J’ai passé une semaine à m’entraîner.
Après des heures à me crever sur des machines de musculations, j’ai fini par admettre qu’avec une épaule en vrac et des chaînes aux chevilles, c’était pas terrible.
À la place, je me suis exercé à l’utilisation de la mistergie. À chaque session sur le balcon, je me suis attaché avec un harnais, au cas où. Exigence de Lumi, pas très rassuré, qui est resté à mes côtés. Il aurait pas pu me retenir si je décidais de sauter malgré tout, mais ça lui a permis aussi de s’entraîner à me purifier.
Quelques jours pour maîtriser ce que les Tandems mettent des années à appréhender, et ce sans aucune aide. Pas de conseils de Nodachis ou de Palladiums plus expérimentés. On est restés seuls pendant tout ce temps, aucun contact avec l’extérieur, même l’accès à l’intranet nous a été coupé. Juste de la nourriture qui apparait parfois sur le balcon.
Cette semaine a été interminable, mais aussi intense. Malgré l’angoisse, malgré les peurs de Lumi, malgré la fin qui se rapproche… Découvrir enfin pleinement les brumes et la mistergie, discuter avec Lumi à cœur ouvert sous le ciel en partie dégagé, ça a eu une saveur unique. Bon. J’ai toujours la phobie du vide du haut, faut pas déconner. Mais un jour avec une éclaircie exceptionnelle, Lumi m’a montré un point brillant en haut, le soleil. Celui qui éclairait notre planète avant. Le genre de truc dont parlent les vieilles archives. J’aurais jamais cru voir ça.
La veille du jour fatidique, je réalise le soir quelques étirements pour terminer de me préparer pour le lendemain et je me prélasse sous une longue douche. Je me suis amélioré cette semaine. Je parierais toujours pas sur ma survie, mais… j’ai déjà plus de chances. Alors que je traverse le salon pour me prendre à boire, redoutant d’avance le goût de sang de plus en plus marqué de l’eau, j’aperçois Lumi devant son clavier, le casque sur les oreilles. Il a passé beaucoup de temps à s’entraîner. Ça lui change les idées. Au final, je ne l’aurai pas entendu jouer une seule fois.
Alors que je m’apprête à retourner dans ma chambre pour me coucher, Lumi se tourne vers moi. Son expression est grave. J’ai l’impression qu’il veut me dire quelque chose, mais il ne tente même pas de prononcer le moindre mot. À la place, il se contente de débrancher son casque et de se repositionner devant le piano. Après une profonde inspiration, il commence à jouer.
Les notes s’élèvent, le reste s’évanouit.
C’est moins bon que dans mes souvenirs. Lumi manque de pratique. Pourtant, cela sonne plus juste, plus vrai que les autres pianistes. Comme cette fois-là à l’hôpital, les larmes coulent sans que je m’en aperçoive. Je sais même pas pourquoi je pleure, mais je m’en fiche. Je vibre. Sans commenter, je m’installe en tailleur par terre, à côté de Lumi, et je ferme les yeux.
Plus tard, je suis allé me coucher sans un mot. Étendu dans mon lit, je me concentre sur ma respiration pour m’endormir quand des pas viennent jusqu’à la porte de ma chambre, puis piétinent et hésitent. Je reconnais cette démarche sans problème. Pas comme si y avait masse de possibilités.
— Entre.
Lumi pousse le battant et pénètre à l'intérieur. J’ouvre pas les yeux, je me redresse pas, juste je soulève ma couette. Il s’allonge sans un mot. J’entends bien qu’il pleure, qu’il est terrorisé maintenant qu’il peut plus fuir dans la musique, mais je ne sais pas quoi lui dire pour le réconforter, à part lui offrir ma présence, je peux rien faire trop. Et si je commence à parler de demain… Je vais craquer aussi. Et faut bien qu’il y ait au moins un de nous deux qui tienne le coup.
Je lui donne quand même ma main qu’il agrippe fermement. Je souris intérieurement. En fait, je lui sers juste de doudou chauffant. Je m’endors, étrangement apaisé. Quelle que soit la merde dans laquelle je me foutrai, j’y serai jamais seul.
~0~
Le lendemain matin, je me réveille tôt et je commence à m’habiller et m’équiper comme pour partir en mission discrète, avec la combinaison gris claire, sans la cape. J’hésite devant mes lentilles écarlates, avant de renoncer à les mettre. Je vais aspirer de la mistergie, donc j’en aurai pas besoin.
Je quitte la chambre où Lumi dort toujours. Il a eu un sommeil agité, autant le laisser se reposer un peu plus. Ça sert à rien de lui permettre de stresser plus longtemps. Pour m’échauffer, je réalise quelques exercices. Mon épaule me fait encore souffrir et je peux pas effectuer n’importe quel mouvement, mais j’ai guéri beaucoup plus vite qu’une personne normale. La mistergie a supposé Lumi.
Parfois, j’ai du mal à croire qu’un Yokai mineur va vraiment apparaître aujourd’hui comme annoncé par Érika. Je me suis préparé, bien sûr, mais sérieux, depuis quand on peut prévoir ce genre de chose ? Et pourquoi toute la population n’est pas au courant ? Elle pourrait anticiper et limiter les pertes humaines.
Je comprends de moins en moins le rôle que les Lames de Sang jouent dans la ville. Ils sont plus liés que quiconque aux Yokais. Je soupèse mon sabre, hésitant. Depuis qu’on se connait, on a imbibé le métal autant que possible avec le sang de Lumi. Est-ce que ça suffira pour le rendre efficace contre un Yokai ? Érika avait dit qu’il faudrait des années. Est-ce qu’on ne nous envoie pas juste à l’abattoir avec un faux espoir ?
Je me poste sur le balcon, plus pour prendre l’air que pour tenter quelque chose. Je distingue Érika, positionnée un peu plus haut, qui se contente de me surveiller de loin. Jamais un conseil pour m'enseigner à me servir de la mistergie ou pour combattre. Sans aucune aide, je vais devoir apprendre sur le tas. Yeah.
Je reste assis sur la rambarde pendant plusieurs heures. J’attends. Je ne sais pas quoi, mais les brumes me préviendront quand ça bougera. Lumi a fini par se réveiller, les yeux cernés. Il s’est préparé lui aussi. Ça fait bizarre de le voir avec un harnais, mais je suis obligé de l’emmener avec moi. Si la confrontation dure dans le temps, il devra me purifier et il est toujours pas capable de le faire à distance. Ça va être folklo de combattre tout en assurant la protection de Lumi. C’est tellement une mission suicide.
Vers le milieu de journée, ma montre bipe. J’ai même pas le temps de regarder qu’Érika est à mes côtés, un masque sérieux figeant ses traits.
— Il va falloir descendre au niveau 0, le Yokai mineur apparaîtra là-bas, a priori dans six heures. Pour des raisons de facilités, nous nous occuperons d’y amener Lumi. Tu as quartier libre jusqu’à ce moment-là, tu t'y rendras par toi-même. Et n’envisage pas une débilité de plus, tu te doutes bien que tu seras suivie.
Elle a peur de quoi, que je cours avertir les journaux ? Toute cette situation me dépasse et me débecte, mais j’ai conscience que créer un mouvement de panique et de complotisme, c’est la pire chose à faire.
— De toute façon, ajoute-t-elle d’un ton léger, si tu es en retard, nous ne ferons rien pour protéger ton clone, il est facile à remplacer et c’est déjà en cours. Sache juste qu’un Palladium qui est tué par un Yokai, ce n’est… pas très joli à voir.
Si je n'étais pas certain que je me serais récupéré un coup de sabre dans le ventre, je lui aurais foutu un coup de poing dans la gueule. Putain, Lumi c’est un être vivant, pas juste une copie, pas juste un outil. Et dire qu’il a dû endurer ça toute sa vie… plus jamais je le traiterai de con.
Je pars sans un mot, retrouvant avec délice les plaisirs de la liberté et des brumes.
Je prends mon temps pour descendre. J'emprunte des chemins détournés pour la beauté des lieux. Je reste bien sûr à chaque fois dans l’ombre en essayant de ne pas donner l’impression que je fuis, mais cette simple promenade m’apaise. Les dabads dansent et chantent avec moi, me prêtent leur force.
Plus les niveaux s’enchaînent et plus j’aspire la mistergie pour m’aider. Les brumes prennent en consistance et la désescalade devient d’une facilité déconcertante, il me suffit de sauter de volute en volute, elles amortissent mes chutes et me soutiennent pour aller toujours plus loin, toujours plus vite.
J’arrive au lieu de rendez-vous une demi-heure avant l’apparition du Yokai. Lumi est tout seul au milieu des décombres du sol, pas à sa place et terrifié. Dès qu’il me voit, il semble déjà mieux. Il se précipite vers moi et, sans un mot, m’attrape les mains pour commencer à me purifier. Il est trop inquiet pour parler, il se contente donc de l'unique chose qu’il peut faire.
Il nous reste plus qu’à attendre. J’en profite pour repérer les lieux, pour indiquer plusieurs endroits à Lumi pour se cacher. J’ai aucune idée de comment se passe un combat contre un Yokai. Ils sont constitués de brumes, alors comment blesser un truc immatériel ? Comment faire la distinction avec les misturs ? Les Yokais sont capables de détruire la ville, mais comment moi je vais me protéger ou encaisser des coups ?
Tellement de questions. Les Nodachis pourraient répondre, mais je sais qu’ils le feront pas. C’est notre punition pour être trop curieux, pour avoir fouiné.
Lumi émet un bruit étrange. Il parait sur le point de pleurer. Ses mains tremblent sans qu’il cherche à le cacher. Le simple fait de gambader dans les misturs doit être terrifiant pour lui, alors se trouver en première ligne pour combattre un Yokai… Ça n’aurait jamais dû lui arriver. Pris d’une impulsion, je me dirige vers Lumi. Je pose mes deux mains sur sa nuque et j’appuie délicatement dessus, pour forcer son front à venir à la rencontre du mien. Je le fixe ensuite, sans ciller.
— Ça va aller, affirmé-je d’une voix sûre.
Bon, je suis pas convaincu en vrai, mais j’essaie d’y croire pour lui. Je le sens trembler sous mes doigts, mais, par réflexe, il pose aussi ses mains sur ma nuque et tente de reprendre le contrôle de ses nerfs. On reste un moment immobile, à se concentrer et à se préparer pour la suite. On est chacun la béquille de l’autre.
D’un coup, un immense sentiment d’euphorie m’envahit, ainsi qu’une peur panique qui me tord les tripes. Déboussolé par ces émotions contradictoires qui ne m’appartiennent pas, Lumi est obligé de me secouer l’épaule pour me faire reprendre contact avec la réalité. Autour de nous, les misturs sont de plus en plus denses, tournoient et se concentrent au même endroit.
Le Yokai est en train d’apparaître.
Je déloge mon sabre de son fourreau et je commence à aspirer la mistergie. Ma vision se teinte d’un écarlate prononcé. Et là, au milieu des volutes… une silhouette floue se détache dans un dégradé de rouge. Elle n’a rien de particulier, c'est juste une masse dont la forme varie sans cesse, mais je sens qu’il s’agit bien de mon adversaire.
D’un signe de tête, j’indique à Lumi d’aller se cacher, je prends une grande inspiration, calme mes derniers tremblements et m’élance enfin vers ma cible. Je percute violemment un mur avant de réaliser ce qui se passe. Une de mes côtes craque. Ok. Ça commence bien. Le Yokai m’a repoussé et je sais même pas comment. Je me redresse difficilement, sonné. Je me concentre sur les misturs pour en tirer plus de mistergie et la douleur reflue.
Je vais pas pouvoir faire dans la dentelle. Tout de suite, à fond. J'aspire plus d’énergie que je n’ai jamais osé en prendre. Ma vue devient tellement colorée que j’ai du mal à distinguer les décombres au contraire des brumes et du Yokai, plus que visibles. Une décharge d’énergie coule dans mes veines, je me sens tout puissant, bien plus fort et rapide que jamais.
Je m’élance encore vers le Yokai. Cette fois-ci, je parviens à visualiser l’instant où il se déforme jusqu’à former ce qui ressemble à un tentacule, prêt à me projeter en arrière. Je me jette sur le côté, réussis à esquiver et tente de le trancher. Je dois avoir l’air stupide à agiter mon sabre dans le vide. Pourtant, je sens une résistance. Y a que de la brume, et malgré tout, ma lame peine à le traverser. Heureusement qu’il est pas plus imposant. Une sorte de fumée violette étrange sort de la blessure. Du sang ?
L’échange de coups se poursuit. J’arrive à esquiver ou à parer les fouets, mais cela devient de plus en plus difficile. Même si le gros de la masse reste inerte, ses attaques augmentent en force et en vitesse avec le temps. Grâce à la mistergie, je ne fatigue pas, mais une douleur déchire de plus en plus ma poitrine. Avec une telle utilisation, la Corruption est violente. Et dire qu’il paraît que j’encaisse bien, j’ose pas imaginer pour les autres.
Je coupe un nouveau tentacule puis je me désengage du combat, frustré. En deux bonds, je retourne auprès de Lumi malgré le fait qu’il se soit caché loin. Iil m’attrape dans ses bras et commence la purification. J’essaie de pas me relâcher. J’arrive pas à trancher dans le gros de la forme, juste à l’égratigner. Est-ce que c’est parce que mon sabre n’a pas été assez préparé, y a pas eu assez de sang de Lumi dessus ?
J’ai pas le temps de me poser plus de questions que Lumi a fini. Je repars à l’attaque, conscient de la course contre la montre qui s’est engagée. Le Yokai devient de plus en plus puissant et je peine. Je n’arrive plus du tout à le blesser, j’encaisse des coups et systématiquement, je vole comme une simple poupée. Je retourne plusieurs fois me faire purifier quand la douleur est trop forte, mais cette perte de temps m’enfonce toujours un peu plus. J’ai de plus en plus de mal ne serait-ce qu’à distinguer les mouvements du Yokai.
Alors que Lumi s’occupe de moi une fois de plus, le Yokai se déplace pour la première fois. Je le sens même pas approcher, je me rends compte de sa présence quand il est trop tard pour esquiver. Un réflexe salvateur de ma part jette Lumi sur le côté, sans qu’il saisisse pourquoi. Je prends l’attaque de plein fouet. Mon torse et mon visage me brûlent, j’ai l’impression d’avoir été déchiré. Je percute des décombres et je retombe au sol, inerte. Je force pour me redresser, mais mon corps ne réagit plus vraiment.
J’entends vaguement Lumi crier quelque chose. J’essaie de rouvrir les yeux, mais l’un d’eux reste aux abonnés absents. J’aspire encore plus de mistergie pour tenter de calmer la douleur et j’ai dépassé le stade ou, même en me purifiant en continu, Lumi arrive à compenser la Corruption. Ça s’annonce putain de mal. Je… Je vais pas être capable de me relever. J’ai trop mal, je pisse trop le sang et je sais pas combien j’ai d’os de pétés.
Cette mission, c’était du suicide depuis le début. Mon sabre est pas prêt, y a pas eu assez d’imbibition pour que ça marche, jamais ça blessera vraiment le Yokai et…
Une seconde.
C’est… C’est peut-être ça la solution.
Tandis que la masse se rapproche en tournoyant sur elle-même, détruisant les décombres qu’elle effleure, je me redresse en m’appuyant sur Lumi. Je suis vraiment pas en bon état, mais c’est maintenant ou jamais.
— Déso Lumi.
Je perçois sa surprise, mais je lui laisse pas le temps de poser des questions. Je lève douloureusement mon sabre et je le plante dans son bras. Lumi hurle mais je le repousse et je m’occupe pas de lui. Je cours vers le Yokai, prêt à tenter le tout pour le tout, à puiser de manière débile dans les brumes pour un dernier essai. Ma lame couverte de sang coupe les tentacules sans la moindre difficulté puis se fiche dans la masse informe qui vire au violet.
Il… Il faut que j’assène le coup de grâce. Je dois…
Mon corps me trahit à ce moment-là. Je lâche la poignée du sabre et je m’écroule par terre, plus capable d’entendre ou de voir quelque chose. Il y a juste toutes ces brûlures, toutes ces douleurs… Je peux pas les gérer, jamais j’y arriverai, c’est pas possible.
Pourtant, ça finit par refluer. Je suis roulé en boule sur le sol, je pisse le sang par une large entaille sur le torse et j’ai l’impression que mon visage va pas mieux. Lumi est à mes côtés, à me pleurer dessus tout en me purifiant.
— T’as réussi Ari. T’as réussi putain !
Il devient grossier maintenant. Ça me fait rire, mais je regrette vite. Ma cage thoracique me fait horriblement mal. Je me sens partir, mais je tente quand même de reprendre mon souffle pour murmurer :
— Ombre.
— Quoi ?
— Appelle-moi Ombre.
Fin de la partie 2
Au fil de la lecture :
→ "En fait, je lui sers juste de doudou chauffant. Je m’endors, étrangement apaisé. Quelle que soit la merde dans laquelle je me foutrai, j’y serai jamais seul." Je suis si fan de leur lien.
→ "Yeah." Pourquoi en anglais plutôt que "Ouais" ?
→ Pour le coup, contrairement à Clement, je trouve ça plutôt bien qu'il y ait une première mention de la lame, parce que ça a planté l'idée dans ma tête, ce qui fait qu'ensuite je n'ai pas trouvé ça sorti de nulle part.
→ "Ombre" Oooooh. J'avais pas du tout capté la double référence du titre, mais je trouve ça ultra chouette.
Je note pour le ouai, je n'avais même pas fait gaffe ^^'
Me voilà pour la fin de cette deuxième partie qui soulève plus de questions qu'il n'apporte de réponse. Clairement Erika cache un lourd secret et on sait beaucoup plus qu'elle ne veut en dire. Cet aspect là est bien géré.
Le combat contre le Yokai est sympa même si je trouve bizarre que le monstre de brume laisse Ariane faire plusieurs allées et retours jusqu'à Lumi sans broncher. Bon après, il finit par attaquer donc ça rattrape la "facilité" :)
Quant à la révélation qu'a Ari pour battre le monstre et donc enfoncer son arme dans le Lumi pour imbiber comme il se doit son arme, c'est cool. Juste qu'elle se fait déjà la remarque quelques paragraphes plus haut en se disant qu'il n y avait pas assez de sang de Lumi sur sa lame mais à ce moment là, elle ne réagit pas plus que ça. Peut-être faudrait-il enlever cette première réflexion pour plus de cohérence. Je parle de cette partie là :
"J’arrive pas à trancher dans le gros de la forme, juste à l’égratigner. Est-ce que c’est parce que mon sabre n’a pas été assez préparé, y a pas eu assez de sang de Lumi dessus ?"
Petite coquille :
"Iil m’attrape dans ses bras et commence la purification" > petite faute de frappe que le prénom personnel.
En tout cas je suis ravi de faire la connaissance d'Ombre.... d'où le titre du roman ? Et ce labyrinthe.... fil d'Ariane ? Est ce une double référence à notre héroïne ?
Au plaisir d lire la suite
Il y a effectivement beaucoup de choses qui ne sont pas dites ^^ Contente que ça ne fasse pas trop maladroit =D
Pour les allers-retours, pour moi c'est surtout qu'au début, il met du temps à apparaître, il est pas encore vraiment là, (mais qu'elle se fait quand même rétamer), et que quand il apparait vraiment, c'est la raclée. Tu penses qu'il faudrait insister dessus/enlever la facilité ?
Pour le côté évoquer déjà une fois l'imbibition, j'avais peur que ça sorte un peu de nulle part si elle y pensait pas sans réaliser une première fois, mais c'est le genre de truc qui s'arrange facilement ^^
Merci pour la coquille !
Et pour le titre du roman, c'est exactement ça ;) Même si j'avoue que j'hésite à renommer "L'Ombre des Brumes" pour plus mettre en avant les brumes mais je suis toujours pas trop fixée ^^"
Merci beaucoup pour tes retours =D
Pour la facilité, non tu peux laisser comme ça, faudrait juste faire comprendre que le monstre n'est pas encore pleinement invoqué et que c'est pour ça qu'il bouge pas. Javais pas compris ça. Si tu le dis, ça résoudra le problème