Chapitre 2

Notes de l’auteur : (Chapitre modifié le 21/02/2021)

Assise au dernier rang de l’amphithéâtre, place choisie avec une volonté profonde de disparaître, Solola observait le monde autour d’elle. Il y avait ceux, comme elle, qui s’étaient assis seuls dans les dernières rangées de l’amphithéâtre, les yeux rivés sur l’écran de lumière projeté par un bracelet ou une bague. Ces appareils, appelés Holopad avaient remplacé depuis une petite centaine d’années toute sorte d’objets volumineux appelés autrefois téléphone, appareil photo, liseuse, scanner etc … Dès l’âge de 5 ans chaque individu possédait un Holopad, objet incontournable pour se simplifier la vie et s’évader mentalement lors de situations potentiellement gênantes, comme par exemple patienter dans un amphithéâtre immense sans connaître personne. Pour l’instant, l’utilisation de leur Holopad restait relativement limitée, mais dès la découverte de leur Talent, ils auraient la possibilité de bénéficier d’un assistant personnel sur leur appareil.

Chaque étudiant présent semblait avoir à peu près le même âge que Solola et ils possédaient tous des Holopad de dernière génération, signe que la réputation élitiste de L’Ecole de Détermination de Panoï n’était pas volée. Au milieu de la salle, un petit groupe s’était formé. Ses membres semblaient déjà se connaître et plaisantaient bruyamment entre eux. Solola les observa un moment. Ils avaient l’air tellement à l’aise, comme si l’amphithéâtre leur appartenait un peu. Elle se demanda si cette attitude dissimulait une appréhension semblable à la sienne ou s’il était réellement possible qu’ils ne soient nullement impressionnés par ce nouvel environnement. Quoi qu’il en soit, Solola leur en était silencieusement reconnaissante car leurs éclats de rires captaient l’attention des autres étudiants présents, ce qui lui permettait d’observer la salle sans être remarquée.

Elle laissa son regard se promener vers les premiers rangs où étaient assises cinq personnes à l’apparence très studieuse.  Chacun avait pris le soin de laisser une chaise de libre entre eux-mêmes et la personne la plus proche. Ils ne communiquaient pas mais étaient habités par un même air agacé. Les lèvres pincées, ils se tenaient droits sur leur chaise et malgré le fait qu’il ne se passait pour l’instant rien, ils se retournaient régulièrement pour fusiller du regard le groupe bruyant.

Solola s’amusa de constater que les schémas qu’elle avait connus en Classe Elémentaire se reproduisaient ici. Il y avait les étudiants studieux du premier rang, les « populaires », déjà très à l’aise, qui riaient entre eux mais qui trouveraient certainement rapidement quelques bouc-émissaires pour prolonger la franche rigolade, et les timides, disséminés un peu partout, qui fixaient leurs chaussures avec insistance en espérant ne pas attirer l’attention de ces derniers.

Le regard de Solola fut finalement retenu par un garçon qui traversait la scène à toute allure. Malgré son stress, en apercevant ce garçon un peu maladroit qui essayait d’installer un micro sans visiblement trop s’y connaitre, Solola sourit pour la première fois de la matinée. Lui, il ne semblait correspondre à aucune des catégories précédemment citées. La présence de ce garçon qui semblait si différent de tous ceux présents dans l’amphithéâtre avait quelque chose de rassurant pour Solola. De taille moyenne et légèrement potelé, il essayait de suivre les conseils d’installation du micro prodigués par son Holopad dont l’écran de lumière et le son sautaient régulièrement. Sans s’agacer pour autant, il arborait un sourire rayonnant et pour la troisième fois de suite il redémarra la vidéo explicative. Un homme en costume noir apparut alors sur la scène et se dirigea vers lui d’un pas rapide. Aux antipodes du premier, l’homme qui venait de monter sur scène avait un air sévère et largement mécontent. Son grand corps d’une maigreur étonnante se saisit du micro et, en quelques manipulations, il réussit à le brancher convenablement. Après avoir congédié le garçon maladroit, il fit signe à son auditoire de s’asseoir. En quelques secondes les derniers encore debout prirent place en laissant s’installer un silence assourdissant que l’homme au grand corps sec ne rompit qu’après, ce qui parut être, un éternel moment de flottement.

« Bonjour et bienvenue au sein de l’Ecole de Détermination de Panoï. Je suis Onesime Dubois, descendant du fondateur de notre société Anselme Dubois et directeur de l’Ecole au sein de laquelle vous vous tenez actuellement et que vous pouvez considérer, dès à présent, comme une deuxième famille. Vous avez tous entendu parler d’Anselme Dubois, de sa découverte des Talents et de son travail acharné pour réorganiser la société. Ce que vous savez peut-être moins, c’est que l’ambition principale de mon ancêtre était de créer un monde plus égalitaire, où chacun a sa place et son utilité. Où chaque individu se sent valorisé dans son travail et cela grâce à un simple constat : L’être humain aime faire ce pour quoi il est doué. Et Anselme Dubois a découvert que nous sommes tous profondément doués pour quelque chose. »

Le directeur marqua une pause dans son discours et se mit à marcher lentement sur la scène, comme perdu dans ses pensées. Plus un bruit ne se faisait entendre dans la pièce et chacune des personnes présentes était pendue à ses lèvres en attendant le prochain mot.

« Les Talents ont été classés en cinq grands domaines de détermination que vous connaissez tous. Pourtant, l’origine première de cette découverte provient d’une personne comme vous, une personne Différente. La propre fille d’Anselme Dubois, née à une époque où sa différence n’était pas considérée comme une richesse mais comme un signe de folie. Si mon ancêtre n’avait pas fait le pari fou de croire que sa fille pouvait voir dans le noir comme elle le clamait, où en serait notre monde aujourd’hui ? On sait aujourd’hui que ces dons n’ont rien de magique, mais que leur révélation nécessite un travail de stimulation très particulier qui n’avait jamais été mené auparavant. C’est pour cela que les Ecoles de Détermination ont été créées. 

Vous avez tous un Talent, soyez-en sûr. Et mon objectif, à moi et à tout le corps professoral de cet établissement, est de vous permettre de vous révéler à vous-même, et ensuite de vous accompagner dans la maîtrise de votre don et ses possibles mises en application professionnelles.

Vous avez déjà dû entendre ce chiffre : en moyenne, 60% des Différents ne découvrent jamais leur Talent. C’est une moyenne. Ici, et c’est sûrement pour cela que vos parents vous ont inscrits, nous possédons le meilleur taux de réussite toutes Ecoles confondues puisque 45% de nos étudiants découvrent leur Talent avant leurs 25 ans. C’est lar-ge-ment insuffisant. Personnellement je ne serai satisfait que lorsque tous nos étudiants ressortiront avec la certitude d’avoir découvert cet ingrédient essentiel de leur personnalité et une carrière qui leur ouvre les bras. Mais cet objectif, je ne peux pas l’atteindre sans vous. De mon côté je m’engage à toujours améliorer les techniques de Détermination, à être à la pointe de la technologie et à investir tout mon temps et mon énergie à vous garantir un avenir meilleur. De votre côté, vous devez vous engager à faire preuve de persévérance, d’écoute, de sérieux et d’une volonté sans faille car vous êtes la pierre angulaire de ce programme. Nous ne pouvons absolument pas nous permettre de perdre notre temps avec des étudiants qui ne font pas preuve de bonne volonté et nous n’hésiterons pas, le cas échéant, à vous conduire vers la sortie. Mon ancêtre a élaboré cette société avec pour unique objectif de créer un monde meilleur, mais n’oubliez jamais que VOUS êtes les protagonistes de votre propre avenir. »

Onesime Dubois marqua un nouveau temps d’arrêt. Pour autant cette fois, il ne lâcha pas son auditoire du regard. Depuis qu’il avait commencé à s’exprimer, Solola avait pu détecter dans ses yeux une étincelle qu’elle n’avait pas remarqué à son entrée sur scène. Son visage exprimait toujours un grand sérieux et une certaine sévérité, mais la manière qu’il avait de parler de son Ecole laissait surtout transparaître l’éclat d’une vraie passion et d’une envie profonde de faire les choses bien. Le charisme qui émanait de cet homme produisit deux effets sur son auditoire : plus personne n’eut de doute quant au fait que sa position ne dépendait pas que de son nom, et chacun eu envie de tout donner pour ne pas le décevoir.

Le Directeur balaya de son regard vif toute la salle avant de reprendre la parole.

« Je vais à présent conclure car, à en juger par l’air ennuyé de certains, vous vous demandez sûrement déjà ce que vous allez bien pouvoir manger ce midi. Si vous ne devez retenir qu’une chose de cette matinée, retenez ceci : Vous avez le droit à l’erreur, ici l’échec est permis et même souhaité si vous voulez apprendre, mais aucun manque d’implication ne sera toléré. Et pour le jeune homme avec le tee-shirt vert au fond : pâtes au saumon. Encore bienvenue à tous. »

Onesime quitta la scène comme il y était entré, à grandes enjambées et sans attendre les applaudissements qui ne mirent pourtant pas longtemps à retentir. A défaut de susciter la sympathie, Solola avait trouvé le discours du directeur particulièrement inspirant. Il était clair que, pour l’instant, elle ne se sentait pas chez elle à la Deter et elle avait du mal à imaginer que cela puisse être le cas un jour, mais sa détermination à trouver au plus vite son Talent s’en trouva renforcée. Elle savait que cela serait compliqué et qu’elle avait plus de chance de rentrer bredouille à 25 ans que de partir d’ici au bout de 6 mois, mais Solola avait la ferme intention de se battre et de déjouer tous les pronostics.

A la fin du discours du directeur, plusieurs professeurs se présentèrent et les étudiants furent répartis en sous-groupes afin de visiter les locaux. Solola se retrouva parmi d’autres étudiants à suivre un petit homme au crâne dégarni dont elle n’avait mémorisé ni le nom ni la fonction.

L’Ecole de Détermination de Panoï, que ses étudiants avaient coutume d’appeler La Deter, était composée de deux bâtiments : le bâtiment A regroupant tout ce qui avait trait aux études, et le bâtiment B pour les lieux de vie. Le premier bâtiment avait été bâti en 1885 et faisait partie des très rares constructions anciennes de Panoï. Il était séparé de son jumeau, construit à l’identique mais datant d’une centaine d’années seulement, par une dizaine d’hectares de parc. Solola leva les yeux vers ce bâtiment en pierres surmonté d’un clocher qu’elle avait à peine regardé à son arrivée.

Lorsqu’elle imaginait son foyer idéal, Solola se projetait dans une petite maison de pierres claires surmontée d’un toit en chaume. Isolée au milieu de la nature, la maisonnette disposerait d’une cuisine ouverte sur un salon douillet où elle pourrait passer ses journées au bord de la cheminée à lire les centaines de livres recouvrant les murs.

Le bâtiment qui lui faisait face à présent était aux antipodes de sa maison rêvée. Cependant, malgré son goût des choses simples, elle reconnaissait la beauté du lieu et admettait volontiers qu’il était tout de même impressionnant.  En réalité, il ressemblait plus à un château qu’à une école, ce qui lui donnait un côté romanesque indéniable. Les immenses fenêtres entourées de pierres blanches, les briques rouges qui recouvraient le reste de la façade et les hautes toitures en ardoise noire donnaient au lieu un caractère noble mais accueillant.   

Le petit homme dégarni fit passer son groupe par l’immense porte d’entrée puis se dirigea vers un premier couloir au rez-de-chaussée. Malgré sa petite taille il marchait à un rythme soutenu et lorsqu’il jeta un œil en arrière il s’aperçut que la plupart des étudiants s’étaient arrêtés pour prendre des photos à l’aide de leur Holopad. Le professeur se renfrognât et émit un grognement d’une puissance qui surprit le groupe :

- Eh vous m’avez pris pour un guide touristique ou quoi ? Allez, on se dépêche et on me range tout ça. Je vous rappelle qu’à présent vous vivez ici, et à en juger pas le vide intersidéral que je vois dans vos yeux ça risque de durer un bon moment. Vous aurez donc tout le temps que vous voudrez pour prendre des photos, repeindre le bâtiment, en faire une maquette même si ça vous chante, mais moi j’ai autre chose à faire alors qu’on en finisse.

Solola s’appliquait à rester au milieu du groupe pour ne pas se faire remarquer par le petit homme grognon. Elle entendait la voix de son père dans sa tête lui répéter une phrase qu’elle avait entendu toute son enfance : « Solola, la plus grande erreur que tu puisses faire est de juger quelqu’un selon son apparence ! Il ne faut pas juger de l’arbre par l’écorce ! ». L’homme qui leur faisait visiter la Deter n’inspirait ni la confiance, ni la sympathie, et pour une fois l’extérieur semblait raccord avec l’intérieur.

En pénétrant à l’intérieur du bâtiment, Solola découvrit qu’il était aussi moderne que possible, si bien que le contraste avec l’extérieur donnait l’impression aux visiteurs d’être passés dans un autre monde. Le rez-de-chaussée était réservé aux cours d’expression personnelle. Les étudiants y pratiquaient le théâtre, le chant, la peinture, la sculpture, la danse, l’écriture et tout autre atelier créé sur-mesure selon leurs besoins. Chaque salle était unique et avait était meublée selon les besoins du cours dispensé.

Le premier étage, très différent du rez-de-chaussée, était composé d’un grand salon aux lumières tamisées et à la décoration cocooning. Tout autour, de nombreuses portes permettaient d’accéder aux salles qui accueillaient les coachings, les ateliers de méditation, la sophrologie et les séances d’hypnose. Solola apprit à cette occasion que chaque étudiant était suivi par un coach qui adapterait leurs emplois du temps selon les avancées constatées et qui serait en charge de leur suivi.

Le deuxième étage tranchait complètement avec l’univers du niveau inférieur. Il était aussi froid que l’étage des coachs était accueillant et la pénombre qui régnait à ce niveau n’avait cette fois rien de rassurant. Le petit homme dégarni grommela qu’il s’agissait de l’étage des machines et qu’ils effectueraient ici des exercices dans le style de ceux qu’ils avaient connu en Classe Elémentaire. Le troisième et dernier niveau visitable n’était composé que d’une immense pièce vide entièrement modulable.

- On utilise cette salle pour tester de nouveaux cours, notamment ceux où on a besoin de beaucoup d’espace, marmonna le professeur d’un ton de plus en plus ennuyé.

Son regard rencontra ensuite celui d’un étudiant qui avait furtivement consulté ses messages sur son Holopad et ajouta :

- Personnellement je l’utilise aussi pour me débarrasser des étudiants qui … manquent d’implication on va dire. Mais surtout pour les vertus pédagogiques de l’exercice : vous seriez surpris de savoir combien de Talents se sont révélés dans cette salle après plusieurs jours dans le noir et sans nourriture …

L’étudiant en question déglutit difficilement et éteignit son Holopad. Solola avait beau savoir que cette menace était absolument sans fondement, elle avait senti dans la voix du petit homme chauve, pour la première fois depuis le début de la visite, un éclat de satisfaction qui lui confirma la mauvaise impression qu’elle avait de lui.

La redescente des trois étages se fit dans le silence le plus complet, chacun espérant ne pas avoir à faire à ce professeur trop souvent. Ils quittèrent le bâtiment A et se dirigèrent vers un petit édifice sans fenêtres érigé à une cinquantaine de mètres. Ce cube aux murs en miroirs reflétait les arbres qui l’entouraient si bien qu’il paraissait parfois disparaître dans le décor.  Une fois à l’intérieur, ils découvrirent une seule et unique pièce d’une trentaine de mètres carrés divisée en deux parties. La première comprenait une chaise de bureau à roulettes entourée de nombreux écrans et d’un clavier aux multiples boutons et manivelles recouvrant toute la table. Derrière les écrans une immense vitre sans tain laissait transparaître la seconde partie de la pièce, d’une blancheur éclatante. Un grand fauteuil inclinable trônait au centre de la salle uniquement entourée de câbles à la fin desquels pendaient des électrodes. Au-dessus du fauteuil se trouvait un large et profond dôme qui semblait pouvoir l’engloutir en entier.

- Mon Labo ! C’est là où vous aurez la chance de me retrouver une fois par semaine et de découvrir toute la richesse de la réalité virtuelle ! Vous vivrez ici des mises en situation inédites jusqu’à ce que nous trouvions celle qui viendra réveiller le Talent qui dort en vous.

Solola observait la salle avec effroi lorsqu’un frisson fit trembler tout son corps. L’aspect dépouillé et glauque de la salle lui inspirait moins un laboratoire qu’une salle de torture, et le fait qu’elle soit associée au petit homme dégarni ne fit que renforcer ce sentiment.

Le professeur, dont le regard s’était furtivement allumé à l’évocation de son labo, soupira en sortant de la salle et conclut d’une voix morose :

- Soyez assidus et ponctuels. La méditation, la chorale et les petites fleurs bleues c’est bien joli mais si vous voulez avoir une chance de trouver votre Talent, c’est ici que ça se passe.

Sans plus jeter de coup d’œil en arrière, le professeur traversa le parc à grandes enjambées, suivi par la petite troupe d’étudiants qui tentait de suivre le rythme. A bout de souffle ils arrivèrent devant un bâtiment en tout point semblable au premier à l’exception de son absence de clocher. Le professeur s’arrêta si soudainement avant l’entrée que les premiers étudiants du groupe durent déployer tous leurs efforts pour ne pas lui rentrer dedans.

- Bon ! Ici c’est chez vous. Rez-de-chaussée cafétéria et espace loisirs, premier étage bibliothèque et espace détente silencieux, deuxième étage studios des filles, troisième étage studios des garçons. Après 22h et avant 8h aucun bruit n’est toléré. Le petit déjeuner est servi de 6h à 9h, le déjeuner de 12h à 14h et le diner de 19h à 21H. Vous avez aussi la possibilité de manger dans votre studio ou à l’extérieur de l’Ecole mais dans ce cas, ça sera pour votre pomme. Dans le hall vous trouverez la répartition des studios qui ont chacun été réglés pour s’ouvrir grâce à votre Neoculus. En guise de déco, le règlement de l’Ecole est accroché à l’intérieur de la porte de vos chambres. Lisez-le bien, celui qui ne le respecte pas ou porte préjudice à l’image de l’école, il rentre chez papa maman.

Un étudiant leva timidement la main mais le professeur, qui avait déjà commencé à rebrousser chemin lança :

- Pour toute question, adressez-vous à votre coach. Je vous souhaite bien du plaisir !

 

 

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Pandasama
Posté le 07/11/2020
(re) Bonjour,

J’ai beaucoup aimé ce chapitre qui nous présente bien les lieux et les personnages que l’on va suivre. J’aime bien le contraste entre le directeur qui semble être dur, mais juste et le professeur qui semble juste être dur parce qu’il doit trouver drôle de torturer ses élèves.
MadelinePerlef
Posté le 07/11/2020
Re !
J'aime beaucoup ton analyse, je la trouve très juste ! Et je suis contente que ce chapitre te plaise :)

Comme tu es la première à lire mon début d'histoire depuis sa refonte, je me permets de te demander ton avis : est-ce que le fait de pas avoir toutes les infos de contexte (qui arrivent dans l'extrait de Journal de bord 4) t'a gêné dans la lecture du chapitre 1 ?
Pandasama
Posté le 07/11/2020
Moi ça ne m'a pas gêné tant que ça. J'ai jamais eu l'impression qu'il me manquait une information et même je l'ai trouvé très claire ce premier chapitre !
MadelinePerlef
Posté le 07/11/2020
Ah super merci beaucoup ! :D
Paige
Posté le 27/07/2020
Très fluide ce chapitre :)
On suit très bien ton personnage principal et l'intrigue nous emporte.
Je passerai un peu plus vite sur la description des lieux et des horaires, sauf si c'est très utile à ton histoire.
MadelinePerlef
Posté le 27/07/2020
Bonjour Paige :)

Merci beaucoup pour ton commentaire ! J'espère que la suite te plaira !
Myfanwi
Posté le 28/06/2020
Coucou ! Eh beh, il a pas l'air très gentil le monsieur, et son laboratoire non plus. Ca sent le scientifique un peu sadique sur les bords qui ne fait son travail pour pour voir les autres souffrir. Pas un bon gars xD C'est aussi un très bon archétype de profs dont tu sais à la minute où tu le vois que le courant passera pas xD

C'est un super deuxième chapitre, j'ai pas grand chose à dire de plus. Il y a de très bonnes idées et j'ai hâte de voir où est-ce que tout ça va mener désormais.

J'aime toujours ton personnage principal, j'ai hâte de la voir s'épanouir dans la suite de l'aventure !

Le style est bon, j'ai rien vu d'alarmant, et je me suis laissée prendre très facilement dans la lecture. C'est du super travail.
MadelinePerlef
Posté le 28/06/2020
Hello !
Haha oui tu as tout à fait compris le personnage :D
Woaw merci beaucoup pour tes compliments ! J'espère que l'histoire continuera à te plaire :)
AdharA
Posté le 17/06/2020
Salut!!
J'ai beaucoup aimé ce chapitre, la visite est très bien rendue et nous permet de bien imaginer le décor. A travers le discours du Directeur, transparaît le fait que c'est vraiment qqn de bienveillant et on ressent bien le fait que Solola en est alors rassurée malgré son attitude stricte du début.
Après, pour le professeur-guide.... Bon disons qu'on en a tous connu des prof désagréable comme ça et franchement je plains tous ceux qui devront lui rendre visite haha

J'ai hâte que les cours commencent!

A bientôt!!
MadelinePerlef
Posté le 18/06/2020
Hello !

Eh oui on a tous connu des profs dans le style, mais bon il me faut bien quelques personnages à détester dans mon histoire :P

Merci beaucoup pour ton commentaire ! J'espère que ce chapitre t'aura donné envie de lire la suite !
MariKy
Posté le 26/05/2020
Je lis encore une fois la suite avec grand plaisir ! Je vais fonctionner à l’envers par rapport au chapitre 1, commençons d’abord par les petites corrections de style, des petites étourderies qui ont dû t’échapper et quelques répétitions :
- Pense à ajouter l’accent circonflexe sur le u de sûrement, et le i de paraître/disparaître
- « Il y avait ceux, comme elle, qui s’était assis seuls » => s’étaient
- Plus loin, tu as oublié un s à « ces appareil »
- « Un homme en costume noir apparut alors sur la scène et se dirigea vers le garçon d’un pas rapide. » je mettrais «  se dirigea vers lui » pour éviter de répéter « garçon » trop souvent dans le paragraphe
- « l’homme qui venaient de monter sur scène » => venait
- Une phrase que je trouve un peu lourde et que tu peux raccourcir : « pour réorganiser la société de l’époque pour qu’elle devienne ce qu’elle est aujourd’hui » => tu peux t’arrêter à « réorganiser la société. » On comprend, et ça facilite la lecture.
- « Le directeur marqua une pause dans son discours et se mis à marcher lentement » => se mit
- « rien de magiques » pas de S
- « la manière qu’il avait de parler de son Ecole laissait surtout transparaitre l’éclat d’une vraie passion » Tu as utilisé le mot « éclat » pour parler de ses yeux, ça fait une répétition. Pourquoi pas « aissait transparaître une véritable passion » ?
- « Le premier bâtiment avait été bâtit en 1885 » => bâti sans t
- « hautes toitures en ardoise noire donnaient au lieu un caractère riche et noble mais toutefois accueillant. » attention à ne pas mettre « mais » et « toutefois » ensemble dans la même phrase, c’est un pléonasme
- « Aller on se dépêche et on me range tout ça. Je vous rappelle qu’à présent vous vivez ici, et à en jugez pas le vide intersidéral que je vois dans vos yeux ça risque de durer un bon moment » => c’est « allez » qui finit par un « z » et « juger » par un r
- « l’extérieur semblait raccord avec l’intérieur. » => rien à redire sur cette phrase, je voulais juste dire que je l’aime beaucoup, ça m’a fait rire !
- Sur la description de l’intérieur, attention « Le rez de chaussé » s’écrie « rez-de-chaussée ». Tu répètes trois fois « cours » dans les phrases suivantes, je te propose une simplification : « Le rez-de-chaussée était réservé aux cours d’expression personnelle : théâtre, chant, peinture, sculpture, danse, écriture… ou tout autre atelier créé sur-mesure selon les besoins de chaque étudiant. Chaque salle était unique et avait était meublée selon ce qu’on y pratiquait. »
- « Le premier étage, très différent du rez-de-chaussée, était composé d’un grand salon aux lumières tamisées et à la décoration cocooning. Autour du salon, de nombreuses portes permettaient d’accéder aux salles qui accueillaient les coachings » => tu répètes deux fois salon et on peut s’en passer : « Tout autour, de nombreuses portes… »
- « Le deuxième étage tranchait complétement » => attention à l’accent c’est un è
- « Le petit homme dégarni grommela que ce niveau était l’étage des machines » => pas besoin de mettre niveau et étage dans la même phrase, tu peux simplifier en « grommela que que c’était l’étage des machines ». Garde le mot « niveau » pour la suite, pour éviter une répétition du mot « étage » dans « Le troisième et dernier étage »
- « Son regard rencontra ensuite celui d’un étudiant qui avait furtivement regardé ses messages » : remplace « regardé » par « consulté » pour éviter la répétition
- « Ils quittèrent le bâtiment A et se dirigèrent vers un petit bâtiment sans fenêtres érigé à une cinquantaine de mètres à l’ouest du bâtiment principal. » Dur dur de décrire sans répéter « bâtiment », mais tu l’as mis trois fois dans la même phrase. Tu peux l’éviter en regroupant avec la phrase suivante : « Ils quittèrent le bâtiment A et se dirigèrent vers un édifice aux murs en miroirs, situé à une cinquantaine de mètres. Cet immense cube reflétait reflétait les arbres qui l’entouraient si bien qu’il paraissait parfois disparaitre dans le décor. »
- « Le regard du professeur qui s’était furtivement allumé à l’évocation de son labo expira et en sortant de la salle il conclut d’une voix morose : » => attention à la tournure de phrase, c’est « le regard » qui est le sujet de « expira ». Je te propose «  Le professeur, dont le regard s’était furtivement allumé à l’évocation de son labo, soupira en sortant de la salle et conclut d’une voix morose »

Voilà, c’est tout pour la forme ! Concernant le fond, la description est claire sans être trop lourde, et la présence du professeur permet de la rendre plus vivante, puisqu’on en apprend sur sa personnalité.
Pour éviter l’effet trop descriptif de la scène et ajouter un peu de dynamisme, pourquoi ne pas remplacer le professeur par un étudiant pour la visite ? Tu pourrais réutiliser le garçon du début. Il permettrait de rendre plus dynamique la description en la transformant en dialogue. Par exemple il pourrait décrire le bâtiment : « ici, vous aurez des cours de théâtre, musique, danse… Le dernier étage, c’est là que les profs aiment nous torturer ! » et on aurait ainsi les réactions des élèves et de Solola. Enfin, je dis surtout ça parce que j’ai été intriguée par le garçon du début de la scène, et que j’imagine qu’il reviendra plus tard ! ;-)
Pour garder le professeur et son sale caractère, il pourra intervenir dans le laboratoire et décider de reprendre la main sur la visite, en râlant parce que les élèves sont en retard ou quelque chose comme ça ? Ainsi, au lieu d’une simple description, on aurait la présentation de deux personnages et les réactions de Solola face à leur personnalité.
Ce ne sont bien sûr que des idées en vrac, tu en fais ce que tu veux !
MadelinePerlef
Posté le 27/05/2020
Encore une fois merci beaucoup pour ce super commentaire ! J'ai modifié mon texte suite à tes remarques mais je n'ai pas suivi ton idée de l'élève qui fait visiter car, bien que ce soit une bonne idée, ça colle moins avec la suite de mon histoire. Mais ne t'inquiète pas tu devrais en apprendre plus sur le garçon en question dès le prochain chapitre ;)

Merci encore pour ton aide ! :D
Zoju
Posté le 21/05/2020
Salut ! J'ai bien aimé ce chapitre. On imagine bien le campus où Solola va chercher son talent. Ton univers est vraiment intéressant. J'ai hâte de voir comment cela va se passer dans cette école. Je suis aussi curieuse aussi de découvrir les autres étudiants. qui sont dans le cursus. Si j'avais une petite remarque à faire, ce serait que j'ai un peu de mal à déterminer les sentiments de Solola. Je la trouve assez neutre, alors que je lui avais trouvé plus de caractère dans le premier chapitre. Je trouvais que l'on sentait mieux les sentiments du directeur et du professeur qui a fait la visite. J'ai aussi vu quelques fautes de frappes, mais rien de très grave. Néanmoins, je trouve ton histoire intéressante. J'ai hâte de lire la suite en tout cas. Courage :-)
MadelinePerlef
Posté le 21/05/2020
Hello!
Merci pour ton commentaire ! En effet je ne m'en était pas rendu compte mais Solola est vraiment placée en observatrice presque détachée de la scène et je suis d'accord que ça manque d'avoir son ressenti !
Je vais le retravailler en ce sens.

Merci encore ! À chaque fois tes commentaires font avancer mes textes et je t'en suis vraiment reconnaissante :D
MadelinePerlef
Posté le 24/05/2020
Pour info j'ai modifié le chapitre suite à tes remarques, en espérant avoir repéré toutes les fautes de frappes ;)
Zoju
Posté le 24/05/2020
Je viens de relire ton chapitre. Je le trouve beaucoup mieux. Bien que Solola soit une spectatrice, on arrive à saisir sa pensée. Selon moi, il ne manquait pas beaucoup dans ton ancienne version, mais tu as réussi ici à donner plus de chaleur au texte. C'est moins froid et on retrouve la personnalité de Solola. :-)
MadelinePerlef
Posté le 24/05/2020
Ah super merci beaucoup ! :)
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