Le grand tigre de feu dansa dans le ciel étoilé, avant de s’arrêter au-dessus du Palais. Il ouvrit la gueule pour rugir et cracha une gerbe de flammes qui alla frapper le pavillon privé de la Famille Impériale. La fumée noire s’éleva, projetant une ombre devant la lune qui s’éteignit. Un brouillard obscur s’abattit sur la Capitale alors que le bâtiment s’effondrait en cendres. Le tigre rugit à nouveau et fit trembler le Palais dans son entièreté jusque dans ses fondations.
Il tendit la main pour tenter de dissiper le brouillard sombre qui devenait de plus en plus opaque et qui lui piquait les yeux si fort qu’il dût les fermer. Lorsqu’il les rouvrit, il se trouvait dans une cellule de prison. Des pleurs et des gémissements résonnaient, mais ils n’appartenaient pas au monde des vivants.
Un bruit l’interpella, il se retourna pour apercevoir l’éclat d’une lame briller dans l’obscurité. Une douleur aigüe le frappa immédiatement dans le ventre. Lorsqu’il baissa les yeux, ce fut pour voir une main directement enfoncée dans son abdomen. Son agresseur la retira soudain, il tituba en arrière et cracha du sang. L’autre tenait quelque chose entre ses doigts, mais il n’eut pas le temps de discerner de quoi il s’agissait. Une lame lui trancha nette la gorge.
Chan YinMai se redressa brutalement dans son lit en émettant un son étranglé.
Aussitôt alerté, Zhen YuJin, son meilleur ami, abandonna sa méditation et se précipita à son chevet :
— A-Mai [1]!
La main plaquée sur son cou comme s’il cherchait à empêcher une blessure de saigner, Chan YinMai lui fit signe de ne pas s’inquiéter. Il haletait et transpirait à grosses gouttes, mais tous deux savaient que ce serait terminé dans quelques instants. En attendant le retour au calme, l’autre homme se dirigea vers la table basse et remplit un grand verre d’eau qu’il lui apporta.
Lorsqu’ils étaient arrivés à l’auberge de l’Âne Fringant en pleine nuit, Zhen YuJin avait hésité au moment où le propriétaire des lieux leur avait demandé s’ils voulaient une chambre pour deux ou non. Il avait failli opter pour deux distinctes, mais s’était ravisé à la dernière seconde et à cet instant il ne regrettait pas son choix. Même si Chan YinMai était tout à fait capable de gérer ces moments de crise, lui préférait ne pas le laisser tout seul, surtout en l’absence de Ping Yu. Il avait promis à ce dernier de garder un œil sur son compagnon et il comptait bien tenir sa promesse jusqu’au retour de leur camarade de voyage.
Son ami avala d’une seule traite la moitié du verre d’eau, avant de le lui rendre et de se laisser retomber sur le lit. Un bras replié sur les yeux, il poussa un long soupir tandis que Zhen YuJin reposait le verre sur le bord de la fenêtre.
— Qu’est-ce que c’était ? Un cauchemar ou une vision ? demanda ce dernier à mi-voix.
— Les deux… répondit l’autre sur le même ton.
Chan YinMai retira son bras, puis tourna la tête sur l’oreiller pour regarder son compagnon de chambre :
— Un cauchemar d’abord, presque un souvenir… Quand il y a eu l’incendie dans les quartiers de la Famille Impériale…
Zhen YuJin acquiesça, le visage grave, tout en s’asseyant sur le sol pour rester près de son ami :
— Je n’en suis pas surpris. Après tout, c’est la date d’anniversaire de leur mort, aujourd’hui. Avec tes sensibilités, ce n’est pas si étonnant que tu en aies rêvé.
Les yeux dans le vague, Chan YinMai opina du chef. Il se passa une main sur la figure, en reprenant :
— Ce n’est pas tout. Après, j’ai eu une vision… Les lieux étaient imprégnés de pleurs et de terreurs, j’ai entendu les esprits se lamenter, je crois… Ensuite, quelqu’un m’a poignardé…
Zhen YuJin fronça les sourcils :
— … Toi personnellement ? Ou quelqu’un d’autre ?
— Je ne sais pas…
— Tu saurais le dater ?
— Pas du tout. Et je ne sais pas où ça se situe.
Zhen YuJin n’insista pas. Il avait l’habitude des cauchemars de son ami. Ce dernier en faisait, de temps en temps, et il n’était pas rare qu’ils en profitent pour enquêter et trouver une explication à ces rêves souvent prémonitoires. À chaque fois, ils se demandaient « qui », « quand » et « où ». Mais les images perçues par Chan YinMai restaient vagues la plupart du temps. Parfois, il pouvait déduire un lieu avec certitude. Parfois, il voyait simplement quelque chose qui s’était produit dans le passé, à l’endroit où il se trouvait. Parfois, avec de la chance, un nom pouvait résonner dans ses rêves et leur donnait un semblant de piste à explorer. Mais le plus souvent, ils se retrouvaient face à la situation de ce matin : des enchaînements de scènes et pas plus d’explications.
— Mais je sais que je n’étais pas le seul, reprit soudain Chan YinMai. Il y en a d’autres qui ont subi le même sort. Je ne pourrais pas te dire comment je le sais, mais c’est une certitude.
L’autre garda un silence songeur pendant quelques minutes, se récapitulant mentalement les informations que venait de lui fournir Chan YinMai. Il l’observa en même temps, quelque peu inquiet. Si le Médium affichait un teint très pâle les trois quarts du temps, aujourd’hui il le trouvait particulièrement blême. Son cauchemar avait dû franchement le secouer.
— Descendons prendre le petit déjeuner, histoire de te redonner des forces, suggéra-t-il en se relevant. Et on parlera de ce que tu as vu à mère.
Chan YinMai acquiesça et s’efforça de se tirer des couvertures.
Dissimulant un sourire, Zhen YuJin s’empara d’une feuille pliée en forme de papillon posée sur la table basse et la tint entre deux doigts :
— J’ai oublié de te dire que Ping Yu t’a envoyé une lettre.
Aussitôt, Chan YinMai bondit de son lit, soudainement très motivé et sauta pour tenter d’attraper le courrier qui lui était destiné. Zhen YuJin le garda hors de sa portée en haussant les sourcils :
— Je te le donnerai quand tu seras en bas, en train de manger.
Il n’eut pas besoin de le répéter deux fois. Chan YinMai s’empressa de se préparer à toute vitesse et sortit en un éclair de leur chambre, pour dévaler l’escalier.
Le temps que Zhen YuJin le rejoigne et descende les marches à son tour, son ami avait déjà discuté avec l’aubergiste pour être servi et l’attendait, impatient, assis à une table. Il lui donna la lettre, puis prit place et se contenta de regarder l’activité de la ville à travers la fenêtre, tandis que Chan YinMai prenait connaissance de son courrier. Celui-ci était vraiment tombé à point nommé et avait plus qu’aidé son compagnon à retrouver un semblant de bonne humeur. Comme toujours, qu’il soit présent ou non, Ping Yu était capable de lui redonner le sourire, ce qui était toujours bienvenu si l’on prenait en compte le fait que ses cauchemars et intuitions pouvaient parfois le rendre morose pendant des heures, voire des jours entiers.
Chan YinMai reposa sa lettre, le sourire aux lèvres, et commença à se servir dans les plats qui venaient de leur être apportés. Son ami l’imita, tout en demandant :
— Est-ce qu’il nous rejoint, aujourd’hui ?
— Malheureusement, non. Il y a quelques jours, une famille a fait appel à lui, dans la ville de Jinhar, pour l’aider à retrouver leur fils disparu depuis quelque temps. Il m’avait proposé de l’accompagner, mais j’avais déjà promis à Lu Lei que je serais ici, cette année. Il me suggère de le rejoindre lorsque les festivités seront terminées et en attendant, il commence l’enquête.
Zhen YuJin acquiesça tout en remplissant son bol du bout de ses baguettes :
— Si tu veux, je pourrais partir avec toi.
Son ami accepta aussitôt d’un vigoureux hochement de tête. Même s’il était tout à fait apte à se débrouiller seul sur les routes, il préférait largement la faire avec un peu de compagnie. En dehors de Ping Yu, Zhen YuJin était son camarade de voyage de prédilection. En même temps, ils se connaissaient depuis leur enfance et Lu Lei les avaient tous les deux élevés ensemble. Si la fondatrice des Musivateurs les aimait comme sa propre progéniture, eux la respectaient comme une mère et s’appréciaient comme des frères entre eux.
— Nous venons à peine d’arriver et vous parlez déjà de partir ? Décidément, vous n’êtes pas capables de rester bien longtemps au même endroit.
La concernée s’approchait justement d’eux. Chan YinMai se décala immédiatement pour lui laisser de la place autour de leur table, tandis que Zhen YuJin faisait signe à l’aubergiste de leur apporter un bol supplémentaire.
Tout en s’installant, la matriarche jeta un coup d’œil à la lettre posée sur un coin :
— Vous allez rejoindre Ping Yu ?
Chan YinMai entreprit aussitôt de lui confirmer que son amoureux venait bien d’arriver à Jinhar pour commencer ses investigations et lui rapporta les quelques nouvelles qu’il donnait. Lu Lei l’écouta attentivement, tout en hochant la tête, un sourire chaleureux aux lèvres. Voir son garçon s’animer et son visage s’éclairer de joie lorsqu’il parlait de l’homme qu’il aimait n’avait pas de prix à ses yeux.
— Mais bien entendu, nous partirons après ! s’empressa-t-il d’ajouter. Nous n’allons pas rater le spectacle de ce soir ! Je suppose que nous prendrons la route demain ou après-demain. Veux-tu nous accompagner ?
Elle refusa d’un signe de tête :
— Oh non, j’ai promis à Fang, LiWei et Rong que j’allais les rejoindre dans le nord. Ils ont monté une nouvelle pièce de théâtre et ils ont besoin d’un coup de main pour la peaufiner.
Zhen YuJin n’écoutait la conversation que d’une oreille distraite. Les yeux tournés vers la fenêtre, il suivait distraitement les déplacements des gens dans la ruelle. Il parvenait assez aisément à deviner s’il voyait des habitants de la Capitale ou bien de voyageurs de passage. Il fut frappé par l’humeur enjouée affichée par tout le monde, tout en estimant qu’il s’agissait d’une excellente chose. La bonne santé d’un pays se reflétait dans le comportement général de son peuple. Du temps du règne de Ming YanShi, il ne pouvait que constater à quel point tout allait mal. Partout où il se rendait, il ne voyait que misère, pauvreté et crainte dans les yeux des habitants. Son regard remonta la rue pour s’atterrir sur l’imposant tertre en haut duquel était juché le Palais Impérial.
— A-Jin ?
Tiré de ses pensées, il tourna la tête vers Lu Lei et comprit qu’elle venait de lui poser une question.
— Excuse-moi, je n’ai pas écouté, avoua-t-il. Que disais-tu ?
Apparemment habituée aux distractions de Zhen YuJin, la matriarche répéta :
— Je disais que ce matin, j’ai vu le petit JingXi ! Il est encore présent cette année, tu vas pouvoir le rencontrer.
Il esquissa un sourire amusé. Depuis le temps que Lu Lei lui parlait de ce Cultivateur… Chaque année, quand elle revenait de ZhenShen, il avait droit à un récit complet de sa rencontre annuelle avec ce type.
Du regard, Zhen YuJin interrogea son ami :
— Il est « petit » comment ?
Il savait que Chan YinMai et Ping Yu avaient accompagné Lu Lei, l’an passé. Par conséquent, il avait déjà fait connaissance avec le fameux « petit JingXi ».
— Comme nous, répondit Chan YinMai avec un sourire. La trentaine et réellement sympathique, je suis curieux de voir ce que tu vas en penser.
— Le plus grand bien, je n’en doute pas, asséna la matriarche d’un air sûr d’elle.
Zhen YuJin n’osa ni protester ni la contredire. En réalité, il était certain que si elle lui annonçait qu’ils pouvaient bien s’entendre, ce serait bel et bien le cas. Et même si le contraire se produisait, il aurait tout intérêt à se faire discret, sinon il risquait de lancer sa mère dans un discours qui lui prouverait par A + B qu’il avait tort et qu’il devait changer de points de vue sur son jeune ami.
***
Assis sur le rebord d’une fenêtre, Zhang JingXi fronçait les sourcils, tout en fixant le sol d’un air pensif :
— Tout cela ne me dit rien qui vaille, Lao Da Ye[2], finit-il par lâcher au vieil homme en face de lui. Depuis combien de temps cela dure-t-il ?
Son interlocuteur baissa les yeux sur les papiers qu’il tenait dans les mains, et les parcourut du regard :
— Eh bien, si j’en crois ce qu’on m’en a raconté, les premières disparitions remontent à six mois. Sur le moment, personne n’a réagi comme il s’agit des classes sociales les plus misérables… Mais un fils de fermier ici, une petite servante par-là, une fille d’aubergiste à l’est, un jeune tisserand vers le nord…
Zhang JingXi plissa les yeux en hochant la tête :
— Je vois, ce sont des disparitions individuelles, dans plusieurs endroits différents…
— Exactement, pris séparément ces cas ne sont pas si alarmants. Mais lorsqu’on commence à tous les regrouper…
— Il y en a beaucoup trop, acheva le Cultivateur à mi-voix. Tous de la basse classe sociale ?
— Pas uniquement en vérité, se corrigea le vieil homme en sortant un feuillet du tas qu’il tenait. Il y a aussi eu une disparition chez un riche marchand, à Jinhar. Peut-être existe-t-il un lien, peut-être pas… Ce qui est certain, c’est que nous en avons beaucoup trop ces derniers mois, réparties dans tout le pays. Mais de là à savoir si toutes sont liées entre elles ou non…
Zhang JingXi releva le menton et tendit la main vers son interlocuteur qui le laissa consulter la liasse de papiers sans attendre. Ses yeux clairs parcoururent rapidement les pages, tandis que dans son esprit, la carte du pays se traçait avec précision. De ZhenShen à Jinhar, plusieurs villes et villages se retrouvaient concernés par des disparitions ici et là.
— Je devrais peut-être m’en occuper…
— Est-ce bien prudent ? s’exclama aussitôt le vieil oncle. Toute cette affaire pourrait être dangereuse !
Le Cultivateur sourit en lui rendant les documents :
— Pas plus que les autres que j’ai déjà menées.
— Ce n’est pas ce que je…
Il fut interrompu par Zhang JingXi qui leva doucement la main pour l’arrêter, sans se départir de son sourire pour autant :
— Lao Da Ye, si tu m’as montré ces informations, ce n’est pas pour rien. Je vais profiter des festivités pour voir si mes condisciples ont eu vent de cette affaire. Si personne ne semble vouloir se charger de cette histoire, il faudra bien que je m’en occupe moi-même.
Après une seconde d’hésitation, le vieil homme finit par acquiescer, non sans lui adresser un léger sourire attendri.
Zhang JingXi descendit de son bord de fenêtre et lui offrit son bras :
— Pour le moment, laissons ces disparitions de côté. Veux-tu bien me préparer ce thé dont tu as le secret ? Je meurs d’envie d’en boire une tasse depuis… éh bien depuis hier soir !
— Mais quelle idée aussi d’avoir passé la nuit dehors, soupira le vieil homme en pressant cependant le pas pour se hâter d’accéder à sa requête.
Le rire joyeux et insouciant de Zhang JingXi résonna dans les couloirs de la demeure tandis qu’il l’accompagnait jusqu’à la cuisine.
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[1] A- : Diminutif affectueux. Toujours utilisé comme préfixe.
[2] Appellation polie à l’adresse d’un vieil homme (oncle — grand-père)
Aujourd'hui aussi, j'ai lu ce chapitre avec plaisir. Je rejoins les autres commentaires pour dire que les personnages ont l'air attachant. On devine le côté optimiste de YinMai et le caractère plus rêveur de YuJin.
Cependant, j'ai quand même un peu de mal à les saisir. Quelques descriptions physiques (c'est dommage de les cantonner au chapitre de présentation des personnages) permettraient au texte de gagner en clarté. Dans le chapitre précédent, par exemple, tu nous donnes beaucoup d'informations rien qu'en nous disant comment Lu Lei est habillée : ses vêtements sont originaux mais personne n'ose se moquer, ce qui fait comprendre de manière subtile au lecteur qu'elle est une femme assez libre et qu'elle bénéficie d'un statut qui force les gens à la respecter.
Je pense aussi qu'il serait possible de creuser davantage la psychologie des persos en mettant en scène leurs gestes et leurs attitudes de façon plus marquée. Tu le fais déjà un peu, notamment quand YuJin regarde par la fenêtre ou lorsque YinMai change brusquement d'humeur en apprenant qu'il a reçu une lettre, mais tu pourrais peut-être aller un peu plus loin. Dans le cas de YinMai, j'ai trouvé sa réaction un peu lisse : il se plie immédiatement aux directives de YuJin sans essayer de batailler pour récupérer sa lettre, ça lui donne l'air d'un enfant obéissant alors qu'il est censé avoir une trentaine d'années. Parfois, il suffit de pas grand chose, juste deux ou trois phrases pour apporter du relief.
Les descriptions physiques se font au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, je n'avais pas spécialement envie de décrire directement les personnages dès leur première apparition. Les informations arrivent tranquillement petit à petit. (et sinon, il y a le lien au début qui permet d'accéder à l'illustration associée au chapitre afin d'avoir un visuel des personnages)
Quant à la psychologie des persos, l'idée c'est justement qu'on ne puisse pas forcément arriver à les cerner dès le début x)
Quant à la réaction de YinMai, elle est en réalité totalement logique. Peu importe son âge, ce n'est pas son genre de batailler de toute façon. ça fait partie de sa caractérisation qui se dévoile également au fur et à mesure des pages :)
Merci beaucoup pour ton commentaire ~
Me revoilà pour le deuxième chapitre ! Je l'aime tout autant que le premier et suis content de découvrir petit à petit les autres protagonistes de l'histoire. J'attendais YinMai avec grande impatience après avoir lu sa petite description dans la présentation des personnages, et je ne suis pour l'instant pas déçu (et attends d'en savoir davantage sur lui !). Les thèmes abordés autour de lui me fascinent et me parlent beaucoup, je sens qu'il va déjà être mon petit chouchou !
Très bonne introduction aussi du (un brin mystérieux ?) YuJin, un peu distant par moment mais qui a l'air très attentionné aussi ! La rencontre avec JingXi promet, je me demande comment ils vont interagir. :) JingXi qui est d'ailleurs très pro et très impliqué dans les affaires de cultivation, je l'aime beaucoup aussi ! J'espère juste qu'il va pas faire le couillon et jouer aux héros. u.u
Petite théorie : Est-ce que le rêve de YinMai concerne PingYu et qu'il a vu son ship mourir ? Ce serait terrible (mais j'aime le drama !) A vooooooir.
Très bon chapitre en tout cas !
Et merciii :3
Tu m'as fait rire avec ton "couillon", ça fait tellement longtemps que j'ai pas entendu ce mot XD (je me moque pas attention, au contraire, j'adore réentendre ce type d'expression).
Visiblement le trio des principaux semblent te plaire, c'est chouette ! Et trop contente que YinMai soit un chouchou en devenir, il le mérite UwU
La rencontre entre YuJin et JingXi ne saurait tarder (les prédictions de YinMai me disent que ça arrive probablement au chapitre suivant...)
Je prends la théorie ! Mais évidemment, je dirais pas si tu as raison ou non mouhahaha.
Ce deuxième chapitre est agréable à lire, je trouve qu'on commence déjà à se familiariser et à s'attacher aux personnages. Chan Yinmai a l'air beaucoup trop cute ! Et j'ai un faible pour les blonds cute 🤣❤️ J'ai hâte de le voir avec Ping Yu 👀
Et sinon, jingxi ? 👀 Serait ce le ship ? 👀
J'aime beaucoup le principe des rêves prémonitoires et souvenirs, c'est quelque chose auquel je suis assez sensible ❤️
Anecdote d'écrivain, Chan YinMai a changé de couleur de cheveux entre ce qui était prévu et la version finale xD A la base, quand DruideLunaire me l'a designé, j'avais pas d'idée de couleur de cheveux en tête et il devait être chatain foncé.
En dessinant, il l'a "senti" blond XD Du coup, il est devenu blond et ça m'a littéralement débloqué TOUTE l'histoire du perso dans la tête !
Et tant mieux si tu aimes le principes des rêves prémonitoires, parce qu'il va y en avoir plusieurs dans cette histoire huhuhu
Me revoilà pour le chapitre 2. Le passage du cauchemar souvenir/vision est très réussi et immersif. J'ai beaucoup aimé.
Beaucoup de nouveaux personnages et j'ai un peu de mal a les différentier pour le moment et j'ai un peu de mal à me repérer dans les actions car il n'y a pas beaucoup de décors (je crois que mon cerveau c'est de la semoule en fait XD) Mais c'est intrigant et j'ai envie d'en savoir plus.
On se revoit au chapitre 3! :-)
Et merci pour ce deuxième commentaire !
Bon pour les décors, du coup, même chose que mon commentaire du chapitre 1, moi-même du mal à visualiser, tout ça, tout ça... XD On est sur du strict minimum et en gros, sur ce chapitre, presque tout se passe dans l'auberge. Après, pour la toute dernière partie, celle juste avec Zhang JingXi et son Lao Da Ye, c'est fait totalement exprès qu'on ne sache pas où il est précisément : )
Actuellement, tu as rencontré tous les personnages principaux. Donc dans les prochains chapitres, normalement tu devrais être un peu plus tranquille et tu auras tout le temps de te familiariser avec et à trouver des petites informations ici et là pour repérer qui est qui.
N'hésite pas à checker le lien que je mets à chaque "intro" avant les chapitres. A chaque fois il même sur une illustration réalisée exprès pour le chapitre et ça pourra peut-être t'aider à mieux te repérer au niveau du trio principal :)
Je vais aller voir ça.
Pour les décors, j'ai le problème inverse, je décrirai le moindre caillou si je ne me retenais pas. XD
J'ai vu que tu avais ajouté un guide des persos. ça peut aider en effet au début. :)