Chapitre 17 : Rêve ressuscité

 

Le Baroudeur était resté là longtemps, fouetté par les vents autant que par la douleur. Il n’avait pas compté les heures, ni les larmes. Elles se perdaient dans sa barbe inégale, venant parfois teinter d’un rouge plus sombre l’ocre qui le soutenait.

Kotla aussi avait beaucoup pleuré, il s’était laissé aller à sa souffrance. Il avait embrassé le monticule de pierres et murmuré des paroles sacrées. Au-dessus d’eux, ce ciel si beau semblait aussi trop calme.

Lorsqu’ils quittèrent la tombe de Chiara, l’astre caressait l’horizon enflammé, momentanément caché par un unique petit nuage.

 

***

 

Sora avait préparé leur bivouac, elle était en train de faire bouillir un lapin quand ils la rejoignirent. Elle n’accorda pas un regard à leur joues fripées de larmes, mais leur tendit un repas avec un sourire compatissant. Le dîner s’écoula dans le silence, et Kotla retourna au cimeterre. Lui n’avait pas perdu que Chiara ce jour-là.

Sora alluma un feu alors que les étoiles naissaient dans le ciel immense. Le Baroudeur, le visage vide, se laissa hypnotisé par la danse des flammes. La jeune femme l’observa longtemps avant d’oser parler.

- Comment était-elle ?

Les yeux du Baroudeur pivotèrent vers elle sans que son visage n’ait un frémissement.

- Pardon… je ne voulais pas…

- Magnifique, lâcha-t-il.

Sora se tut, écoutant avec déférence.

- Je suis sûr que c’était pas le plus belle femme sur Terre, mais sa beauté allait au-delà de tout ça. C’était le genre de personne qui t’emporte dans un tourbillon. Elle avait les yeux bleu clair, et une longue chevelure, une putain de chevelure, presque blanche.

Il ferma la bouche. Il avait déballé tout ça presque sans rendre compte. Il soupira et jeta un œil à Sora. La jeune femme braquait sur lui de grands yeux attentifs.

- Qu’est-ce qu’il y a ? ronchonna-t-il. Pourquoi ça t’intéresse autant ?

Malgré sa peau brune tirant sur l’ocre, elle ne put cacher le rouge de ses joues.

- Je… je suis curieuse. Je n’ai jamais rencontré de personne comme ça.

Il restait muet un instant.

- Même moi ? s’enquit-il.

Il se racla la gorge. C’était sorti trop vite.

- Non, pas même toi.

Leurs regards se croisèrent et s’évitèrent.

- Je veux dire… je t’ai trouvé séduisant, c’est sûr, mais… mais je ne crois pas que ce soit ça…

- T’inquiète, je t’en veux pas.

C’était presque un mensonge.

Il soupira. Cela devenait fréquent. Il leva les yeux vers le ciel. Les constellations se tissaient à la faveur de l’obscurité.

- Parle-moi encore d’elle, demanda doucement Sora. Si tu le veux bien…

Il réfléchit un instant, ses doigts grattaient sa barbe et ses yeux les étoiles.

- Elle avait un rêve, souffla-t-il. Une sacrée utopie. Elle voulait réunir les Ouestiens et les colons, et chasser la Compagnie de Nouvelleterre. Elle voulait créer une nation libre de la République, multiculturelle, tolérante. Et en paix.

Il se rendit compte que ses yeux le piquaient. Il espérait que Sora ne remarquerait pas ses prunelles brillantes.

- C’est un merveilleux objectif, souffla cette dernière. Un de ceux qui devraient être réalisés.

- Mais voilà, elle est morte. Il n’y avait qu’elle pour réussir à faire ça.

- Je n’en suis pas si sûre.

Il se tourna vers son interlocutrice.

- Un rêve comme celui-ci peut triompher même de la mort. Il faut que quelqu’un l’accomplisse à sa place.

- C’est pas mon genre, jouer les sauveurs. Je suis pas très doué pour ça.

- Je pense exactement le contraire. Tu as sauvé ma tribu de la Compagnie avec un minimum de perte. Ça tient du miracle. Je sais que tu en es capable.

Sa voix avait pris des accents de vérité. Il baissa la tête, le cerveau en ébullition.

- Je vais me coucher, coupa-t-il.

Il s’allongea sur sa couche, une peau épaisse posée à même le sol, et ferma les yeux.

- B… bonne nuit, répondit la voix hésitante de Sora.

Il se sentait bête d’avoir été si sec avec elle.

Après tout, elle n’avait pas tort.

 

***

 

Il fut le premier à se réveiller, à l’aube. Kotla et Sora sommeillaient sans un bruit.

Il se redressa et s’étira. L’aurore avait teinté l’air d’une lumière rosée, une brume pâle coulait sur l’herbe pailleté. Tout était paisible, trop paisible. Le Baroudeur se sentit intrus dans ce monde de douceur.

Un grondement le fit soudain sursauter. Il se leva et balaya l’horizon du regard. Le grondement enfla, son cœur s’emballa. Il saisit son pistol. Au loin, du côté de la plaine, un bandeau sombre se mit à grossir. Alors qu’il s’apprêtait à réveiller en catastrophe ses deux compagnons, il reconnut le bruit du galop d’un troupeau de chevaux. Et pas n’importe quels chevaux.

Un point blanc se distingua parmi la harde qui s’approchait. Le troupeau ralentit, mais le point courut vers lui de plus belle. Il en eut le souffle coupé.

- Liberté… murmura-t-il, les yeux écarquillés.

La jument parvint à sa hauteur. Elle caracola autour de lui. Figé, il la fixait sans y croire. C’était pourtant bien elle, aucun doute à avoir.

Elle n’était d’ailleurs pas seule, un poulain gris à la crinière noire était collé à ses flancs.

- Chiara avait raison ! s’exclama-t-il. Tu t’es laissée séduire par son étalon, espèce de traitresse.

La jument hennit et s’approcha. Il lui gratta le museau à l’endroit qu’elle préférait.

-  T’as survécu, c’est incroyable. Je pensais que t’étais morte pendant l’attaque.

Elle lui donna un léger coup de tête.

- Je t’ai sous-estimé, ouais. Je m’excuse.

Il laissa s’écouler un silence, fourrant ses doigts dans sa crinière crinière.

- Content de te revoir, ma belle.

- Qu’est-ce que…

Sora s’était redressée, ses yeux masquées par ses mèches indomptables. Elle les écarta pour fixer Liberté et son poulain, médusée.

- On dirait…

- Ouais, c’est mon cheval, annonça-t-il sans parvenir à cacher sa fierté. Je l’ai retrouvé. Enfin, c’est plutôt elle qui m’a retrouvé.

- C’est un signe. Les Esprits nous envoient un signe.

Il haussa les épaules, portant son regard sur le troupeau qui paissait un peu plus loin. Il ne voyait pas le cheval de Chiara. Il avait probablement suivi sa maîtresse jusqu’au bout.

- Mais c’est… Liberté… fit Kotla en se réveillant.

- Et ouais. Elle a la peau dure sous sa robe de mariée.

Il passa un long moment à lui gratter les flancs.

- Il est trop mignon, ce poulain ! s’exclama Kotla.

Le petit cheval tendit les oreilles en avant et s’approcha, les naseaux frémissants de curiosité.

- Comment on va l’appeler ? demanda le Pokla.

- Chai pas. On a besoin de l’appeler ?

- C’est vrai qu’il est trop chou, commenta Sora.

Le poulain se laissa séduire par la main caressante de Kotla.

- Eh oh, il est à moi, lança le Baroudeur.

- Comment ça ?

- C’est le bébé de ma jument, donc il est à moi.

- Personne n’appartient à personne, le sermon Kotla.

- Ouais, ouais, en attendant il est à moi.

Il foudroya du regard Sora qui gratta la croupe du petit. Elle recula en rougissant. Kotla lui, prit l’animal dans ses bras.

- N’écoute pas le méchant Barou, tu n’es pas un esclave.

Le poulain se débattit dans ses bras, ce qui fit rire le Baroudeur.

- Il t’aime pas tu vois !

- N’importe quoi, il est juste pas habitué à l’homme. Désolé, choupi, je te libère.

Le petit cheval retourna à sa mère en sautillant, pas vraiment traumatisé par le câlin de Kotla. Il se mit à téter avidement.

- Eh oh, toi, c’est ma jument, alors ne l’assèche pas.

Liberté renâcla.

Les chevaux des trois voyageurs, restés jusqu’alors prudemment en retrait, osèrent s’approcher des inconnus. Les oreilles de Liberté pivotèrent, elle frappa le sol de son sabot. - Du vent, les curieux ! s’exclama le Baroudeur en faisant un geste du bras, ce qui suffit aux chevaux pour reculer.

Un peu vexés, il décidèrent de tenter leur chance vers le troupeau.

Une fois le bruit de leur sabot atténué, le Baroudeur perçut un reniflement. Il se tourna vers Sora qui tentait de cacher ses larmes.

- Ça va pas ?

- C’est… c’est le poulain… il me rappelle Manino.

Le Baroudeur ne dit rien, il avait la gorge serrée, d’un coup.

Elle se détourna comme si son chagrin était une honte.

- Dé… désolée… balbutia-t-elle.

- Ne t’excuse pas pas, voyons, souffla gentiment Kotla en la prenant dans ses bras.

Le Baroudeur parvint à déverrouiller ses muscles. Il attrapa la crinière de Liberté et l’enfourcha.

- On va faire une petite ballade, annonça-t-il d’une voix rauque.

Il s’enfuit sous le regard lourd de Kotla.

 

Il galopa plusieurs heures sous un soleil plein de reproches. Liberté se laissa guider sans rechigner, mais elle prenait garde à ne pas fatiguer son poulain. L’horizon sans fin de la Teppiante parada sous ses yeux, il l’appelait. Le Baroudeur se retrouva au milieu de la plaine herbeuse, un troupeau de bisons en vue. Il contempla cette infinité à la fois cruelle et douce. Par là, c’était le camp des Kaplas. De l’autre côté, en continuant, on atteignait Savnaha, et en poussant encore, le Marêt. Par là encore, le Désert Fourvien brûlait jusqu’à l’océan Aourégan. Et derrière lui, le Pageant surplombé par les Pics-Frontière au-delà desquels personne n’était jamais allé.

Le Baroudeur inspira l’air voyageur. Des nuages s’amoncelaient au-dessus de sa tête. Il observait les bouillonnements de l’orage qui approchait.

Étrangement épuisé, il décida de faire demi-tour. Ses mâchoires grinçaient, ses poings étaient contractés sur les crins de Liberté. Mais il avança.

Il revint au campement alors que le soleil déclinait. Sora et Kotla étaient en train de manger. Ce dernier le foudroya du regard, mais il l’ignora. Il descendit de scelle et se planta face à ses compagnons. Sora leva timidement les yeux.

- Je vais le faire, déclara le Baroudeur d’une voix qu’il aurait aimé être plus décidée, je vais accomplir le rêve de Chiara à sa place.

Le visage Kotla s’éclaira instantanément. Il se mit à le dévorer d’un regard fier. Le Baroudeur alla s’asseoir près de lui pour manger.

- T’as fini de me fixer comme ça ?! s’énerva-t-il au bout d’un temps.

- Tu peux pas savoir comme je suis content que tu aies pris cette décision. Je voulais que tu le fasses, mais j’ai appris que je ne devais pas te forcer. Alors que tu te décides, comme ça, je suis trop content.

- Ouais bah c’est pas la peine d’avoir ce regard-là.

- Quel regard ?

Le Baroudeur soupira. Sora eut un léger rire en les observant. Ses yeux étaient de nouveau secs.

- Moi aussi je trouve que c’est une bonne idée.

- Ouais ouais, sans doute. On va p’t’être tous mourir mais ça, ça passe au-dessus de vos têtes d’idéalistes.

- Bah, on va s’arranger pour qu’on meure pas, alors, lança Kotla.

Le Baroudeur jeta sur le feu un œil contrarié.

- C’est pas si facile. Faudrait rassembler tous les peuples de Nouvelleterre, et ça, déjà, ça tiendrait du miracle, mais faut réunir les colons en plus. Presque impossible, quoi.

- Presque, souligna Kotla d’un air malicieux.

Il reprit un peu de sa soupe d’herbes dégueulasse qu’il pouvait après tout finir s’il voulait. Il l’avala rapidement, peut-être avait-il réalisé que ce n’était matière à la dégustation, et posa son écuelle. Il frappa ses mains en se tournant vers son ami.

- Alors, par quoi on commence ?

Le Baroudeur passa une main dans ses cheveux nouvellement repoussés.

- Il faut rallier les différentes tribus à notre cause. Pour ça, ce serait bien de commencer par les plus grosses, ça influencera les plus petites.

- Comme les Bokla ? demanda Sora. Il n’existe pas de tribu plus grande que celle-ci.

Il ne put s’empêcher d’avoir un sourire en coin.

- Chez les Appâs, effectivement, c’est la plus grande tribu. Mais là je ne parle pas juste des Appâs, je parle aussi des autres peuples.

- Il existe des tribus encore plus grandes ?

Il hocha la tête.

- C’est même pas une tribu à ce stade. Parmi les peuples de Nouvelleterre, la cité de Mangrova est la plus grande. La reine Saktia a déjà réussi à coaliser la plupart des tribus du Marêt, soit la moitié des Ovéens et a fait de Mangrova sa capitale. Non seulement c’est la plus grande alliance indigène de Nouvelleterre, mais en plus elle occupe un point stratégique que la Compagnie n’a pas encore réussi à atteindre.

Sora le fixait avec des yeux étranges.

- Je n’en avais jamais entendu parler… souffla-t-elle. Le monde est si grand, j’aimerais… j’aimerais le parcourir comme toi tu l’as fait.

Le Baroudeur ne sut pas quoi répondre. Le sourire de Kotla s’élargit encore.

- Oui… bon… je suppose que tu restes avec nous, du coup. On va aller à Mangrova, tu la verras - sauf si Kotla a une autre idée ? - .

Ce dernier secoua la tête.

- C’est bien, il faut aller à Mangrova et convaincre la reine… heu…

- Saktia.

- Saktia. Tu la connais, Barou ?

- Pas personnellement, mais je suis allé à Mangrova plusieurs fois. Elle est connue pour être imprévisible et un peu despote sur les bords. J’espère qu’on pourra la convaincre, parce que c’est pas gagné.

- Un défi digne du grand Baroudeur, commenta Kotla.

L’intéressé décida que ce n’était pas de l’ironie.

- À peine. Bien, donc direction Mangrova. On part demain, ça vous va ?

Le sourire de Kotla se craquela.

- J’irai au mausolée ce soir, alors, souffla-t-il.

Le Baroudeur hocha gravement la tête.

 

***

 

Le vent chassait ses larmes, emportait sa tristesse. Il ne laissa que la détermination. Le Baroudeur fixait la tombe, une main posée sur la pierre.

- T’as réussi finalement, tu m’as fait rentré dans ton club de tarés.

Il eut une inspiration difficile.

- J’espère que ça en vaut la peine.

Il ne sut quoi ajouter, il n’avait jamais été doué pour les discours. Ni pour les adieux, d’ailleurs.

Il se détourna de la tombe, ses mouvements étaient raides. Il déglutit plusieurs avant de se résoudre à abandonner la sépulture derrière lui. Lorsque l’ombre de l’escalier l’engloutit, il en eu la certitude.

Il n’y reviendrait jamais.

 

Il rejoignit Kotla en bas. Ce dernier lui offrit un sourire plein de larmes. Pris d’un élan inhabituel, le Baroudeur posa une main sur son épaule. Le Pokla se releva alors. Ils émergèrent ensembles du tombeau.

 

***

 

Les affaires étaient empaquetées, le trajet défini, il était temps de partir. Mais Liberté refusait que le Baroudeur pose sa scelle sur son dos.

- Nan mais viens ici !

Elle recula encore en renâclant, manquant de trébucher sur son petit.

- Saleté de canasson de merde !

Il l’attrapa par les naseaux planta ses yeux furieux dans ceux de sa jument.

- Qu’est-ce qui t’arrives ? Je sais qu’t’es plus habituée à ce que je te monte, mais là faut pas pousser ! Tu vas arrêter de faire ta tête de mule ?!

Elle se dégagea d’un mouvement de tête et se retourna pour le fouetter de sa queue.

- J’vais t’écharper !

- Attends, Barou !

Kotla retint son bras avec son air insupportable de justicier.

- Laisse-moi voir ce qu’elle a.

Le Baroudeur grogna mais ne répliqua rien. Le Pokla s’avança vers l’équidé et caressa doucement sa joue. Ils échangèrent un long regard silencieux.

- Elle a peur pour son poulain, souffla Kotla. Elle ne veut pas l’emmener hors de ces terres.

- Tsss, c’est pour ça que je voulais pas qu’elle ait de petit.

Kotla se tourna vers lui.

- Barou, tu ne dois pas la forcer à venir. Moi non plus je ne veux pas mettre le poulain en danger.

- Ah non, elle vient avec moi, c’est non-négociable. Je viens de la retrouver, je vais pas la laisser filer.

- Barou…

- Lâche-moi un peu !

Il sentit soudain une main lui agripper l’épaule. Sora le fixait, les lèvres tremblantes.

- Le petit… il ne doit pas mourir… pas être en danger… s’il te plaît.

Le Baroudeur perçut encore cette chose qui se brisait chaque fois un peu plus en lui. Il se détourna d’un geste rageur et pointa du doigt son cheval.

- Je te préviens, quand je reviens, t’as intérêt à être là !

Liberté souffla bruyamment et donna un léger coup de tête à son cavalier.

- Ouais, ouais, dégage saleté.

Elle obéit avec un hennissement joyeux et se mit à galoper en direction du troupeau. Ce dernier sembla l’attendre car il s’ébroua et disparut rapidement à l’horizon.

- Tsss, commenta le Baroudeur.

Heureusement, la monture qu’il avait volé à la Compagnie était restée près de lui.

- T’aurais pu avoir ta liberté, mais la mienne a fait une crise, grommela-t-il en scellant l’animal placide.

- Qu’est-ce que tu fais, Barou, on t’attend ! le taquina Kotla.

Il reçut en réponse un mépris souverain. Le Pokla eut un léger sourire et daigna attendre son compagnon.

- On y va ! lança finalement ce dernier.

Il enfonça ses talons dans les flancs de son cheval, pris d’un enthousiasme qu’il ne se connaissait pas. Le soleil levant leur faisait face, jetant dans l’air des parades de rose et de violet. Il pressa sa monture, dévorant l’horizon.

Putain, qu’est-ce qu’il aimait ça.

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Sorryf
Posté le 24/03/2020
J'aime beaucoup le tour que ça prend ! Le Baroudeur et sa team partis pour prepétrer le rêve de Chiara... c'est beau !
cimeterre -> cimetière
J'ai été étonnée que Kotla prenne le poulain dans ses bras ! c'est quand meme grand un poulin on ? Je sais pas pourquoi j'ai imaginé qu'il le soulevait du sol et tout, alors qu'en fait il lui fait juste un calin ? Peut-être changer par "serrer" dans ses bras ? J'arrive pas a me rappeler pourquoi j'ai eu cette impression.
J'aime beaucoup ce trio improbable ! Dommage pour Liberté, mais en meme temps j'aime bien que justement, ce cheval soit libre. Et Barou abuse, a vouloir s'accaparer le poulain xD !
En route pour voir la reine alors ! j'espère qu'elle est pas si despote que ça !
AudreyLys
Posté le 24/03/2020
Cool que ça te plaise^^
Argh, je fais tout le temps la faute x( je sais pas pourquoi j'ai tout le temps envie de mettre 2 r
Ah oui, il l'a juste serré, pas porté. Je vais mettre "serra" à la place, comme ça c'est plus clair.
^^
Yeah ~
Merci pour ta lecture et ton com' !
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