Les montagnes se dressaient devant eux comme une muraille. Le soleil, à son zénith, froissait le paysage d’ondulations fiévreuses. Le ciel était dépecé de nuages, infini bleuté à perte de vue. Un brasier d’éther. Jun mit sa main en visière dans l’espoir de discerner les cimes. Une brume albe et tentaculaire s’emparait des hauteurs. Il avait hâte d’être de l’autre côté. Voir de ses yeux l’étendue des terres rescapées, et découvrir Étioli au loin. En cela, parfois, il avait envie de forcer l’allure, de ne pas s’arrêter, d’oublier que ses compagnons peinaient à le suivre. Ces trois derniers jours de marche avaient été particulièrement éprouvants pour eux.
Il jeta un coup d’œil en arrière.
La pente escarpée rendait l’escalade difficile et forçait les uns et les autres à s’accrocher à tout ce qui traînait : racines, rochers, arbustes. Le groupe faiblissait, inaccoutumé à l’effort, à l’ardeur du soleil, à la fatigue. Les corps avaient roussi, les lèvres se craquelaient, les membres s’engourdissaient tant l’atmosphère était torride. Ils s’arrêtaient tous les trois mètres, cherchaient leur souffle, grommelaient, essuyaient leurs tempes ou leurs yeux humides de larmes. Ils étaient d’une lenteur accablante. Jun remercia mentalement son handicap de le priver de cet enfer. Alya arriva à sa hauteur. Elle portait un foulard vert sur la tête, un débardeur et avait retroussé au maximum son pantalon. Sa peau avait considérablement bruni, son visage ruisselait et l’effort tirait ses traits. Il eut envie de passer sa main sur son visage pour faire disparaître ces marques de souffrance. Alya s’approcha et lui tendit une larme d’eau. Il porta à sa bouche la goutte d’eau enveloppée par un film transparent. Le liquide s’écoula dans sa gorge sans qu’il ait la sensation de s’hydrater.
— Ça va ? lui demanda-t-il en scrutant son visage modelé par la douleur.
— Il faudrait faire une pause, je n’en peux plus.
— Il n’y a pas encore d’ombre, fit remarquer le jeune homme.
— Tant pis. J’ai la tête qui tourne.
La jeune fille s’assit au sol et se cacha les yeux.
— Un coup de chaleur certainement.
Il se positionna face au soleil ; l’ombre de son corps protégea un instant la jeune fille.
— Ce soleil… Il est usant. J’en viens à regretter la fraîcheur de Mallaig et son air recyclé.
— Je comprends… Dès que l’on trouvera un peu d’ombre, on s’arrêtera et on reprendra la marche à la nuit tombée.
— Jun, on ne se rendait pas compte que ce serait si dur.
Il ne répondit pas. Il n’osait imaginer ce qu’ils enduraient.
— Je sais, mais ça en vaut la peine Alya. Il faut tenir bon.
Elle esquissa un sourire et cette expression fit disparaître les plis de douleur qu’il croyait à jamais gravés dans le bronze brûlant de son visage. Cela le rassura.
— Nous trouverons certainement une cavité pour nous reposer, mais il ne faut pas rester là.
Il lui tendit la main pour l’aider à se relever. Alya la saisit et se releva avec peine. Avec un soupir, elle délaissa ses doigts et reprit sa grimpe.
Pavel et Léandre, quelques mètres plus bas, soutenaient la grand-mère d’Alya. Un bandeau violet lui entourait toujours les yeux. Jun les força à s’arrêter et à s’hydrater. Camilla était toujours un peu fiévreuse, mais elle ne se plaignait pas. Il extirpa de son sac un cachet antidouleur et la força à avaler le médicament avec un peu d’eau. Les autres arrivèrent quelques minutes après, il prit soin d’encourager chacun d’entre eux et de les rassurer. Mina et Yumi restèrent un instant à ses côtés pour reprendre leur souffle. Elles apprécièrent son soutient, mais il lut dans leurs yeux un tel harassement qu’il douta de pouvoir les mener à bon port. À l’idée que l’une d’entre elles puisse périr durant le voyage, ses pensées s’embrouillèrent. Sa vision se troubla.
Il avait eu si peu de temps pour les préparer. Cela n’avait pas été suffisant. Son entreprise lui parut complètement démentielle et irréalisable. Les menait-il à leur perte ? N’atteindraient-ils jamais Étioli ? Il devait réussir, il y avait trop d’enjeux.
La démarche lourde et l’esprit embué par le doute, il reprit sa marche d’un bon pas. Ils poursuivirent leur ascension pendant plus d’une heure avant de trouver, par chance, une excavation dans la roche. Tous se jetèrent sur l’ombre comme s’ils pouvaient s’emmitoufler dans son manteau frais. Ils posèrent à la hâte leurs affaires au sol, se désaltérèrent et s’allongèrent contre la roche en poussant des soupirs de soulagement.
Lorsque Jun s’éveilla, la pénombre les cernait. La nuit semblait bien entamée. Il décala délicatement le visage d’Alya de son épaule et se leva. La lune n’offrait pour toute lumière qu’un mince croissant. L’obscurité noyait la montagne. Il devait faire beaucoup moins chaud. Il examina le groupe. Mina s’était endormie sans même avoir enlevé son sac de ses épaules. Léandre, la bouche grande ouverte, ronflait comme un ours. Azélie et Yumi se servaient du ventre rebondi de Pavel comme d’un oreiller. Ness était roulée en boule dans un coin. Il remarqua Camilla, assise, droite comme un « i » contre la paroi.
— Camilla, vous allez bien ? interrogea-t-il doucement pour ne pas réveiller les autres.
La vieille femme tourna la tête vers l’origine de la voix et se mit à écrire quelque chose dans la terre à l’aide d’un fin bâton. Jun s’approcha et lut les lettres tracées dans la poussière.
« Lui as-tu dit ? »
Il recula un instant, perplexe. De quoi parlait-elle ? De ses sentiments naissants pour Alya ? Non, cela ne pouvait être le cas. Ses pensées se troublèrent, il se força à assembler les pièces du puzzle. Une évidence s’imposa : la grand-mère d’Alya n’avait pas été bannie. Elle était ici pour espionner. Cela ne le surprit pas. Elle était une Tête. Elle avait dû entendre parler de son projet.
— Non, murmura-t-il en effaçant rapidement les traces.
Camilla acquiesça avec un sourire et Jun détourna les yeux. Pourquoi lui révéler la véritable raison de sa présence ? Le mettre en garde ? Lui faire comprendre qu’il était surveillé ? Il serra les poings, se força à faire le vide dans son esprit. Il se poserait des questions plus tard. Il importait, avant tout, de mettre le groupe en sécurité.
— Allez debout ! s’exclama-t-il. Nous devons profiter de la nuit pour grimper.
Des marmonnements lui répondirent. Certains ne bougèrent pas d’un iota.
— On n’en peut plus, grommela Mina.
— J’ai des courbatures de partout, ajouta Irys. Je suis incapable de faire un pas de plus.
— On ne peut pas rester ici. Dans quelques heures, ce lieu sera inondé par le soleil et il sera encore plus difficile pour vous de marcher.
— J’ai envie de vomir, poursuivit Azélie, c’est normal ?
— J’espère que tu n’as pas attrapé d’insolation. Tu portais ton foulard tout le temps ?
— Oui… Je crois.
— Bon, alors ça va passer, un coup de chaleur.
Alya se leva avec difficulté, réajusta son sac et aida les autres filles à se redresser.
— Nous allons entamer le passage le plus périlleux de notre voyage, reprit Jun.
Ness fut saisie d’un rire crispé.
— Alya, ton chéri a une étrange manière de nous motiver…
La jeune fille la fusilla du regard. Jun ne prêta aucune attention au commentaire et sortit de son sac une mince cordelette. Les membres du groupe firent un cercle autour de lui.
— Si j’en crois la carte, nous avons encore quelques centaines de mètres à parcourir avant de trouver les souterrains. Ils traversent la montagne de part en part. Dans ces souterrains, nous pourrons nous reposer et y rester quelques jours si besoin. La dernière partie de l’ascension est particulièrement abrupte et la nuit est opaque. Cela multiplie les risques.
— On est crevés, aussi, surenchérit Ness.
— Oui, vous êtes exténués, je sais. C’est pour cela que nous allons former des groupes de trois et nous attacher autour de la taille, les uns et les autres. Si l’un d’entre vous trébuche, ou tombe, les autres pourront vous aider.
— Oui, ou alors on tombe tous ensemble…
Le silence succéda à la réplique de Ness.
— Tu es sûr Jun que cette attache est solide ? questionna Azélie d’une voix blême. Elle est particulièrement fine…
— Elle peut soutenir plus d’une tonne, confirma Jun.
Azélie hocha la tête, rassurée. Jun sépara le groupe en deux, en plaçant Léandre et Pavel à l’arrière de la file. Il passa la corde autour du buste de Pavel, puis autour d’Alya et de Mina. Un premier groupe était fin prêt.
— N’oubliez pas vos lumières.
Alya sortit sa frontale, les autres l’imitèrent. Jun effectua la même opération pour les deux autres groupes, Léandre, Azélie et Irys et Ness et Yumi.
— Vous êtes prêts ?
— Et toi ? lui répondit Alya.
— Je vais m’occuper de ta grand-mère.
Il pourrait ainsi lui parler sans être suspect aux yeux du groupe. Il s’approcha d’elle et passa un bras en dessous de ses aisselles pour la soutenir.
— Allons-y ! Suivez-moi !
Jun sortit de la caverne et commença à grimper. Il n’y avait aucun chemin, seulement des cailloux qui glissaient sous ses pieds et une terre friable plus sombre encore que la nuit. Sa lumière se perdait sur le sol en quête d’aspérités. Il entendait les pas de ses camarades comme un martèlement sans fin.
— Pourquoi êtes-vous à l’extérieur ? s’entendit-il demander.
— Tu as déjà ta réponse, jeune homme. Tu sais qui je suis.
— Pourquoi vous ont-ils choisie ?
— J’aime faire les choses par moi-même.
— Je pourrai vous laisser. Ici.
— Je sais. Mais tu ne le feras pas. Tu ne veux pas blesser ma petite-fille.
Jun se rembrunit. Malheureusement, en l’état actuel des choses, et même s’il révélait l’espionnage de sa grand-mère, Alya n’accepterait pas d’abandonner Camilla. Il ralentit l’allure, se rendant compte qu’il allait bien trop vite. Il jeta un coup d’œil derrière lui. Il distinguait dans le noir les lueurs des frontales qui dansaient.
Il entama un passage plus difficile. Les roches formaient comme un escalier à flanc de montagne. La matière glissait sous ses doigts. Il n’avait aucunement conscience de la tenue de ses mains sur les prises. Il les agrippait avec la même force. Un morceau de rocher se détacha soudain et lui fit perdre l’équilibre. Le bloc de pierre s’échappa de sa main et dégringola dans le vide.
— Attention ! hurla-t-il.
Trop tard, il entendit un bruit sourd suivi par des cris.
— Qu’est-ce qu’il s’est passé ? demanda la grand-mère d’Alya, alarmée.
Il ne répondit pas, l’aida à s’asseoir et se mit à désescalader la pente. Pourvu que personne ne soit blessé. Pourvu qu’Alya n’ait rien. Il passa à côté du premier groupe qui s’était immobilisé. Ils lui posèrent des questions, mais il fila sans leur prêter aucune attention. Il aperçut enfin Alya agenouillée près d’un corps inerte. Il accéléra l’allure et manqua de s’étaler au sol dans la précipitation. Il s’agenouilla près de Pavel.
— Il a pris la pierre dans l’épaule puis il a glissé. Il est inconscient depuis plusieurs minutes, l’informa la jeune fille d’une voix blanche de peur.
— Tu n’as rien, toi ? répondit-il d’un air inquiet en sondant son visage et son corps.
— Non, non. Seulement des égratignures, quand il nous a entraînées dans sa chute.
— Et toi, Mina ?
— Je crois que je me suis tordu la cheville, balbutia-t-elle, les larmes aux yeux.
— Ne bouge pas, je vais regarder ça dans un instant.
Jun reporta son attention sur Pavel. Son épaule était sortie de son axe. Son bras formait un angle anormal. Il s’empara de son poignet, mais ne sentit rien. Il mit quelques secondes avant de comprendre que le problème venait de lui. Il s’insulta mentalement plusieurs fois.
— Alya, j’ai besoin de toi. Pose ta main au niveau de chaque poignet. Dis-moi si ses pouls sont similaires. Battent-ils au même rythme ?
Elle s’exécuta.
— C’est le cas.
Il émit un soupir de soulagement. Il palpa ensuite doucement l’épaule et serra les dents de frustration.
— Bon je n’arrive pas à déterminer s’il y a fracture ou pas. Je ne vois rien, je ne sens rien. Ça m’énerve.
Jun prenait sur lui, mais il avait l’impression que la situation lui échappait. Il s’aperçut que ses doigts tremblaient et que sa vue se brouillait. Il n’allait pas bien non plus. Son corps devait être à bout. Alya posa sa main sur la sienne.
— Jun, dis-moi ce que je peux faire. Je peux t’aider.
Il respira profondément pour se ressaisir.
— Pour l’instant, il faut juste immobiliser son bras. As-tu ton foulard ?
Alya hocha la tête et l’extirpa de son sac. Jun s’en saisit, le plaça autour de l’avant-bras de Pavel et attacha les extrémités autour du cou.
— Bon, voilà, ça lui évitera d’endommager davantage son bras avant que je le remette en place.
— Comment va-t-on faire pour le porter ? s’inquiéta Alya.
— Léandre et moi, nous allons nous en charger.
— Est-ce que Léandre est insensible aussi ?
Jun hésita, mais il ne servait à rien de lui mentir.
— Oui.
— Donc, tous les hommes de ce voyage ne ressentent rien…
Elle murmura la phrase comme une assertion plutôt qu’une question. Mina les dévisagea, choquée. Jun préféra éviter leurs regards et hurla le nom de Léandre dans la nuit. Il fit plusieurs signaux lumineux pour les alerter. Le jeune homme redescendit quelques minutes plus tard alors que Jun examinait la cheville de Mina. Elle grimaça plusieurs fois de douleur, mais la cheville possédait une bonne mobilité.
— Ce n’est pas grand-chose. Alya, tu peux la soutenir et l’aider ?
Elle ne se fit pas prier et passa son bras autour des épaules de son amie. Les deux jeunes femmes continuèrent leur progression, la démarche claudicante. Jun aida Léandre à positionner Pavel sur ses épaules. La tête de Pavel reposait maintenant près de la nuque de Léandre. Il n’avait pas repris connaissance.
— Allez, vas-y, on échange dans dix minutes.
Ils reprirent leur ascension. L’aube naissait au loin et fêlait le ciel de roses et de jaunes. Bientôt, le soleil les inonderait et leur motivation s’évaporerait.
Il avait été fou. Complètement fou de penser que son expédition puisse réussir. Son impuissance contre les aléas de la nature, contre les accidents, le heurta brutalement : il n’était pas capable d’assurer la sécurité physique des autres. Il ne pouvait plus exercer correctement son métier à cause de cette fichue dégénéressence. Il menait un groupe d’estropiés à la mort.
Il eut subitement envie de se faire mal. De ressentir la douleur. Il la méritait pour avoir cru que la science et l’étude lui permettraient de guider des individus dans une nature dont il ne connaissait rien. Il glissa contre une pierre. Son genou s’entailla contre la roche.
Il ne ressentit rien d’autre que le vide. Finalement, peut-être s’agissait-il de son plus grand tourment ?
Tout était éteint en lui. L’éphémère lumière qui l’habitait avait disparu. Ce feu qu’il possédait, cette énergie qui l’avait tant porté aujourd’hui le consumait, détruisant lentement sa raison.
Léandre le coupa dans ses mornes pensées en lui demandant de prendre le relais. Il s’exécuta. La clarté l’assommait déjà. Avec le poids de Pavel sur les épaules, il trébuchait sans cesse. Il apercevait Yumi et Irys qui guidaient la grand-mère d’Alya dans le labyrinthe rocheux.
Et Alya dans tout ça ? Son sang-froid l’avait ébahi et il admirait sa persévérance. Sans elle, ils auraient certainement péri pendant la tempête… Il ne la méritait pas. Il devait la chasser de ses pensées. Pauvre benêt qu’il était. Elle devait certainement s’interroger sur lui et ses mensonges. Se demander pourquoi elle l’avait suivi… Il devait d’ailleurs tous se le dire.
Un cri de joie le fit sursauter et il fut à deux doigts de perdre l’équilibre. Ness, du haut d’un promontoire, leur faisait de grands signes.
— Les tunnels ! Les tunnels ! s’époumona-t-elle.
Un courant d’espoir le traversa. Du repos. Enfin.
* *
*
Cela faisait deux jours qu’ils se reposaient à l’intérieur des tunnels. Ceux-ci s’enfonçaient dans la montagne en de multiples dédales. Jun envoyait des équipes de deux ou trois personnes découvrir les environs et trouver le boyau qui rejoignait l’autre versant de la montagne. Il s’était occupé des blessés et en particulier de Pavel qui se remettait difficilement. Chacun pansait ses coups de soleil et sa déshydratation. Le moral de tout le monde remontait principalement grâce aux progrès de Yumi qui réapprenait à parler. Alya et Mina s’étaient transformées en professeures et, tour à tour, essayaient diverses méthodes pour la faire sortir de son silence.
Avec des morceaux de bois, Léandre avait sculpté des pions pour jouer aux dames. Il possédait une formidable dextérité dans le maniement du couteau. Le jeu de dames se transforma bientôt en échecs. Il tailla les pierres avec une habileté déconcertante. Alya l’aidait avec un grand enthousiasme, cela devait lui rappeler son père.
Pour autant, Jun avait remarqué que, plusieurs fois, elle s’isolait du reste du groupe. Parfois, elle partait plus d’une demi-heure à l’abri des regards. Que pouvait-elle faire dans les souterrains ? Il se rendit compte à quel point elle avait besoin d’être seule. Il n’osait donc approcher de peur de la déranger.
Pour passer le temps et remotiver ses troupes, Jun avait sorti des dossiers de son sac : des informations sur tous les membres du groupe. Ces fichiers avaient appris à ses recrues leurs actions passées. En particulier pourquoi ils avaient eu de nombreuses fois la mémoire effacée et pourquoi il les avait sélectionnés.
Yumi avait été très surprise de découvrir qu’elle avait mené une grève du travail avec certains de ses collègues et cela plusieurs fois.
Les éléments du dossier révélèrent que Mina avait tenu un réseau de contrebande de points de performance pour permettre aux Génomes communs d’accéder aux loisirs. Azélie et Irys avaient tenté de « voler » des génomes deux. Ness, quant à elle, avait essayé de sauver plusieurs clones du Bannissement et de la déprogrammation. Une discussion animée avait suivi ces révélations.
* *
*
Le matin du troisième jour, Ness l’apostropha :
— J’ai l’impression qu’on n’arrivera jamais au bout de ce labyrinthe.
— On va trouver, Ness. Rien ne presse. Nous avons de la nourriture pour six mois.
— Hier, je suis restée dans les tunnels plus de quatre heures avec Yumi. On a fait que tourner en rond. Tu ne sais pas comment rejoindre l’autre versant, avoue-le !
— Non, je ne sais pas Ness. Nous prendre la tête ne résoudra pas le problème.
— Oui, mais moi ça me fera du bien, monsieur parfait !
Jun leva les yeux au ciel et s’approcha d’Alya.
— On va faire un tour ?
La jeune fille le dévisagea et lui sourit.
— Avec plaisir.
Ness lui envoya un regard noir alors qu’ils s’enfonçaient dans le premier boyau. Ils enclenchèrent leurs lumières. Les faisceaux lumineux inondèrent le souterrain. Le silence fut bientôt leur seul compagnon. Ils débouchèrent devant une première intersection qui se séparait en quatre passages. Jun emprunta celui le plus à droite.
— Tu vas mieux ? Tu as cessé de te blâmer ? lui demanda Alya.
Il fronça les sourcils, mais n’osa pas la regarder de peur de l’éblouir avec sa lumière. Elle semblait avoir compris la raison de sa mauvaise humeur.
— Ce n’était pas ta faute, pour Pavel.
— Je sais. Mais je n’arrive pas à me sortir de la tête que je suis responsable de tout ce qui vous arrive. J’ai peur en permanence.
— C’est le contraire qui serait anormal.
Ils débouchèrent sur un nouveau croisement et décidèrent de prendre le boyau du milieu.
— Alya, tu n’es pas obligée de me répondre, mais pourquoi tu t’isoles, parfois ?
La jeune fille s’arrêta et se gratta la tête.
— Mmm, tu vas penser que j’ai perdu la raison…
— J’en doute…
— J’entends des voix. Je ne sais pas si elles sont le produit de mon esprit, mais si c’est le cas, j’ai beaucoup d’imagination ! Ce sont eux qui nous aidaient pendant la tempête de sable. Ils disent qu’ils sont des dieux d’Astrakam…
Jun ne répondit pas tout de suite. Valek lui avait parlé longuement des Dieux. Il lui avait expliqué que les voix avaient failli le rendre fou.
— Ils se nomment Meï et Mun ?
— Mon père t’en a parlé ?
— Oui, mais je ne pense pas qu’ils soient des dieux. Ne leur fais pas confiance.
— Je sais. Ne t’inquiète pas. Mais j’essaie d’en savoir plus sur le rôle des Silleurs et ils sont bien placés pour m’aider.
— Tu as raison.
Ils arrivèrent devant deux nouveaux tunnels.
— Tu sens la fraîcheur qui se dégage de celui-ci ? interrogea Alya.
— Non. Je ne sens rien, comme d’habitude. Par contre, ça ruisselle. On dirait une source…
Sans prendre le temps de se consulter, ils s’engagèrent dans le couloir humide. Après quelques minutes de marche, ils enjambèrent un ruisseau et découvrirent une immense cavité. Haute de plus de quinze mètres, elle luisait de multiples points verts dans l’obscurité. Alya et Jun en perdirent la parole. L’eau se jetait dans un grand bassin où miroitaient les lueurs opales.
— C’est magnifique, je n’ai jamais rien vu d’aussi splendide, murmura la jeune femme.
— Je pense que ce sont des vers, les lueurs proviennent de leurs cocons.
Alya n’écoutait absolument pas ses explications. Elle posa son sac au sol et sa frontale pour aller toucher l’eau. Elle se pencha et plongea sa main dans le bassin.
— Elle est gelée. Ça fait un bien fou.
— Il faudrait que j’analyse l’eau… On ne devrait pas rester là…
— Pourquoi ? Au contraire. Je ne vais pas me priver d’un bain !
Jun s’approcha et examina le liquide d’un œil sceptique. La source paraissait plutôt profonde. L’eau avait une belle clarté.
— Écoute, Jun, tu fais ce que tu veux, mais je te l’annonce, tu ne sens pas la rose !
Alya, sans autre formalité, enleva son pantalon et son haut et plongea dans l’eau en sous-vêtements.
Elle émit un hoquet de plaisir en s’immergeant dans le bassin.
— Elle est glaciale ! C’est tellement bon !
Jun la suivit du regard, inquiet. Les minutes passèrent sans que la jeune femme ne se mette à hurler comme il le pressentait. Elle disparaissait et réapparaissait dans une gerbe d’eau. Les lueurs se reflétaient sur son corps presque nu. Il avait soudain l’impression d’être dans un lieu hors du temps.
Bon. À la regarder comme ça, il allait passer pour un pervers et puis ce n’était pas comme si l’occasion allait se représenter de sitôt.
Il enleva à son tour ses habits couverts de sable, de poussière et même de sang séché. Il plongea dans l’eau la tête la première, fit quelques brasses en apnée puis se redressa. Il avait pied. La semi-pénombre donnait un côté mystique au lieu. Les reflets verts dansaient autour de lui. Alya se rapprocha en nageant. Ses cheveux bouclés se collaient à ses tempes. Qu’elle était belle ! Il aurait voulu la contempler indéfiniment.
— Ça fait du bien de se retrouver un peu loin des autres, non ?
La présence si proche de la jeune femme lui fit perdre ses mots. L’eau ruisselait de ses tempes à son décolleté. Les lèvres d’Alya s’étirèrent en un sourire et elle murmura presque sur le ton de la confidence :
— Ce n’est pas que leur présence me dérange, mais… parfois, il m’arrive de souhaiter que nous soyons seulement tous les deux…
Jun acquiesça, presque hypnotisé. Leurs corps s’étaient rapprochés, obéissant à un même mouvement. Jun, sans réfléchir, passa ses doigts le long du bras de la jeune femme et regarda les gouttes rendre l’âme de sa peau à la sienne. Il aurait tant voulu sentir la douceur de sa peau. Sa main termina son chemin dans le cou de la jeune femme et Jun se rendit compte qu’Alya retenait son souffle. Il croisa son regard. Le désir se lisait dans ses yeux, aussi limpide que l’eau environnante. Cela le bouleversa et il sentit remuer dans son cœur une émotion trop longtemps enfouie, très lointaine. Pourquoi lutter ?
Il attira son visage vers le sien et l’embrassa. Aucune sensation ne s’éveilla en lui. Cette anesthésie le plongea dans une grande tristesse. À quoi s’était-il attendu ? Que soudain ses sensations reviennent dans un feu d’artifice ?
Ce corps sourd à l’autre et au monde le révulsa et il mit fin à leur baiser.
Il contempla Alya. Elle avait toujours les paupières closes, la tête légèrement penchée. Ce total abandon lui donna de nouveau envie de poser ses lèvres sur les siennes. Son plaisir à elle lui suffisait. Doucement, il s’empara de ses poignets et les bloqua derrière son dos.
Elle se laissa faire. Il l’observa un instant puis l’embrassa à nouveau. Il lui sembla être proche et terriblement loin de la scène. Rapidement, il délaissa sa bouche, car son désir mourait dans le noir. Il fit courir ses lèvres sur sa peau. Le visage d’Alya resplendissait sous ses baisers. Ses murmures accompagnaient ses caresses. Il ne quittait pas ses yeux pour saisir chaque réaction, chaque frisson qu’il aurait voulu partager. Plus son corps s’accordait au sien, plus le bonheur irradiait son être. Ce sentiment l’emplissait totalement. Les mains d’Alya se dégagèrent de son emprise et se perdirent sur son corps. Il récupéra ses doigts et les porta à sa bouche, l’obligeant à rester à sa merci.
Il ne voulait pas qu’elle le touche, mais il brûlait qu’elle le fasse.
Il enrageait de ne rien ressentir. À chaque fois qu’elle l’effleurait, son esprit lui criait qu’il n’était plus un homme, mais dès que son regard retrouvait le sien, ce doute s’évaporait dans ses yeux. Il se réalisait grâce à elle. Il était sous son influence et elle se donnait complètement.
Cette pensée le pétrifia soudain.
Il se détesta d’être heureux. Il ne le méritait pas, il lui cachait la vérité sur l’expédition depuis trop longtemps. Il ne devait pas continuer. Il aurait des remords s’il allait plus loin.
— Alya, il faut que je te dise quelque chose.
— Jun, pas maintenant. Reste avec moi.
Elle passa un doigt sur ses lèvres. En cet instant précis, tout devint flou. Alya l’attira contre elle et guida ses mains vers les parties immergées de son corps.
"Jun remercia mentalement son handicap de le priver de cet enfer. " Enorme !
Il y a beaucoup de secrets ! J'adore ça ! Camilla, Jun et tous les hommes insensibles. Merveilleux.
Je suis juste un peu étonné qu'Alya ne cherche pas à en savoir plus.
Magnifiques descriptions et toujours dans la sobriété : Alya qui plonge dans l'eau, le jeu de lumière sur son corps, j'avais l'impression d'y être.
A moins qu'un détail m'ait échappé, je suis étonné que personne depuis Mallaig ne les poursuive (pour l'instant ?). Mais comme déjà précisé, je le relirai pour bien tout saisir.
Ah ouais tu coupes le chapitre comme ça ?! Y aura-t-il une version "longue" ? Je plaisante. Belles nuances d'intensités entre la peur de mourir de chaud puis le plaisir charnel dans le bassin froid dans le même chapitre.
Belle fin de journée Makara :)
C'est sûr qu'il y a beaucoup de secrets, ils vont bientôt être révélés...^^
"Je suis juste un peu étonné qu'Alya ne cherche pas à en savoir plus."=> Mmm je crois qu'Alya est occupée à survivre :p
"A moins qu'un détail m'ait échappé, je suis étonné que personne depuis Mallaig ne les poursuive (pour l'instant ?). "=> Non, tu comprendras plus tard :p
"Ah ouais tu coupes le chapitre comme ça ?! Y aura-t-il une version "longue" ?"=> Ahaha => peut-être^^ :p
Bonne soirée Joren :)
A bientôt !
Arf trop triste pour la grand-mère espionne, moi qui pensais qu'elle s'était ralliée du bon côté :( J'espère que ça va pas trop affecter Alya lorsqu'elle le découvrira !
Ensuite, chouette description de leur périple sous un tel soleil et dans les souterrains, tu as bien retranscrit leur harassement et démotivation, on a envie d'être là avec eux et de les pousser à avancer :)
Petite note: je trouverai cool si tu arrivais à davantage caractériser caractériellement les membres de la troupe, j'ai un peu de la peine à me représenter leur tempérament et, de ce fait, de m'attacher à eux. Après je sais que c'est dur parce que tu as déjà beaucoup de personnages de manière général, comme tu as divers PDV, et donc on peut pas raconter la vie de tous au risque d'ennuyer le lecteur, mais je me dis que quelques détails en plus ne seraient pas de refus :) Quand Pavel est tombé, je me suis dit "oh dommage", mais j'ai pas senti le petit frisson du "ah non tout sauf lui !" tu vois le genre?
Et sinon, à ta place j'aurais fait plus que fouler la cheville de Mina haha, ajouter du tragique, mais ce n'est que mon penchant personnel pour les grands drames X)
Sinon, point fort pour le personnage de Jun ! J'aime les personnages un peu torturés, et lui me semble particulièrement empreint de pensées sombres, donc cool que tu aies pu exploiter son psychique de la sorte, il est rendu d'autant plus humain et touchant !
Et ça fait plaisir de voir Jun et Alya se rapprocher ! Et aussi super intéressant parce que Jun ne peut rien ressentir, ça doit être si rude pour lui ! Donc voilà, petit aspect récalcitrant que je trouvais pertinent à exploiter au sein d'une relation amoureuse ^^
Encore un excellent chapitre !
"Arf trop triste pour la grand-mère espionne, moi qui pensais qu'elle s'était ralliée du bon côté :( "=> Ahaha, c'est beau de rêver XD
"Petite note: je trouverai cool si tu arrivais à davantage caractériser caractériellement les membres de la troupe, j'ai un peu de la peine à me représenter leur tempérament et, de ce fait, de m'attacher à eux."=> Tu mets le doigt sur la grosse faiblesse du récit (et encore tu lis la dernière version, donc j'ai déjà retravaillé les passages avec les membres du groupe). Le problème c'est que je ne peux pas trop les développer davantage, j'ai peur de noyer le lecteur...
"Sinon, point fort pour le personnage de Jun ! J'aime les personnages un peu torturés, et lui me semble particulièrement empreint de pensées sombres, donc cool que tu aies pu exploiter son psychique de la sorte, il est rendu d'autant plus humain et touchant !" => Oui, j'ai essayé de faire transparaitre ça^^
"Encore un excellent chapitre !"=> Merci ! J'espère que le suivant va te plaire (ne le lis pas la nuit, il fait peur^^)
Pavel ne peut pas être inconscient depuis plusieurs minutes si le caillou vient de tomber, où alors il faut préciser que Jun met plus de temps que ça à descendre.
Bien vu la raison de la présence de la grand-mère d’Alya !
Ton monde est tellement différent du notre que je trouve ça bizarre qu’ils jouent aux dames et aux échecs… Je suis contente que Yumi se remette à parler !
C’est cool de découvrir leurs « crimes ».
Répétition de « jeune femme » quand ils prennent un bain tous les deux.
Oh c’est vraiment trop mignon !! et en même temps on est triste que Jun ne sente rien !
"Je me dis que c’est hyper dangereux pour Jun de ne pas avoir de sensations… Il pourrait mourir d’épuisement sans s’en rendre compte !" => Il a une montre qui lui indique son état général et s'il a besoin de se reposer. Je crois que j'en parle dans un chapitre, mais je ne sais plus lequel.
Je note pour Pavel, je fais changer le quelques minutes par un court instant :p
"Ton monde est tellement différent du notre que je trouve ça bizarre qu’ils jouent aux dames et aux échecs… " => Oui mais ça se passe sur terre^^ et c'est un jeu très ancien les échecs, c'est normal pour moi que ça traverse les âges. :)
"Oh c’est vraiment trop mignon !! et en même temps on est triste que Jun ne sente rien !" => Ouais, c'est même franchement nul pour lui...
Allez je file répondre à ton dernier com ! Quoi déjà ? :p
J'aime le couple Alya/Jun, j'ai de la peine pour ce dernier, mais sa particularité fait vraiment le charme de cette relation.
Je ne m'attache pas à la bande en général, mais je reste attentive au sort de la grand-mère.
Je remarque que je préfère finalement les chapitres entre Nohan et Cyla. :)
A bientôt !
"J'aime le couple Alya/Jun, j'ai de la peine pour ce dernier, mais sa particularité fait vraiment le charme de cette relation." => En effet, je dois avouer que ce qui m'intéressait c'était surtout cette absence de sensations à traiter dans un couple et du fait aussi que Jun soit un perso assez tiraillé^^
"Je remarque que je préfère finalement les chapitres entre Nohan et Cyla. :)" => Tu as le droit :p. Une lectrice a lu au début seulement les chapitres sur Nohan et Cyla ! XD
Etre aussi émotif mais insensible physiquement, quelle tristesse, Sniiiif :(
"Elles apprécièrent son soutient, mais il lut dans leurs yeux un tel harassement qu’il douta de pouvoir les mener à bon port." => Soutien sans T
"cette énergie qui l’avait tant porté aujourd’hui le consumait, détruisant lentement sa raison." => Je verrais plus le "aujourd'hui" après le groupe verbal
'Je ne suis pas surprise par la grand-mère espionne, mais qd mm très déçue par elle. De toute façon, j'l'aimais pas'=> XD je crois qu'il n'y a qu'une seule de mes lectrices qui l'aime bien c'est Sorryf^^
Jusqu'à ce chapitre tu aimais encore beaucoup Jun ! Je pense que tu as dû changer d'avis par la suite !
Je corrige la petite coquille et je change la seconde phrase ! Merci ! <3
Bisous volants
J'adore le fait que Jun ne ressente rien en terme de sensation. C'est comme s'il était plus une âme qu'un corps, qu'il était l'être le plus humain et le moins animal qui soit. On en apprend également plus sur la grand-mère (je ne me doutais pas du tout qu'elle espionnait Alya ! que je suis naive !) enfin bref, un super chapitre, je ne sais pas si c'est dû à la réécriture, mais tout est très fluide, agréable, profond ! Bravo !
Argh mince pour le long com, merci d'avoir eu le courage d'en écrire un nouveau !
Je suis contente si tu trouves Jun attachant, c'était un de mes objectifs (et ce n'était pas facile vu ce qu'il a fait^^).
"En parlant de sa maladie (et de cette super fin du chapitre), je trouve que c'est très délicat d'écrire ce genre de scène et tu arrives super bien : de la sensualité, de la beauté, des émotions et aussi de la pudeur. Bref un excellent dosage."=> Mon dieu c'était tellement difficile d'écrire cette scène, je crois que j'ai mis deux semaines avant d'en être satisfaite !
"J'adore le fait que Jun ne ressente rien en terme de sensation. C'est comme s'il était plus une âme qu'un corps, qu'il était l'être le plus humain et le moins animal qui soit."=> J'adoooore ce que tu dis <3 Tu es une poète <3
enfin bref, un super chapitre, je ne sais pas si c'est dû à la réécriture, mais tout est très fluide, agréable, profond ! Bravo !=> Non ce n'est pas un chapitre réécrit, celui-ci je ne l'ai pas mis à jour mais je n'ai pas changé grand-chose, je le trouve déjà très bien comme ça ;-)
Merci de ta lecture <3
Alors ce que j'adore dans tes chapitres, c'est que tes premiers paragraphes sont toujours très beaux !
Dans ma tête j'ai une toi (que j'imagine à ma façon vu que je ne te connais pas xD) qui me dit "Tiphaine, installe toi confortablement dans ce grand fauteuil, prends place, mets toi au chaux, ça va bien se passer."
Bon la majorité des chapitres tu me mens parce que ça ne se passe PAS DU TOUT BIEN ! Mais bon voilà, en gros ça me pose et je suis du coup entièrement apte et disposée à subir ou apprécier le chapitre.
C'est ultra cruel en fait ! xD
Encore un super beau chapitre. Je suis exténuée à cause de mes émotions ! Ton histoire est réellement un coup de cœur et si tu souhaites un jour être publiée, je t'y encourage et je serai une de tes premières grandes fan !
Mes remarques/commentaires :
"Les menait-il à leur perte ? N'atteindraient-ils jamais Etioli ? Oui, il devait réussir, il y avait trop d'enjeux."
-> Cet enchaînement est bizarre. Même si on comprend qu'il doute puis se donne de la motivation comme il l'a fait avec les autres avant, le lecteur associe forcément le Oui à la ou les questions qui le précèdent. Et là pour les deux questions, le Oui ne fonctionne pas ^^.
Non, il ne les mène pas à leur perte (enfin j'espère xD) et Si* ils vont atteindre Etioli !! Enfin je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. Si tu veux garder le oui, je pense qu'il faut ajouter une phrase entre la question et la réponse, du genre "Il secoua la tête pour faire disparaître ses doutes. Il devait réussir..."
Bon j'ai supprimé le oui instinctivement, c'est qu'il me gène vraiment ^^.
"s'allongèrent contre la roche en poussant des soupirs de soulagement. Lorsque Jun s'éveilla ..."
-> La transition est un peu brutale ici. Ils se posent essoufflés, on a envie de se poser aussi et boum Jun se réveille. Il manque une précision sur le fait que tout le monde s'endort je pense.
"Oui, vous êtes exténués, je sais."
-> Il ne cache pas très bien son handicape je trouve. C'est un peu en désaccord avec une phrase que j'avais relevée dans un des précédents chapitres. Ou alors tout le monde est au courant à présent, mais je ne l'ai lu ou sous entendu nulle part...
"Tu es sur Jun que cette attache est solide ?"
-> Tu es sûr*
"Jun sépara le groupe en 2"
"Jun effectua la même opération pour les deux autres groupes, Léandre, Azélie et Irys et Ness et Yumi."
-> Oula oula oula. Y a un souci ici. Ils sont combien de groupes ? 2 ou 3 ? Et y a un peu trop de "et" à la fin de la dernière phrase xD
Je n'ai pas tout saisi ^^
Pfiou l'handicape des garçons est révélé ça y est ! Que les 3 le soient c'est intrigant ! Ça veut dire que Jun les a principalement choisis pour leur force ? Ou du moins leur endurance à porter une grand mère sur leur dos pendant des heures xD
Bon tu vas me soigner gros bébé Pavel parce que sinon ça ne va pas le faire !
Et le passage sur Jun qui s'auto-flagelle à cause de son impossibilité à ressentir est hyper éprouvant T_T ! MAIS SI TU LA MÉRITES ! Elle va te faire ressentir des trucs grâce à son amour, frère ! xD
"Chacun pansait ses coups de soleil et sa désydratation."
-> déshydratation*
-> D'ailleurs par quel miracle ont-ils encore de l'eau ? Il y a une rivière dans les tunnels ? Ou une technique spécifique à Mallaig ?
"Que pouvait-elle faire seule dans les souterrains ?"
-> Caca ? xP (j'ai 5 ans, bonjour xD)
"Tu sens la fraîcheur qui se dégage de celui-ci ?"
-> Il peut sentir la fraicheur ?
Tu as réussi à me faire monter les larmes aux yeux dans le bassin. C'est tellement triste. Je n'ai pas les mots :( J'aimerai tellement qu'il retrouve ses sensations !
#JeSuisTristesse
Et puis il ne me reste pas beaucoup de chapitres :( Je n'ai pas envie que ça se finisse :(
J'ai enfin un peu de temps pour répondre correctement à tes commentaires <3
"Alors ce que j'adore dans tes chapitres, c'est que tes premiers paragraphes sont toujours très beaux !"=> En effet, j'essaie de soigner tous mes débuts de chapitre, je sais que c'est important de "remettre" dans l'ambiance les lecteurs surtout que je ne publie qu'un chapitre par mois ! XD.
"Bon la majorité des chapitres tu me mens parce que ça ne se passe PAS DU TOUT BIEN ! Mais bon voilà, en gros ça me pose et je suis du coup entièrement apte et disposée à subir ou apprécier le chapitre.
C'est ultra cruel en fait ! xD" => Lol mais non, parfois je ne suis pas cruelle :p
"Encore un super beau chapitre. Je suis exténuée à cause de mes émotions ! Ton histoire est réellement un coup de cœur et si tu souhaites un jour être publiée, je t'y encourage et je serai une de tes premières grandes fan !" => Oh merciiiiii <3, cette phrase a fait ma journée, ça me touche tellement ce que tu dis <3 ! Oui j'aimerai faire publier le livre mais je dois d'abord le finir ! Mdr. Et le corriger ! En tout cas, je suis vraiment heureuse que ça te plaise <3
Merci encore de tes remarques qui sont toutes pertinentes !
En effet, la phrase avec le "oui" est étrange, je vais la retravailler.
Je note aussi pour la transition :) Je vais ajouter quelques phrases pour que cela soit moins brutal !
Alors pour cette histoire de groupe et d'encordage, je pense que je vais changer ça, en vrai cela ne sert à rien ! XD
"Et le passage sur Jun qui s'auto-flagelle à cause de son impossibilité à ressentir est hyper éprouvant T_T ! MAIS SI TU LA MÉRITES ! Elle va te faire ressentir des trucs grâce à son amour, frère ! xD" => Lol, t'es trop mignonne, t'es trop à fond !
"D'ailleurs par quel miracle ont-ils encore de l'eau ? Il y a une rivière dans les tunnels ? Ou une technique spécifique à Mallaig ?"=> Si ils ont encore de l'eau, j'en parlais dans ce chapitre justement, ils ont des "bulles d'eau" c'est une technique de Mallaig, comme des bonbons avec de l'eau ;-)
"Tu sens la fraîcheur qui se dégage de celui-ci ?"
-> Il peut sentir la fraicheur ?=> Mmmm en effet, non -_-
"Tu as réussi à me faire monter les larmes aux yeux dans le bassin. C'est tellement triste. Je n'ai pas les mots :( J'aimerai tellement qu'il retrouve ses sensations !
#JeSuisTristesse" => Bah je pensais pas que ce passage rendrait triste tout de même... Il ressent le plaisir d'Alya, c'est déjà pas mal, hein ? Et ça change que ce soit la fille au centre du plaisir :D
"Et puis il ne me reste pas beaucoup de chapitres :( Je n'ai pas envie que ça se finisse :" => Pleure pas bichette, il te reste deux chapitres à lire qui sont en cours d'écriture ^^ et puis après il y a un tome 2 :p
Pleins de bisous volants ! Merci pour tes remarques <3
Sérieux, je comprends pas comment elle a fait pour survivre aussi longtemps, j’espère qu’elle va sauver la vie de quelqu’un à la fin du bouquin histoire d’avoir servi à quelque chose ! C’est plus possible là !
Pauvre Jun (enfin pauvre Jun, je pressens la traîtrise venir donc tout est relatif xD) qui ne sent rien, c’est triste. Du coup il ne sait pas quand il a envie de faire pipi non plus ? Est-ce qu’il y va tout le temps en prévention ? Est-ce qu’il se fait pipi dessus ?
Moi je m’inquiéterais pour son genou en tout cas, il a l’air de s’être fait mal. Le truc avec les personnes sans sensibilité, c’est qu’ils peuvent se blesser très gravement sans s’en rendre compte. Par exemple, il pourrait très bien s’être fêlé trois cotes en portant la grand-mère sans le savoir. Et au bout d’un moment je te raconte pas les dégâts sur le corps, c’est pas bon du tout !
Donc entre sa blessure à la sortie de Mallaig, le fait qu’il s’expose au soleil pépére, le portage de grand-mère et tout, moi j’ai l’impression qu’il va clamser rapidement en fait XD à chaque fois qu’il fait un truc j’ai peur que son corps ne supporte pas !
Ce qui nous amène sur un autre sujet : pourquoi Pavel s’est évanoui ? S’il ne ressent rien, la pierre et l’épaule déboîtée ne lui ont pas fait mal, donc je pense qu’il y a un truc que j’ai pas suivi.
Aussi, est-ce que la grand-mère pèse 10 kilos ? XD non parce qu’ils sont peut-être insensibles, mais si ton corps supporte pas un poids, insensible ou non, je sais pas si c’est possible de soulever, si ? J’en sais rien, je me pose plein de questions donc je t’en fais profiter, j’espère que tu apprécies !
Allez, j’enchaîne les chapitres, trop hâte de tous les retrouver (CYLAAAAA <3 <3 KIAN <3 JUN LE TRAÎTRE <3 ALYA LA BG QUI SE TAPE TOUS LES JUN <3)
Désolée, la mamie est trop importante. Je ne peux pas la tuer. :p
Toutes tes remarques sur l'insensibilité de Jun sont pertinentes, je pense qu'il faut que je me penche un peu plus sur son cas à ce jeune homme pour ne pas faire d'incohérences ! Donc merci pour toutes tes questions que je vais garder précieusement pour pouvoir ajouter des réponses lors de la réécriture ! :)
Évidemment que j’ai adoré, j’ai hâte que tu écrives des trucs plus en détail (ça arrivera pas dans Sillages mais qui sait, un tome à part avec que de la nudité ça peut le faire non ? XD)
Comme promis, j'ai profité des vacances pour me faire une soirée lecture et rattraper mon retard :D
Coquillettes et suggestions :
"se mit à écrire quelque chose dans la terre à l'aide d'un fin bâton" euh... comment elle peut écrire en étant aveugle ??
"Jun sépara le groupe en 2 (deux)"
"les deux autres groupes, Léandre, Azélie et Irys (d'une part,) et Ness et Yumi (de l'autre)." Ou un truc du genre, pour que lecteur ne s'emmêle pas avec les "et"...
"Alya /agenouillée/ près d'un corps inerte. [...] Il /s'agenouilla/ près de Pavel" Repet
"quand il nous a entraîné(e)s dans sa chute
"je me suis foulée (foulé) la cheville"
"Que pouvait-elle faire /seule/ dans les souterrains ? Jun se rendit compte à quel point elle avait besoin d'être /seule/." Repet
"Nous avons de la nourriture pour 6 (six) mois."
"Le silence fut bientôt leur seule compagne." Compagnie / compagnon, mais ce n'est pas un mot féminin donc "compagne" ne fonctionne pas.
"ses habits couverts de sables (sable), de poussières (poussière)"
"/Alya/ l'attira contre elle et guida ses mains vers les parties immergées de son corps. Il se perdit dans le plaisir /d'Alya/." Repet (C'est pas très marqué, mais comme le chapitre finit sur ça...)
Bon, comme d'hab, je crois que je suis incapable de faire un commentaire construit (surtout sur portable), alors tu vas avoir des remarques dans le désordre :D
Déjà j'ai vraiment aimé la description sur laquelle s'ouvre le chapitre, j'ai l'impression que ton écriture s'améliore de chapitre en chapitre o.O (Sauf peut-être la phrase : "Le ciel était dépecé de nuage(s)", parce que pour moi "dépecé" ça veut vraiment dire ouvrir et enlevé les organes... À la limite si tu tournes la phrase autrement, dans un sens actif, avec le soleil qui a dépecé... ou sinon "dépourvu" c'est bien aussi) (ouais je chipote) Oh et le moment où Alya s'assoit et Jun se met devant elle b25; (Surtout avec cette phrase : " Elle esquissa un sourire et cette expression fit disparaître les plis de douleurs qu'il croyait à jamais gravées dans le bronze brûlant de son visage", c'était bô !)
Je crois te l'avoir déjà dit, mais j'aime bien la façon dont tu gères le groupe. Même si on ne s'attache pas forcément beaucoup aux autres membres (dans le sens où on ne sait pas grand-chose d'eux au final), ils ont quand même une présence, et surtout tu arrives à parler d'eux sans que ça soit trop lourd ou que ça fasse "Machin fait ça... Truc dit ça... *consulte sa liste de persos" Ah oui, et Bidule répond ça..." ^_^
Ouais, en fait j'ai rien de négatif à dire XD Enfin, en y réfléchissant bien (et surtout en rétrospective), le passage où Jun doute (parce qu'il a peur pour eux, etc) m'avait paru bien sur le moment, mais maintenant en sachant que c'est plus un échange qu'un sauvetage... À moins que ce soit du double bluff ?? (Ouais j'veux pas y croire lol)
J'aime bien aussi la façon dont tu as plus insisté sur sa maladie dans ce chapitre, l'aspect plutôt positif (la fatigue - attention quand même, il y a des signes comme les vertiges, nausées ou vision qui s'assombrit qu'il devrait pouvoir ressentir) (et il sent même pas qu'il a le souffle court par exemple ?), et le négatif, son incapacité à soigner, et d'un point de vue plus personnel lors de ses ébats avec Alya... (j'y reviendrai héhé) Du coup, à nouveau en rétrospective, ça lui fait quand même une motivation pour le remède (oui parce que j'ai décidé que c'était un remède pour ça hein)
Et dooonc à propos de cette fameuse scène finale :D Déjà cette phrase : "car son désir mourait dans le noir" est très belle, voilà, je tenais à le dire. Ensuite, j'ai trouvé que c'était bien amené, genre ils ne se sont pas sautés dessus devant les autres, mais en même temps ce sont des ados amoureux donc c'est normal. Et du coup Jun ne ressent même pas de désir physique ? (Genre pas possible de bander ? o:-) Ouais j'ai encore des hormones d'ado j'assume) Et le fait qu'ils le fassent quand même, surtout que le plaisir va à la fille (Rim féministe pointe le bout de son nez), J'ai trouvé ça cool, surtout que du coup ça fait vraiment une scène de sexe particulière, propre à ton roman, si tu vois ce que je veux dire.
Je viens seulement de me rendre compte que tu as arrêté de nommer tes chapitres « X à Mallaig » depuis le n°13. Lol ! Il y a une raison particulière (changement de partie…) ?
J’ai beaucoup aimé que tu exploites à fond l’absence de sensations chez Jun autour de la soif, l’absence de douleur. Je t’avais déjà dit que je trouvais que ça manquait de petits rappels avant.
Attention toutefois, à ne pas le transformer en super héros-Hulk. Ça n’augmente pas sa force physique. Peut être ai-je mal compris, mais on dirait qu’il escalade une montagne finger in the noise en portant la mamie sur son dos. D’ailleurs s’il a ses mains occupées avec les prises, ça signifie que la mamie se tient toute seule à son cou. Elle devrait lâcher aussi. (Oh, oui, qu’elle lâche la mamie ! sérieusement, les gars débarrassez-vous en de la vieille, espionne, en plus !) Cette histoire de cordage à trois ne me parait pas pratique et utile à la fois aux personnages et au récit. Tu ne l’exploites pas au final (corde coupée, quelqu’un de suspendu dans le vide…)
= les conditions d’ascension sont donc à préciser. Falaise à escalader ou chemin escarpé ?
Rien à redire sur la sexy scène super bien dosée ;)
C’est quoi cette histoire de secret, Jun ?! Voilà je me méfie de toi, maintenant.
Ta plume s’affirme dans les descriptions. C’est beau !
Il y a juste un passage où je suis passée totalement à côté
« Changer d’habitacle » je ne trouve pas le terme habitacle adapté
Bisous bisous
Merci d'être toujours aussi assidue, tu ne sais pas à quel point cela me fait plaisir <3
En effet, j'ai commencé à nommer mes chapitres à partir de la fin de la première partie. Tout simplement parce que je ne pouvais plus mettre, "Alya à Mallaig" vu qu'elle n'y était plus... Après, je ne sais pas si c'est très pertinent de changer en cours de route... Toi ça te perturbes ?
J'ai beaucoup aimé que tu exploites à fond l'absence de sensations chez Jun autour de la soif, l'absence de douleur. Je t'avais déjà dit que je trouvais que ça manquait de petits rappels avant. => Ben tu vois c'est grace à toi justement ! Je me suis rappelée de ce que tu m'avais dis ! Ce n'est pas encore parfait, car il faudra que je rajoute d'autres élèments mais ça a le mérite d'exister ;-)
Attention toutefois, à ne pas le transformer en super héros-Hulk. Ça n'augmente pas sa force physique. => Tu as tout à fait raison, il faut que je revois ce passage ! Ainsi que la description de la montagne et l'utilisation des cordes (je pense que je vais enlever le passage mentionnant les cordes, c'est vrai que l'on en a pas besoin).
Rien à redire sur la sexy scène super bien dosée ;) => Cool ! Sexy scène validée :p
Ta plume s'affirme dans les descriptions. C'est beau ! => Merci bichette <3
« Changer d'habitacle » je ne trouve pas le terme habitacle adapté => Je vais enlever la phrase, tout le monde beugue dessus...
Merci encore de ton passage, je file répondre à tes autres coms <3
Nan, en vrai, c'est pas plus mal qu'il se passe enfin quelque chose entre eux. Et qu'on comprenne qu'il y a moyen "d'annuler" la maladie... (ou j'ai pas pigé ce qu'il se passait à la fin ?) (je suis en train de lire une romance mièvre comme pas possible, ça va finir par me rendre totalement allergique à la romance, d'où ma réaction du début xD)
Et une petite destruction d'éco-système en prime, toujours marrant (pardon, c'est mon côté biologiste qui ressort ^^" )
Bon, on n'apprend pas non plus 3000 trucs inédits par ici, mais c'était un chapitre fort sympa ! J'aime bien Jun en fait ;)
A la prochaine !
Bon en lisant mon commentaire, je me suis dis que je m'étais loupée... Lol.
Naaaaan ! Cette fin est trop simple, c'est pile ce à quoi on s'attendait ! En plus te te contredis presque toi-même puisqu'à peine plus haut tu écris qu'il ne retrouvera pas ses sensations grâce à Alya...=> Bon je t'arrête, Jun ne retrouve pas ses sensations. Non. ABSOLUMENT PAS. Lol. Les derniers mots du texte, quand je parle de SON plaisir, il ne s'agit pas du sien mais de celui d'Alya. Du coup, j'ai changé, pour que cela soit plus clair, mais ça ne fait pas joli du tout. Et je pense, reprendre la dernière phrase, voire l'enlever. En fait, quand je parlais qu'il retrouvait la lumière, le feu, je le voyais plus comme le retour de l'espoir. Il se rend compte que donner du plaisir lui apporte autant que le ressentir, il l'accepte et trouve cela suffisant.
Nan, en vrai, c'est pas plus mal qu'il se passe enfin quelque chose entre eux. => De toute manière c'est le seul moment dans l'histoire où c'est possible :p
Et qu'on comprenne qu'il y a moyen "d'annuler" la maladie... => Oui, il y a un moment d'annuler la maladie, mais ce n'est pas comme ça, ce serait trop facile :p
je suis en train de lire une romance mièvre comme pas possible, ça va finir par me rendre totalement allergique à la romance, d'où ma réaction du début xD => Rooh j'espère que le passage justement n'est pas trop mièvre ! C'est pour cela aussi que je voulais le décrire du point de vue de Jun (parce que les papillons dans le ventre pour les filles, c'est bon, on connait^^) lol.
Bon, on n'apprend pas non plus 3000 trucs inédits par ici => (Makara tousse) Si, si. J'ai semé des gros caïlloux pour la suite...
J'aime bien Jun en fait ;) => Oh :) Moi aussi !
Pleins de bisous volants, à bientôt pour la suite (tu risques fort de me détester au prochain chapitre)
En amont, il me semble par contre que s’encorder à trois ce n’est pas l’idéal. Deux personnes pour en retenir une seule, c’est peu. Pourquoi ils ne s’encordent pas tous ensemble ? J’ai du mal à visualiser le paysage à ce moment-là. Tu parles d’escalade, mais ce n’est pas vraiment une falaise ? Si la pente est si abrupte, comment Jun fait-il pour courir ? Et paradoxalement, la fin de la montée semble plus facile alors qu’ils doivent porter des blessés.
Elle est très mignonne cette scène, bravo ! => Ah je suis contente si la scène t'as plu :). ça va elle est pas trop mièvre ? T'as bien compris qu'il ne retrouve pas ses sensations, hein ? (Claire de Lune pensait que si justement, donc je vais changer deux-trois phrases).
Tes remarques sont interessantes pour l'encordement. C'est pas pratique pour l'histoire qu'ils soient tous encordés mais ils pourraient au moin être 4. Je vais voir.
Idem, pour le paysage, je pense qu'il faut que je rajoute des descriptions. Ce n'est pas de l'escalade, non plus, juste une pente très sévère.
Merci pour ta lecture <3
A bientôt !
Encore un chapitre extra ! J’ai particulièrement aimé la description du désert au début. Je ne sais pas ce que ça veut dire « albe » par contre. J’ai bien aimé la façon dont tu décris les sentiments de Jun par rapport à sa maladie, comment il essaye de l’apprivoiser malgré tout (bon sauf à la fin bien sûr où j’étais juste méga frustrée pour lui le pauvre), ainsi que ses doutes sur le voyage qu’il leur impose. Malgré la perte de ses sens, ça le rend très humain et ça aide à s’identifier à lui.
Je ne suis pas surprise que la grand-mère soit là pour espionner, mais je me demande quelles conséquences son arrivée aura sur les préparatifs de la guerre contre Mallaig, à Etioli !
Le moment où Jun grimpe avec Camilla sur son dos, je pensais qu’il était debout, à grimper une pente et non une falaise, du coup j’ai été un peu déroutée quand tu dis qu’il agrippe un morceau de roche avec sa main. Ca vaut peut-être le coup de clarifier un peu ce passage.
« il est inconscient depuis plusieurs minutes » => jun était si loin d’eux ? Il me semble qu’il ne se passe que quelques secondes avant que Jun ne redescende auprès d’eux.
Je n’ai pas compris ce passage : « Il vivait dans un cénotaphe. Changer d’habitacle n’avait aucune conséquence »
« Il en lut le désir »
Le passage entre «alya qui se laisse faire et Jun qui l’embrasse me parait un peu abrupt. Peut-être pourrais-tu reformuler en quelque chose du genre « elle le laissa faire mais inconsciemment, elle avança ses lèvres pour qu’il l’embrasse enfin »
La vérité sur l’expédition ? C’est très intrigant ça !
Et enfin, dieu que tu es cruelle de baisser le rideau au meilleur moment ! J’ai trouvé toute la scène très bien décrite, avec le bon dosage entre sexytude et pudeur <3
Des bisous et à très vite !
Je suis contente que les descriptions te plaisent ! J'y ai passé beaucoup de temps (lors de l'IRL d'ailleurs) :p
Albe c'est une nuance de blanc :)
J'ai bien aimé la façon dont tu décris les sentiments de Jun par rapport à sa maladie => Oui c'était important que je me pose un peu plus sur ses non-sensations et les répercutions que cela pouvaient avoir !
Tu as raison, le passage où ils sont en train de grimper nécessite des éclaircissements ! Je vais voir ça :)
Il vivait dans un cénotaphe. Changer d'habitacle n'avait aucune conséquence » En gros, il se voit vivre dans une tombe. Changer de tombe n'a donc aucun intérêt car l'environnement reste le même. Pour lui Mallaig/ Le désert c'est la même chose !
Le passage entre «alya qui se laisse faire et Jun qui l'embrasse me parait un peu abrupt. Peut-être pourrais-tu reformuler en quelque chose du genre « elle le laissa faire mais inconsciemment, elle avança ses lèvres pour qu'il l'embrasse enfin » => En effet, j'ai changé un petit peu pour que cela soit moins abrupt.
Je te copie-colle le passage : Son regard le traversa. Il y lut le désir et en fut bouleversé. Doucement, il détacha les bras d'Alya de son corps et d'une main bloqua ses poignets derrière son dos. Elle se laissa faire. Il l'observa un instant alors qu'elle fermait les yeux et approchait son visage. La tentation fut trop forte : il l'embrassa.
C'est mieux ?
Et enfin, dieu que tu es cruelle de baisser le rideau au meilleur moment ! J'ai trouvé toute la scène très bien décrite, avec le bon dosage entre sexytude et pudeur <3 => Coool c'était mon but :)
La vérité sur l'expédition ? C'est très intrigant ça !=> Oui on en saura plus au chapitre suivant :)
Pleins de bisous volants et merci encore pour ton retour complet !
Je me doutais bien que Jun cachait quelque chose. À mon avis, ça a non seulement un lien avec Astrakam, mais aussi avec le père d’Alya et Alya elle-même. Il était très proche du papa, il a dû lui dire bien des choses et je me demande si le vrai but de l’expédition, ce n’était pas de guider la jeune fille, si tous les autres ne seraient pas seulement présents pour brouiller les pistes…
Quant à la grand-mère, elle a bien réussi son coup, elle les a attendris ! Rha les jeunes ! Elle, je suis certainement qu’elle a directement à voir avec les « dieux »… Et, au fait, j’avais raison pour eux !!! ^^ J’ai vraiment hâte de savoir ce qui se trame là-dessous : je n’ai que des impressions pour l’instant, des sentiments flous. Mais j’ai un instinct potable et je mène toujours l’enquête ! ^^
Quant à la scène, vive les ellipses ! ^^ Non, en vrai, ce n’est pas vraiment le genre de choses qu’il m’intéresse de lire alors, je ne suis pas du tout frustré de leur laisser leur intimité. Sinon, j’aime le fait qu’ils soient ensemble, mais même si j’aime bien Jun je serais méfiante envers lui jusqu’à ce que je sache ce qu’il cache…
Au passage : « Ils reprirent leur ascension. L'aube naissait au loin et fêlait le ciel de roses et et de jaunes. Bientôt le soleil les inonderait et leur motivation s'évaporerait. » Il y a deux ‘’et’’ ;)
Je n’ai plus de chapitre :’( écris vite !!!!!! ^^^
PS : Je n'aurais pas eu confiance en l'eau, je sent qu'il va se cacher des trucs désagréables dans ces souterrains... ^^
Et bien je ne vais pas répondre à tes suppositions mais une fois de plus, tu es proche de la vérité :p
Sinon, j'aime le fait qu'ils soient ensemble, mais même si j'aime bien Jun je serais méfiante envers lui jusqu'à ce que je sache ce qu'il cache... => Il faut être méfiant dans la vie :p
J'ai corrigé la répétition !
je sent qu'il va se cacher des trucs désagréables dans ces souterrains... ^^ => Tu as du flair !
Je n'ai plus de chapitre :'( écris vite !!!!!! => A vos ordres inspectrice :D
Pleins de bisous volants
Le premier paragraphe et toutes les descriptions sont magnifiques.
On sent parfaitement bien l'accablement, la douleur et la fatigue du groupe, et surtout les doutes et la culpabilité de Jun. Bon, honnêtement, je ne crois pas vraiment qu'ils vont tous mourir dans le désert, mais j'ai quand même cru que tu avais tué Pavel !
Et toute la fin est parfaite ! Je suis très triste pour Jun : un baiser quand on ne ressent rien, ça doit vraiment être très triste ! Mais c'est très beau, le fait que le plaisir d'Alya le contente aussi.
Quant au secret qu'il porte et partage apparemment avec Camilla... mais qu'est-ce que c'est encore cette histoire ?! Et pourquoi Alya ne le laisse pas parler ? Elle pourrait penser au lecteur qui veut absolument savoir !!
Je trouve que ta plume s'affine et que tu écris vraiment de mieux en mieux. Non seulement ton histoire est d'enfer, mais ton style est aussi un plaisir et la met en valeur.
Détails et pinaillages :
"cette expression fit disparaître les plies de douleurs" : plis
"Il est inconscient depuis plusieurs minutes, l'informa d'une voix blanche de peur la jeune fille." : ce serait plus joli en inversant, je pense : l'informa la jeune fille d'une voix blanche de peur.
"La semi-pénombre donnait un certain cachet au lieu." : mega pinaillage, mais ce "cachet" me fait drôle. Pour moi ça n'évoque pas un décor naturel mais plutôt quelque chose de sophistiqué. Peut-être que "atmosphère" ou "ambiance" m'auraient moins surprise ?
"Il eut lu le désir et il en fut bouleversé." : il y lut
A+ pour la suite
Déjà je voulais te remercier d'être toujours présente pour lire mon histoire. Depuis plus d'un an que Sillages est en ligne, il a tout de même beaucoup évolué grâce à toi et à d'autres plumes qui me suivent depuis le début et avec une telle patience... DONC MERCI!!
J'étais trop émue à la lecture de ton com, je suis vraiment contente que tu trouves que ma plume ait évolué et que le style soit un plaisir <3
On sent parfaitement bien l'accablement, la douleur et la fatigue du groupe, et surtout les doutes et la culpabilité de Jun. Bon, honnêtement, je ne crois pas vraiment qu'ils vont tous mourir dans le désert, mais j'ai quand même cru que tu avais tué Pavel ! => je suis vraiment contente de ton ressenti, je voulais totalement faire partager ce type de sentiment :)
Et toute la fin est parfaite ! Je suis très triste pour Jun : un baiser quand on ne ressent rien, ça doit vraiment être très triste ! Mais c'est très beau, le fait que le plaisir d'Alya le contente aussi. => Oui je pense que c'est important de le montrer ;-)
Merci pour les coquilles, je m'en suis occupée !
A bientôt (et au fait, Chacha elle ne vient plus ???)
Pleins de bisous volants
Quant au secret qu'il porte et partage apparemment avec Camilla... mais qu'est-ce que c'est encore cette histoire ?! Et pourquoi Alya ne le laisse pas parler ? Elle pourrait penser au lecteur qui veut absolument savoir !! => LOL. T'inquiètes les révélations arrivent au prochain chapitre :)
la mamie... ça me fait un peu rigoler que ce soit une espionne, purée quelle plaie, jamais ils en seront débarassés, ils auraient mieux fait de la laisser caner dans le désert xDDD je dis ça mais je suis en kif absolu, j'adore les espions et les persos retors comme ça o/
Coucou Sorryf :)
ooooh trop mignon ! je n'étais pas trop pour le couple Jun Alya, mais ce chapitre m'a convaincue, ils sont adorables, et c'est très bien écrit,. => Bon ben tant mieux :p super triste pour Jun qui ne ressent rien => Oui, mais c'est aussi un enjeu pour leur couple du coup ;-)
la mamie... ça me fait un peu rigoler que ce soit une espionne, purée quelle plaie, jamais ils en seront débarassés, ils auraient mieux fait de la laisser caner dans le désert xDDD je dis ça mais je suis en kif absolu, j'adore les espions et les persos retors comme ça o/ => TOUJOURS se méfier des MAMIES !!!
Le prochain chapitre je pense que tu vas adorern, toi qui adore les histoires de trahison et d'espionnage :p
Pleins de bisous volants