Son incarnat au poing, Caraghon monta en selle en cherchant Tyeltaran parmi les autres cavaliers. Bien que l’aube rosisse à peine le ciel, le camp était déjà en activité, et les chasseurs prêts au départ.
Il finit par le repérer du côté des restes du feu de camp de la veille, visiblement occupé à régler les sangles de la selle de sa monture. Après un instant d’hésitation, Caraghon fit avancer sa jument dans sa direction.
Le prince leva les yeux et lui adressa un sourire par-dessus l’encolure de son palefroi. Son propre faucon était perché sur l’arçon de sa selle.
— Prêt ? demanda Caraghon.
— Un instant et je suis à vous, répondit Tyeltaran en se hâtant de serrer les dernières courroies.
Il ne portait qu’une fine tunique aux manches lacées, les avant-bras protégés de lanières de cuir, et ses bottes montantes aux genoux laissaient ses cuisses seulement couvertes d’un collant. Caraghon, qui par-dessus sa cotte s’était muni d’un épais manteau bordé de fourrure, se demanda comment le prince pouvait raisonnablement ne pas claquer des dents dans cette tenue.
— Vous vous êtes habillé comme si nous partions naviguer sur la mer du nord, ricana celui-ci en mettant pied à l’étrier. Regardez, il n’y a aucun nuage dans le ciel, cette matinée est limpide comme un jour d’été.
— Vous avez une drôle vision des matinées d’été, alors, rétorqua sèchement Caraghon.
Tyeltaran rit en faisant claquer ses rênes, et leurs montures se mirent en route côte à côte pour rejoindre le peloton qui se formait. Cette fois, seuls les chiens d’arrêt et les faucons accompagnaient les cavaliers.
— Comment va Kanska ? demanda Caraghon, cherchant celle-ci du regard.
— Bien. Sa blessure est sérieuse mais propre, elle s’en remettra si elle accepte de prendre le repos nécessaire.
— Ce qui est loin d’être gagné...
Tyeltaran sourit.
— Exactement. Au moins pour aujourd’hui, elle a accepté de rester dans sa tente, mais j’ignore si nous pourrons la retenir à l’oisiveté plus longtemps.
Puis ils cessèrent de parler tandis que l’équipage gagnait l’orée de la forêt, plus au nord que la veille. Contrairement à la meute de braques, les chiens d’arrêt se déplaçaient en silence devant les chasseurs en flairant l’air. Les cavaliers gardaient au poing leurs faucons encapuchonnés, prêts à les relâcher dès que les chiens auraient levé le gibier.
Tyeltaran toucha le bras de Caraghon pour attirer son attention, et sans un mot, lui désigna une direction du doigt. Tous les deux ralentirent l’allure et obliquèrent vers l’ouest, s’éloignant d’un trot mesuré qui s’accéléra peu à peu.
— Allons un peu plus avant au cœur des bois, c’est là que l’on trouve le meilleur gibier, proposa Tyeltaran.
Tenant les rênes d’une main, Caraghon se laissait guider avec confiance tandis qu’ils gagnaient le galop. La forêt, derrière eux, engloutissait l’équipage de chasse hors de leur vue et de leur ouïe. Seul le pas de leurs chevaux troublait le calme vivant de la forêt. Comme lors de leur dernière sortie, les faucons étaient excités par les chants d’oiseaux et probablement d’autres sons qu’eux seuls pouvaient percevoir ; Caraghon avait décapuchonné le sien et relâché sa prise sur les jets de ses pattes, prêt à le laisser filer dès qu’il sentirait une proie à proximité.
Puis, alors qu’ils s’élançaient sur les pentes d’une butte, ils parvinrent au bord d’un sentier clairement pratiqué par l’homme. Large de plusieurs pieds, les herbes et les racines en avaient été dégagées pour ne laisser qu’une bande de terre parsemée de graviers, marque d’un emprunt régulier.
— Où ce sentier mène-t-il ? demanda Caraghon en retenant un peu l’allure de sa jument.
— A la citadelle d’Uthilia, de l’autre côté de la forêt, répondit Tyeltaran sans se retourner. Les garnisons circulent fréquemment à la belle saison, mais on limite les déplacements de troupe dès l’arrivée des premiers froids.
Ils allaient s’écarter de la route, quand le faucon de Caraghon eut comme un sursaut et déploya ses ailes. Le jeune homme ouvrit la paume pour le libérer, et il s’éleva vivement dans les airs avant de fondre en piqué dans les talus. Un glapissement se fit entendre, laissant supposer que le rapace avait saisi une proie.
— Pourquoi est-ce toujours vous qui ouvrez la chasse ? bougonna Tyeltaran en adressant un regard dépité à son propre faucon.
Caraghon leva la main pour l’enjoindre de se taire, puis porta deux doigts à ses lèvres. Il émit un sifflement bref et strident. Durant un moment, seul le silence de la forêt lui répondit. Puis, dans un bruissement de feuilles, l’incarnat réapparut d’entre les broussailles, une masse inerte pendant entre ses serres.
Le jeune homme tendit sa main non gantée ; le rapace, en passant au-dessus de lui, lui laissa la perdrix qu’il avait attrapé avant de venir se percher sur son poing. Ses yeux jaunes se posèrent sur son maître avec leur fixité caractéristique, et il laissa échapper un petit cri aigu en repliant ses ailes.
— Impressionnant, commenta Tyeltaran en ouvrant de grands yeux ronds.
Caraghon s’autorisa un sourire orgueilleux tout en plaçant la perdrix dans les fontes de sa selle. La prise était presque aussi grosse que le faucon lui-même.
— C’est ainsi que, chez nous, on reconnaît un incarnat dressé et déjà lié à son maître, expliqua-t-il en pressant les flancs de sa jument. Il semble, en effet, que notre entraînement n’a pas été vain.
— La prochaine prise est pour moi, l’avertit le prince en le rattrapant.
Alternant trot tranquille et galop effréné, les deux jeunes hommes progressaient de plus en plus profondément au cœur de la forêt, sans se soucier des directions qu’ils empruntaient ; ils se laissaient guider par le vent et la chance avec autant d’insouciance que les faucons planant au-dessus de leurs têtes. Le corps échauffé par la course, Caraghon finit par délaisser son manteau fourré, ce qui lui valut les approbations moqueuses de Tyeltaran.
Ce jour-là, la chasse eut un goût spécial pour le jeune dejclan ; peut-être était-ce parce qu’il était seul avec le prince, nimbé de l’illusion de partager avec lui un moment privilégié ; peut-être était-ce parce que cette forêt aux senteurs de sève sucrée regorgeait à ses yeux étrangers de merveilles qu’il ne pensait jamais découvrir de sa vie. Les incarnats, tout comme lui, s’en donnaient à cœur joie, et Caraghon, en chevauchant, suivait des yeux la courbe de leur vol quand leurs silhouettes se découpaient dans les parcelles de ciel apparaissant entre les branches.
Leur course les mena jusqu’au bord d’un bras du fleuve. Le soleil au zénith faisait miroiter ses eaux tranquilles d’un éclat aveuglant. Près des rives hérissées de roseaux, un grand cygne blanc voguait avec la grâce d’un navire de nacre. Caraghon tira sur les rênes pour arrêter sa monture en contemplant le majestueux oiseau au plumage gonflé par la brise.
Il resserra ses doigts autours des jets de son faucon en le sentant s’agiter, et échangea un bref regard avec Tyeltaran. Le prince lui renvoya un haussement de sourcil aristocratique, avant de lever le poing. Caraghon vit à peine la silhouette rougeâtre plonger en piqué ; le cygne siffla de panique en déployant ses ailes, mais le faucon était déjà sur lui. Ils disparurent tous les deux derrière le rideau de roseaux dans un grand bruit d’éclaboussure.
Tyeltaran sauta vivement à terre en dégainant son poignard ; mais le faucon et sa proie étaient inaccessibles à moins d’entrer dans l’eau.
— Le faucon ne risque pas de noyer ? s’inquiéta-t-il.
Caraghon descendit à son tour de selle en écoutant les criaillements stridents des deux oiseaux.
— Pas tant que le cygne ne l’entraîne pas sous l’eau.
— Il a l’air de se débattre, souleva le prince en s’aventurant dans la bourbe humide des rives.
Caraghon le retint par le bras avant qu’il n’aille patauger dans le fleuve. A entendre les sifflements de plus en plus faibles du cygne, le faucon prenait l’avantage.
— N’y allez pas, vous allez tomber et c’est vous qui finirez noyé.
— Je ne suis pas empoté et je sais nager, je vous remercie, répliqua vivement Tyeltaran. Et il faudra bien aller chercher la proie, alors à moins que vous ne préfériez y aller vous-même…
Un criaillement victorieux le coupa dans sa verve.
— Rappelez-le, ordonna Caraghon.
Le prince se dégagea de son étreinte d’un coup d’épaule, avant de porter deux doigts à sa bouche pour siffler comme lui-même l’avait fait un peu plus tôt.
L’incarnat eut quelques difficultés à soulever le cygne inerte, rasant la surface de l’eau en le traînant entre ses serres ; Tyeltaran s’agenouilla sur la berge pour les recueillir tous les deux. Son faucon se percha sur son poing en claquant du bec avec satisfaction. Les cheveux du prince brillaient de reflets d’or et d’argent mêlés. A ses pieds, le corps trempé du cygne ressemblait à un ange abattu, des traînées rouges sillonnant son plumage blanc. Un peu en retrait, Caraghon contempla la scène avec une sorte de fascination.
Le prince tourna de nouveau la tête vers lui, un sourire ravi ourlant ses lèvres.
— Vous avez vu ? s’exclama-t-il, excité comme un enfant. Je l’ai appelé… et il est venu !
Caraghon hocha la tête sans chercher à réprimer son propre sourire.
— C’est ainsi qu’on reconnaît un incarnat déjà lié à son maître, dit-il en se délectant de l’expression émerveillée du visage de Tyeltaran.
Ils restèrent encore un moment sur la berge, sans rien dire, ne faisant que regarder les jeux de lumière du soleil dans l’eau, et écouter les chants des oiseaux dans le calme revenu.
Puis Tyeltaran hissa la carcasse du cygne sur l’arçon de sa selle, d’un commun accord, ils reprirent leur tranquille cheminement. Leurs chevaux suivirent quelques temps la rive du fleuve avant d’obliquer vers l’épaisseur des arbres en gagnant petit à petit en vitesse. Ils finirent au plein galop, filant droit devant eux ; les feuilles mortes craquaient et volaient sous les sabots de leurs montures, et les doigts décharnés des branchages s’agrippaient à leurs cheveux.
— Par-là ! cria soudain Tyeltaran en tendant le bras.
Il bifurqua sans ralentir à travers les arbres, là où le terrain s’élevait, semé de racines et de graviers qui le rendaient glissant. Caraghon engagea sa jument à sa suite avec plus de prudence, en tâchant d’éviter les chutes de pierres que provoquait le passage du lourd palefroi noir du prince. La pente se faisait de plus en plus abrupte au fur et à mesure qu’ils progressaient, et les arbres de plus en plus clairsemés. Et enfin, les deux cavaliers se retrouvèrent à découvert, au sommet d’un surplomb rocheux perçant du cœur de la forêt.
Le vent y était plus fort et plus mordant que jamais, mais Caraghon s’en rendit à peine compte. Saisi, il contempla avec des yeux écarquillés la marée d’arbres qui s’étendait à ses pieds. Un instant, il se crut perché au-dessus d’un océan noir, les branches touffues oscillant dans le vent avec la même paresseuse régularité que des vagues. Quand il leva les yeux, il n’y avait plus au-dessus de lui que le ciel décoloré où trônait un soleil aveuglant.
— N’est-ce pas un spectacle magnifique ? fit une voix derrière lui.
Tyeltaran avait pis pied à terre, caressant la crinière de son cheval d’un geste absent. Son regard rivé sur Caraghon, et un petit sourire errait sur ses lèvres.
— Si, ça l’est, admit doucement celui-ci en détournant les yeux.
A son poignet, le faucon redressa la tête et émit un petit cri, comme une approbation.
— Je vous propose de faire une halte ici, reprit Tyeltaran. Nous pourrons manger et nous reposer un peu avant de redescendre.
Caraghon l’entendit sans vraiment l’écouter, le regard happé par l’immensité de la forêt qui les encerclait. Sous lui, sa jument frappa le sol du sabot, comme si elle se demandait ce que faisait son cavalier.
— Caraghon ?
Son nom surgit en même temps qu’une main s’appuyait sur sa cuisse.
Le jeune soldat sursauta et se dégagea d’un coup de genou ; sa jument surprise fit un écart. Tyeltaran recula, les deux mains levées comme pour assurer son innocence.
— Vous aviez l’air plongé dans vos pensées, se justifia-t-il avec un regard contrit.
— Excusez-moi, prononça mécaniquement Caraghon, sans vraiment comprendre de quoi il s’excusait.
Il descendit à son tour de selle, et après avoir attaché leurs faucons à une branche, les deux jeunes hommes s’assirent au creux des racines d’un immense sapin, dressé comme une flèche prête à être décochée vers le ciel.
Tyeltaran avait sorti des fontes de sa selle un paquetage contenant de la viande séchée et du pain. Il y en avait largement assez pour deux, nota Caraghon en acceptant la part qu’il lui tendit. Il avait chevauché toute la matinée le ventre vide, et quoiqu’il eût l’habitude, le remplir un peu lui fit du bien. Tout en mangeant, il laissa son regard dériver sur la vue qui s’étendait à leurs pieds. S’il regardait entre les arbres avec attention, il décelait par endroits les sillons brillants des multiples bras du fleuve, comme des veines courant sous la peau de la terre.
— C’est amusant de songer que mon père, vos amis et bien d’autres sont en train de cavaler là-dedans comme des fourmis, commenta Tyeltaran.
Caraghon ne put qu’opiner.
— D’ici, on se sent si grands, si hors du monde…
— Oui, c’est aussi mon sentiment.
Ils échangèrent un regard avant de se détourner brusquement l’un de l’autre. Les mains de Tyeltaran jouaient avec sa dague, celle marquée d’une étoile dejclane, celle dont Caraghon possédait la jumelle. Le jeune soldat, de son côté, retourna à la contemplation de la vue. Par-delà la mer d’arbres, par-delà le brouillard, dressées à l’horizon, il apercevait les sommets de lointaines montagnes aux versants parsemés de blanc.
— Est-ce de la neige, là-bas ? s’enquit-il.
Tyeltaran se tourna pour suivre son regard, et sourit avec un peu de hauteur.
— Que voulez-vous que ce soit d’autre ?
Les mains de Caraghon firent virevolter la tranche de pain qu’il s’était coupé.
— Je l’ignore. Je n’en ai encore jamais vu de ma vie.
— Vraiment ?
L’expression condescendante du prince fondit aussitôt, laissant place à un regard stupéfait.
— Il faut absolument remédier à cela, s’exclama-t-il avec la poigne d’un général de bataille comblant une faille dans sa stratégie. L’hiver n’est pas encore assez avancé pour que la neige s’étende jusqu’ici, mais je parie qu’il gèlera bientôt en Daneimion. Si d’ici là, vous êtes toujours hôte du palais, je vous y emmènerai.
Un sourire prit place sur ses lèvres, contaminant irrésistiblement Caraghon.
— Si vous vous donnez cette peine pour moi…
— Oh, je me la donnerai avec joie.
Le jeune soldat baissa la tête, tâchant d’endiguer le trouble qui l’envahit comme une vague. Il n’osa pas regarder Tyeltaran, se contentant de fixer l’horizon.
— Qu’y a-t-il, derrière ces montagnes ? demanda-t-il finalement.
— Les terres sauvages d’Arenor. Des forêts denses et des marécages à perte de vue, peuplés de tribus nomades. Ces montagnes sont une frontière naturelle entre eux et nous ; et probablement la plus sûre protection de notre royaume contre ces barbares.
— Vous êtes en conflit contre eux ?
— Pas d’une manière déclarée. Mais nos cités au nord et à l’est sont régulièrement victimes de raids de cavaliers arenoriens. Ils franchissent les cols de nuit pour échapper à la surveillance de nos tours de garde, ils frappent comme l’éclair et se retirent trop vite pour qu’on puisse leur donner la chasse. Leurs chevaux sont réputés les plus rapides du continent.
Caraghon se rappela avoir entendu le roi et ses fils aborder le sujet lors de l’entrevue à laquelle il avait bien malgré lui assisté, un peu avant leur départ.
Le ciel jusque-là lumineux s’assombrit. De lourds nuages s’étaient profilés à l’ouest et marchaient comme une armée résolue vers le trône du soleil. Le vent, quoique sec, picotait la peau de Caraghon d’échardes glaciales. N’y tenant plus, il se leva pour récupérer sa cape, finalement bien heureux de l’avoir prise. Quand il s’en couvrit les épaules, il croisa le regard narquois de Tyeltaran, qui ne frissonnait même pas malgré la légère tunique de lin qu’il portait.
— Vous avez de la glace dans les veines, marmonna Caraghon.
Les yeux levés vers le ciel envahi de grisaille, avec une certaine inquiétude, il entendit le rire du prince dans son dos.
— Le temps change très vite ici, surtout dans les régions du nord. Ces nuages sont apparus soudainement et ils disparaîtront de même. Ne vous inquiétez pas.
Comme pour confirmer ses paroles, une nouvelle éclaircie perça le brouillard d’un rayon vif.
Quelques instants plus tard, les deux chasseurs remontèrent en selle pour redescendre dans les tréfonds de la forêt. Sous le couvert des arbres, l’atmosphère paraissait plus lourde à Caraghon, presque oppressante ; et l’odeur de sève qui parvenait à ses poumons avec quelque chose d’entêtant.
— Repartons vers l’est, suggéra-t-il, un peu anxieux malgré tout à l’idée de trop s’éloigner du campement.
Tyeltaran lui adressa un regard perplexe par-dessus son épaule.
— Allons, nous avons la forêt entière pour nous seuls et tout le temps du monde, et vous voulez déjà rejoindre les autres ? Je croyais que vous appréciez la solitude.
— C’est vrai, mais…
— Vous avez peur ? le coupa le prince en tirant sur les rênes de son cheval pour l’arrêter en travers du chemin de Caraghon, l’obligeant à s’arrêter lui aussi. Peur de quoi ? De vous perdre ? Ou peur de moi ?
— Vous êtes ridicule, siffla le jeune soldat entre ses dents. Pourquoi aurais-je peur de vous ?
Tyeltaran lui rendit son regard sans bouger, sans faire mine de s’écarter du chemin. Les cheveux ébouriffés et les joues rougies par le vent, il paraissait tellement plus jeune que ses vingt-cinq ans. Caraghon se demanda à quoi il pouvait ressembler, enfant, adolescent. Peut-être que des peintres avaient déposé sur leurs toiles l’empreinte du souvenir de cette époque.
— Très bien, lâcha finalement le prince en détournant le regard. Repartons par l’est.
D’un geste brusque, il tira sur les rênes pour faire pivoter son cheval. A l’instant où le prince lui tourna le dos, le ciel s’assombrit à nouveau. Les nuages gagnaient du terrain, malgré ce que les éclaircies passagères laissaient à penser. Mais Caraghon ne fit aucune remarque à voix haute et suivit docilement la monture de Tyeltaran.
Le regard rivé sur l’encolure de sa jument, Caraghon écoutait le bruit des sabots sur les tapis de feuilles mortes, le chant d’un oiseau invisible, le chuchotement du vent dans les hautes branches. Il faisait de plus en plus froid à l’ombre des branches, et la lumière du ciel s’appauvrissait, les laissant dans une pénombre grisâtre. A son poing, son faucon ne bougeait pas, comme s’il craignait de le déranger, se contentant de jeter des regards circulaires autour d’eux.
Il ne sut combien de temps s’écoula avant que la première goutte ne s’écrase sur sa joue. Il n’y aurait pas prêté attention, si une autre n’avait pas suivie, cette fois sur son front. Et bientôt une troisième qui laissa une petite tache sur le cuir de son gant.
— Je crois qu’il commence à pleuvoir, signala-t-il à l’intention de Tyeltaran qui chevauchait quelques pas devant.
— Une petite averse insignifiante, tout au plus, répondit celui-ci sans se retourner.
Caraghon leva le visage vers les cimes en plissant les yeux. Au travers des branches, plus une seule parcelle de ciel bleu n’était en vue. Et le rythme des gouttes s’accélérait. Il cessa rapidement de compter toutes celles qui l’atteignaient, et resserra sa cape autour de ses épaules, tâchant d’y abriter son faucon qui s’ébrouait en émettant de petits cris de mécontentement.
Il tenta de se persuader que Tyeltaran devait avoir raison et que l’averse ne durerait pas. Mais les minutes passaient et la pluie tombait de plus en plus fort, s’écrasant sur son visage et trempant sa cape. Ses cheveux ne tardèrent pas à être complètement mouillés. La forêt assombrie, envahie du clapotis humide qui levait le brouillard, était devenue sinistre à ses yeux. A quelques pas devant lui, Tyeltaran chevauchait sans lui adresser un mot ; exaspéré, Caraghon encouragea sa jument à accélérer l’allure jusqu’à rattraper la monture du prince.
— Pardonnez-moi, lança-t-il, n’y tenant plus, mais je n’ai pas l’impression que cette averse soit insignifiante.
Les cheveux mouillés du prince étaient plaqués en désordre sur ses joues, mais n’avaient rien perdu de leur éclat doré. Caraghon se demanda comment il pouvait ne pas avoir froid dans sa fine tunique trempée.
— Bien, siffla Tyeltaran avec mauvaise humeur, je me suis peut-être trompé… Qu’est-ce que cela change ?
D’un geste agacé, il repoussa en arrière les mèches dégoulinantes de son front.
Au travers du crépitement de la pluie, Caraghon crut percevoir un bruit. Un grondement lointain qui ressemblait à une chute de pierres. Les yeux levés vers le ciel, tentant de percevoir quelque chose à travers le nuage de gouttes, il fut soudain aveuglé par la déchirure d’un éclair blanc.
Une fraction de seconde plus tard, un coup de tonnerre roula au loin.
Sa jument piaffa et fit un écart. De sa main libre, Caraghon retint de son mieux les rênes pour l’empêcher de ruer.
Devant lui, Tyeltaran hurla un juron. Caraghon leva les yeux juste à temps pour voir une ombre ailée s’envoler entre les arbres.
— Rappelez-le ! s’exclama-t-il, paniqué.
Le prince porta deux doigts à sa bouche pour siffler comme il l’avait vu faire ; mais un nouveau coup de tonnerre couvrit son appel. Le faucon avait disparu dans la noirceur de la forêt noyée par l’orage.
— Père va me tuer, gémit Tyeltaran en secouant la tête comme un chien qui s’ébroue.
Il siffla de nouveau, avec colère. Ainsi, les cheveux dégoulinants et les vêtements plaqués au corps, il ressemblait à un enfant frêle et apeuré monté sur un cheval trop grand.
— Nous devrions accélérer l’allure pour retourner au campement, le pressa Caraghon.
— Non. Le terrain est accidenté et trop glissant pour pousser nos montures au galop. Elles risqueraient de se blesser plus qu’autre chose. Continuons à pieds.
Et là-dessus, il sauta à terre. Ses bottes s’enfoncèrent profondément dans le bourbier qu’était devenu le sol. Caraghon l’imita avec plus de précautions. Sa cape battue par le vent était trempée, et l’eau froide coulait sur son visage, dans son cou, dans son dos. Partout où il portait le regard, il ne voyait que des arbres dressés à perte de vue comme une armée de soldats décharnés, figés dans des positions grotesques. Le ciel était obscur comme si la nuit était tombée, seulement fendu d’éclairs aveuglants qui le faisaient sursauter.
— L’est est par là, s’écria Tyeltaran en tendant le bras dans une direction. Allons tout droit, nous finirons bien par arriver à l’orée de la forêt.
Tirant leurs chevaux inquiets par la bride, les deux jeunes hommes progressaient péniblement, manquant de glisser à chaque pas dans les marécages envahis de racines et d’ornières. L’eau coulait dans le cou de Caraghon à travers la fourrure détrempée de sa cape, et ses mains étaient transies sous ses gants. Il avait réussi à abriter son faucon dans la fonte de sa selle, qui bien qu’étroite, l’abritait au moins de la pluie. La tête inclinée pour tenter de se protéger des trombes, Caraghon se concentrait sur ses pieds pataugeant dans le sol embourbé, tâchant de garder l’équilibre. La pluie glaciale les battait impitoyablement, accompagnée de rafales de vent qui le faisaient trébucher.
Puis, derrière lui, dans la furie de l’orage, il entendit son nom.
Quand il se retourna, il aperçut à la faveur d’un éclair la silhouette de Tyeltaran, peinant quelques mètres en arrière. Caraghon n’avait même pas remarqué qu’il avait perdu le rythme. S’arrêtant pour l’attendre, il l’encourageait en pensées en le fixant comme s’il pouvait le soutenir par la seule puissance de son regard. Puis Tyeltaran trébucha et tomba à genoux dans la boue.
Abandonnant sa jument, le jeune soldat s’empressa de rebrousser chemin pour le rejoindre. Les cheveux du prince pendaient lamentablement autour de son visage tandis qu’il tentait de se redresser. Ses bras tremblaient. Caraghon l’empoigna par les épaules pour le hisser ; sous ses doigts, la peau était glacée.
— Bon sang, vous devez mourir de froid, grogna-t-il en le soutenant.
Tyeltaran se redressa péniblement, la tête ballante comme s’il était sur le point de perdre conscience. La pluie formait sur son visage des sillons humides ressemblant à des larmes. Caraghon garda un bras autour de ses épaules, réticent à le lâcher.
— D’habitude, je me couvre plus… surtout en cette saison, balbutia le prince, l’ébauche d’un sourire tremblant sur ses lèvres violacées.
— Prenez mon manteau, proposa Caraghon en portant la main à la fibule qui fermait la cape autour de ses épaules.
Les doigts glacés de Tyeltaran se posèrent sur les siens, interrompant son geste.
— Gardez le, vous avez moins l’habitude du froid que moi.
— Mais…
— Ça ira, assura le prince. J’ai juste perdu l’équilibre.
Le tonnerre claqua comme une explosion juste au-dessus d’eux, leur faisant lever la tête vers le ciel nimbé de brouillard. Un frisson parcourut le corps entier de Tyeltaran ; Caraghon referma instinctivement sa prise sur lui, mais le prince se dégagea.
— L’orage se rapproche. Avançons.
Avec une certaine réticence, Caraghon le regarda se remettre en route, une main appuyée sur l’arçon de la selle de son palefroi pour garder l’équilibre.
La pluie, qui s’était légèrement atténuée durant quelques instants, forcit de plus belle. Caraghon veillait à demeurer à la hauteur du prince, le surveillant du coin de l’œil.
— Ne vous faites pas de soucis, l’enjoignit celui-ci quand il s’en rendit compte. J’ai l’habitude.
Mais il claquait ses dents si fort qu’il se mordit la lèvre en parlant.
— Tyeltaran.
Caraghon accéléra légèrement le pas pour se rapprocher de lui et, d’autorité, l’enlaça par la taille.
— Qu’est-ce que…
Ouvrant le bras, il tira un pan de son ample manteau sur les épaules du jeune homme transi.
— Vous êtes complètement fou, marmonna-t-il en l’attirant plus près de lui. Vous voulez vraiment mourir de froid au milieu de la forêt ?
— Non, murmura Tyeltaran, son corps tremblant contre le sien. Non, ce n’est pas le moment de mourir.
Malgré les vêtements trempés du prince qui mouillaient les siens, Caraghon l’étreignit plus étroitement.
— Alors avançons, l’enjoignit-t-il. Et ne vous avisez pas à essayer de vous dégager.
En réponse, le prince se pressa un peu plus contre lui.
Quand ils parvinrent en vue du campement, la pluie s’était enfin arrêtée et le soir tombait. Entre les premières tentes, Caraghon aperçut une silhouette familière appuyée sur un rondin de bois. L’un de ses bras était replié sur son ventre, maintenu par une attelle sommaire. Tyeltaran se retourna pour adresser une œillade hilare au jeune soldat.
— Elle n’a même pas tenu une journée à rester allongée…
Alors qu’il prononçait ces mots, la silhouette sur le rondin leva la tête.
— Mais d’où venez-vous, espèces d’idiots ?
Ce fut Tyeltaran qui entra en premier en collision avec une Kanska en furie. De son bras valide, elle lui enserra férocement le cou, et Caraghon n’arriva pas à savoir si c’était là de sa part un geste affectueux ou une tentative d’étranglement. Il n’eut pas le temps de se pencher davantage sur ces réflexions, car elle s’arracha brusquement au prince pour lui faire subir le même sort.
— D’où venez-vous, bon sang ? répéta-t-elle en le secouant par le devant de sa chemise. Vous êtes trempés comme des soupes ! Non, taisez-vous… Je ne veux rien savoir ! Espèces d’idiots ! Les autres sont rentrés depuis des heures… Avec cette pluie et cet orage ! Tyel, crétin, je t’avais dit de ne pas mettre que cette ridicule tunique pour partir en chasse, regarde-toi, on dirait un chien errant ! Allez vous changer tout de suite, tous les deux ! Non, tais-toi. Vous aussi, Caraghon. Vous voulez attraper la mort ? Allez vous changer et rejoignez-moi au feu de camp... Et plus vite que ça ! Je m’occupe de vos chevaux. Déguerpissez, inconscients, ou ne comptez pas sur moi pour venir fleurir vos tombes.
Ce fut avec un plaisir immense que Caraghon rejoignit sa tente, essora ses cheveux gorgés d’eau, puis se débarrassa ses hardes dégoulinantes pour s’envelopper dans une tunique sèche et une épaisse pelisse aux poils doux comme du velours. Mais même sous ces vêtements propres, il était parcouru de frissons irrépressibles. Ses mains étaient rouges et insensibles, et le reste de son corps froid comme si sa peau était faite de glace. Jamais encore de sa vie il n’avait souffert du froid comme aujourd’hui. Jamais il n’avait même cru que c’était possible.
Les jambes lourdes, il ressortit de sa tente pour se diriger vers le centre du campement. Dans la lumière déclinante du soir, le ciel irisé laissait se décomposer les terribles nuages qui avaient tant pleuré sur le monde durant l’après-midi. Comme si rien ne s’était passé…
Kanska s’empressa vers lui dès qu’elle le vit, le guidant par le bras comme un infirme jusqu’au feu de camp. Tyeltaran était déjà assis tout près des flammes, les épaules drapées d’un manteau fourré semblable au sien, et un bol fumant entre les mains. Les jambes de Caraghon cédèrent abruptement quand il voulut prendre place près de lui, et il s’affala sur le sol avec un petit soupir. Avec adresse bien qu’elle n’ait qu’un seul bras disponible, Kanska lui servit aussitôt un bol de tisane brûlante, avec une prévenance dans ses gestes qui contrastait avec son expression furibonde.
— Merci beaucoup, balbutia-t-il.
— Buvez tant que c’est chaud, répondit-elle seulement, avec un regard porteur de menaces de mort au cas où il oserait désobéir.
Docile comme un enfant, Caraghon porta le bol à ses lèvres et se força à boire une lampée qui lui ébouillanta la gorge. Il ne se plaignit pas, néanmoins. Ses paumes soutenant le bol chaud étaient parcourues d’agréables picotements. Gorgée après gorgée, il apprécia le breuvage parfumé qui lui réchauffait le corps et chassait l’engourdissement de ses membres. Après l’avoir longuement épié pour s’assurer qu’il finissait sa boisson, Kanska leur tourna le dos et s’éloigna.
— Par les couronnes du Révéré, quelle journée, soupira Caraghon en réprimant un frisson.
Enveloppé dans sa couverture de fourrure, Tyeltaran hocha vaguement la tête. Si près du feu, la peau de son visage avait rosi, et ses cheveux, que l’humidité avait plaqué contre ses joues, étaient parcourus de reflets d’or. En cet instant, il ressemblait à tout sauf à un prince, mais Caraghon le trouva plus beau que jamais.
— J’imagine que j’aurais dû m’attendre à de telles pluies au beau milieu de l’automne, articula Tyeltaran à mi-voix. J’ai voulu faire le fier, et voyez le résultat…
Un sourire grimaçant tordit brièvement ses lèvres.
— Tyeltaran !
Le roi venait en leur direction. Son visage était marqué d’une vive inquiétude teintée de colère.
— Mais qu’as-tu fait ? Nous t’avons perdu dès le début de la chasse… Vous étiez avec lui ? lança-t-il à l’intention de Caraghon.
Tous les deux hochèrent la tête comme des enfants avouant leur bêtise.
— Au moins êtes-vous revenus sains et saufs, soupira le roi en s’agenouillant près d’eux. Ne commet plus d’imprudence de ce genre, Tyeltaran, par pitié ! Avec cet orage qui a éclaté, vous auriez pu vous perdre, vous blesser…
— Promis, père, marmonna le jeune prince, les yeux baissés.
Le roi Alàtar le considéra un instant en silence, puis son expression s’adoucit. D’un geste tendre, il passa une main dans les cheveux mouillés de son fils, exerçant une légère pression sur la nuque avant de le relâcher. Tyeltaran, la tête toujours baissée, souriait en fermant les yeux.
— La journée a-t-elle été bonne malgré tout ? demanda le roi en les regardant tous les deux.
— Très, acquiesça aussitôt Tyeltaran, et Caraghon l’imita silencieusement. Nos incarnats ont réalisé des prouesses.
A l’instant où ces mots franchissaient ses lèvres, il blêmit et se mordit la langue.
— Qu’as-tu ? s’inquiéta son père.
— L’incarnat, murmura le prince d’une voix éteinte. Je l’ai perdu.
Le visage du roi se ferma, et un muscle de sa mâchoire joua nerveusement.
— C’était un accident, intervint vivement Caraghon. Il s’est envolé dans la tempête, il aurait été impossible de le rappeler. Personne ne vous tiendra rigueur pour cela.
Le roi tourna un instant la tête vers lui, puis adressa un long regard à son fils. Celui-ci semblait s’être recroquevillé sur lui-même et ne regardait pas son père en face. Caraghon, tendu, les observait tour à tour avec angoisse.
— Tyeltaran, je te faisais pourtant confiance, laissa tomber le roi d’un air las. L’un des épithètes que tu te donnes est le chasseur, il me semble. Ne me laisse pas penser que tu es un incapable même dans les domaines où tu excelle.
Et là-dessus, il les laissa. Le prince le regarda s’éloigner d’un air sombre qui affligea profondément Caraghon.
— Il ignore ce qui s’est passé, gronda le jeune soldat, les dents serrées. Il n’a pas son mot à dire quant à vos compétences.
Tyeltaran se tourna vers lui, une expression de sincère surprise sur le visage.
— Vous prenez ma défense ? Le présent de votre Révéré…
— Eh bien quoi ? Je devrais me moquer de vous, peut-être ? C’était un accident.
— Un accident qui pourrait se retrouver sur la table diplomatique.
— Depuis quand vous en souciez-vous ? plaisanta doucement Caraghon.
Les épaules du prince furent secouées d’un spasme qui pouvait aussi bien être un rire qu’un sanglot.
— Pour rien au monde je ne voudrais gâcher nos relations avec la Dejclencie, prononça-t-il à voix basse. Père ne me ferait plus jamais confiance, et je n’aurais plus qu’à laisser échapper mon rêve de voir Makeos un jour.
— Ce n’est pas pour un faucon que tout est perdu, Tyeltaran, tenta de le rassurer Caraghon.
Dans un élan qu’il ne sut réprimer, sa main se déposa au creux du dos du prince, avant de remonter presque timidement jusqu’à son épaule. Le jeune homme ne le repoussa pas, se contentant de lui adresser un pauvre sourire. Ils demeurèrent un moment silencieux, contemplant les flammes qui crépitaient face à eux. La nuit gagnait peu à peu le ciel paisible.
— Comment allons-nous chasser ensemble, maintenant ? murmura Tyeltaran d’un air misérable.
— Vous pourrez toujours prendre un autre faucon. Sire Waren a emmené les meilleurs rapaces de la volière…
— Mais ce ne sont pas des incarnats, le coupa le prince avec une moue boudeuse.
Les yeux qu’il leva vers lui étaient luisants comme ceux d’un chat dans la pénombre. Les flammes toutes proches faisaient danser leur reflet doré dans ses prunelles claires.
— Vous disiez qu’un incarnat dressé est fidèle jusqu’à la mort à son maître. J’aurais aimé… j’aurais aimé savoir ce que cela faisait, de posséder un tel compagnon. Et après votre départ, j’aurais pu garder un souvenir de vous par son biais.
Caraghon sentit son cœur frémir en entendant ces mots.
— Mais je ne suis pas encore parti, murmura-t-il avec un sourire.
Comme animés de leur propre volonté, ses doigts exercèrent une légère pression au creux de l'épaule du prince, juste à la jonction de son cou. A travers le voile doux de ses cheveux humides, sa peau le brûlait.
— Nous avons le temps.
Entre ses cils mi-clos, Tyeltaran le regardait comme s’il le voyait pour la première fois.
— Merci, dit-il simplement.
Désolé avec le mariage te la reprise du boulot… PFFF
Ah j’adore les parties de chasse !
Contente que les deux s’éloignent un peu 😉.
Attentiotn tu as deux fois le mots silhouettes ‘Caraghon vit à peine la silhouette la silhouette »
Un cygne ? Les incarnats c’est des gros faucons alors ? un cygne ça me parait beaucoup lol. Ca se mange ? mdr ^^
Ca se voit trop que Tyel voulait que quelque chose de plus se passe lol. Il s’était fait beau et tout
Le regard du roi sur son fils est dur.
Bon ben ça va si ça ne te saoule pas, j'ai l'impression quand même que mes persos passent leur vie à chasser xD
Héhé ben oui fait bien leur laisser un peu de temps en privé aussi ;)
Ah mince, je vais corriger ça ^^
Ahah oui c'est un petit problème de cohérence dont je ne me suis pas encore occupée... dans ma tête les incarnats c'est des gros machins mais quand même x) après je l'imaginais traîner le cygne dans la flotte plutôt que de le soulever, je sais pas si c'est physiquement possible ou pas xD
J'avoue, il avait tout préparé, il s'était bien sapé et tout et NOPE, un gros orage sur la tronche c'est tout ce qu'il a. Triste xD
J'avoue qu'avec ce passage on ne pourra pas l'élire papa de l'année, mais bon... faut le comprendre mdr
Aaah overdose de choupitude là 🥺😭😭😭😭
Pauvre petit aigle aussi :( Ce serait tellement ouf s'il revenait, comme ça, miraculeusement ! 🥺😅
"Tyeltaran avait pis pied à terre, caressant la crinière de son cheval d’un geste absent" → "mis pied à terre", je suppose 😄
Merci de la coquille ! ;)
Ah, le passage avec le cygne... je me souviens que tu en avais parlé sur insta. A la lecture du coup, je confirme que ça m'a un peu coupé tellement c'était improbable. Si c'est pour avoir un jeu sur les couleurs/la ressemblance entre Tyel et sa proie, pourquoi ne pas choisir un autre oiseau blanc et gracieux plus petit ? Quitte à en inventer un, après tout...
Sinon, ce passage sous l'orage m'a donné un de ces froids ! Très bien décrit (ça tombe parfaitement, aujourd'hui il fait moche et plutôt froid chez moi, les étoiles sont alignées XD). Et ça fait du bien de voir l'inquiétude du roi pour son fils, l'interaction entre eux deux était très touchante. De manière générale, ce coup-ci Tyeltaran avait vraiment le côté mignon plutôt qu'agaçant d'un gamin. J'espère qu'ils vont retrouver son incarnat ! Je suis à présent extrêmement investie dans le devenir de cet oiseau, bravo.
Aussi : "Vous avez de la glace dans les veines, marmonna Caraghon" -> c'est officiel, Tyeltaran est un Normand XD
Mouiii CE passage problématique xD j'avoue que pour la scène j'avait vraiment l'idée d'un cygne, mais pourquoi pas inventer une sorte d'oiseau, j'y avais pensé... Sinon on peut dire que c'est un faucon très très costaud ? Et il le traîne dans l'eau donc limite c'est probable ? ou pas ? 'fn bref, passage méditer !
Ahah moi j'étais en train de crever de chaud quand je l'ai écrit, à croire que je rêvais d'une bonne petite pluie froide ^^ Si tu étais déjà dans l'ambiance c'est parfait lol ! Et oui Tyel arrête un peu de jouer au sale gamin, visiblement la douche l'a refroidi dans tous les sens du terme ^^
Mh désolée mais pour retrouver le faucon c'est mal parti, en tout cas pour l'instant... !
Gros plot twist, Tyeltaran est en fait le cousin de Faraldr ! Qui l'eu cru ! (Surtout pas Faraldr qui doit pas assumer, le pauvre.)
Nooon le faucon ! Bon. C'est moi qui défendais le réalisme une ligne au-dessus. Au pire j'écrirai une fanfic où ils retrouvent le faucon quand tu auras fini...
Ooooh le plot twist... Faraldr en cousin plus âgé qui regarde d'un oeil soupçonneux tous ceux qui approchent d'un peu trop près son petit cousin... XD
Ahah je t'en prie, le petit faucon sera tout à fait ravi d'être au centre d'une fanfic x)
Ce serait trop bien ça xD Après faut voir combien de temps Faraldr peut supporter Tyeltaran sans le faire taire à coup de hache ?
Merci pour ton passage et à bientôt j'espère ;)
En vrai, ces deux-là ne peuvent pas être ensemble. Pas parce que Tyel est un prince et Caraghon un simple soldat. Pas parce que le roi refuserait de les laisser ensemble. Noooooon ! Simplement parce que Caraghon est trop frileux par rapport à Tyel >,<
« Seul le pas de leurs chevaux seul troublait le calme vivant de la forêt. » Juste une petite répétition du mot « seul » qui m'a fait tiquer x)
Tyel se sent un peu nul, de voir toujours Caraghon prendre les choses en main lorsqu'ils chassent avec leur faucon xD Mais il ne devrait pas U.U Caraghon est juste plus expérimenté ou bien c'est le faucon de Tyel qui est plus flemmard que l'autre xD
« Caraghon leva la main pour l’enjoindre de se faire, puis porta deux doigts à ses lèvres. » Je suppose que c'est pour l'enjoindre de te « taire » mais quand l'ai lu la phrase la première fois, j'ai buggé à mort. J'étais là « se faire... quoi ? Voir ? » Ou quelque chose de plus vulgaire encore ? Dis donc, Caraghon, tu prends tes aises avec notre cher prince x)
J'espère que Caraghon et Tyel ont un meilleur sens de l'orientation que Cyan, toi et moi xD Parce que là, s'ils se perdent, je pense qu'ils vont mettre un moment à être retrouvé. Mais bon, je me dis que, avec la nuit qui tombe, le froid qui s'installe et Caraghon qui est tout frileux (même s'il a fait tomber la veste, finalement xD) Tyel aura une excuse pour le réchauffer de son corps toute la nuit >.>
Quand j'ai vu le cygne qui nageait avec grâce, je me suis dit « Noooon, il ne vont quand même pas faire ça... » et puis Caraghon échange un coup d'oeil avec Tyel et je me suis dit « Nooooon, ils vont le faire, les têtes de nœuds ! Pauvre Cygne ! » J'y crois pas xD Ils ne respectent même pas la beauté de la scène ! Je ne peux pas m'empêcher de rire devant la chute de cette scène si paisible, si tranquille, si belle et désormais couverte de sang xD C'est horrible xD
Pauvre Cygne T.T Et Caraghon qui est fasciné par la scène... Je ne sais pas ce que je dois en déduire sur lui, ah ah ah ! En tout cas, j'aime la description du corps brisé du cygne, elle est très poétique =)
Par contre, doit-on y voir un signe (sans mauvais jeu de mot >,<) de ce qui va arriver plus tard ? >.<
Tyel ne peut pas s'empêche de faire le fier xD Heureusement que Caraghon n'est pas du genre à prendre la mouche pour si peu et qu'il le laisse faire son gamin hautain de temps en temps, ah ah ! Mais bon... ça a donné l'occasion d'un rendez-vous dans la neige (ce sont les meilleurs ^^) avec Caraghon pour plus tard alors je ne me plains pas, bien au contraire. Par contre, pas sûr que Caraghon supporte le froid, ah ah ah !
Enfin, entre l'évocation de la Citadelle un peu plus loin et celle des raids de cavaliers arenoriens, on sent que, mine de rien, la situation du pays n'est pas si idyllique qu'elle en a l'air et que des ennuis d'ordre militaires pourraient très bien surgir au détour d'un chapitre >,<
Je me demande si Caraghon a vraiment peur de rester seul avec Tyel (et finir par tomber amoureux de lui plus qu'il ne l'est déjà – parce que je sais qu'il l'est déjà >.>) ou bien s'il a senti un danger bien réel planant au-dessus d'eux ? Si c'est le cas, il a un instinct d'enfer et entre la pluie qui tombe drue sur eux et l'image du cygne mort, j'ai un mauvais pressentiment. J'espère que ce n'est que mon imagination mais je m'attends à ce que les choses tournent mal >.<
Je suis restée accrochée à tes lignes toute la durée de l'orage tellement ça m'a passionnée (bon, en général, je dévore tes chapitres sans les voir passer mais là, c'était encore pire x). Je me disais bien aussi, que la situation allait se dégrader mais je n'imaginais pas qu'ils allaient se prendre un tel orage sur le coin du nez. Mauvaise nouvelle, le faucon de Tyel s'est enfui. J'espère quand même qu'il le retrouvera plus tard mais je pense que le roi ne va pas être très content. Toutefois, j'espère quand même qu'il préfère avoir un faucon enfui qu'un fils mort >,< En attendant, le pauvre Tyel a bien perdu de sa superbe ! Il peu bien bouder, tiens ! Comme si c'était le moment. Franchement, heureusement que Caraghon est beaucoup plus mature que lui, sinon ça deviendrait vite insupportable entre ces deux-là, ah ah ah ! Et surtout, heureusement que Caraghon prend les choses en main, sinon, plus de Tyel ! XD Et puis... je note la petite étreinte, hi hi hi ! Tyel pourra toujours garder ça en tête de leur chasse, c'est déjà pas mal, ah ah ah !
Quant à Kanska... fidèle à elle-même ! On dirait une maman énervée devant ses deux fils idiots xD Elle me fait trop rire ! Askaos, mon gars, si tu veux toujours la séduire, regarde un peu ce qui t'attend, ah ah ah !
« En cet instant, il ressemblait à tout sauf à un prince, mais Caraghon le trouva plus beau que jamais. » Ne résiste pas à cet attrait, Caraghon ! Croque donc en morceau, hu huhuh ! Je suis certaine que Tyel ne sera pas contre...
Au moins, Tyel reconnaît ses erreurs =) J'aime ça, chez un prince ^^
Je suis choquée O.O Et dégoûtée pour Tyel ! Pourtant, ça commençait si bien... Le roi, inquiet pour son fils, qui lui donne une marque d'affection et Tyel qui en sourie, je trouvais ça trop mignon. Et puis... Le roi apprend que l'incarnat s'est enfuie et voilà qu'il lui sort une réplique bien blessante. Je te déteste, roi! Franchement, si les diplomates lui reprochent la perte d'un cadeau lors d'un orage, c'est qu'ils cherchent vraiment la petite bête pour leur déclarer la guerre >;<
Mais je suis contente de voir Caraghon prendre la défense de Tyel et le consoler =D J'aime beaucoup cette petite scène d'intimité entre eux. Voir Caraghon le consoler comme ça alors que Tyel est au plus bas, ça me fait chaud au cœur. Et je pense que notre cher prince est d'autant plus séduit par Caraghon. Je pense qu'il ne pourra jamais le laisser partir à la fin, ah ah ah !
Quant à l'incarnat, j'ose quand même croire qu'il le retrouvera. Après tout, il est censé lui être fidèle jusqu'à la mort et il lui a bien répondu au début donc... qui sait ? J'ai vraiment envie que Tyel puisse avoir ce compagnon dont il rêve (en plus de Caraghon, cela va sans dire x)
En tout cas, je peux te dire que j'ai adoré ce chapitre et que j'ai encore plus hâte de lire la suite =D
Je t'abandonne sur ce pavasse et je te dis à bientôt =)
Natsunokaze
Ahah ouiii tu as complètement cerné le problème, celui que même Caraghon n'osait pas regarder en face xD il se mentait à lui-même avec ces histoires d'inégalité sociale, rien de plus... le problème c'est qu'il ne peut pas survivre durablement dans un pays où il fait -15°c en été (au moins) !
Mince, merci d'avoir relevé ! A force de bricoler mes phrases sans les relire, ça donne des trucs comme ça... ^^^
Héhé oui le pauvre en a marre de se faire toujours damer le pion xD et de se coltiner le faucon flemmard aussi... je ne lui facilite vraiment pas la tâche à ce pauvre chou hein ?
Ahah merde j'ai vraiment écrit ça ? xDDD Nooon mais Caraghon tu te prend pour qui là ? Je croyais que tu voulais pas causer d'incident diplomatique ?! Je corrige ça tout de suite, c'était bien "taire" que je voulais dire xD Merci !
T'en fais pas, Tyel connait toutes les forêts d'Eälagon par coeur normalement, donc ça devrait aller ^^ j'ai hésité à les faire se paumer d'ailleurs, mais l'orage me paraissait déjà suffisant !
"Mais bon, je me dis que, avec la nuit qui tombe, le froid qui s'installe et Caraghon qui est tout frileux (même s'il a fait tomber la veste, finalement xD) Tyel aura une excuse pour le réchauffer de son corps toute la nuit >.>" Héhé tu n'étais pas si loin en fait ! x)
J'avoue que ces deux zigotos passent pour des gros beaufs avec ce passage ^^ pauvre cygne... même moi en écrivant j'était en mode "haha dommage pour toi mon ptit gars..."
Alors tu juge Caraghon d'être fasciné par la scène alors que toi tu RIGOLE xD c'est encore pire...
"Par contre, doit-on y voir un signe (sans mauvais jeu de mot >,<) de ce qui va arriver plus tard ? >.<" Mdr bien vu xDDD J'y avais même pas pensé, mais déduis-en ce que tu veux ;)
Ahah ben oui, on ne peut pas chasser la nature profonde de Tyeltaran... un gros gosse prêt à se pavaner dès qu'il peut ^^
Oui c'est sûr que ce serait dommage si ce date dans la neige se conculait par la mort de Caraghon par congélation ! xD Donc on verra bien mdr.
Oui effectivement, il ne faut pas croire que l'Eälagon est ultra pacifique et idyllique et tout... il y a quelques problèmes qui risquent de surgir, "au détour d'un chapitre" comme tu dis XP
"J'espère que ce n'est que mon imagination mais je m'attends à ce que les choses tournent mal >.<" Ben tu as lu la suite du chapitre hein xDDD
Ahah j'avoue que cet orage était un ptit peu violent x) ravie que ce passage t'ai plu, il a été aussi passionnant que compliqué a écrire pour moi !
Oui, c'est pas une très bonne nouvelle ^^ personnellement, je ne suis pas très optimiste au niveau du retour du faucon, avec une telle tempête il y a une grande chance qu'il se soit bien perdu ou même se soit fait tuer...
Mais c'est toujours le moment de bouder enfin xD
Ahah oui si on avait deux gosses immatures comme Tyel, je crois que j'aurais envoyé balader l'histoire depuis longtemps xD heureusement que Caraghon rattrape le coup c'est vrai ! Même s'il en profite pour lui voler un petit câlin gratuit ;) ça leur fera des souvenirs oui XP
Héhé oui Kanska m'a fait sourire toute seule quand je l'ai écrit x) en même temps il faut la comprendre, elle est obligée de materner ces deux crétins... 'fin bon, elle râle mais elle les aime bien ^^
J'avoue, Askaos va encore devoir se préparer à souffrir s'il persiste... c'est lui le martyr tragique de l'histoire en fait.
"Ne résiste pas à cet attrait, Caraghon ! Croque donc en morceau, hu huhuh ! Je suis certaine que Tyel ne sera pas contre..." Voyons, ce serait profiter de la vulnérabilité d'autrui >.< Et puis de toute façon Caraghon n'est PAS DU TOUT intéressé par le prince, il l'a déjà dit enfin ! *tousse*
Vouiii il a beau être doucement insupportable il a quelques qualités le Tyelounet xD
Par contre son père c'est pas le papa idéal je reconnaît ^^ après, ce n'est pas que les Dejclans cherchent la petite bête, c'est juste le roi qui flippe sa race à l'idée que les pourparlers n'aboutissent pas, parce qu'il a besoin du soutien de la Dejclencie... alors pour lui, le moindre petit faux pas est catastrophique, et vu que Tyel les collectionne... >.< 'fin bref ! Heureusement que Caraghon étai là pour le consoler xD
"Et je pense que notre cher prince est d'autant plus séduit par Caraghon. Je pense qu'il ne pourra jamais le laisser partir à la fin, ah ah ah !" Ahah très clairement ils vont devenir accro l'un à l'autre xD
Eh bien merci pour ton passage et ta pavasse ;)
Je me disais aussi... Mais si ce n'est que ça, il n'a qu'à rester sous la couette h24 avec Tyel et le problème est réglé U.U
Pauvre chou, comme tu dis xD Si c'est là son seul souci, alors il a une vie vraiment heureuse, ah ah ah !
Je crois qu'en fait, il l'a pensé si fort que tu l'as involontairement écrit ! Lapsus révélateur >;> Et tant pis pour l'incident diplomatique, après l'Incarnat perdu, on est plus à ça près xD
J'avoue. L'orage était déjà bien suffisant, pas besoin d'en rajouter en les perdants x) Et puis, c'est vrai que Tyel chasse beaucoup donc ça aurait été étrange qu'il ne connaisse pas la forêt comme sa poche =)
Non mais... tellement, en fait ! Le pauvre Cygne... C'était tellement beau, tellement gracieux et eux, ils arrivent avec le gros sabots et ils piétinent tout xD
Bouhahahaha ! Je ne ris pas de la scène, je la dédramatise xD Nuances ! En vrai, je pleure des larmes de sang sur ce cygne >,<
Si ça se trouve, c'est le plan de Tyel ! Pour être certain de garder Caraghon avec lui pour toujours, il compte le congeler dans le glace et hop ! Il est tranquille. Bon, les conversations et le reste risque d'être difficile, mais il faut ce qu'il faut >;>
Je me dis que le roi ne recherche pas le soutien du royaume de Caraghon pour le plaisir de griller des saucisses autour d'un barbecue en été >.> Du coup, les soucis militaires me semblent tout à fait possible x)
J'espère que tu lui as fait la traduction, uh uhuh ! Je ne voudrais pas qu'il rate ce commentaire de ma part U.U
Donc... RIP petit faucon ? T.T Mais c'est horrible, le pauvre ! Pour le coup, j'espère qu'il s'est juste perdu et pas qu'il est mort. A choisir...
Je t'imagine trop si ça avait été le cas ! Tu aurais fait s'écraser un arbre sur eux pendant l'orage et tu te serais frotté les mains en pensant « bon débarras ! » xD Et ça aurait été la fin de cette super fiction xD
Mais à part ça Caraghon n'est pas amoureux du touuuuuuut de Tyel. Le câlin, c'était par erreur, c'est ça ? Son bras à glissé, hein ?! XD
Elle est chou, en vrai, de les materner comme elle le fait. Ca se voit tout de suite qu'elle les adore, ses deux idiots, même si elle ne connaît encore que peu Caraghon.
Je pense qu'Askaos ne survivra pas à cette mission diplomatique, en fait xD Et le pire... c'est que personne ne risque de le pleurer, en plus >;> '(Mais non, je plaisante, Aska, ne pars pas bouder ! On t'aime quand même x)
En effet, ça ne serait pas très chevaleresque, ni très sain, de profiter de la détresse de Tyel U.U Mais oui, Caraghon, mais oui...
J'avoue, je comprends le point de vue du roi mais quand même... respirez un bon coup, Majesté ! Ca ira mieux, vous verrez !
J'ai trop hâte de les voir devenir accro l'un à l'autre, huhuhuhuhuhuhuhuhuhuhuhuh !
Moui on a pas tous les mêmes problèmes hein... xD
Ahah oui l'inconscient peut faire des ravages des fois xD Mais bon, un peu de tenue quand même Cara, je t'ai mieux élevé que ça ! ('fin j'avoue qu'au stade où on en est hein...)
Sinon ils seraient vraiment morts je crois, 10 ans plus tard on aurait retrouvé que deux squelettes blottis l'un contre l'autre au fond d'un fossé boueux xD (ouah c'est glauque ^^)
Et oui, pour la crédibilité et la dignité de Tyel, il fallait qu'il sache au moins s'orienter dans la forêt ^^ il les guide pendant que Caraghon les garde en vie à grand renforts de calin, si c'est pas du travail d'équipe ça ! Des vrais âmes soeurs.
Ben écoute, les chasseurs ça ne fait pas dans la subtilité, surtout ces deux gros ahuris ^^ Tyel était trop pressé d'impressionner Caraghon, le sacrifice de ce brave cygne était un mal nécessaire héhé. C'est pour le bien de l'histoire et du ship >.<
Ahah pour les conversations "et pour le reste" tu m'as tuée xDDD J'avoue que le mec aura son chéri près de lui sans craindre qu'il ne se barre, mais dans un glaçon c'est pas pratique ^^ m'enfin on a jamais dit que Tyel était fut-fut.
"Je me dis que le roi ne recherche pas le soutien du royaume de Caraghon pour le plaisir de griller des saucisses autour d'un barbecue en été >.>" Tu m'as re-tuée, mais c'est un peu ça l'idée en effet xDDD
Alors oui je lui ai fait la traduction, mais il m'a encre regardé avec un air de merlan fris et s'est mis à se convulser en bavant... j'sais pas si ça veut dire qu'il l'a bien pris ?
Ouais... Je ne vais pas être trop cruelle, on va dire qu'il a survécu et qu'il vit sa petite vie de faucon sauvage dans la forêt, peinard ^^
"Tu aurais fait s'écraser un arbre sur eux pendant l'orage et tu te serais frotté les mains en pensant « bon débarras ! »" Mdr j'y avais pas pensé mais c'est une solution de secours si jamais ils commencent à trop déconner xDD merci du tip !
Alors pour le câlin, Caraghon proteste que c'était un cas de force majeur avec un prince en détresse et tremblant de froid (comme quoi c'est pas Caraghon le futur glaçon hein !), et pour des raisons diplomatiques évidentes il ne pouvait pas le laisser crever >.< sans parler du fait qu'il se serait probablement paumé sans lui ! (mon dieu je fais passer Caraghon pour un gros opportuniste en fait xD)
C'est vrai qu'elle connait encore assez peu Caraghon, mais comme pour elle c'est le futur mari de Tyel, il faut qu'elle en prenne soin aussi ^^ et elle aime trop le saouler pour le laisser claquer comme ça !
Ahah maaaaais j'ai déjà du mal à faire régner l'ordre dans cette bande de fous, tu m'aide vraiment pas là xD je sens qu'une révolution va me tomber sur le coin du nez un de ces quatre...
"respirez un bon coup, Majesté ! Ca ira mieux, vous verrez !" Je lui transmet le conseil xD
Héhéh moi aussi xDDD
Ah ah ah ! Je pense qu'il est lui même surpris par ce relâche incongru de sa part xD
Romantiquement glauque xD Je les imagine plus être retrouvé deux ou trois siècles plus tard, moi. Et les archéologues seraient fous de cette découverte, extrapolant sur qui ça pourrait-être et dans quelle circonstances tragiques ils ont trouvé la mort. On les appellerait les Amants de la forêt chépatrokoi (je ne sais plus si cette forêt à un nom x) et on écrirait des articles scientifiques dessus. Ils inspireraient des romans et des films et tout et tout. Et je crois que je suis en train d'un peu trop m'emballer, là xD
Je suis bouche bée devant un tel étalage d'entraide U.U Et oui, c'est quand même bien que Tyel sauve la face, parfois xD (Le pauvre xD)
Parce que la mort d'un cygne a impressionné Caraghon ? On a pas les mêmes goûts lui et moi, alors... A sa place j'aurais été en train de crier « Noooon ! Mais qu'est-ce que tu fais !? Pauvre Cygne T.T » Et je n'aurais absolument pas été impressionnée. Juste horrifiée xD
Haaaan xD Le pauvre Tyel s'en prend plein la tronche, le pauvre ! xD Son père insinue déjà plus ou moins que c'est un crétin et toi, tu dis qu'il est pas fut fut xD Je suis triste pour lui, là...
Tu lui as donné les premiers secours, au moins ? XD Non mais franchement ! Quelle petite nature, ce Caraghon ! M'enfin, dis quand même à Kanska de ne pas trop le brusquer avec la vérité, s'il y réagit comme ça xD
Et bientôt, les aventures de Tyel et Caraghon, les crêpes de la forêt xD
Mais tellement ! En vrai, Tyel, Caraghon ne t'a pas fait un câlin parce qu'il voulait te sauver car il t'aime plus que bien... Noooon ! Il t'a sauvé parce que « money money » ! et aussi parce que bon, relation diplomatique oblige. Un faucon perdu, ça se gère. Un prince mort, beaucoup moins >,> Alors, heureux ? XD
J'adore ! Comme c'est le futur mari de Tyel... xD J'aime sa manière de voir les choses, uh uh uh ! Kanska, épouse-moi U.U Oubli le gars qui s'agite dans le fond pour essayer d'attirer son attention, il ne te mérite pas ! Tu ne connais même pas son nom, en plus ! (Et il est voué à mourir de toute façon >,>) Il ne saura jamais reconnaître et apprécier toutes tes qualités comme je le fais U.U
Si révolution il y a... et bien, non, je ne peux rien faire pour toi mais je t'enverrai toutes mes bonnes ondes >.>
J'espère que ça l'a aidé xD
C'est vrai qu'après coup lui aussi s'est demandé ce qui lui avais pris ^^ halàlà on ne se doute pas comme une petite faute de frappe peut occasionner autant de conséquences !
AH PUTAIN MAIS C'EST GENAL CA <333 je note l'idée même si elle risque de ne pas servir dans cette histoire héhé, c'est de la BOMBE !
Héwé, un échange de bons procédés quoi >.>
Clairement on est pas sur le même genre de mentalités ^^ Caraghon a été très sensible au spectacle du cygne déchiqueté aux pieds de son prince, rappelle-toi ! (après moi aussi ça me ferait hurler d'indignation mais bon chacun ses délires xD)
J'avoue que le pauvre ne bénéficie pas de figures parentales aidantes, entre son père et moi... mais regarde, dans sa grande bonté, je lui ai concocté un petit Caraghon absolument ravissant ! Alors ce petit con a intérêt à être reconnaissant >.<
Oui je lui ai fait un massage cardiaque et j'ai appelé Tyel a la rescousse pour le bouche à bouche xD t'en fais pas, il est vivant... Par contre se faire traiter de petite nature ça ne lui a pas plu x)
J'avoue va falloir lui dire d'y aller mollo, sinon il va nous faire un AVC au milieu d'un chapitre on va rien comprendre... ^^'
"Un faucon perdu, ça se gère. Un prince mort, beaucoup moins >,>" Voilà, tu as tout compris xDDD là l'incident diplomatique aurait été d'une toute autre ampleur, sans compter que Caraghon se serait probablement paumé... donc voilà, le sens de l'orientation de Tyel a sauvé l'histoire.
Mdr mais tu m'as tuée là xDDD ("le gars qui s'agite dans le fond" mais STOP xDDD) Elle te fait savoir qu'elle médite sur ta proposition, mais vu son p'tit sourire en coin je pense que tu as une touche ^^ (RIP le respect pour Askaos, trucidé pour la cent-vingt-neuvième fois depuis le début de l'histoire...)
J'apprécie les bonnes ondes, c'st toujours bon à prendre xD merci !