— Comme vous nous l’aviez demandé, nous avons examiné l’entièreté de l’arbre. Pour plus d’efficacité, les autres fantômes de l’île nous ont aidés.
Tout en écoutant les explications du défunt moustachu, Thalion marchait dans les couloirs de l’académie, curieux d’en savoir plus. Il était déterminé à découvrir la cause de l’affaiblissement de l’Arbre-monde. L’agitation des démons pouvait être la raison des perturbations météorologiques, mais pas forcément de la régression des défenses. Du moins, Thalion en doutais.
— Je partage ton avis, intervint Apocryphos. Pour que cela arrive, quelque chose doit directement s’attaquer à l’arbre. Enfermés dans leur royaume, les démons n’ont pas ce pouvoir-là.
Thalion avait envisagé deux coupables : la magie noire, seule chose capable de porter atteinte à une création d’origine divine, ou un empoisonnement. Après tout, l’Arbre-monde restait un arbre. Peut-être qu’un champignon ou des bactéries s’étaient développées, parvenant à le fragiliser. Thalion avait donc sollicité les fantômes pour qu’ils vérifient le tronc, les racines, les branches et même le feuillage. Grâce à leur faculté, il était plus facile pour eux de procéder.
— Nous l’avons exploré de fond en comble, mais aucune infection n’a été découverte, avoua le fantôme.
Le visage de Thalion s’assombrit. Il avait espéré que la cause soit d’origine biologique. Avec l’alchimie, il aurait pu en venir à bout. Si la magie noire était responsable, c’était tout de suite plus compliqué.
— Toutefois, poursuit-il, ravivant l’espoir du jeune homme, en tentant de traverser l’arbre pour vérifier si l’intérieur était creux, Timo a été reconduit à ce qui semble être une entrée.
Le fantôme traversa une porte que Thalion ouvrit. Elle menait à une pièce rectangulaire et longiligne en bois. Certaines portes de l’académie menaient à ce genre d’endroit inutile et isolé. Seules les fleurs luminescentes grimpant aux murs éclairaient le passage qui ne menait nulle part. Thalion suivit le fantôme qui se posta devant un des murs. De prime abord, il paraissait ordinaire, mais en se concentrant dessus, on remarquait de discrètes paillettes incrustées dans le bois. Il y avait également une tâche de brûlure. Peut-être des élèves qui s’étaient entraînés à un sort de pyromanie ici.
— Ne le voyant pas ressortir de l’arbre, Angus l’a imité et s’est retrouvé ici avec Timo. Angus en a déduit que les défenses de l’arbre nous empêchaient d’entrer à l’intérieur et que le seul moyen était d’en posséder l’accès. Ils ont ensuite mémorisé le chemin qui y menait et m’ont croisé, me chargeant de t’y emmener.
— Je vois. Merci de m’avoir guidé, tu peux y aller. Remercie aussi les autres pour leur aide.
L’esprit acquiesça avant de disparaître.
— Avoue, tu prends goût à commander les morts, ricana l’Immortel.
— Pas du tout, nia-t-il avant de se reconcentrer sur le mur. Si tu as une idée de la démarche à suivre pour accéder à l’Arbre-monde d’ici, je t’écoute.
L’entrée était différente de celle de l’Antre du savoir car contrairement à elle, il n’y avait pas de porte ni de poignée.
— Pourquoi je devrais te mâcher le travail ? rétorqua-t-il.
— Peut-être parce que de la magie divine semble à l’œuvre et que ce n’est pas mon domaine ? Pour gagner du temps et rapidement s’occuper de ce qui ronge ta création ?
— D’accord, d’accord, j’ai compris. Comme tu l’as dit, j’en suis un des créateurs. Autrement dit, la porte veut vérifier que seule une des divinités tente d’entrer. Qu’est-ce qui nous caractérise, outre notre beauté surnaturelle ?
— La magie divine ? répondit Thalion en espérant se tromper.
— Exacte. Tu n’as qu’à poser ta main et en mobiliser un peu. La porte devrait la sentir à travers les gants.
Thalion soupira, dépité. Ressentir de nouveau ces migraines était la dernière chose qu’il souhaitait. Il aurait préféré battre un dragon pour prouver sa valeur ou parler de ses émotions.
— Arrête de te plaindre et fais. C’est une excellente occasion de t’entraîner. Tu es assidu en étude de runes. Maintenant, il faut passer à la pratique.
Thalion grommela, mais s’exécuta, faute de choix. Il posa à plat sa main sur le mur scintillant. Ignorant ses appréhensions, il ferma les yeux pour mieux sentir la magie affluer. Apocryphos n'empêchait plus la magie divine ne se mêler à sa propre magie, donc Thalion reconnut rapidement la chaleur qui se logea dans le creux de sa paume. Il grimaça en retrouvant les inoubliables élancements de son crâne. Heureusement qu’ils ne durèrent qu’un instant car le mur bougea. Le bois bougea, se déchira, laissant place un trou. Thalion s’avança prudemment.
Il arriva dans une cavité dont les parois boisées étaient tapissées de lianes et de feuilles vertes. Un éclat émeraude s’en dégageait, chassant la pénombre. Il y avait une multitude de chemins, si bien que l’intérieur de l’arbre faisait penser à la structure d’une fourmilière, sauf qu’ici, des éléphants étaient en mesure de circuler.
Thalion décida d’emprunter le plus gros trou, situé en face de lui. La galerie formait une pente qui le conduisait graduellement vers le haut. Tout en progressant, il vérifiait l’état du bois et des plantes, mais rien d’anormal n’était à signaler.
La galerie déboucha sur une nouvelle cavité de la taille d’une chambre. Thalion avait l’impression de se trouver au centre de l’Arbre-monde, avec son cœur devant lui. Des lianes et des racines s’emmêlaient et revêtaient les murs pour transformer cet endroit en cocon de ronces. Elles se dirigeaient toutes vers un carré de saphir jaune qu’elles encerclaient, comme pour le couver.
— Ce n’est pas du saphir jaune, mais de l’ichor cristallisé, l’informa Apocryphos. Notre sang a refermé la brèche menant au royaume des démons et fait désormais office de cadenas.
Thalion écarquilla des yeux. Il se trouvait devant la brèche ? Une excitation teintée de crainte le poussa à s’approcher. En effet, même si la matière se rapprochait de celle du saphir jaune de par sa couleur chatoyante et son éclat vitreux, des milliers de paillettes dorées étaient figées dans la pierre. Thalion osa à peine frôler la surface lisse. De toute façon, avec ses gants, toucher était inutile.
Une fois remis de son émerveillement, Thalion inspecta l’ichor cristallisé. Aucune détérioration n’étant détectée, il entreprit d’examiner les ronces autour. Elles semblaient en parfait état, sans symptôme de pourriture, alors il passa au bois. Les lianes y étaient furieusement accrochées, demandant quelques efforts à Thalion pour les dégager. Il vérifia plusieurs endroits, et remarqua qu’en bas du carré pailleté, les racines n’étaient pas autant agrippées au mur, comme si elles avaient déjà été arrachées. Il s’accroupit pour voir ce qu’elles cachaient de plus près.
En découvrant les inscriptions, son sang ne fit qu’un tour. Il scruta la figure tracée sur le bois comme pour s’assurer que c’était bel et bien ce qu’il pensait. Apocryphos jura, lui confirmant sa pensée.
— Par mes pairs, si j’avais su que des magériens seraient capables d’apposer un sceau sur l’arbre qui les protège…
Thalion était aussi sidéré que lui. Un sceau était tracé avec la magie et faisait office de bénédiction ou de malédiction selon les intentions. En l’occurrence, sa couleur noire ne laissait aucun doute sur sa catégorie. Il avait la taille de sa main et son enchevêtrement de signes dénotait sa complexité. En revanche, les lignes étaient floues, comme si elles avaient commencé à s’estomper.
— Un sceau de cette envergure a besoin d’être renouvelé, sinon, son efficacité diminue. Son créateur a dû partir pour fêter Samhain. On peut déjà évincer les professeurs et toute personne présente en ce moment de la liste des coupables.
Le regard noisette de Thalion s’ombragea. Quelqu’un cherchait véritablement à affaiblir l’arbre. Qui d’autre y verrait un intérêt à part Eris et l’Enfant Sanglant ? La magérienne aurait-elle accès à l’île, attendant que l’Enfant Sanglant puisse s’y infiltrer avant de se montrer ? Non, ça ne faisait pas sens. Pourquoi aurait-elle utilisé la manipulation onirique pour l’atteindre, dans ce cas ? Ils n’auraient pas non plus revu leur plan puisqu’elle aurait eu l’occasion de le kidnapper de nouveau.
D’ailleurs, si la magie divine était nécessaire pour entrer ici, comme le coupable aurait pu arriver jusqu’ici ?
— Il n’est pas exclu que la magie noire le lui ait permis, suggéra Apocryphos. Après tout, vu le niveau du sceau, son créateur ne doit pas être un novice. Dans tous les cas, il faut s’en occuper.
— Tu as raison, dit Thalion en se relevant. Je vais prévenir M. Cowen pour qu’il…
— Pour qu’il fasse quoi ? Un sceau de cette envergure est extrêmement difficile à défaire. Il pourrait apposer un autre sceau dessus en guise de contre-attaque, mais qui sait si ce sera suffisant. Le sceau maléfique pourrait le ronger. Sans être entretenu, il s’affaiblira, mais demeurera. M. Cowen risque juste de condamner le couloir et de laisser la situation telle quelle.
— Si tu me dis ça, c’est que tu as une meilleure idée, je suppose…
— La magie divine. Elle seule peut en venir définitivement à bout. Le sceau s’estompe, et le créateur est parti. Les conditions sont réunies pour que tu réussisses.
Thalion passa une main sur son visage en soupirant.
— Je vais cramer mon cerveau et me transformer en torche vivante… gémit-il.
— Mais non, mais non. Pas pour un simple sort. Après, je ne vais pas te mentir, tu vas souffrir, et moi aussi par la même occasion, mais c’est nécessaire. Sauf si tu veux laisser l’opportunité aux deux méchants de t’atteindre. Et puis comme je l’ai dit, étudier les runes, c’est bien, mais les utiliser, c’est mieux.
Thalion s’agenouilla.
— Pourquoi tu me pousses autant à manipuler la magie divine ? Tu ne devrais pas souhaiter le contraire ? Qu’un simple mortel puisse user de ta puissance ne te fait rien ?
— Ça ne me plaît pas, répondit-il honnêtement. Mais je cherche avant tout ta survie qui implique ma propre survie. Je te rappelle qu’en ce moment, lié à toi par le sort, je ne suis qu’un dieu mortel.
Malgré lui, Thalion s’imagina l’âme d’Apocryphos et la sienne arrivée en Enfer, sous le regard ahuri des fantômes. Cette vision, pourtant loin d’être amusante, lui arracha un sourire.
— Très drôle, maugréa le dieu. Soit dit en passant, Nécros mourrait de rire en voyant ça. Mais je n’ai pas d’âme donc…
Thalion fronça les sourcils.
— Tu m’as dit que ton essence…
— Elle joue le rôle d’âme pour nous, mais pas de la même façon que vous. Les divinités incarnent des constantes. Moi, je représente la mort. Amphéré, la vie. Louvia, l’amour… Ces constantes ne peuvent pas mourir, elles font parties de ce monde, ce qui fait de nous des êtres immortels. Notre corps est la manifestation de notre essence, qui est la constante. Si je touchais un dieu, je détruirais sa manifestation physique, mais son essence subsisterait. Il vivrait simplement et purement comme constante, sans nom ni personnalité. C’est l’équivalent de la mort pour nous.
Thalion était captivé par les explications d’Apocryphos. Quand on y réfléchissait, c’était logique. Si La Mort mourait et finissait en Enfer, l’équilibre du monde en serait chamboulé. Le maudit avait un tas de questions qui ne demandaient que des réponses, mais la déité n’était pas d’humeur.
— Pour en revenir à la discussion initiale, je te pousse à maîtriser la magie divine pour que tu puisses ajouter une arme de plus à ton arsenal et multiplier nos chances de survie.
— C’est clair qu’entre une magie qui me transforme en poulet rôtie et une autre qui ronge ma conscience, je suis bien armé maintenant, ricana Thalion.
— Le jour où les arts magiques ne suffiront pas, tu seras bien content de pouvoir compter sur une magie qui ne te déshumanise pas.
Le jeune homme ne trouva rien à y redire.
— Si tu as fini de repousser l’inévitable, il est temps de te mettre au travail. Ordonne à la magie divine de détruire le sceau en runes.
Thalion prit une profonde inspiration, tâchant d’endiguer sa peur qui faisait tambouriner son cœur. Il avait déjà usé de magie divine en faible quantité sans faire exprès, comme lors de sa punition avec Camille. Assailli par les picolatons, il avait aspiré l’énergie vitale de la nature. Mais la situation était différente : il n’était pas acculé, et cette fois-ci, il allait expressément l’employer avec le langage divin, dans une forme presque totalement pure pour la première fois. L’être humain n’était pas fait pour manipuler la magie divine. Et si cela lui était fatal ? Personne ne l’avait expérimenté avant.
— N’oublie pas ta résistance, mortel. Celle prodiguée par le sort, mais aussi celle que tu as acquise au fil des années. De mon côté, je vais aussi tenter de la canaliser pour éviter qu’elle ne t’impacte trop. Aie confiance en toi.
Thalion acquiesça et plaça sa main devant le sceau. De toute façon, il n’avait pas le choix. Il devait tester au moins une fois. Mieux valait en connaître les conséquences et les limites maintenant qu’en pleine action.
Il inspira, et prononça son ordre en rune. Immédiatement, sa main chauffa et s’illumina d’une lueur flavescente. Un râle de douleur s’échappa de ses lèvres sans qu’il ne sache si c’était ses migraines qui compressaient son crâne ou l’impression que de la lave coulait dans ses veines qui en était la cause.
— Tiens bon, mortel, tu y es presque, l’encouragea Apocryphos. Reste concentré, c’est bientôt fini.
Thalion serra des dents avec force, mais la douleur de sa mâchoire crispée ne surpassait pas celle qui lui donnait la sensation de tenir le soleil dans sa main. Sa vue trembla. Thalion ne saurait dire si c’était dû aux larmes ou à la souffrance qui menaçait de l’emporter dans l’inconscience. La lumière qui émanait de sa main s’intensifia au point de l’éblouir. Lorsqu’il se sentit sur le point de céder, la lumière quitta sa main, se transformant en une nuée d’étincelles qui s’incrustèrent dans le sceau.
Suintant et épuisé, Thalion se laissa tomber en arrière. Il déglutit pour humidifier sa gorge asséchée et papillonna des yeux pour restaurer sa vision trouble. Un liquide chaud coula de son nez. Il ne prit pas la peine d’essuyer le sang avec sa manche. Ses membres lui paraissaient aussi lourds que de la pierre. Toute son énergie l’avait quitté en même temps que la volupté d’étincelles. Il était comme un coquille vide dénuée d’âme sans qu’aucune pensée ne résonne dans son esprit. Le regard vide, la respiration âpre et le sang battant contre les tympans, il demeura allongé par terre un moment, accompagné par les palpitations familières de son crâne.
La voix d’Apocryphos retentit, l’extrayant de son état amorphe.
— Qu’on se le dise, ce n’est vraiment pas agréable… Mais plusieurs points positifs sont à relever. De un, tu es toujours en vie. De deux, tu n’as pas fini calciné, tu es même conscient. Et de trois, le sort a fonctionné, je crois… Tu vérifies ?
Une lamentation rauque s’échappa de la gorge de Thalion en guise de réponse. Il serait bien resté affalé au sol en laissant le sommeil l’emporter, mais il devait avant tout s’assurer que ses efforts avaient payé. Lentement, il se redressa. Ses muscles brûlants lui faisaient regretter chacun de ses mouvements. D’un revers de manche, il essuya le sang qui avait coulé de son nez et décida d’ôter ses gants pour vérifier l’état de ses mains. Étonnamment, elles n’étaient pas carbonisées comme il en avait eu l’impression. Toutefois, des cloques recouvraient ses paumes et le derme était décoloré. Il remit délicatement ses gants qui glissèrent sur ses doigts avec fluidité La poudre d’os créait une matière souple et soyeuse qui laissait penser à Thalion que dans le cas où sa peau fondrait, les retirer ne serait pas un problème tant ils n’accrochaient pas à l’épiderme.
Il se pencha sur le sceau. Les lignes noires qui le composaient étaient désormais parcourues de fines nervures dorées.
— Je vois… Le sort l’a affaibli, mais ce n’est pas suffisant pour le faire disparaître.
— Tu m’as dit que la magie divine était le seul moyen d’en venir à bout ! s’étrangla Thalion.
— Oui, mais je n’ai pas garanti que ça marcherait en un seul coup, se justifia-t-il. Moi, j’aurai pu aisément y parvenir, mais je te rappelle que tu n’es qu’un mortel et que par conséquent, ton niveau de maîtrise est bien plus faible que moi. Tu la supportes également moins bien, ton corps se restreint naturellement pour éviter de te transformer en « poulet rôti ».
Thalion fusilla du regard le sceau nervuré comme s’il était le responsable de toutes ses souffrances. Il soupira.
— Et donc, combien de fois vais-je devoir recommencer ? Deux fois ? Trois fois ?
— Cinq fois.
— Pardon ?
— J’estime que, d’après ton premier résultat, cinq fois seront nécessaires pour détruire complètement le sort. Quand ce sera fait, tu exécuteras des sorts pour renforcer l’arbre. C’est l’entraînement idéal pour améliorer ta maîtrise et ta résistance à la magie divine.
Mille milliards de gargouilles puantes. Qu’on l’achève ici et maintenant.
Mais ça se confirme, il y a bien des vilains infiltrés sur le domaine de l’école ! Ça vaudrait peut-être le coup de tendre un piège à la personne, s’ils savent qu’elle va devoir revenir pour rétablir le sceau. è.é C’est ce que je ferais, je crois.
J’ai relevé quelques coquilles :
« Apocryphos ne retenait plus la magie divine ne se mêler à sa propre magie » → je crois que tu as voulu écrire « Apocryphos n’empêchait plus la magie divine de se mêler à sa propre magie », non ?
« Le bois bougea, se déchira, laissant place un trou similaire à l’entrée d’une grotte. » → « laissant place à un trou »
« Contrairement aux enchantements runiques, un sceau était tracé par la magie et faisait office de bénédiction ou de malédiction selon les intentions. » → je t’avoue que je comprends pas bien comment le début de la phrase se goupille avec le reste. ^^’ Est-ce qu’il faut comprendre que le sceau n’utilise pas la magie runique ?
« Quelqu’un cherchait véritablement affaiblir l’arbre. » → « à affaiblir »
« Un liquide chaud coula de son nez. Il ne prit pas la peine d’essuyer le sang ave sa manche. » → manque le « c » de avec
« Il était comme un coquille vide dénuée d’âme sans qu’aucune pensée de résonne dans son esprit. » → « ne résonne »
Encore un chouette chapitre !
Et bonne année !
Je pense aussi que c'est ce que je ferai !
Merci pour les fautes, je vais corriger ça !
Très bonne année à toi également ! <3