de manière fluide et subtile à travers les dialogues et l'action !
J'ai passé la seconde moitié du chapitre à dire "IL VEUT TE KEN OK IL VEUT KEN MAIS VAZY KEN" et je sens que je vais continuer à m'insurger ainsi pendant un moment...
Ahah oui tu as plus ou moins saisi l'enjeu de cette partie xDDD et tu as du flair mdr, faut pas croire que ça va être simple avec ces deux zozos ;)
Je suis vraiment, vraiment très fanne de ces petits bouts de leur culture que tu nous distilles au début, ils sont vraiment intéressants, bien amenés, ils éclairent un peu les comportements aussi. Un seul point m'a laissée un peu dubitative : si le Révéré est tellement au-dessus de son peuple, est-ce que les dejclan, et Caraghon le premier, ne devraient pas avoir encore plus de mal vis-à-vis de la famille royale d'Ëalagon qui est quand même pas vraiment à cheval sur l'étiquette ? (d'ailleurs mettre ce contraste en avant un peu plus tôt pourrait servir à expliquer encore mieux pourquoi Caraghon tient à se montrer si distant, et a du mal avec les manières de Tyeltaran des fois)
Sinon, la deuxième partie... Ooooh la la, sublime. Tyel qui alterne entre le chaud et le mignon, Caraghon qui retient ses réactions, ce qu'on voit d'Alàtar... J'ai adoré l'expression "ses yeux ardents comme des braises de diamant", vraiment très belle !
Bon. Maintenant je m'inquiète pour le mystérieux Lün...
Ahah ravie que tout ça t'ai plu ! Faut croire que le vin détend l'atmosphère... x)
Me revoilà enfin xD
C'est fou comme la populace les accueille comme s'ils revenaient de la guerre alors qu'en fait, ils sont juste partis chasser tranquilou quoi xD T'imagine si chaque fois que tu revenais de la piscine (c'est un exemple, hein >.<) les gens dans la rue t'applaudissaient et te désignaient de doigt avec liesse ? T'es juste allée de détendre en nageant mais... Oui, bon, ça n'arrivera jamais parce que tu n'es pas une reine, ni une princesse et que tout le monde s'en fout mais quand même !
C'est juste que le roi d'Ealagon et le Révéré n'ont pas le même directeur de com'. C'est tout ! Celui du père de Tyel est plus du genre « Souriez, serrez des mains, embrassez le front des nouveaux nés, soyez proche de votre peuple ! C'est comme ça que vous allez gagner en popularité et en followers ! » Alors que celui du Révéré, c'est plutôt « Vous êtes un people, vous êtes inatteignable, vous êtes bien au-dessus de la plèbe ! Vendez-leur du rêve mais veillez à ce que ce rêve leur reste inaccessible ! C'est la base ! » xD
Caraghon et moi, on est trop méchants, en fait xD On se moquait tous les deux intérieurement du vent que Kanska vient d'envoyer à Askaos xDD Ca m'a fait tellement rire de la voir l'ignorer xD Et Caraghon qui ricane... Il passe vraiment trop de temps avec Cyan. Je ne sais pas comment ils font pour se rencontrer mais le caractère de Caraghon en pâtit xD
Ou pas ! XD J'ai dit la même chose juste avant de le lire xD Caraghon... je t'aime. Encore plus qu'avant xD Et comment il se moque de lui en lui disant « t'en fais pas, tu finiras par la séduire » alors qu'il n'en pense pas un mot, en fait. Il est cruel avec son pote, ah ah ah !
Euh... Askaos ? Redescend un peu de ton nuage ! Nul n'est irremplaçable et si tu joue un peu trop avec le feu, tu vas finir par te brûler >.< Je sens qu'il va finir par regretter de s'être montré si assuré ! D'autant que c'est vrai qu'il n'a pas le droit de sortir avec une femme... c'est ballot pour lui xD Mais bon, si c'est pour traiter Kanska comme une courtisane le temps qu'il se trouve en Dejclancie, je préfère encore qu'elle le boude pour le reste de sa vie. Parce qu'elle mérite beaucoup mieux qu'un soldat en chaleur qui l'abandonnera dès qu'il en aura marre ! Kanska, sache que ma proposition de mariage tient toujours. D'ailleurs, si tu es libre, un de ces soirs, je t'invite à dîner ^.<
Ah, ils ont eu de la fièvre, finalement, ces deux nigauds xD Heureusement que Kanska était-là pour prendre soin d'eux. Franchement... que feraient-ils sans elle >.<
Euh... Askaos ! Comment ça tu as nargué mon Caraghon avec tes péripéties de chasse, là ! C'est scandaleux ! Et bien tu sais quoi ? Caraghon a passé toutes ses journées en compagnie de Kanska et JAMAIS elle ne lui a parlé de toi, sauf pour te critiquer >.> Alors ? Comment tu le vis ? Mal ? Mouhahahahah !
Il y aura du cygne bouilli au banquet, chouette =.='
Genre xD Axat le force à s'en occuper ensuite, il râle parce que les cheveux de Caraghon ne font pas ce qu'il veut xD Il est culotté, ah ah ah ah ! On ne coupe pas les cheveux de Caraghon ! C'est interdit par décret de moi U.U
Il t'a donc coupé les pointes... En vrai, Caraghon c'est moi chez le coiffeur, quand je leur dis « coupez juste les pointes, là où c'est abîmé » et ensuite, j'agonise en priant pour qu'ils ne coupent pas trop xD
Est-ce bien raisonnable pour lui de se montrer avec cette dague ? C'est comme s'il proclamait haut et fort « J'appartiens à Tyen ! Je suis son amant ! » Je ne sais pas si ça sera si bien perçu par tout le monde >,< Même si moi, je valide complètement, uh uh uh !
Kaaaanska... ne le taquine pas trop, le pauvre ! Ses cheveux, c'est son honneur U;U On ne plaisante pas avec ça x) Mais... je suis certaine que Caraghon est encore plus canon avec sa nouvelle coupe ^^ Axat a fait du bon boulot et je pense que Tyel... ne sera pas mécontent du résultat, hi hi hi !
Uh uh uh ! Bah tiens, Askaos... tu étais là... Kanska ne t'avait pas vu >.> Franchement, Caraghon... tu peux le taquiner à loisir, tu en as le droit x)
J'adore comment Kanska est si certaine qu'il va être placé à la table d'honneur >;< Imagine ce n'est pas le cas ! Le malaise que ça va être pour Caraghon de se faire chasser par le roi devant tout le monde. J'espère que tu ne lui réserves pas un coup pareil, sinon je te boude à vie >.<
« Souhaitez-vous toujours être au centre de mon attention ? rétorqua le jeune soldat.
– Pour être honnête, oui. » Kyyaaaaaaa ! J'aime le côté cash de Tyel, hi hi hi ! Il sait ce qu'il veut et il n'en fait pas mystère ! Si Caraghon arrive à lui résister malgré tout ça, je ne sais pas ce qu'il lui faut xD
C'est vrai que Caraghon est le seul soldat à avoir l'honneur de suivre Lancasia et Leïos dans tous les bons plans. Entre les réunions politiques où son avis est pris en compte, les parties de chasses et les repas à la table d'honneur... il est quand même vachement bien traité par rapport à Askaos, par exemple. C'est un peu étrange, en fait ^^
Il se peut que depuis, il a rencontré Tyel et que son avis à évolué au sujet de cet exil en Ealagon, uh uh uh !
Ah ah ah ah ! Caraghon essaie de caser Lancasia avec Alàtar ? xD Il veut vraiment faire du roi son ennemi ou quoi ? xD
Tyel ! Franchement ! Ca ne se fait pas de te montrer aussi aigri envers ton petit frère adoré. Il a le droit d'être frigide s'il le veut, ce n'est pas un mal U.U Et en plus, tu fais ton ivrogne devant Caraghon. Sérieux, t'es pas sortable >;< Et tu risques de faire fuir le pauvre Caraghon, là. C'est pas séduisant, un gars accroché à sa bouteille à ce point >;<
Il me met l'eau à la bouche avec ces pâtisseries ! J'ai envie d'en manger, maintenant ! Bravo !
Oh mon dieu Lün ! J'espère que la personne que Caraghon a vu depuis sa fenêtre ne lui a pas fait de mal ! On a beau ne rien savoir de ce jeune prince, je m'y suis déjà attachée, comme Caraghon, visiblement, et ça me ferait mal de savoir que quelqu'un s'en prend à lui >;< Touchez à Lün et je vous castagne U.U (Enfin je demande à Caraghon de vous castagner pendant que je me cache derrière lui, si ça lui convient xD)
Bref, encore un super bon chapitre ! Je me suis régalée à suivre cette soirée et à voir Tyel se montrer toujours aussi soupe au lait avec Caraghon. Je crois qu'il n'a pas envie de le séduire trop facilement, en fait, pour se montrer aussi mufle avec lui, parfois =,='
Sur ce, je saute sur la suite =D
Natsunokaze
Déjà tu m'as perdue avec l'exemple de la piscine, j'étais morte xDDD après oui, faut voir que les gens sont juste contents de voir leur roi passer... et s'il revenait de la guerre je crois qu'ils seraient moins joyeux, parce que ça voudrait dire des temps instables, des impôts et des privations et tout et tout, alors bon ! ^^
Effectivement les deux rois ont pas la même manière de voir le fonctionnement du pouvoir, et tu as parfaitement résumé la situation xD
Ahah le "ou pas" c'est typiquement un truc que j'aurais pu sortir aussi xD je crois que c'est de lire ton histoire qui fait ressortir de côté là chez moi, et ça m'influence quand j'écris T_T donc Cyan est bel et bien en train de déteindre sur mon innocent Caraghon ! Help ! xD
Et tkt moi aussi je me suis bien foutue de la tronche de l'ami Askaos xD il mérite pas ça mais c'est trop tentant...
Héhé ben c'est dans sa nature, il aime pas les règles et il a un peu la grosse tête xD c'est bien pour ça que Kanska est nécessaire pour le faire redescendre un peu sur terre... c'est pour son bien que je lui fait subir tout ça ! Sisi !
Je t'avoue que pour ce couple je suis en totale freelance et j'ai aucune idée de comment ça va évoluer, contrairement au reste de l'histoire qui est tout bien cadré... on verra bien comment ça évolue cette affaire !
"Parce qu'elle mérite beaucoup mieux qu'un soldat en chaleur qui l'abandonnera dès qu'il en aura marre !" Roooh mais c'est une vision réductrice que tu as de lui là xD
"Kanska, sache que ma proposition de mariage tient toujours. D'ailleurs, si tu es libre, un de ces soirs, je t'invite à dîner ^.<"
Pfff, maintenant Kanska me fait les yeux doux pour que je l'autorise à sortir xD c'est flippant parce que je sais que si je refuse trop longtemps elle sera capable de me lâcher ses clébards au cul...
Bon ok, vous avez ma bénédiction si le projet de mariage se concrétise xD je ne dirai qu'une chose : bonne chance. A toutes les deux.
Ah ben évidemment qu'ils ont eu de la fièvre, ils ne pouvaient pas rester sous la flotte pendant trois heures et s'en sortir sans même un rhume xD surtout ce gros fragile de Caraghon... non non je rigole Cara je voulais pas dire ça.
Oui heureusement que Kanska la maman-poule était là xD clairement ils ne survivraient pas une semaine si elle n'était pas là, je suis bien contente qu'elle se soit incrustée dans l'histoire ^^
Héhéhé tu auras remarqué que l'amitié de Caraghon et Askaos est assez vache xD
Il t'a traumatisée ce cygne hein xD
Ahah moi aussi je stresse un peu quand j'y vais, toujours peur de ce que ça va donner... xD
Ah j'avoue vu comme ça c'est pas ultr subtil xDD Mais bon vu que la dague est marquée de l'emblème de son pays, les gens ne feront pas forcément gaffe !
Kanska s'en fout, dès qu'elle a une occasion elle se fout de la gueule de son monde xD sûre que tu es prête pour la vie commune avec elle ?
Ahah non je n'oserais quand même pas le jerter hors de la table d'honneur comme un vulgaire manant xD j'y avais même pas pensé, je ne suis pas retorse à ce point... donc pas la peine de me bouder, aucun souci !
Oui avec Tyel c'est tout ou rien xD déjà qu'il a des accès de franchise comme ça, le vin l'aide encore plus... J'avoue que là Caraghon commence à se poser de sérieuses questions xD
Après il faut voir que Caraghon est officieusement plus gradé que les autres soldats. Et puis même s'il est convié aux réunions et tout, ça ne veut pas dire qu'il participe même s'il en a théoriquement le droit. Il est plus là comme une genre de sentinelle, un homme de confiance du lieutenant. Et ensuite le roi l'a repéré à cause des faucons, sans parler de Tyel qui le traîne partout... conséquence effectivement, le pauvre mec ne sait plus trop à quoi il doit ces honneurs ^^
"Ah ah ah ah ! Caraghon essaie de caser Lancasia avec Alàtar ? xD Il veut vraiment faire du roi son ennemi ou quoi ? xD" J'crois qu'il est suicidaire xD non en vrai il essaye juste de trouver un moyen de détourner la fanatitude de Kanska de lui xD
Moui effectivement il a légèrement forcé sur la dose de vin là xD
"C'est pas séduisant, un gars accroché à sa bouteille à ce point >;<" j'étais pliée xDDD
"Il me met l'eau à la bouche avec ces pâtisseries ! J'ai envie d'en manger, maintenant ! Bravo !"
Ahah moi aussi en écrivant je commençais à avoir faim... ravie si j'ai pu transmettre ça alors xD
Ahah eh ben ça me fait plaisir que tu te sois attachée à Lün même si on ne l'a pas beaucoup vu...
"(Enfin je demande à Caraghon de vous castagner pendant que je me cache derrière lui, si ça lui convient xD)" Aucun problème, il est chaud bouillant xD
Eh ben c'est super si ce chapitre t'ai plu, j'avoue que je me suis bien éclatée en l'écrivant ! ^^
J'avoue ! Je pense que je préférerais aussi saluer ma famille royale en temps de paix qu'en temps de guerre xD L'occasion est clairement plus cool !
Ah ah ah ah ! Cyan n'est pas peu fier de lui, sachant cela xD Ton innocent Caraghon.... Mais ouiiiiiii ! On te croit ! Il n'est pas si innocent que ça, ce cher Caraghon, uh uhuh ! Mais je nous imagine trop, tous les quatre, Caraghon, Cyan, toi et moi, entrant dans la pièce avec Askaos et lui sortir en cœur le « ou pas ! » xD Je pense que le pauvre se jette par la première fenêtre qu'il voit, ah ah ah !
Je ne suis pas certaine qu'elle parvienne à lui faire dégonfler la tête ET les chevilles mais si elle arrive au moins à rendre une de ses extrémités normales, ce ne sera pas de trop. Mais c'est mal partie vu qu'au lieu de dégonfler des choses chez lui, elle en fait gonfler d'autre >,> (Je devais faire cette blague ! Je devais ! … Pardon >,< *Pars se cacher derrière Caraghon*)
C'est vrai que cette romance-là n'était pas prévue, ah ah ah ! Tu entends Askaos ? Ta fin heureuse n'est pas une évidence à ce stade de l'histoire donc, à ta place, je ferai des efforts >;>
OUI ! Super ! Dis-moi quel soir de la semaine tu es libre et je t'emmène manger dans un super resto =) Kanska n'est pas obligée d'accepter ma demande en mariage tout de suite. On va d'abord apprendre à se connaître, voir si on se supporte et ensuite, on avisera ! Et si jamais ça ne fonctionne pas, on pourra au moins rester amies et je lui conseillerai toujours de se méfier d'Askaos le Louche U.U
Haaaan =O Elle a dit que Caraghon était un fragile ! En vrai, tu cherches à te faire massacrer par tes personnages, en fait xD
Je viens de voir ça ! Mais l'amitié vache, j'adore donc ça me va très bien x) Et puis, ce n'est pas comme si Caraghon ne le taquinait pas en retour, donc tout va bien ^^
Je ne m'en remettrai jamais !
Et bien je m'en moque que tu t'en moques U.U Je n'ai qu'à secouer la merveilleuses chevelure d'Aoran sous tes yeux, Axat, pour que tu ais envie de le rejoindre. Et une fois que tu tombes dans le piège, je t'enferme dans une oubliette et hop ! Plus d'Axat U.U
Je suis prête à tenter avec elle parce que je suis pareille xD
Tu n'es pas retorse à ce point mais tu avoues que tu es quand même retorse xD
Cyan conseille à Caraghon de se chercher un nouveau crush et vite ! Il se dit que ce serait sans doute intéressant pour Caraghon de faire fondre la glace autour du cœur de Alàtar par exemple ! Y aurait plus de défi et Alàtar est plus sérieux que Tyel, donc il n'aurait pas à craindre de se faire larguer pour rien.
Ah, ceci explique cela =) Je pensais que Caraghon n'était pas plus gradé qu'Askaos ou Laedion, du coup, je ne comprenais pas. Mais dis comme ça, ça fait sens ^^
Je me disais bien aussi qu'il essayait de mettre Kanska sur une nouvelle cause à défendre. Le problème, c'est qu'elle s'en fout d'Alàtar. C'est pas lui son meilleur pote ! C'est Tyel xD Pas de chance pour toi, Caraghon !
Donc Caraghon, on se tient au courant pour casser des bouches de méchants U.U Je compte sur toi !
Tu m'étonnes, il était super =D
Pfff il ose être fier de lui en plus ? Vil personnage U.U
Ben bien sûr que si il est innocent Caraghon ! d'où tu ose le remettre en question comme ça là ! *regard meurtrier*
Mdrrr c'est génial ça, faudra le faire un jour xD le gang des emmerdeurs sadiques... après on risque de retrouver le pauvre Askaos pendu ou je sais pas quoi mais bon...
"Mais c'est mal partie vu qu'au lieu de dégonfler des choses chez lui, elle en fait gonfler d'autre >,> (Je devais faire cette blague ! Je devais ! … Pardon >,< *Pars se cacher derrière Caraghon*)"
*hésite entre rigoler et se jeter par la fenêtre* Ah. Ah. Ah.
Askaos n'aura vraiment droit à AUCUN répit xDDD
J'avoue qu'il a intérêt a bien se conduire un minimum pour avoir droit à son happy end... si tant est qu'il survit à ton harcèlement et tes blagues douteuses.
Oui je crois que c'est plus sage de laisser une phase de test avant d'aller plus loin... en tout cas elle accepte avec enthousiasme ! Elle demande si elle aura le droit d'emménager à Resna si ça fonctionne >.< elle m'abandonnera sans remord, cette vilaine...
C'est vrai que je les cherche un peu, mais ils sont pas hyper sages avec moi alors bon, c'est de bonne guerre xD Allez Caraghon, range ce couteau que tu me pointe dessus maintenant. Sois gentil.
Mince, si tu parle des cheveux d'Aoran, y'a Axat qui va déserter en plus de Kanska xD t'a pas honte de me piquer tous mes persos non ? U.U Reste là espèce de valet mal élevé, j'ai encore besoin de toi !
Oui ok je suis peut-être UN TOUT PETIT PEU retorse. Parfois.
Alàtar est absolument ravi de servir de bouche-trou, merci pour lui. par contre il prend bien le fait que tu le considère comme plus sérieux que Tyel ("c'est pas difficile en même temps" qu'il dit).
Voilà c'est ça le souci, c'est que Kanska ship le Taraghon et pas le... Lancatàr ? xD Et puis y'a toi qui arrive derrière avec ton Caraghon x Alàtar... on va plus s'en sortir là x)
Bouhahaha ! Askaos est destiné à se suicider ou à être assassiné à un moment donné dans cette histoire donc... un peu plus tôt ou un peu plus tard, qu'est-ce que ça change ? >.>
Bouhahahahaha ! Je ne suis pas désolée pour Askaos xDD C'était juste trop tentant de souligner ce point à son sujet xDD (Je préfère que tu en ris ! Ne te jette pas par la fenêtre à cause de mon humour pourri, je veux lire la suite, moi x)
Haaaan =O mais je suis la gentillesse même envers Askaos, moi ! Je le soutiendrais de toute mon âme... lorsqu'il se fera largué par Kanska U.U PROMIS !
Ah ah ah ! Tu lui as parlé de Resna ? Si ça fonctionne, je demanderai à Aoran de nous réserver un petit manoir dans son quartier préféré, tu vas voir, c'est troooop beau, Kanska ! Par contre, on ne peut pas chasser. Faut que tu le saches >.> (Bah tiens ! Si je laissais Cyan faire, il serait déjà en Ëalagon, à faire la fête avec Tyel et à draguer Caraghon (pour s'amuser, parce qu'il a un prince qui l'attend, quand même xD). Donc je te comprends U.U
Ah ah ah ! J'ai l'impression qu'à chaque échange que nous avons, Caraghon te menace d'un objet contondant xD Dois-je m'inquiéter ?
Bouhahahaha ! T'en fais pas, je ne laisse personne couper les cheveux d'Aoran donc Axat peut rester où il est, il est indésiré à Resna >.>
Mouais ! Je ne te crois pas du tout ! xD
Non mais Alàtar, ce n'est pas moi qui dit ça, c'est Cyan ! Et s'il dit ça, c'est bien parce que, entre Tyel et toi, clairement, il te choisirait toi comme crush direct ! (En vrai, je crois que Cyan aime les princes sérieux xD) Tu n'est donc pas un second choix du tout ! Et franchement, si je vivais dans ton monde, j'organiserai une réunion au sommet avec Kanska, Tyel et Caraghon pour te trouver un mec ou meuf U.U Parce que tu mérites d'être heureux toi aussi <3
(Ah ah ah ! J'avoue xD Il n'a pas besoin de trop se fouler, Tyel est un cas >>)
J'aime bien Lancatàr. Ou bien l'Alàsia ? On dirait le nom d'un monde de fantasy xD Mais je suis d'accord avec elle, je préfère aussi le Taraghon >.< Tant pis pour Lancasia xD
Ah ah ah ! Nooon, je reste sur le Caraghon x Tyeltaran ! U.U
Je kiiiiiiff Kanska, et j'adore le "Elle était capable de pressentir quelque chose entre lui et Tyeltaran alors qu’elle ne les avait vu ensemble qu’une seule fois, mais passer dix jours harcelée par la prévenance ridicule d’Askaos ne lui avait pas suffi pour comprendre ce qu’il lui voulait ?" de Caraghon xDD
Ouhh, Tyel passe en mode drague franche 😏😂 Il change sans cesse, tantôt trèèès direct, tantôt un ptit peu plus subtil... C'est assez amusant 😄
Curieuse de lire la suite ^^
J'avoue que c'est un personnage avec qui je m'amuse beaucoup, donc ravie qu'elle te plaise xD
Héhé ouais Tyel passe à la vitesse supérieure là ^^ reste à savoir si ce sera efficace...
Merci pour ton passage, à bientôt j'espère ;)
Il a pas fini de s'en prendre plein la tronche malheureusement, vu comme notre Kanska nationale est aveugle...
Faut croire que môssieur commence à prendre des habitudes de riche, effectivement ! Après tout il peut, alors pourquoi s'en priver ?!
Ahah oui il a un peu de mal à l'admettre mais il commence à s'accoutumer...
Effectivement, le vin a un effet magique sur Tyel, même si ça fait flipper Caraghon au passage xD
Heureuse que ce chapitre t'ai plu ! <3 A bientôt j'espère ;)