Sur le chemin du retour, les doigts d’Alya ne quittèrent pas ceux de Jun. Elle avait l’impression de se sentir particulièrement légère. La chaleur, la fatigue, les douleurs avaient été remplacées par un état d’euphorie qui noyait son corps et son esprit. Elle ne réalisait pas. L’avait-elle rêvé ? Non, elle ressentait encore l’empreinte des mains de Jun sur son corps.
Quand elle repensa à la scène, son cœur se mit à battre contre ses tempes d’une manière assourdissante, elle s’empourpra et eut une irrémédiable envie de rebrousser chemin, juste pour être à nouveau seuls. De suspendre le temps et de tout revivre.
Tu as vu, on ne t’a même pas ennuyée pendant tes ébats, tu pourrais nous remercier tout de même !
Alya sursauta puis se mit à rougir violemment. Elle fut tentée de répondre aux voix, mais la présence de Jun l’obligea à garder le silence. De quoi se mêlaient-ils ? N’allait-elle plus avoir aucune intimité à présent ?
Le jeune homme s’arrêta subitement. Sa main se posa contre son ventre pour freiner son allure.
— Écoute.
Au début, la jeune fille crut qu’il s’agissait de l’écho de leurs pas dans l’obscurité, mais ceux-ci persistèrent alors même qu’ils tendaient l’oreille. Alya perçut comme un ricanement dans le lointain, ce qui lui fit remonter un frisson le long de la colonne vertébrale. Ses doigts se resserrèrent autour de ceux de Jun.
— Qu’est-ce que c’est ? murmura-t-elle, inquiète.
— Je ne sais pas, cela fait plusieurs fois que j’entends ces bruits. Peut-être le vent qui s’engouffre dans certains souterrains.
La jeune femme acquiesça, mais elle n’était pas dupe. Il ne faisait que lui donner une hypothèse rassurante. Ils reprirent leur marche. Au détour du tunnel, ils aperçurent la lumière éblouissante et familière de l’extérieur. Alya eut subitement peur que Jun mette une distance entre eux, que leur lien si intense, mais récent ne se brise. Elle le retint un instant.
— Jun, qu’est-ce que tu voulais me dire tout à l’heure ?
Alya sentit les membres du jeune homme tressaillir.
— Rien. Je t’en parlerai plus tard.
La jeune femme remarqua que sa mâchoire s’était contractée et que son regard la fuyait. Que lui cachait-il ? Ça devait être important pour qu’il soit à ce point tourmenté… Il éteignit sa frontale puis la sienne.
— Tu sais, on trouvera une solution pour ton manque de sensation, j’en suis sûre. Et la prochaine fois, je....
La jeune fille s’approcha de son oreille.
— Je m’occuperai de toi.
Alya murmura les derniers mots avec un sourire coquin, bien que la semi-pénombre en ternisse l’effet.
Le jeune homme sourit et lui releva le menton.
— Ah oui, j’y compte bien.
Il la poussa contre la roche et l’embrassa. Alya sentit la paroi glacée contre son dos, ses lèvres tendres dont elle avait maintenant une soif inextinguible et sa langue agile. Elle oublia ses craintes et se laissa emporter par leur baiser.
Lorsque Jun se détacha, Alya eut l’impression que son corps tout entier se brisait. Le jeune homme désenlaça ses doigts des siens et sa fracture intérieure s’amplifia. Un vent de panique s’empara d’elle. Jun dut le lire dans son regard, car il posa ses mains en coupe autour de son visage.
— Alya. Ne t’inquiète pas.
Cette phrase effaça ses craintes, referma sa fêlure comme une étreinte lénifiante. La jeune femme voulut lui répondre, mais ses mots se perdirent dans son regard. Elle aurait souhaité lui dire à quel point ces dernières semaines comptaient pour elle, que leur rapprochement avait ouvert une brèche dans son cœur et qu’il y tenait une place importante. On lui avait tant répété à Mallaig que l’amour était un mal à combattre, qu’il fallait le dompter, que seul le jumelage permettait aux hommes de rester maîtres d’eux-mêmes, que les relations sexuelles n’étaient pas nécessaires dans un couple, qu’elles n’apportaient qu’aliénation et souffrances. Ils avaient menti.
— On y va ? interrogea Jun.
Alya acquiesça. Le jeune homme déposa un rapide baiser sur son front, ramassa leurs lampes, saisit sa main et ils s’avancèrent ensemble vers l’extérieur.
Les membres du groupe levèrent les yeux à leur arrivée. Ils étaient assis en étoile par deux ou trois, certains lisaient, d’autres dessinaient sur le sol. Des sourires apparurent sur leurs visages lorsqu’ils constatèrent leurs mains jointes.
— Elle est où la fontaine de jouvence ? commenta Ness d’un ton sarcastique. Je crois qu’on m’a caché son existence…
Leurs cheveux mouillés n’avaient pas échappé à son œil scrutateur.
Plusieurs de leurs camarades s’esclaffèrent. Alya fusilla Ness du regard.
Léandre se détacha d’un groupe et s’approcha d’eux, la mine enjouée.
— J’ai trouvé la sortie, annonça-t-il en direction de Jun.
Le jeune homme hocha la tête, Alya sentit la pression de ses doigts se resserrer autour des siens.
— On lève le camp. Il faut partir, ordonna-t-il d’un ton qui n’attendait aucune réplique.
Des marmonnements et des soupirs lui répondirent.
— On est si pressés ? demanda Azélie d’une voix lasse. Moi je veux bien prendre un bain aussi.
Les autres confirmèrent d’un mouvement de tête approbateur.
— On peut faire un détour, alors, accepta Jun.
Alya s’approcha de sa grand-mère. Camilla semblait aller un peu mieux, elle s’était reposée plusieurs jours durant et son visage n’avait plus les traits tirés par la douleur. Elle gardait par contre un bandeau sur ses yeux. Alya voulut le lui enlever, mais sa grand-mère l’en empêcha.
— On m’a dit qu’on allait traverser les souterrains, déclara-t-elle à sa petite fille.
— Oui, oui. C’est un labyrinthe, mais Léandre a trouvé la sortie.
— Il vaudrait mieux contourner.
— Pourquoi ? s’étonna la jeune fille.
— Je ne peux pas te le dire, c’est un secret des Têtes. Mais crois-moi.
Le visage d’Alya devint sévère. Le sang afflua contre ses tempes.
— Tu les protèges encore alors qu’ils t’ont bannie ? lui reprocha Alya d’un ton acerbe.
Camilla resta silencieuse, mais ses mains grattaient le sol pierreux de manière convulsive. Elle n’avait jamais vu sa grand-mère aussi anxieuse. Cela ne lui ressemblait guère. Elle l’aida à se relever alors que le reste de ses compagnons rangeaient leurs affaires et se préparaient à partir.
En moins de dix minutes, ils disparurent un à un dans le boyau principal.
* *
*
Après leur bain collectif, ils avaient perdu la notion du temps. Cela devaient faire plus d’une heure qu’ils déambulaient dans les étroits tunnels en suivant l’ombre de Léandre. Tâtonnant en file indienne, ils parlaient peu. Tous espéraient que la mémoire du jeune homme ne lui fasse pas défaut.
Ness suivait Léandre à la trace. On avait même l’impression qu’elle marchait dans ses empreintes. Azélie et Yumi se tenaient de chaque côté de la grand-mère d’Alya. Mina était soutenue par Irys, et Pavel, le bras en écharpe, fermait la marche. Alya avançait devant Jun. Sa présence suffisait à l’apaiser et, parfois, elle sentait les doigts de ce dernier se refermer sur les siens. Le contact même bref suffisait à la réconforter.
Ils s’arrêtèrent devant un croisement à six branches. Alya ne le reconnut pas. Ce labyrinthe avait-il une fin ? Léandre s’engagea sans hésitation à l’intérieur d’un boyau lugubre.
— Vous avez entendu ? s’exclama Pavel en bout de file.
Tous se paralysèrent. Le silence succéda à leurs pas. Un sifflement composé de deux notes résonna.
— Qui a sifflé ? demanda Mina.
— Franchement, les garçons, ne faites pas ça. Ce n’est vraiment pas drôle, ajouta Azélie d’une voix fébrile.
— On n’y est pour rien… assurèrent Pavel et Léandre en même temps.
Le sifflement retentit de nouveau. Alya sentit la chair de poule s’emparer de son être. Elle broya la main de Jun. Ness agrippa le bras de Léandre. Ils perçurent des bruits de pas. Il ne s’agissait pas d’échos lourds, mais de frottements, comme si des personnes s’amusaient à raser les parois ou le sol.
— Ils savent que nous sommes là.
Alya mit du temps à comprendre que Camilla venait de prendre la parole.
— De qui tu parles, grand-mère ?
— C’est certainement un animal, coupa Jun. Ne restons pas là. Avancez !
Son ton véhément secoua les esprits. Le groupe se remit en marche, l’allure encore moins assurée. Tout le monde sursautait dès que l’un d’entre eux trébuchait contre une pierre, soufflait un peu fort. Ils avaient resserré leurs rangs comme un essaim de guêpes. Ils débouchèrent à nouveau sur un carrefour. Léandre sortit sa boussole et s’engagea dans le boyau le plus à l’est. Une odeur pestilentielle s’en dégageait.
— Ça pue, se lamenta Ness.
— Ah bon ? répondit Léandre, surpris.
Alya se boucha le nez, ça sentait comme le poisson pourri ou la viande avariée.
— T’es sûr que c’est par là ? s’enquit Mina en plissant les yeux.
Ils remarquèrent sur les murs des traces étranges et brunes. Alya pointa le faisceau lumineux sur les marques. Ça ressemblait à du sang. Des frissons la parcoururent comme si des millions de petites fourmis venaient de s’emparer de son corps. Une sueur froide glissa le long de son dos. Elle entendit Azélie se mettre à pleurer.
— Ne paniquez pas, ça ne sert à rien. Vous avez de quoi vous défendre, je vous le rappelle. Sortez vos armes.
Suivant le conseil de Jun, tous déposèrent leurs sacs au sol et en extirpèrent des longs bâtonnets gris. Ceux-ci provoquaient une décharge électrique une fois enclenchés.
— Avançons, maintenant, nous ne devons plus être très loin.
Jun ne reprit pas sa place derrière elle : il partit parler à Pavel qui fermait la marche. Alya avait l’impression que sa main, puis son corps entier, devenaient froids et transis sans Jun à ses côtés. Elle ferma les yeux, respira un grand coup, rassembla son courage et attacha ses pas à ceux de Ness et de Léandre.
Ils débouchèrent sur une cavité de plus de trois mètres de hauteur. Au sol, des vêtements et des restes de petits animaux à moitié dévorés traînaient. Cela ressemblait à la tanière d’un animal. L’odeur devint insoutenable. Alya pouvait à peine respirer. Ness, les mains contre son nez et ses joues, balbutia d’une voix nasillarde :
— Mais qui peut bien vivre ici ?
— J’ai la trouille. Léandre, tu es sûr que c’est par là ? s’enquit Azélie, totalement terrorisée.
— Oui, oui, je me rappelle justement m’être interrogé sur ce lieu. Il est abandonné, ne vous inquiétez pas. On arrive bientôt, plus qu’un petit quart d’heure.
— Ça n’a pas l’air d’être si abandonné, observa Ness, ces animaux ne sont pas ici depuis une éternité.
Vous ne devriez pas rester là.
Ils arrivent.
Le cœur d’Alya tambourina dans sa poitrine en entendant les Dieux.
— Ness ! Léandre ! Avancez ! s’écria-t-elle.
— Pourquoi tu paniques ? lui demanda Jun de loin.
Alya lui désigna sa tête d’un bref geste. Jun acquiesça et leur fit signe de se dépêcher. Ils sortirent de la cavité pour emprunter un nouveau tunnel qui semblait s’enfoncer davantage dans les profondeurs de la montagne. Alya avait la poitrine comprimée par l’angoisse. Elle ne comprenait pas pourquoi ils descendaient. Léandre savait-il vraiment où il allait ? Ils couraient presque dans les souterrains, les mains tendues en avant, incapables, malgré leurs lumières, de discerner les autres. Les sifflements résonnèrent de nouveau.
Devant eux. Derrière eux.
Les faisceaux de leurs frontales s’agitaient comme des lucioles affolées. Leurs respirations saccadées rappelaient des halètements d’animaux.
Des bruits, soudain, les firent chavirer dans leur course. On les suivait. Le doute n’était plus permis. Des ricanements résonnèrent. Humains.
— Quoi qu’il arrive, nous ne devons pas nous séparer !
Ils se rapprochèrent les uns des autres. Tendus. Tremblants. Ils perçurent des bruits de pas. Sourds et traînants. Ils arrivaient.
Ne restez pas là !
Alya, sous l’injonction, récupéra la main de sa grand-mère et se mit à pousser les membres du groupe pour pouvoir détaler. Elle entendit les autres l’imiter et Léandre la dépassa sans mal. Elle buta contre les parois, le sol. Sa lueur artificielle s’agitait furieusement dans l’obscurité. La respiration chuintante de Camilla ne la fit pas ralentir. Elle ne souhaitait qu’une chose : retrouver la lumière.
Léandre s’arrêta si soudainement que la jeune fille lui rentra dedans. Elle entendit derrière elle une ou deux personnes s’effondrer au sol dans un concert de cris. Des silhouettes se tenaient devant eux. La lumière de Léandre se figea sur les formes.
Alya, encore au sol, poussa un hurlement d’horreur.
Elle ne discerna d’abord que leurs yeux immenses et blafards, des billes translucides, injectées de sang, brillant comme des oboles. Une telle froideur, un tel vide dans l’expression lui fit tourner la tête.
Les êtres étaient vêtus de haillons. Leurs lèvres crevassées murmuraient presque en chœur des lambeaux de mots incompréhensibles. Leurs bras rachitiques pendaient autour d’eux, comme des racines souffreteuses. La crasse de leurs mains n’avait d’égale que celle de leurs guenilles. Des cheveux incroyablement longs et emmêlés, cendreux et ternes, se mélangeaient à leurs loques, à moins que leur chevelure ne les habille vraiment. Les individus qui se tenaient d’eux n’avaient plus rien d’humain.
Elle devait cauchemarder. Ces personnes ne pouvaient pas exister. Les créatures tenaient à la main de longs bâtons. Leurs yeux révulsés dardaient un regard fou sur le groupe.
Un sifflement vibra dans l’air comme un signal. Ils se jetèrent sur eux, le bâton levé, les yeux avides, la bouche ouverte.
Immédiatement, Alya se releva, empoigna sa grand-mère et rebroussa chemin. Elles coururent à peine quelques mètres avant que les créatures ne les rattrapent. La main de sa grand-mère se déroba, son cri lui transperça le cerveau. Elle entendit le son reconnaissable d’un corps qui s’effondre.
Elle voulut se retourner pour aider Camilla, mais des mains sales et puissantes lui agrippèrent la taille et l’entraînèrent vers le bas. Elle hurla en tombant et heurta violemment la roche. Sous le choc, son arme lui échappa des mains. Lorsqu’elle sentit l’être peser de tout son poids contre son dos, la peur lui déchira le ventre. Son visage était proche de son oreille. Son odeur nauséabonde emplit ses narines et lui donna envie de vomir. Terrifiée, elle se débattit, mais le poids pourtant dérisoire de l’homme la maintint au sol. Elle chercha du bout des doigts son arme, en vain. La créature lui asséna violemment un coup de bâton sur le crâne. Sonnée, Alya érigea un rempart avec ses bras entre elle et la créature monstrueuse. Celle-ci tira si fort sur son sac à dos qu’elle en déchira les lanières. Puis, elle s’empara de ses jambes et se mit à la traîner sur plusieurs mètres. Alya tenta d’agripper tout ce qui se trouvait autour d’elle, mais le sol était lisse comme la surface d’un œuf et elle s’éloignait rapidement du groupe.
— JUN ! vociféra-t-elle dans un dernier effort.
Le spectacle s’étalant devant ses yeux lui donnait le tournis. Tous ses compagnons luttaient contre les créatures. Léandre, Ness et Pavel distribuaient des décharges électriques en tentant d’éviter les coups de bâton. Mina et Azélie reposaient au sol, certainement évanouies. Leurs sacs avaient aussi disparu. Jun affrontait trois créatures. L’une d’entre elles surgit derrière lui, grimpa sur son dos et lui arracha son équipement.
Ses yeux, l’instant d’une seconde, croisèrent ceux d’Alya, ou du moins l’obscurité dans laquelle elle se noyait, et il hurla son nom. La jeune femme se débattit. Une masse s’écrasa sur sa tête et elle perdit connaissance.
* *
*
Lorsqu’Alya se réveilla, elle ne discerna rien d’autre que le noir. Un silence inquiétant régnait autour d’elle, comme si quelqu’un avait étouffé tous les bruits du monde. Sa tête l’élançait affreusement. Sa joue meurtrie était collée à une pierre très froide, presque humide. Peut-être était-elle rendue moite par son sang ?
Les larmes lui montèrent aux yeux. Quelle folie ! Quel monde !
Alya ?
Meï ! Alya a repris connaissance !
Ne t’inquiète pas, jeune fille, on va te sortir de là.
Alya se redressa un peu. Elle explora avec ses mains les environs. Elle sursauta lorsqu’elle toucha une autre personne. Avec précaution, elle se glissa près du corps inanimé. Son cœur battait à tout rompre. Ses doigts parcoururent les membres de la personne. Elle atteint le visage et reconnut les cheveux frisés de sa grand-mère. Elle déplaça sa main jusqu’à son poignet pour sentir son pouls. Il battait régulièrement. Elle laissa échapper un soupir de soulagement puis se mit à la secouer.
— Réveille-toi ! Réveille-toi ! Allez, grand-mère !
Celle-ci dans un grognement sembla sortir de sa léthargie.
— Alya ? Où sommes-nous ?
— Je n’en sais rien. Une partie de souterrain, je pense. Mais je n’ai plus ma frontale. Je n’y vois rien du tout.
— Bienvenue dans mon monde, très chère.
— Grand-mère ! Ce n’est pas le moment de faire de l’humour ! Tu savais pour ces créatures ! Comment ? Qui sont-elles ?
— Ce sont les hommes et femmes sur lesquels nous avons testé des remèdes contre l’insensibilité. Ils sont revenus à un état très primaire, si on peut dire… Nos expériences ont empiré leurs cas et pour éviter qu’ils s’échappent des laboratoires et n’envahissent Mallaig nous les avons bannis. On les a appelés les dénaturés.
Alya resta muette, sous le choc.
— Mais c’est encore plus cruel de les laisser vivre !
Sa grand-mère resta silencieuse.
— Ils sont devenus des gardes efficaces contre les élioliens qui cherchent l’asile.
La jeune femme demeura silencieuse puis perçut du mouvement dans l’obscurité. Une pierre qui roule. Un mur que l’on frôle. Elles n’étaient plus seules.
— Meï, Mun. Aidez-moi s’il vous plaît…
Oui, Alya. Mais tu vas devoir nous faire confiance. Nous connaissons ce monde et nous savons que tu ne sais pas assez te défendre. On va le faire pour toi. Nous allons prendre le contrôle de ton corps un bref instant, juste assez pour vous permettre de vous échapper. Il ne faut pas que tu te débatte. Si tu luttes contre nous, la connexion va se briser et tu risques de tomber dans le coma. C’est bien compris ?
Alya frissonna. Dans le coma ? Prendre contrôle de son corps ? C’était impossible…
— Oui, c’est compris, mais ne les tuez pas, s’il vous plaît, susurra-t-elle.
— À qui tu parles, Alya ?
— Grand-mère, tu vas devoir faire tout ce que je dis. Je suis prête.
En prononçant ces mots, Alya se sentit comme aspirée vers l’intérieur. Elle eut l’impression que quelqu’un était là avec elle à ses côtés. Elle se vit se lever dans l’obscurité sans qu’elle ait envoyé cette information à son corps. En quelques secondes, elle mit la main sur une lampe torche. Le flash éclaira la pièce. Il n’y avait pas qu’une seule créature, mais sept d’entre elles dans cette cavité. Cette découverte aurait dû la pétrifier tant la vision se rapprochait du cauchemar, mais il n’en fut rien. Elle se sentait complètement détachée de la scène. Elle se vit se rapprocher d’un des dénaturés. La créature se jeta sur elle. Alya ordonna à son cerveau de fuir, mais son ordre ne fut pas du tout appliqué. Au contraire, tout son être se tendit. Elle utilisa une technique de combat inconnue et dans un mouvement fluide bloqua la créature et lui brisa le bras. La jeune femme hoqueta de surprise, sous le choc. Venait-elle de blesser quelqu’un ?
Sans s’appesantir, son corps récupéra le bâton de sa première victime et le darda vers les autres bêtes. Les créatures se mirent en mouvement, l’allure menaçante. Alya faisait une bonne tête de plus que ces hommes faméliques. Elle fit virevolter l’arme entre ses doigts avec une incroyable dextérité. Lorsque les premiers bannis attaquèrent, la terreur saisit son esprit, mais ses membres réagirent comme si elle était une guerrière chevronnée. Elle enchaîna les mouvements d’attaque en assommant les créatures de frappes habiles sur la tête. En quelques minutes, elle mit hors d’état de nuire chacune d’entre elles et le silence revint dans la caverne.
Alya eut l’impression d’être reconnectée. La tête lui tourna, elle essaya de bouger ses doigts, y parvint difficilement puis se pencha en avant pour vomir.
— Que s’est-il passé, Alya ?
— Rien, grand-mère. Nous ne sommes plus en danger. On peut y aller maintenant.
Alya récupéra le sac de Jun et celui de Yumi. Elle chercha des yeux si le sien se trouvait dans la grotte, mais ne discerna rien. Elle s’empara de la main de sa grand-mère et s’enfonça dans un boyau.
Tourne à droite. À gauche maintenant.
Poursuis tout droit. Voilà, à gauche maintenant.
Les autres ne sont pas loin.
En effet, Alya distingua des lampes dans l’obscurité et elle se mit à crier le nom de Jun. Une ombre sembla se détacher du groupe et courir dans sa direction. Malgré la faible luminosité, elle reconnut le jeune homme et les larmes se mirent immédiatement à rouler le long de ses joues. Elle se jeta dans ses bras et y resta blottie un long moment. Il l’enlaçait bien trop fort, cela lui coupait la respiration.
— Où étais-tu Alya ?
— Pas très loin d’ici, l’un des dénaturés nous a traînés dans une cavité.
— Tu es blessée ?
— Oui, un peu à la tête. Ce n’est rien. J’ai retrouvé deux sacs.
Jun se saisit du sien avec un soupir de soulagement.
— Comment as-tu fait pour les récupérer ?
La jeune femme hésita une seconde.
— Ils dormaient… donc j’ai pu m’en saisir.
Alya s’en voulut de lui mentir, mais elle n’arrivait pas encore à croire que les dieux avaient pris contrôle de son corps. Jun hocha la tête. Il fouilla son sac.
— Toute la nourriture a disparu.
— Comment on va faire si on n’a plus rien à manger ?
— On va trouver une solution, Alya. Un problème à la fois. D’abord, il nous faut rejoindre l’extérieur.
Il se releva, saisit sa main et ils rejoignirent le groupe. Tous avaient des mines hâves, le visage ensanglanté, mais ils étaient en vie. Azélie et Irys reprirent place près de la grand-mère de Camilla et l’aidèrent à marcher. D’un commun accord, ils suivirent de nouveau Léandre.
* *
*
Alya sortit du souterrain. Le soleil l’aveugla tant que Léandre disparut de son champ de vision. Même à travers ses paupières, l’astre lui brûlait la rétine. Après quelques minutes, elle se força à regarder par terre. Le monde se pigmenta de points noirs jusqu’à ce que ses yeux s’adaptent. Elle découvrit sa peau noircie par la terre et le sang, ses vêtements déchirés. Elle leva les yeux vers l’horizon. Sur des kilomètres s’étirait une terre tangerine. Le sol brûlé se craquelait en forme de losanges. Des pierres noires meurtrissaient la terre rouge et aride. Tour à tour canines charbonneuses ou poussières ébène, elles renforçaient le caractère isolé et stérile du paysage. Des vents violents balayaient le désert. Ils soulevaient le sable en nuées sanguines. Aucune trace d’Étioli. Personne à l’horizon. Alya sentit ses jambes faiblir. Sans nourriture, sans eau, comment pourraient-ils traverser cette immensité ?
Elle se retourna. Tous ses compagnons peinaient à retrouver la vue, ils avaient une bien triste allure avec leurs guenilles et leurs cheveux ensanglantés. Ils auraient pu passer sans problème pour des créatures… Jun sortit tout juste du labyrinthe. Alya préféra lui laisser quelques minutes avant de l’importuner avec ses questions de survie. Elle s’aperçut que Léandre s’était détaché du groupe et faisait de grands signes. Elle fronça les sourcils.
Des hennissements résonnèrent alors. Elle perçut des mots dans une autre langue. Ils provenaient de sa droite, d’un chemin descendant vers le désert.
Un homme monté sur un cheval apparut. Il avait la peau burinée par le soleil, des cheveux châtains et des yeux d’un bleu acier. Il fut bientôt suivi par une dizaine d’autres cavaliers. Ils étaient tous vêtus d’habits bariolés. Leurs bras nus possédaient une peau particulièrement sombre, presque violette. Des turbans recouvraient leurs têtes d’où s’échappaient souvent des cheveux longs et crépus. Ils suaient sous cette chaleur écrasante. Leurs chevaux portaient d’énormes sacs et bidons en tout genre. Alya resta bouche bée devant le spectacle. Qui étaient-ils ? Venaient-ils en paix ? La surprise passée, le soulagement s’empara d’elle. Au moins n’allaient-ils pas mourir de faim…
L’homme au teint plus clair se rapprocha d’Alya. Il s’adressa à elle en parfait mallien :
— Bonjour, je m’appelle Azzan. Je suis particulièrement enchanté de faire ta connaissance.
— Je suis Alya…
— J’avais deviné, parmi ces peaux pâles c’est plutôt facile de le comprendre, observa-t-il.
La jeune femme resta muette. Comment pouvait-il deviner son identité alors qu’elle ne le connaissait pas ?
Jun se glissa près d’elle, une main en visière devant les yeux. L’étranger s’adressa directement à lui :
— Eh bien, ça commençait à faire un moment !
Jun se pétrifia. La stupeur se lut sur son visage. Un immense sourire remplaça subitement sa stupéfaction.
— Atone ? C’est bien toi ? Je te reconnais à peine…
— Oui, mon frère. C’est bien moi. Mais dans ces contrées, on m’appelle Azzan.
Alya écarquilla les yeux. Son frère ? Elle se força à se concentrer pour se souvenir de quelques éléments de sa vie. Oui, Jun avait bien un frère aîné. Il leur en avait brièvement parlé. C’était un patrouilleur Itinérant. Logique qu’il soit ici. Logique que Jun connaisse le chemin si son frère l’avait déjà arpenté avant lui.
— Je pensais que tu nous attendrais bien plus loin, remarqua Jun.
— On ne vous voyait pas arriver, donc je me suis avancé au plus près de cette montagne. Tu sais que maintenant, mes hommes refusent de la franchir avec ce qui se trouve à l’intérieur ?
— Oui, nous avons malheureusement fait leur connaissance…
— Jun, pourquoi ton frère est au courant de notre arrivée ? demanda Ness d’un ton accusateur.
— J’avais demandé à mon frère de nous retrouver à mi-parcours pour nous aider à rejoindre Étioli, mais je n’avais plus de nouvelles depuis plusieurs mois. Alors j’ai préféré ne pas vous en parler pour que nous ne vous fassiez pas de faux espoirs… Vous l’auriez guetté à chaque instant. Maintenant, notre épuisant voyage le sera beaucoup moins à cheval.
— Il sera toujours épuisant, mais surtout moins long, précisa Azzan.
Le regard du cavalier s’attarda sur Camilla.
— Et la vieille dame ?
— C’est ma grand-mère, informa Alya.
— Tu fais partir les vieilles, toi ? questionna Azzan à l’intention de son frère.
— Je suis une Tête. Je suis venue m’assurer que l’échange se déroule comme prévu. J’exige que vous cessiez cette mascarade et que vous me conduisiez à votre reine. Certains détails du marché doivent être revus.
La mâchoire de Jun se contracta. Alya sentit son regard se poser sur elle avec insistance, comme s’il voulait lui dire quelque chose. Un mauvais pressentiment naquit au fond d’elle.
— Très chère Tête, je ne pensais pas parler de l’échange devant tout le monde, déclara Azzan.
— Je veux m’assurer que les termes du marché sont toujours d’actualité. Où est Astrée ? Je pensais qu’elle serait avec vous ? Nous vous apportons les filles. Vous nous donnez le remède. Réglons ça maintenant. Que nos patrouilleurs Pavel et Léandre puissent repartir le plus vite possible à Mallaig.
En entendant ces phrases dans la bouche de sa grand-mère, Alya eut soudain la nausée. Nous vous apportons les filles. Vous nous donnez le remède. Réglons ça maintenant.
Les mots se répétaient inlassablement dans sa tête. Chaque syllabe frappait comme un marteau. Toutes ses blessures se réveillaient, incendiant son esprit, brisant son cœur en de multiples éclats.
Elle ne pouvait pas croire à cette machination. Elle ne pouvait pas croire à cette trahison. Non, pas Jun. Il ne pouvait pas faire partie de ce complot, il ne pouvait pas être de mèche avec sa grand-mère. Elle ne pouvait pas lui prêter des actions aussi perfides. Une douleur lancinante lui transperça les tempes.
Le monde se mit à tourner autour d’elle. Les couleurs, la lumière fusionnèrent. L’obscurité revint soudain.
Et c'est un but de Makara au bout de la 90ème minute ! C'est fabuleux quel retournement de situation !!! Mais quelle fin ! quelle fin !
Ahem, je me calme...
Je me souviens qu'Alya a dit : "je vais t'aider à trouver ta sensibilité".
Avec cette révélation, Alya va tellement lui taper dans les cou*lles qu'il va la trouver la sensibilité !
On s'attendait à quelque chose mais de là à ce que ce soit ça !
Comme pour le chapitre "La Fuite" je suis sous le choc ! IN-CROY-ABLE et quelle fin !
D'ailleurs, je parle de la fin mais j'en oublierais presque la séquence hallucinante de la prise de contrôle du corps d'Alya. J'adore cet aspect science fictionnel. Tu ne fais vraiment pas les choses à moitié :)
J'ai juste ri pour un truc, c'est le côté indestructible de Camilla. Ca doit être une kryptonienne je pense ^^ Elle survit à TOUT :D (tempête de sable, chaleur épouvantable, agressions par des sauvages, covid, pluie de météorites :D)
J'adore ta capacité à intégrer deux ou trois gros évènements dans un même chapitre. Ca rend l'histoire tellement dynamique !
Je me répète, la prise de contrôle du corps à distance c'est de la folie tellement c'est génial, avec toutes les conséquences néfastes qui peuvent en découler à l'avenir (je pilote ton corps pour commettre des assassinats contre ton gré et c'est toi qui porte le chapeau, pratique). C'est d'une dangerosité délicieuse.
Mille bravos pour cette évolution de ton histoire, c'est plus que remarquable <3
Je ne suis personne pour te dire quoi faire, mais je pense peut-être qu'il faut donner un peu de biscuit au début pour que le lecteur lambda (fainéant) décide de poursuivre jusque là (plus facile à dire qu'à faire j'en conviens).
Tu as donné vie à un sacré bébé. Il est beau, et plein de richesses. Je te souhaite de trouver dehors tous les nutriments qu'un éditeur peut lui apporter. Tu le f*cking mérites !
Bisous Makara :)
Franchement, le "makara a mis un but à la 90ème minutes" m'a bien fait mourir de rire^^. Il faut avouer que ce n'est pas si facile de surprendre le lecteur et ça c'est un rebondissement avec des indices que j'ai filé petit à petit tout au long du récit, je suis bien contente qu'il fonctionne aussi bien !
"je vais t'aider à trouver ta sensibilité".
Avec cette révélation, Alya va tellement lui taper dans les cou*lles qu'il va la trouver la sensibilité !=> Ah mais tellement !
"Je me répète, la prise de contrôle du corps à distance c'est de la folie tellement c'est génial, avec toutes les conséquences néfastes qui peuvent en découler à l'avenir "=> Tu vas voir dans le chapitre suivant, tu vas avoir un exemple parfait !
C'est vrai que Camilla est un peu indestructible mais je trouvais ça bien d'avoir un perso qui reste en vie jusqu'au bout alors que personne ne l'aime, qu'elle est égoïste, désobligeante et très vieille (on a pas assez de personnes âgées dans les bouquins - et je ne parle pas de Gandalf^^).
"Je ne suis personne pour te dire quoi faire, mais je pense peut-être qu'il faut donner un peu de biscuit au début pour que le lecteur lambda (fainéant) décide de poursuivre jusque là (plus facile à dire qu'à faire j'en conviens)." => Je comprends ta remarque mais en même temps, je pense que le côté "choc" vient du fait qu'on ne s'attende pas à ce que l'histoire prenne cette direction, si je l'annonce plus tôt, je pense que les révélations vont perdre en intensité. Après c'est vrai que c'est à double tranchant car on peut laisser tomber en se disant que c'est une histoire dystopique lambda...
Je vais réfléchir !
"Tu as donné vie à un sacré bébé. Il est beau, et plein de richesses. Je te souhaite de trouver dehors tous les nutriments qu'un éditeur peut lui apporter. Tu le f*cking mérites !" => Oh t'es trop chou <3. J'espère mais bon, je désespère un peu après un an d'envoi...
Pleins de bisous volants !
Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que Alya aurait du écouter sa grand-mère !
Cette plongée dans les souterrains est vraiment trop flippante !
Oh les salauds ! Ils ont fait des expériences sur les gens ! Je trouve ça trop cool que la mamie soit au courant ! Elle livre ses secrets au compte goutte !
C’est horrible que ces « anciens » êtres humains soient appelés des « bêtes ». J’adore le fait que « les dieux » puissent prendre le contrôle pour tirer Alya de cette galère !
Tu t’es trompée, tu as écrit « Azélie et Irys prirent place près de la grand-mère de Camilla. C’est la grand-mère d’Alya !
Tangerine ? Un mot que je ne connais pas !
Whaaat ? La grand-mère les a trahi ?? Naaaaan ! Oh la garce ! Bon du coup ils sont pas tirés d'affaire, je me trompe ?
"Euuuh mais de quoi ils se mêlent !! ça veut dire qu’ils peuvent tout voir ?=> Oui. Tout à fait. Tu ne peux rien leur cacher.
"Cette plongée dans les souterrains est vraiment trop flippante !" => C'était le but ;)
"Oh les salauds ! Ils ont fait des expériences sur les gens ! Je trouve ça trop cool que la mamie soit au courant ! Elle livre ses secrets au compte goutte !" => En effet...
"J’adore le fait que « les dieux » puissent prendre le contrôle pour tirer Alya de cette galère !" => Oui, tu verras que c'est utile mais que cela peut entraîner des problèmes... Tu verras dans le prochain chapitre...
Ah en effet, il y a eu un beug dans la phrase que tu as relevée. Je vais relire le chapitre pour retrouver le passage.
"Whaaat ? La grand-mère les a trahi ?? Naaaaan ! Oh la garce ! Bon du coup ils sont pas tirés d'affaire, je me trompe ?" => Pas seulement la grand-mère d'ailleurs...
Bon à bientôt !!! Je sens que tu vas terminer bientôt le livre :p
Merci pour toutes tes remarques et tes réactions :)
Bisous volants <3
J'en suis bouche bée. Et ça explique des choses... Astrée serait-elle une Tête ? La mystérieuse potion concoctée par l'oncle de Nohan dans la bibliothèque serait-il ce fameux remède ? Autant je veux bien le croire pour les autres femmes (bien que cela soit très cynique ) Jun ne peut pas vouloir vendre Alya comme moyen d'accéder à Etioli, il n'est pas comme ça... Et Pavel, toi qui était si heureux de découvrir l'extérieur, pourquoiii t'avères-tu être un traître aussi :'-(
"Quel retournement de situation o_O" => C'est vrai ? Ahaha, désolée mais j'en jubile ! hihihi
"Astrée serait-elle une Tête ? "=> Oui les Génomes 1 font partie du conseil des Têtes, je l'avais dit dans le chapitre 6 mais ce serait peut-être bien que j'en reparle !
"La mystérieuse potion concoctée par l'oncle de Nohan dans la bibliothèque serait-il ce fameux remède ?" => Yes ;)
" Autant je veux bien le croire pour les autres femmes (bien que cela soit très cynique ) Jun ne peut pas vouloir vendre Alya comme moyen d'accéder à Etioli, il n'est pas comme ça.." => Pas complètement mais bon...
"Et Pavel, toi qui était si heureux de découvrir l'extérieur, pourquoiii t'avères-tu être un traître aussi" =>Tout le monde peut-être un traitre...
Ne pleure pas le chapitre suivant est pire... (désolée, je suis vraiment une sadique XD)
" Dans ce cas là c'est terrible : Jun se sert des filles comme marchandises, et Alya dans cette histoire?"=> Yes :( Je te laisse découvrir la suite au chapitre "révélations" :D !
Je pense que tu veux en apprendre plus sur les Dieux, non les Silleurs ;-) c'est eux qui parlent dans la tête d'Alya et de Kian :p
Je note pour la fin du chapitre, peut-être reprendre deux-trois phrases pour que cela soit plus claire^^
Merci encore de ta lecture <3
Je suis tellement contente que cela te plaise <3
Na ! (en plus au début j'suis genre lol mdr trop choupi, pas simple de remettre un message au-dessus tout propre sur mon ressenti global xD)
Enfin dans le doute, quand même, au cas où tu te poserai la question, j'ai encore grave kiffé ce chapitre !
"T'as vu, on t'a même pas ennuyé pendant tes ébats,
tu pourrais nous remercier tout de même !"
-> La fourberie des dieux mdrrrr j'en peux plus !
"Sa main se posa contre son ventre pour freiner son allure."
-> J'imagine que c'est la main de Jun qui se pose sur le ventre d'Alya pour freiner l'allure d'Alya, mais je pense que tu pourrais reformuler cette phrase pour que ça soit plus clair et qu'il y ait moins de pronoms.
"Il éteignit sa frontale puis la sienne."
-> Pareil, c'est déroutant et ça rend la phrase moins fluide à lire.
"j'espère que tu sûr de toi Léandre, ajouta Mina."
-> j'espère que tu es* sûr de toi
"s'engagea dans le boyau le plus à l'Est."
-> Tu n'as jamais vraiment parlé d'orientation comme ça il me semble, du coup ça m'a perturbée.
"Ne paniquez pas, cela ne sert à rien. Vous avez de quoi vous défendre, je vous le rappelle."
-> Lol le mec ! Il ne ressent vraiment rien quoi xD
"NE RESTEZ PAS LÀ ! COUREZ !"
-> Ça fait peut-être un peu trop paniqué de la part des dieux non ? Genre comme s'ils étaient là. Enfin je trouve que c'est un peu too much en majuscule ^^'
En tout cas la course poursuite dans les tunnels me tient en haleine, c'est génial ! J'adore !
"Les individus qui se tenaient d'eux n'avaient plus rien d'humain."
-> près* d'eux ? devant* eux ? manque un mot ;)
"pourtant relatif de l'homme"
-> S'ils n'ont plus rien d'humain, c'est bizarre de lire le mot "homme" dans la suite. Tu peux peut-être encore plus insister sur leur "non-humanité" avec la "chose" ou qqch comme ça.
D'ailleurs par la suite tu utilises "créature" ce qui est pas mal, mais tu répètes le mot ^^
"Ses yeux, l'instant d'une seconde, croisèrent les siens"
-> Encore un problème de pronoms ;)
"Bienvenue dans mon monde, très chère."
-> S'il te plait ! Ne commence pas à lui faire faire de l'humour ! Je ne veux pas commencer à l'apprécier ! Je veux continuer de la détester ! xD
La lobotomie ça ne rend pas vraiment les hommes comme ça. Ça les met dans un état de légume, pas de bête sauvage... Du coup tout le passage où tu en parles ça m'a un peu éloignée texte parce que je n'arrivais pas à imagée ce que je lisais. Je voyais des gens en mode légume et puis juste après des genre d'inferi habillés de guenilles avec les cheveux longs. DONC c'était chelou xD
"nous savons pour l'instant que tu ne sais pas assez te défendre."
-> #TEsTropUneBolosse #LaisseFaireLesPros
"Tourne à droite. À gauche maintenant.
Nous avons mémorisé ton trajet lorsque tu étais inconsciente.
Poursuis tout droit. Voilà, à gauche maintenant.
Les autres ne sont pas loin."
-> Tout ce passage n'est pas en italique.
Haaaaaaaaaaan comment elle ment à Jun :o :o :o :o
"Alya écarquilla les yeux. Son frère ?"
-> WAIT ! WHAT ?! LE FRERE DE JUN COUCHE AVEC KYAN, LE FRERE DE NOHAN !!!!!! OH MUN OH MEÏ !
"Alors j'ai préféré ne pas vous en parler pour que nous ne vous fassiez pas de faux espoirs..."
-> pour que vous* ne vous fassiez
AH NON! MAIS NON! NON NON NON NON NON NON NON NON *se roule en boule dans un coin de la pièce*
Je savais que j'aurai dû m'arrêter au chapitre précédent, mais non, j'ai continué parce que hypée par ces jolis moments en Cyla et Nohan et entre Jun et Alya. Voilà maintenant je suis traumatisée. Super. Merci Maka !
Bon alors :
1. J’avais raison pour la grand-mère, franchement la prochaine fois on la laisse pourrir quelque part, dans le désert ou chez les lobotomisés, parce que c’est une VRAIE PLAIE cette femme xD
2. Ness va vite casser des têtes je pense
3. AZZAN EST ATONE ! En vrai c’est un connard un peu quand même xD J’espère que Kian trouvera quelqu’un de mieux è_é
Bon, ce chapitre était vachement intéressant, très étonnant aussi, on voit enfin la conspiration ! Quand je pense que Jun n’a rien dit à Alya, je te jure, quel gland ! Un truc que j’ai pas compris : pourquoi ils lobotomisent les gens alors qu’ils peuvent les déprogrammer ? C’est pas plus simple ? En plus, je croyais que la violence était interdite à Mallaig, donc c’est quand même con que tous les dirigeants la prônent XD
AH ET AVANT QUE J’OUBLIE !! Ça fait déjà 10 chapitres que je veux te le dire, mais à chaque fois j’oublie parce que j’ai des trucs plus intéressants qui me viennent en tête : tu mets trop de virguleeeees xD ! Tu coupes des phrases qui ont pas besoin d’être coupées ! J’ai envie d’effacer toutes tes virgules XD
Enfin, c’est un petit truc de forme évidemment !
Allez, je finis tout ce soir ou je m’en laisse un peu pour demain ? ARG. C’EST COMPLIQUEY.
Mais oui Jun va se racheter^^ Enfin il va essayer ! lol
Mais non Azzan n'est pas un connard ! J'expliquerai ses motivations, je suis sûre que tu vas les apprécier...
Du coup tu avais flairé ce retournement de situation ? J'avais peur qu'on le voit à deux km avec les indices que j'ai semés partout ! lol
Alors pour les lobotomisés, ils servent de "protection" à la cité de Mallaig. Ils repoussent ceux qui seraient tentés de venir à Mallaig. Je pense que je peux le faire dire par la grand-mère, je vais rajouter je pense.
Ah oui mon problème de ponctuation est percé à jour ! Lol. Je suis une quiche en ponctuation, je crois que j'ai jamais compris où il fallait en mettre... Désolée bichette, je te jure, je vais les retravailler lors de la réécriture ( n'oublions pas que dès j'ai fini un chapitre, je le mets en ligne... Donc ils sont vraiment très très frais quand vous les lisez...
Non mais Azzan je l’aime bien, enfin je le connais pas assez, on verra si il mérite Kian !
J’avais pas du tout flairé le retournement de situation, j’ai compris ce qui se passait en même temps qu’Alya et je me suis sentie trahie ! Trahie par Jun et par toi, vile traîtresse !!
Oui, rajoute le truc sur les lobotomisés, ce sera nickel.
Pour la ponctuation c’est rien de gravissime si c’est juste d’enlever des virgules, le reste est top ^^
À la reflexion, je comprends pourquoi Jun protestait si peu contre la présence de la grand-mère au début et, en même temps, je trouve étrange qu’il n’empêche pas Alya de l’abandonner dans le désert puisqu’ils sont alliés.
Je pense qu’ils vont tout de même avoir des surprises puisque la situation politique d’Etioli a bien changé.
Ce plan rend le personnage de Jun plus complexe et tout en nuances de gris, j’aime beaucoup. Par contre, le fait qu’Alya s’évanouisse sous le choc, je n’aime pas. Je pensais qu’elle avait plus de force de caractère, ça fait trop godiche à mon gout.
C'est un retournement de situation interressant, qui explique bien des choses, bravo ! => Merci ! C'est de ce retournement de situation qu'est né tout le livre^^ Je suis contente si tu ne l'as pas vu venir ! :)
À la reflexion, je comprends pourquoi Jun protestait si peu contre la présence de la grand-mère au début et, en même temps, je trouve étrange qu'il n'empêche pas Alya de l'abandonner dans le désert puisqu'ils sont alliés. => Oui j'ai eu du mal à gérer sa réaction. Même s' il n'a aucune sympathie pour sa grand-mère c'est tout de même qui propose de la retrouver...
Je pense qu'ils vont tout de même avoir des surprises puisque la situation politique d'Etioli a bien changé. => En effet, c'est pour ça que c'est vraiment intéressant que le lecteur suive les deux cités parallèlement !
Ce plan rend le personnage de Jun plus complexe et tout en nuances de gris, j'aime beaucoup. => Cool :) Moi j'avais peur qu'on le déteste directement!
Par contre, le fait qu'Alya s'évanouisse sous le choc, je n'aime pas. Je pensais qu'elle avait plus de force de caractère, ça fait trop godiche à mon gout. => Bon je t'avoue que son évanouissement est plus une solution de facilité pour clore le chapitre. Je peux voir comment je peux tourner ça autrement. Après, vu ce qu'elle entend, forte ou pas forte on ne contrôle pas certaines de nos réactions !
Pleins de bisous volants, je file répondre à tes autres coms !
Coquillettes et suggestions :
"on t'a même pas ennuyé(e)"
"une irrémédiable envie de rebrousser chemin. Juste pour être à nouveau seuls. De suspendre le temps et de tout revivre." La ponctuation hache un peu trop ce passage... Soit tu mets "juste... seuls" entre virgules, soit tu remplaces les "de" de la 2e phrase par "pour"... Enfin je crois ^^
"- Ah oui, j'y compte bien" Mdr
"qu'il fallait le dompter(,) que seul le jumelage"
"Tu les protèges encore alors qu'ils t'ont banni(e) ?"
"Alya avançait devant Jun. Sa présence suffisait à l'apaiser et parfois elle sentait les doigts de ce dernier ("Jun" est trop loin statistiquement pour que ça se rapporte à lui... "ses doigts" ?) se refermer sur les siens."
"Tourne à droite." Tout ce passage (où les dieux parlent) devrait être en italique.
"L'une des créatures nous a traîné(e)s dans une cavité"
"dans leurs guenilles et leurs cheveux ensanglantés" On ne peut pas être "dans" ses cheveux. "Avec" ?
"Au moins n'allaient-ils pas mourir de faim..." Ça dépend qui sont ces cavaliers, ils pourraient ne rien leur donner (pour ce qu'Alya en sait)...
Ah. AH. Mais c'est que j'aimerais pas du tout ce développement moi ! Enfin, objectivement, si - du côté de mon petit palpitant, moins XD
Et donc, il y a une alliance secrète entre Étioli et Mallaig, avec des filles en échange d'un remède contre la maladie-cheloue-de-l'insensibilité... Mais j'ai du mal à voir l'intérêt pour Étioli : c'est pas cinq filles qui vont changer les choses par rapport à leur problème de population, si ? Oh, et ça vient de me traverser l'esprit : du coup, c'était fait exprès la maladie, pour motiver des gens à faire cet échange ? Et est-ce que c'est un arrangement officiel ? Vu que les Têtes sont au courant... Mais du coup ça paraît un peu bizarre que ce soit si dangereux et "clandestin". Alors oui, faut que le groupe y croie, mais... Quoique, ils seraient peut-être partis dans tous les cas, échange ou pas. Bref, j'ai l'impression de réfléchir tout haut - enfin, à l'écrit là mdr
Oh, et du coup, c'est ça que la grand-mère voulait dire à Jun d'ailleurs ! Je croyais qu'elle parlait juste du fait qu'elle n'ait pas été bannie en fait...
Mais d'ailleurs, ça aurait peut-être pu avoir plus d'impact de ne pas le dire au chapitre précédent, mais de laisser le lecteur le découvrir en même temps qu'Alya, en additionnant deux et deux quand ils se retrouvent face aux bannis lobotomisés...
Ils étaient bien flippants ceux-là d'ailleurs o.O T'as vraiment bien fait monter le suspens et l'angoisse avec l'odeur, les bruits, et puis les avertissements des Dieux, de plus en plus pressants... ! Et puis je crois que le côté humain primitif / taré c'est bien plus terrifiant et malaisant que n'importe quelle monstruosité moins proche de nous... (Bon puis en vrai je fais une petite obsession en ce moment sur un jeu d'horreur avec des créatures un peu semblables donc j'ai p'têt superposé les deux lol)
J'ai très hâte de savoir ce qu'il retourne exactement de cette histoire de marché... Dis, au fait, il reste combien de chapitres ?
Mais c'est horrible ! Non, pas Jun ! Non, non, non, non, non !
Bon ok, tu avais prévenu, mais tu peux pas nous faire ça ! O_O
Je vais essayer de me remettre pour dire quelque chose de plus constructif...
En fait, je n'ai pas grand chose à critiquer : ce chapitre est génial ! Tu nous berces avec l'histoire des bannis qui tient bien en haleine, ensuite on croit brièvement qu'ils sont tirés d'affaire, mais que dalle ! C'est encore pire que les bannis ! Rhaaaa, auteure sadique, va !
C'est vraiment très bien écrit, le vocabulaire est riche, c'est fluide et harmonieux. Vraiment un plaisir à lire. Je trouve que ton écriture gagne de mois en mois (désolée, ça fait un peu condescendant, comme réflexion mais c'est pas du tout le but : je veux dire qu'elle était déjà bien avant mais plus ça va et plus elle est riche).
La seule minuscule remarque que je me suis faite, c'est que quand Alya et Jun reviennent, au début, tu dis que les autres remarquent leurs cheveux mouillés, puis Jun donne le signal du départ. Il pourrait au moins laisser les autres aller faire trempette dans la source, ça serait sympa ;)
Bon, pour me venger de cette infame fin, je t'ai mis plein de petits pinaillages :D
"j'espère que tu sûr de toi Léandre, ajouta Mina." : il manque un "es"
"Les individus qui se tenaient d'eux n'avaient plus rien d'humain." : qui se tenaient devant eux ?
"La créature lui asséna violemment un coup de bâton sur le crâne." : je trouve l'expression "asséna violemment" fait un peu pléonasme. J'enlèverai "violemment" ou je mettrais "lui asséna un violent coup de bâton" (oui, oui, c'est du surpinaillage :D)
"Si sa grand-mère disait vrai, elle se trahissait en même temps." : je trouve cette phrase un peu trop réfléchie et analytique par rapport à la situation. Et les phrases suivantes suffisent à comprendre les déductions d'Alya. En revanche, on ne sait pas ce qu'elle ressent quand elle réalise ça, et moi j'aurais bien voulu savoir. Elle a même pas une petite envie de gifler Camilla ? Elle est déçue ? Elle s'en veut de s'être laissé attendrir ? (yep ! pinaillage encore ;) )
"Il ne faut pas que tu te débatte." : que tu te débattes
"Elle enchaîna les mouvements d'attaque en assommant les créatures, de coups vertigineux sur la tête." : il me semble que la phrase serait plus compréhensible sans la virgule.
"Tourne à droite. À gauche maintenant.
Nous avons mémorisé ton trajet lorsque tu étais inconsciente.
Poursuis tout droit. Voilà, à gauche maintenant.
Les autres ne sont pas loin." : ces phrases ne devraient pas être en italique ?
"Azélie et Yris reprirent place près de la grand-mère de Camilla et l'aidèrent à marcher. " : "près de Camilla" ou "près de la grand-mère d'Alya" ;)
"Ils auraient pu passer sans problème pour des créatures..." : encore du pinaillage, mais "créatures", c'est un peu trop générique comme terme, non ? Bien sûr, on associe avec les bannis, pour lesquels tu as aussi utilisé ce mot, mais peut-être que si c'est bien ça que tu veux dire, il vaudrait mieux dire "bannis" ? Ou alors compléter "créatures" avec un qualificatif (genre " une de ces créatures des souterrains") ?
"Leurs bras nus possédaient une peau particulièrement sombre, presque violette." : ça me fait bizarre les bras qui possèdent une peau... Pourquoi pas : "La peau de leurs bras nus paraissait presque violette tant elle était sombre" ou un truc comme ça ?
Je continue pour rattraper mon retard !
Bon le twist a bien fonctionné sur toi ! mdr
Rhaaaa, auteure sadique, va ! => Moi sadique ? Non...
Merci pour tes compliments sur mon écriture ça me touche beaucoup surtout venant de toi qui écrit super bien !
Je note pour la source, il va falloir que je mentionne que tout le monde a fait un plongeon^^
Je note aussi pour les pinaillages, ils sont tous pertinents ! Je vais en tenir compte !
Pleins de bisous volants !
oh my god
sachant que sur ton JDB tu disais que le dernier chapitre publié était triste, j'ai très, très, très peur de ce qui va se passer !
Sinon pour mon commentaire du chaiptre précédent, ça fait maintenant des semaines que je l'ai lu mais en relisant en travers ça m'a rafraîchi la mémoire: toute la partiee des souterrains il y avait quelques trucs qui n'étaient pas hyper clairs, je ne sais pas, comme d'habitude, si c'est juste moi et mes problèmes de visualisation dans l'espace ou si c'est dans le texte.
nsuite, la fameuse partie chaud cacao.. je trouve très touchant que ce soit du pdv de Jun, qui ne ressent rien mais parvient à ressentir par procuration, c'est super car la notion de partage est du coup très présente, ce qui est TRES rare, d'habitude c'est plutôtprésenté comme un échange de services. de plus, comme tu ne décris pas exactement ce qui se passe, ça laisse l'imagination plus libre que beaucoup de romans où les préliminaires sont très emphatisées uniquement pour mener au ""bouquet final"" qui est très centré autour d'une pénétration pénis-vagin. Bref, pardon pour le langage cru, mais je voulais le dire, c'est agréable d'avoir une scène qui laisse supposer une autre sexualité! (ou alors c'est que moi qui l'ai ressenti comme ça....)
Je vais lire la suite, trop de suspens, je me meurs
CE TWIST => I know ! Tu vois pourquoi je ne pouvais pas être dans les pensées de la Grand-mère auparavant ? Vu qu'elle est à l'origine du plan :p
Toutes tes remarques vis-à-vis de la scène "hot" m'ont énormement touché. Tu relèves exactement ce que je voulais faire passer. Ne t'excuse pas pour la langage cru ;-) C'est une chose qui m'énerve beaucoup dans la plupart des films ou des livres quand il y a une scène de cul où la pénétration est en effet, le but final et où la fille finit au sommum de l'orgasme... :/ (pas très réaliste pour moi ) lol
En créant cette scène du point de vue de Jun, je voulais aussi m'extraire de la description de base d'une scène érotique du point du vue féminin " oh j'ai des papillons dans le ventre, j'ai chaud..."... (je pense que tu vois ce que je veux dire).
Même du côté de l'homme cela m'a forcé à décrire la scène différement vu que Jun n'a pas de sensations. Je voulais vraiment mettre en avant cette notion de partage et de lacher prise que cela demande des deux côtés.
Bref, en tout cas, merci de m'avoir fait part de ton interprétation ! Je suis vraiment contente qu'on puisse lire entre les lignes^^ comme tu le fais !
A demain :)
Pleins de bisous volants
Coucou Makara !
Je savais qu’il y avait du louche au sujet de Jun, mais ! On va commencer par le début ! ^^
J’ai deviné direct qu’il se tramerait un truc dans les souterrains, en même temps… ^^ Mais ? Pourquoi personne n’a, ne serait-ce que réfléchis à la remarque de la grand-mère ? Ok, elle est louche, mais elle est dans leur groupe maintenant, donc, le mettre en danger, ce ne serait pas très malin de sa part. Hors, elle n’a pas l’air bête du tout. Qu’ils y aillent quand même ne m’a pas surprise, mais qu’ils ne se posent pas la moindre question, c’est quand même un petit peu dommage.
J’ai deviné aussi que ce ne serait pas un animal, car un animal entretient son antre :p ^^ Mais d’anciens bannis lobotomisés, je ne m’y attendais pas. Ça me rappelle les forgisés de Robin Hobb et ces trucs m’ont toujours effrayé. La justification de leur état est là, même si je trouverais plus simple et moins couteux, dangereux aussi, de les tuer plutôt que de les opérer pour les remettre dehors…. Serviraient-ils de gardiens ? Pour compliqué la tâches des voyageurs entre les cités ? Ce sera approfondi plus tard ?
Pourquoi les bannis chercher a enlevé les gens ? Pourquoi ne leur ont-ils pas fait de mal ? Les reliefs de vêtements, les traces de sang me faisaient penser à un autre genre de comportement, et je n’ai pas bien compris leurs agissements.
La possession… Hm, une rude question. Elle évacue la menace rapidement, trop ? Et en même temps, forcément, on sent le danger d’un tel acte. Un danger dont une maman aurait tenté de protéger sa fille en ne la marquant pas ? À titre personnel, j’espère vraiment qu’il y aura un revers à la médaille, sans quoi, ce serait trop facile, mais mon petit doigt me dit qu’il y en aura… ^^
Parlons de Jun maintenant. Je m’y attendais ? ^^ Après, est-il foncièrement mauvais, ça, c’est la question… Quelque chose me dit qu’il ne s’est pas servi d’Alya, de son affection, qu’il n’a pas vraiment eut le choix, ou, en tout cas, que c’est plus compliqué que ça. D’ailleurs, il a bien essayé de lui parler, ce qu’il n’aurait pas fait s’il était juste mal intentionné… Le fait que tous les garçons du groupe soient insensibles m’avait marqué, et avec le manque de filles, on va dire que l’idée m’avait traversé, mais je ne sais plus si je l’avais dit. ^^ En tout cas, ça tiens la route, rien ne sort de nulle part et… J’ai écrit un roman ^^
Noté au passage :
j'espère que tu sûr de toi Léandre, ajouta Mina. Que tu ES sûr…
Jun acquiesça et leur faire signe de se dépêcher ? et leur FIT signe
Ses yeux, l'instant d'une seconde, Étrange, très étrange… ^^
La suite ! ^^
<br />
Comme d'hab toutes tes remarques ou tes observations sont hyper pertinentes! C'est un truc de fou !
Au sujet de la remarque de la grand-mère, elle n'en parle qu'à Alya. les autres n'entendent pas.
Ça me rappelle les forgisés de Robin Hobb et ces trucs m'ont toujours effrayé. => Ah je ne connais pas... Comment ils sont ?
Serviraient-ils de gardiens ? Pour compliqué la tâches des voyageurs entre les cités ? => T'es tombé sur mon carnet d'écriture ??? lol
Pourquoi les bannis chercher a enlevé les gens ? Pourquoi ne leur ont-ils pas fait de mal ? Les reliefs de vêtements, les traces de sang me faisaient penser à un autre genre de comportement, et je n'ai pas bien compris leurs agissements. => La c'est normal que cela t'ai semblé bizarre. Au début je voulais rajouter un élément mais je ne l'ai pas fait... Je vais peut-être le rajouter au final. C'est à voir. Je t'en parlerai plus tard :p
À titre personnel, j'espère vraiment qu'il y aura un revers à la médaille, sans quoi, ce serait trop facile, mais mon petit doigt me dit qu'il y en aura... ^^ => En lisant le chapitre d'après, tu as du comprendre le revers de la médaille^^
En ce qui concerne Jun, en effet, il n'est pas foncièrement mauvais. J'y reviendrai. Bien sûr qu'il tient à Alya ;-)
En tout cas, ça tiens la route, rien ne sort de nulle part => OUF !!!
La véritable difficulté, c'est que j'avais peur que vous deviniez bien en avance !
Je note pour les oublis de mots ! merci !
Pleins de bisous volants
Tes dieux, ce ne serait pas des gamins par hasard ? Je vois bien QUE des gamins à Astrakam. Conjecture conjecture…
J’ai trouvé très suspecte cette manière qu’ils ont de suivre Léandre les yeux fermés. Il n’est pas le gentil que l’on croyait. Je n’ai plus du tout confiance en Jun maintenant. Déjà depuis le précédent chapitre j’avais de sérieux doutes. J’espère me tromper.
Par contre si l’échange était programmé, pourquoi les laisser ainsi galérer depuis le début ? Leurs contacts auraient pu leur envoyer des itinéraires plus précis…au moins pour les catacombes… Les prévenir sur les lobotomisés…
Azzan=Atone
Je croyais que le frère de Jun s’était suicidé… Ma mémoire me fait-elle défaut ? Bon ça date…
Pour la scène où l’on voit Azzan la première fois, je ne me souviens plus si tu le décris physiquement. Dans ce cas, ça faciliterait le rapprochement pour les lecteurs. Il doit être différent des autres habitants d’étioli.
La scène dans les tunnels était une véritable gageure avec autant de personnages et tu t’en sors remarquablement bien, il y a juste trois petits points qui m’ont chiffonnée :
-au début on perd un peu Mamie jusqu’à ce qu’elles fuient à deux
-après on a l’impression qu’Alya et Mamie se retrouvent plus qu’à deux, jusqu’à ce qu’ils retombent sur les autres
-et à la fin quand Alya se réveille aux côtés de Mamie, les lobotomisés sont dans la même salle ? Ils les laissent discuter tranquillement toutes les deux ?
Voili Voilou
Tes dieux, ce ne serait pas des gamins par hasard ? Je vois bien QUE des gamins à Astrakam. Conjecture conjecture... => Intéressante conjecture mais non ! XD
J'ai trouvé très suspecte cette manière qu'ils ont de suivre Léandre les yeux fermés. => Bah en même temps, c'est le seul qui a trouvé la sortie !
Par contre si l'échange était programmé, pourquoi les laisser ainsi galérer depuis le début ? Leurs contacts auraient pu leur envoyer des itinéraires plus précis...au moins pour les catacombes... Les prévenir sur les lobotomisés... => Ta réflexion est intéressante, les contacts sont difficiles, une fois que les personnes sont à l'extérieur de Mallaig. Mais en effet, je peux ajouter que Jun possède différentes cartes de son frère. Pour les lobotimisés, si tu es au courrant, je ne pense pas que tu te risques dans les souterrains.
Je croyais que le frère de Jun s'était suicidé... Ma mémoire me fait-elle défaut ? Bon ça date... => Non ta mémoire ne te fait pas défaut, c'est bien le petit frère de Jun qui se suicide au début du tome. Je parle aussi de Atone, plusieurs fois, mais brievement. Il va falloir que j'insiste lors de ma réécriture !
Tes trois dernières remarques sont très pertinentes, je vais essayer d'éclaircir ça.
Pleins de bisous volants <3
Ca y est me voilà sur ce chapitre, et je dois dire qu'encore une fois je suis conquise !
Donc Mallaig a fourni des filles à Etioli ? Bouh, c'est mal. EN échange du remède contre l'insensibilité c'est ça ? Tu n'avais pas dit que le frère de Jun en souffrait ? J'ai mis un peu de temps à me rappeler de lui, et à l'identifier comme l'amant de Kian, il serait peut-être utile de parler un peu plus de lui dans les chapitres précédents, car il a l'air d'avoir un rôle important si c'est lui qui procède aux échanges.
Pauvre Alya...Je sens que ça va être compliqué entre elle et Jun...
Sur le début du chapitre, j'ai quelques remarques :
- Léandre a trouvé la sortie comme ça, tout seul ? Ou alors il fait aussi partie du complot et il connaissait déjà le chemin peut-être.
- Le fait que les Dieux prennent si facilement le contrôle, et qu'Alya se laisse faire... je ne sais pas, ça me gene un peu. Je ne saurais pas dire pourquoi.
Bon je vais commenter la suite <3
Je suis contente d'avoir ton ressenti ! Je l'attendais avec impatience :)
Donc Mallaig a fourni des filles à Etioli ? Bouh, c'est mal. EN échange du remède contre l'insensibilité c'est ça ? => Oui tout à fait !
Tu n'avais pas dit que le frère de Jun en souffrait ? => Si si tout à fait ! J'en parlerai par la suite ! En effet, je pense qu'il faut que j'insiste un peu sur Azzan lors de la réécriture. Idem, je voulais rajouter un passage où on voit l'utilisation du remède. le problème c'est qu'après, j'ai peur que le lecteur devine le retournement de situation !
Pauvre Alya...Je sens que ça va être compliqué entre elle et Jun... => En effet :(
Léandre a trouvé la sortie comme ça, tout seul ? Ou alors il fait aussi partie du complot et il connaissait déjà le chemin peut-être. => Oui, il a trouvé la sortie tout seul, je pense qu'il faut que je rajoute une phrase dans le chapitre précédent où je dis qu'il est parti depuis plusieurs heures. En effet, il fait parti du complot, il est en fait un patrouilleur aux ordres de Jun, au même titre que Pavel...
Le fait que les Dieux prennent si facilement le contrôle, et qu'Alya se laisse faire... je ne sais pas, ça me gene un peu. Je ne saurais pas dire pourquoi. => Je comprends, c'est peut-être un peu soudain. J'attends de voir la réaction des autres plumes pour voir si je fais quelques changements lors de la réécriture.
Merci encore pour ton retour <3
Pleins de bisous volants !
Alors Alya peut laisser les voix prendre le controle... effrayant !
La biatch de grand mère a la fin... olalaaaa j'adore !!! J'ADORE ! et je me demande ce qui va se passer. Pour le coup heureusement que Etioli vient de changer de politique par rapport aux femmes !
a un moment t'as écrit "de la grand-mère de Camilla" au lieu de l'un ou de l'autre.
Aussi quelque part tu mets "le corps sans vie" du coup on croit vraiment que le perso est mort alors que non... le corps inanimé ?
Trop le soulagement de voir arriver le frère de Jun ! Cela dit ça m'a un peu confuse : je me rappelais bien que Jun avait un frère, mais dans mon souvenir il s'est suicidé même que c'était triste ! j'ai rêvé ? O.O (pardon si j'ai oublié, c'était il y a longtemps, et il s'en est passé des choses depuis!!)
Je suis ravie de te revoir :)
Olala mais c'est un film d'horreur ce chapitre ! Les bannis mon dieu quelle horreur ce que Mallaig leur a fait !=> Oui je me suis bien amusée avec l'ambiance de ce chapitre^^. Je me suis dis qu'il fallait un moment flip :p
Alors Alya peut laisser les voix prendre le controle... effrayant ! => Tout à fait ;-) Là pour l'instant, elle ne s'en pas trop compte
La biatch de grand mère a la fin... olalaaaa j'adore !!! J'ADORE ! et je me demande ce qui va se passer. => C'est marrant que tu adores la grand-mère moi c'est le perso que je déteste^^ lol. Ce qui va se passer ? Tu vas l'apprendre bientôt, je bosse dur sur la fin :).
Je note pour les deux phrases, je vais essayer de les retrouver dans ce long chapitre !
Trop le soulagement de voir arriver le frère de Jun ! Cela dit ça m'a un peu confuse : je me rappelais bien que Jun avait un frère => Jun a bien deux frères, un aîné et un cadet. Le cadet s'est en effet suicidé en début de tome, l'aîné Atone ou (Azzan) est un patrouilleur Itinérant. Je le mentionne plusieurs fois dans les premiers chapitres mais bon ta lecture commence à dater, ça ne m'étonne que tu t'en rappelles pas.
Par contre, te connaissant, je pensais que tu allais au moins te rappeler que Azzan est l'amant de Kian ;-)
Merci encore pour ton retour,
Pleins de bisous volants <3
J'adore tout : la panique/poursuite dans les couloirs, les bannis (quelle horreur), la possession du corps et le twist final.
J'ai pensé un instant que le traître était Léandre, il y avait tout pour cela et puis non.
Pauvre Alya, je n'ose pas imaginer son état en cet instant... Mais je reste persuadée que Jun est quelqu'un de bien. Non ?
Ahhh je suis contente d'avoir ton retour aussi vite (tiens je te fais un gros bisou baveux^^)
Rooo je suis super contente si tu n'as rien vu venir ! J'avais tellement peur qu'on capte de très loin ce retournement de situation ! Ouf !
J'adore tout : la panique/poursuite dans les couloirs, les bannis (quelle horreur), la possession du corps et le twist final => super ! Est-ce que tu penses que je devrai développer le passage où les dieux la contrôlent (la bataille en particulier ?).
C'est marrant que tu aies pensé que Léandre soit le traitre! ! Pourquoi donc ?
Pauvre Alya, je n'ose pas imaginer son état en cet instant... => Oui je suis trop mal pour elle.
Mais je reste persuadée que Jun est quelqu'un de bien. Non ? => You will see ;-)
Merci pour ta lecture ! Au prochain chapitre on retourne du côté d'Etioli et il y a pleins d'actions à venir !
Pleins de bisou volants !