Chapitre 17 : Échec

Par Zoju
Notes de l’auteur : J'aimerais beaucoup avoir votre avis sur ce chapitre notamment sur les dialogues ainsi que sur la fin que je crains un peu rapide. J'espère qu'il vous plaira ! Bonne lecture ! :-)

Le fou s’abattit sur la surface dans un claquement sonore presque funeste.

- Échec et mat, Lyd, s’exclama Léo l’instant d’après.

Lydia releva la tête pour croiser le regard de son frère qui brillait d’un éclat de joie. Depuis que maitre Ludovic était parti, ils avaient enchainé les parties. La jeune fille reporta son attention sur l’échiquier et se pencha pour tenter de trouver une faille dans le jeu de son adversaire. Elle avait beau savoir que c’était peine perdue, elle refusait de donner une quelconque satisfaction à la personne en face d’elle. Après un long silence, elle dut reconnaitre qu’elle venait de se faire massacrer. Elle se redressa en soupirant.

- Décidément, je ne fais pas le poids contre un stratège tel que toi.

Le sourire de son ami s’élargit en entendant le compliment.

- Il faut bien que je te surpasse quelque part.

Lydia regarda une dernière fois le plateau avant de reprendre ses pièces et de les ranger côte à côte.

- Une autre ! ordonna-t-elle, malgré l’heure déjà tardive. 

Les yeux de son opposant se plissèrent de malice.

- Es-tu bien sûr de ton choix ? Je m’en voudrais d’anéantir à nouveau ma petite sœur.

- Ne prends pas la grosse tête, frérot, lui répondit-elle sur le même ton arrogant. Je vais te faire ravaler ta fierté. Je te le garantis.

Pour toute réaction, son interlocuteur ricana de plus belle et s’empressa de replacer ses pièces sur les différentes cases de l’échiquier.

- J’ai hâte de voir ça, déclara-t-il puis rajouta. Tu as les blancs. À vous l’honneur, très chère.

Tout en parlant, Léo singea une courbette de la noblesse. Sans se préoccuper davantage des pitreries de son frère, Lydia s’empara d’un de ses pions et commença la partie.

 

Contrairement à ce que la jeune femme avait affirmé en fanfaronnant, elle n’arrivait toujours pas à tenir tête à son ami. Elle grimaça lorsque celui-ci captura sa tour. Le silence avait envahi la pièce, brisé de temps à autre par le bruit des pions joués.

- Au fait, Léo, comment s’est passée ta journée ? lâcha soudain sa sœur.

- Nouvelle stratégie pour me distraire ? s’amusa son adversaire.

- Il n’est noté nulle part dans les règles que nous devons nous taire.

- En effet, concéda-t-il.

- Alors ?

Léo se concentra encore un instant et après avoir joué son coup se redressa.

- Rien d’extraordinaire, le capitaine m’a présenté aux autres membres de la garde.

- C’est tout ? s’étonna son interlocutrice. Tu es pourtant revenu bien tard.

- Que veux-tu de plus ? Je ne commence que demain.

Elle repensa à son ressenti vis-à-vis de Léo lorsque celui-ci était arrivé dans ses appartements. Rencontrer ses nouveaux collègues ne pouvait pas l’avoir épuisé à ce point ? Elle décida d’insister malgré la réponse négative de son frère.

- J’ai vraiment eu l’impression qu’il s’était passé autre chose. Tu semblais ailleurs.

Elle remarqua que les doigts du jeune homme se resserrent légèrement sur le cavalier qu’il tenait.

- La fatigue, se contenta-t-il d’affirmer. Les autres soldats ont souhaité faire des duels et cela s’est un peu éternisé.

Lydia se détendit quelque peu.

- Et tu as gagné, j’espère.

Un coin de la lèvre de son frère se releva.

- On va dire qu’on était à égalité. Ils ont plus d’expérience que moi, mais je me suis bien débrouillé selon eux.

La jeune fille lui rendit son sourire avant de réfléchir à son prochain coup. Elle fut surprise par la demande de Léo après qu’elle eut eu avancé sa reine.

- Comment te sens-tu à l’approche de la cérémonie ?

- Un peu anxieuse, avoua-t-elle.

Elle releva le menton pour tenter de déterminer les émotions de son interlocuteur. Les épaules un brin voutées et les doigts croisés devant lui, il lui donnait l’impression qu’il voulait rajouter quelque chose, mais ignorait comment s’y prendre. Ses doigts frôlèrent le lobe de son oreille, signe de sa nervosité. Ce geste ne manqua pas d'intriguer Lydia.

- Quelque chose ne va pas, Léo ? s’enquit-elle.

Celui-ci secoua la tête.

- Non, je me demandais juste.

Lydia mourrait d’envie de lui déballer tout ce qu’elle avait sur le cœur, mais une crainte profonde l’empêchait d’agir.

- La cérémonie est pour bientôt, poursuit-elle. Et pourtant, j’ignore si je suis prête à endosser les responsabilités que l’on attend de moi.

Elle continuait à scruter son ami en espérant y déceler quelque chose, mais celui-ci restait de marbre. Elle tenta donc une dernière approche. Elle connaissait son frère et savait qu’il était incapable de mentir.

- En réfléchissant, les anciens ne m’ont jamais dit, sur ce que je devrais accomplir une fois Grande Sage. J’ai beau ne pas trop y penser, être dans l’ignorance m’angoisse plus que je ne le souhaiterais. Le capitaine Hogg ne t’aurait-il pas appris quelque chose là-dessus ?

Léo la fixa un moment avant d’émettre un rire bref.

- C’est rare que tu aies un air aussi sérieux, Lyd. Crois-moi sur parole, mon supérieur ne m’a rien dit en ce qui concerne ta fonction. Je comprends tes craintes, mais je pense que tu n’as pas à t’en faire. Les anciens ne feraient qui puisse te porter préjudice.

Pour une fois, la jeune fille était dans l’incapacité d’affirmer si oui ou non son interlocuteur était sincère. Son intuition première fut d’y croire. Machinalement, elle attrapa son roi et s’apprêtait à jouer.

- Si tu places ton là, tu seras échec au roi, l’avertit son opposant.

Lydia sortit de sa torpeur et évita de justesse de commettre une erreur.

- Heureusement que je suis là, railla Léo.

- La distraction rien de plus, se braqua sa sœur, irritée d’avoir été reprise de la sorte.

Malheureusement quelques coups plus tard la partie se solda à nouveau par une victoire du jeune homme. C’est la mine quelque peu boudeuse que Lydia rangea ses pièces dans leur étui. Plus question de rejouer une partie, elle tombait de fatigue et demain une dure journée l’attendait avec en premier lieu sa session quotidienne avec le capitaine Hogg. Pendant que la jeune fille s’extrayait de son siège pour déposer l’échiquier dans une armoire, son frère s’étira avant de se lever.

- Je vais me coucher, petite sœur. C’était sympa cette soirée avec toi. J’espère qu’il y en aura d’autre avant la cérémonie, déclara-t-il.

- Je l’espère aussi, répondit celle-ci en revenant vers lui. Allez bonne nuit, Léo.

Après un dernier sourire, le jeune homme ouvrit la porte et s’arrêta net dans son élan. La bonne humeur de Lydia fut douchée en découvrant Ugo sur le pas de la porte. À cette heure, aucun serviteur n’était censé se trouver là. Elle se doutait bien de la raison de la venue de celui-ci et priait intérieurement pour que Ugo ait une excellente excuse pour expliquer sa présence à cette heure tardive. Elle s’avança quelque peu et remarqua avec crainte que les yeux de son frère dévisageaient le domestique avec dureté.

- Que faites-vous ici ? interrogea sèchement Léo.

Le regard d’Ugo se posa brièvement sur Lydia avant de revenir à son interlocuteur.

- Mademoiselle Lydia s’est plainte ce matin de faire fréquemment des insomnies. Comme c’est également mon cas, sa servante, mademoiselle Angeline, m’a demandé si j’étais debout cette nuit de lui apporter une tisane.

Pour prouver ses dires, Ugo s’empara d’un plateau où une théière et une tasse avaient été placées. Lydia espérait sincèrement que cela soit la vérité, car son frère ne manquerait pas dès le lendemain d’interroger Angeline pour s’assurer de la véracité de propos du domestique. Elle se souvenait d’avoir effectivement abordé son problème de sommeil à son amie ce matin, mais elle ignorait que celle-ci en avait discuté avec Ugo. Léo porta son attention sur sa sœur.

- C’est vrai, Lydia ?

Son interlocutrice décida de jouer cartes sur table. De toute façon, elle n’avait pas d’autre choix que d’aller dans le sens d’Ugo.

- Je te l’ai dit, Léo. J’angoisse énormément avec la cérémonie qui approche et je dois t’avouer que depuis l’annonce des anciens, je dors très mal.

Si Lydia exagérait quelque peu la réalité pour couvrir Ugo, elle devait malgré tout reconnaitre que depuis qu’elle avait quitté sa famille, elle n’avait plus fait de nuit complète et cela commençait à devenir épuisant. Une lueur soucieuse traversa le regard de son ami qui dans un geste de réconfort lui frotta le haut du crâne.

- Lydia, tu n’as pas à t’inquiéter. Tout se passera bien.

Une nouvelle fois, la jeune fille se demanda s’il cachait quelque chose, mais comme la dernière fois, elle ne put que constater qu’il semblait sincère. Toujours silencieux, Ugo contemplait le frère et la sœur son plateau dans les bras. Comme pour rappeler sa présence, il toussa légèrement. Pour couper court à un autre interrogatoire, Lydia empoigna la charge que portait le serviteur.

- Merci, Ugo. Cela me sera d’une grande aide.

Après une dernière courbette, le jeune homme prit congé. Lydia retourna dans sa chambre où elle déposa sur la table du salon son plateau. Léo referma derrière lui. À l’évidence, il y avait quelque chose qui continuait à le déranger.

- Tu ne devrais pas laisser un homme venir dans des appartements en pleine nuit.

Lydia craignait déjà la discussion qui allait suivre. Tout en faisant infuser la tisane, elle lui répondit :

- Ugo n’a pas ce genre de pensées. Il voulait simplement rendre service.

- Comme toujours, tu es trop insouciante, soupira son interlocuteur.

- Et toi trop protecteur, Léo, répliqua sa sœur sur le même ton.

- Que connais-tu de ce domestique ? C’est la première fois que je le vois.

- Parce que tu connais toutes les personnes qui se trouvent ici ? ironisa Lydia. Il est arrivé pendant mon absence. Angeline l’a prise sous son aile et son travail est irréprochable.

Léo ne semblait toujours pas convaincu. Ne souhaitant pas poursuivre cette discussion qui commençait sérieusement à lui mettre les nerfs à vif, Lydia prit les devants.

- J’ai sommeil, Léo. Et toi, tu dois te reposer pour la journée qui t’attend demain.

Comme son interlocuteur ne bougeait pas, la jeune fille se dirigea vers la porte et l’ouvrit.

- Allez, ouste ! Je vais dormir et puis tu n’as pas à t’en faire. Depuis mon retour au château, je m’en suis sortie. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter.

Léo finit enfin par se remettre en marche. D’un pas lent, il dépassa sa sœur, toutefois avant que celle-ci ne referme derrière lui, il se retourna une dernière fois.

- S’il te plait, Lydia. Sois plus prudente à l’avenir. N’oublie jamais qui tu es.

La jeune fille du se retenir pour se pas grimacer face à cette remarque et c’est le sourire aux lèvres qu’elle lui répondit.

- Promis.

L’instant d’après, elle était enfin seule dans la pièce. Elle expira longuement pour calmer les battements de son cœur qui cognait violemment. Elle n’avait qu’une seule envie, courir après Ugo pour savoir la réponse de Mati, mais ce serait trop dangereux. Connaissant Léo, il n’allait pas lâcher l’affaire aussi facilement et en aucun cas, elle ne pouvait prendre le risque de tomber sur lui maintenant. C’est donc à contrecœur qu’elle se détacha de la porte pour revenir au milieu du salon. Elle observa la théière qui se trouvait sur la petite table. Puisqu’elle lui avait été amenée, autant en profiter pour boire une tasse. Elle retourna la tasse et remarqua à l’intérieur un bout de papier plié en deux. Elle maudit Ugo pour son imprudence. N’importe qui aurait pu découvrir ce mot et si cela avait été Léo, le serviteur aurait déjà été arrêté. La jeune fille s’empara de la missive et l’ouvrit sans plus attendre. Étrangement, la lettre ne contenait qu’un mot, mais il suffit amplement à détruire le peu de patience qui restait à Lydia. Non. De rage, elle déchira la feuille et l’avala. Ce refus de Mati pouvait aisément s’expliquer pour le fait que le déserteur souhaitait être discret, mais Lydia qui avait besoin d’éclaircissement l’interpréta surtout comme de la lâcheté. Elle se frotta le visage pour calmer la tension qui s’accumulait en elle. Soudain, une évidence s’imposa. Si Mati refusait de la voir, elle viendrait à lui. Peu importe la méthode, il devenait urgent de lui parler.

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Shangaï
Posté le 15/03/2021
Coucou, encore une fois voici mon ressenti à chaud :

"- Quelque chose ne va pas, Léo ? s’enquit-elle.

Celui-ci secoua la tête.

- Non, je me demandais juste. -> Cette ligne n’est pas clair… Je pensais que c’était Léo qui parlait mais il semblerai que c’est Lydia, je pense qu’une incise serait la bienvenue :)

Lydia mourrait d’envie de lui déballer tout ce qu’elle avait sur le cœur, mais une crainte profonde l’empêchait d’agir.

- La cérémonie est pour bientôt, poursuit-elle. Et pourtant, j’ignore si je suis prête à endosser les responsabilités que l’on attend de moi. »

"Elle continuait à scruter son ami en espérant y déceler quelque chose, » -> Deux fois que tu parle de Léo en disant son ami. ce n’est qu’un détail mais comme il est son frère cela me perturbe un peu…



«Les anciens ne feraient qui puisse te porter préjudice. » -> Il manque « rien ».



"Ugo contemplait le frère et la sœur son plateau dans les bras » -> son plateau dans les mains semble plus logique.

J'ai trouvé que la frustration de Lydia était très bien représenté à la fin ! J'ai été surprise qu'elle avale le morceau de papier, cela m'a fait rire et à la fois il n'y a pas de meilleur façon pour le faire disparaitre ^^
Zoju
Posté le 16/03/2021
Merci pour les corrections, je vais m'en occuper ! En ce qui concerne Léo, c'est en soi pour Lydia, son frère, son meilleur ami et son garde du corps. Je sais que cela fait beaucoup, mais ce sont ces multiple-facettes qui le représentent. Au passage, c'est bien Léo qui dit "Non, je me demandais juste".

Lydia est quelqu'un de très impulsif. Quand elle l'avale, c'est une manière de cacher les preuves, mais aussi pour montrer sa frustration. Encore merci pour tes commentaires ! :-D
Xanne
Posté le 09/12/2020
Hey Zoju!

Aaaah, les titres à double sens... J'adore! Je sais que tu as écris ce chapitre bien avant la sortie de The Queen's Gambit, mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la scène où Beth se fait battre par Benny au Speed Chess ^^

J'ai l'impression que Léo cache quelque chose à Lydia. L'inverse est vrai aussi, elle ne lui a rien dit a propos de Mati et je peux la comprendre!

Léo devient hyper protecteur envers Lydia lorsqu'Ugo se pointe avec la tasse de thé, presque un peu trop. Je le comprends, mais j'avoue que la relation entre Lydia et Léo est un peu complexe. Ils sont frère et sœur, mais aussi meilleurs amis, et Grande Sage pour l'une et membre de la garde pour l'autre. Ces multiples casquettes sont à la fois une source de conflit et de motivation pour ces personnages et pour l'intrigue.

J'ai beaucoup la fin. Lydia passe par toute une série d'émotion en découvrant la réponse de Mati et j'adore sa détermination dans les dernières phrases. Ce dernier paragraphe est, je trouve, vraiment réussi. Bravo!
Zoju
Posté le 10/12/2020
Merci pour ce commentaire ! Les échecs sont un jeu qui m'a toujours fasciné. J'ai voulu me faire plaisir dans ce chapitre en organisant une partie entre Lydia et Léo.

Concernant la relation entre le frère et la sœur, je comprend qu'elle peut être complexe, mais je te promets que cela va s'éclaircir au fur et à mesure du récit ! Reste à voir qui va passer avant pour Léo, la famille et son rôle de garde ? Contente que le dernier paragraphe te plaise ! :-)
Hylla
Posté le 24/09/2020
Hello Zoju :)

Je vais commencer par le début: le nom du chapitre est si bien trouvé ! Entre le début et la fin, le nom a un double emploi et oui, c'est bel et bien un échec, et quand j'ai fini le chapitre je me suis dit "c'était donc çaaaaa l'échec". Alors voilà, détail certes, mais on travaille toujours plus nos textes que nos noms de chapitre alors il faut aussi savoir le dire quand ils sont particulièrement bien trouvés ;)

J’ai toujours beaucoup aimé le personnage de Léo et maintenant le suspense à son égard grandit de chapitre en chapitre et je suis vraiment impatiente de voir s’il va aider sa sœur au prix d’un grand péril ou respecter ses vœux ! Bien sûr, j’espère la première option mais on sait que les auteurs aiment torturer leurs lecteurs, apparemment ça nous rend plus addict ahahaha

Concernant ta requête du début du chapitre, je n'ai pas trouvé quoi que ce soit à redire de la fin. Parfois, laisser le protagoniste face à un choix, un obstacle, une fatalité, un cliff hanger, etc. etc. peut faire un effet bien plus saisissant que de terminer sur une réaction au dernier évènement ! Donc vraiment, je suis d'accord avec Natsunokaze, la fin n'est pas précipitée à mon sens !

Pour ce qui est des dialogues, ils ne m'ont pas paru déconnectés mais si tu veux les retravailler, j'ai pensé à quelque chose entendu cette semaine qui m'a bien aidé aussi pour me donner des pistes de réflexion sur les dialogues :

https://soundcloud.com/elbakin-net/s01e15-conseils-de-survie-pour-les-dialogues

En fait, ça tourne autour de l'idée de la distinction entre le dialogue de la vie réelle et le dialogue romanesque, avec cette fameuse phrase qui m'a fait beaucoup réfléchir cette semaine de : dans un dialogue, les personnages ne s'écoutent pas et parlent sans se répondre.

J'appliquerai ce moto sur Souffleurs d'Histoire en phase de correction d'ailleurs !

Du coup je n'ai pas grand chose à te suggérer pour tes dialogues, il y avait cette ligne ou je comptais te proposer de la tourner autrement:
"Es-tu bien sûr de ton choix ? Je m’en voudrais d’anéantir à nouveau ma petite sœur" > Es-tu sûre ? Je m’en voudrais d’anéantir à nouveau ma petite sœur // Tu es sûre de vouloir te faire anéantir de nouveau ?
Mais si tu reprends tes dialogues de toute façon, tu tailleras dans le roc et ce genre de détails changera sûrement tout seul. Bon courage à toi pour cette phase-là ! Tu le sais, je suis revenue tellement de fois sur les miens, et j'y reviendrai encore... Je sais que ça demande de l'énergie !!

Deux petites coquilles :

- « Les anciens ne feraient qui puisse te porter préjudice. » > Il manque « rien » ?

- « Elle se souvenait d’avoir effectivement abordé son problème de sommeil à son amie ce matin » > avec son amie ce matin ?
Zoju
Posté le 24/09/2020
J’ai toujours du mal à trouver les noms de chapitre, mais ici il m’est tout de suite apparu. Lire vos commentaires me réconfortent dans la voie à suivre pour ces chapitres. J’ai parfois tendance être fort synthétique comme l’a fait remarquer Natsunokaze, mais j’ai finalement compris que c’était mon style. À moi de l’améliorer ! :-) Merci pour les infos sur les dialogues, je vais aller regarder tout ça.

Pour l’intrigue, qui Léo va-t-il choisir ? C’est là toute la question !
Hylla
Posté le 25/09/2020
Ahhhh pour le côté synthétique ce n'est pas moi que ça dérange ! Comme tu as dû le constater sur Souffleurs d'Histoire, je suis exactement pareil... Je lis toujours avec beaucoup d'attention les retours de ceux qui disent que pour eux, la relecture c'est taillader le texte et enlever des milliers de mots, car moi c'est tout le contraire ><
Natsunokaze
Posté le 06/08/2020
Coucou ^^

Me revoici pour commenter ce chapitre et je dois dire que je l'ai bien aimé =) Concernant tes doutes pour les dialogues, je ne les ai pas trouvés mauvais ^^ Ils se lisent bien et derrière leur légèreté de façade, on sent bien que Lydia essaie d"amener Léo à lui en dire plus tandis que Léo fait semblant de rien. Toutefois, je pense que tu devrais un peu plus accentuer l'examen que Lydia fait des propos de son frères ainsi que ses réactions physiques à lui, qu'on puisse bien visualiser l'impact qu'à cette conversation pourtant anodine sur eux.

Sinon, je crains que la méfiance de Léo (qui lui cache définitivement quelque chose !) se soit éveillé avec la présence d'Ugo si tard dans sa chambre ! J'espère qu'Angéline va corroborer sa version de l'histoire mais je sens que, même si elle le fait, Ugo va continuer à le tenir à l'oeil >.<

Quant à la fin, je ne la trouve pas trop précipité. Tu as un style qui est assez synthétique, en soi, donc ça ne m'a pas choquée, en tout cas =)

Sur ce, je te laisse !

A tout bientôt sur la suite ^^

Natsunokaze
Zoju
Posté le 06/08/2020
Merci pour ton commentaire qui me fait très plaisir ! Il me rassure pour continuer. Tu as mis le doigt sur certains éléments qui me dérangeait quelque peu. Je vais approfondir les parties de réflexion et d’observation de Lydia.

En ce qui concerne l’histoire, effectivement Léo ne risque pas de lâcher Ugo d’aussitôt. Il compte bien continuer à protéger sa sœur même si celle-ci lui reproche son côté fort protecteur. Maintenant, est-ce qu’il cache quelque chose, peut-être ;-)

En tout cas, tu as bien défini ma manière d’écrire. J’ai tendance à aller directement au but d’ailleurs les descriptions ça n’a jamais été mon fort, je préfère écrire les dialogues. Je suis toujours en admiration devant ceux qui parviennent à écrire beaucoup sur un petit événement. Quoi qu’il en soit, je vais retravailler tout ça. Merci de continuer à me lire. La suite est en court d’écriture. À bientôt !
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