Chapitre 2 : A travers les champ dorés

Par Phémie

 

– Violente. J’aurais dû ajouter violente, aussi, articula difficilement Galabin.

Il massait sa joue douloureuse tandis qu’Ondine, maintenant dans son état normal, jetait chiffons, draps et couvertures sur le sol en terre battue et sur les tapis pour absorber un peu de l’eau qui stagnait partout dans l’habitation. Elle ne lui répondit pas, de même qu’elle l’avait laissé les fesses et les mains dans la boue sans un mot d’excuses après l’avoir envoyé voir mille chandelles avec son direct dans la mâchoire. Elle s’agitait, d’un bout à l’autre de la yourte, sans qu’il comprenne ce qu’elle cherchait à faire. Jamais elle ne pourrait éponger toute l’eau. Comme Amandrille, qui se tenait muette et statique devant la tente, ne se souciait pas non plus de lui, il finit par se relever en ronchonnant, puis déclara :

– Je vais au camp trouver mes parents. Ils sauront comment faire pour régler ton problème.

Alors qu’il avait à peine esquissé un pas vers la sortie, les deux filles avaient toutes deux réagi simultanément pour l’empêcher d’avancer. Ondine le retenait par le bras, et la naine lui barrait le passage dans un geste dissuasif.

– Quoi, vous n’avez pas fini de me régler mon compte ? plaisanta-t-il avec hésitation, se protégeant tout de même le visage au cas-où.

– Tu es trempé, idiot, le rabroua Ondine. Les dragons doivent être assez agités comme ça. Change toi, sèche tes cheveux, tu iras ensuite.

– Ce sont bien des dragons des grands lacs que vous gardez ? s’enquit Amandrille.

– Oui, confirma Galabin, on en garde…

– Trois, l’interrompit la naine, tendant à nouveau son nez au vent, deux petits et un autre beaucoup plus gros, environ quinze tonnes. Ce n’est pas lui qui pose le plus de problème, même si elles n’avaient eu à gérer que les deux petits dragons, vos troupes n’auraient pas été assez nombreuses. J’estime à douze le nombre d’hommes à terre, et entre trente et quarante résistent encore mais ne tiendront pas longtemps. Désolé, mon ouïe n’est pas très précise.

Ondine et Galabin écoutaient Amandrille avec attention et stupéfaction. Après un blanc gênant, Ondine finit par craquer et par demander à son cousin, en abandonnant toute forme de délicatesse :

– Mais c’est qui cette fille ?

Avant que Galabin ne puisse répondre, la naine revint à la charge :

– Il faut réagir vite. Deux hommes viennent encore de tomber. S’ils n’ont pas de renfort rapidement, ou que nous n’éloignons pas la cause de leur agitation, il y aura des morts.

Les deux filles se sondaient mutuellement du regard, longuement. Se sentant à la fois exclu et obligé, Galabin tenta difficilement de ressentir un soupçon d’élan guerrier tandis qu’il annonçait en feignant la détermination :

– Je vais les aider.

Il crut entendre Ondine ricaner, mais lorsqu’il se retourna elle regardait toujours la naine. Sans se tourner vers lui, elle dit :

– Tu as raison, cousin, ils auront besoin de toi.

Elle lui tendit une tenue en lin clair qu’elle venait d’attraper sur le dessus de la pile de linge propre que la famille Crosy leur avait déposé un peu plus tôt dans la matinée. Inquiet pour les siens malgré sa trouille, il se changea en vitesse derrière le rideau de sa couchette, jeta sur son dos son arc et son carquois puis se précipita sur son cheval.


 

La pauvre Cama, abandonnée par son propriétaire affolé, avait réussi à regagner l’auvent ombragé auprès de Tonne et Cassis, mais il pouvait sentir sa soif et sa fatigue. Il la débarrassa de son lourd chargement, la monta à cru et ils partirent au petit trot. Elle ne pourrait pas s’hydrater avant le début d’après-midi, il tenait à la ménager un minimum. Il avait aussi du mal à se résoudre à foncer au grand galop face au danger. Il repensait aux propos de la naine mystérieuse. Douze hommes à terre. Une poignée de secondes plus tard, il y en avait déjà deux de plus, selon elle. Que pourrait-il bien faire, lui, le jeune sourcier, face à la colère des dragons ? Un malaise l’envahit progressivement, tandis qu’il réalisait deux choses. Premièrement, qu’il ne serait d’aucune utilité dans le combat. Et deuxièmement, que malgré ce qu’il avait pu dire de vexant à sa cousine un peu plus tôt, elle n’aurait jamais dû le laisser partir sans le lui faire remarquer. Elle aurait dû vouloir l’en dissuader. Sauf si elle avait voulu l’éloigner de leur tente. L’éloigner d’elle. Elle l’avait même encouragé à partir. Qu’avait-elle dit exactement ? Tu as raison, cousin, ils auront besoin de toi. Se maudissant dans un cri, il freina sa jument, lui fit faire demi-tour, et la lança au galop.

Il regagna la yourte juste à temps pour voir le cheval de sa cousine partir en direction du nord. Il se lança à sa poursuite. Cama, malgré la fatigue, était une jument de huit ans, en pleine force de l’âge, et elle rattrapa sans peine Cassis, la jeune jument de selle d'Ondine, débourrée depuis peu, et son lourd chargement : Ondine, la naine et deux grands sacs de voyage. Il galopa à leurs côtés et s’avisa de l’agacement que sa présence causait.

– Qu’est-ce que vous faites ? cria-t-il pour couvrir le bruit du galop.

– Je croyais qu’on était d’accord, répondit Ondine avec sévérité, tu vas aider à l’enclos des dragons, nous il faut qu’on éloigne tout ça du campement.

Elle désigna les draps mouillés qui dépassaient des sacs pendant sur les flancs de la jument. Galabin, inquiet pour cette dernière, estima mentalement le total du poids d'Ondine, d’Amandrille et du linge mouillé. Elle était trop jeune pour supporter toute cette charge, il était urgent de la lester d’une bonne cinquantaine de kilos, au moins.

– Cassis est beaucoup trop chargée, dit-il. Arrête-toi, je vous accompagne.

Sa cousine ignora sa remarque, ne ralentissant pas la cadence. Elle n’avait pas l’habitude qu’il lui tienne tête, aussi fut-elle surprise qu’il approche son cheval du sien pour attraper la bride de Cassis. La jeune jument, affolée de voir s’approcher d’elle un cheval de trait trois fois plus lourd qu’elle, fit un écart en hennissant. Il la rassura en tirant fermement sur sa bride tout en lui donnant l’ordre de s’arrêter. Cama l’aida dans sa manœuvre en calant ses pas dans ceux de Cassis, et ils parvinrent à la faire ralentir, puis stopper sa course. Apeurée, elle piétinait et balançait son museau, oreilles tournées en arrière.

– T’es complètement fou ! râlait Ondine en sautant à terre.

Sentant venir sa colère, Galabin tendit une des petites carottes qu’il trimbalait toujours dans sa poche à sa cousine en la court-circuitant :

– Tu peux calmer et féliciter ton cheval.

Ondine lui prit le légume des mains en pinçant les lèvres d’embarras, ravalant sa colère. Elle n’avait toujours pas ce réflexe simple de rassurer Cassis quand elle en avait besoin. Le dressage était le seul domaine où Galabin avait plus de talent qu’elle, ce qu’elle ne se pardonnait pas.

Cassis était le deuxième cheval d'Ondine. Le premier, qu’elle avait eu pour ses sept ans, selon la tradition de leur tribu, était un mâle anxieux. Avec l’aide de Todd Patrisson, le frère de Joël et l’aîné des enfants de la famille d’éleveurs, elle l’avait emmené jusqu’au débourrage avant d’oser admettre qu’elle en avait peur depuis qu’elle était allée le voir seule dans son box un an plus tôt, et qu’il avait essayé de la mordre. Le cheval était alors resté dans la famille des éleveurs, et quelques semaines plus tard, lors de la venue au monde de Cassis, la belle jument à la robe grise tachetée de blanc avait été présentée à Ondine. Elle avait participé avec assiduité à ses exercices de travail au sol et l’avait soignée quotidiennement, mais Galabin gardait le sentiment qu’un mur d’incompréhension était encore bâti entre elles deux.

Il caressa l’encolure de Cassis pour se faire pardonner sa manœuvre soudaine, puis observa enfin Amandrille. La naine avait l’air terrorisée, les yeux exorbités, maladroitement agrippée à la croupe de Cassis. Il lui tendit les bras pour l’aider à descendre, et elle accepta son aide de la manière la plus étrange possible. Elle s’accrocha à ses bras puis à son ventre, le désescaladant tête la première en un instant, si vite et si bien qu’il la sentit à peine passer contre lui. Quelle fille bizarre.

– Tu n’étais jamais montée à cheval avant aujourd’hui ? demanda-t-il, se remémorant la façon qu’elle avait eu de se cramponner à lui lorsqu’ils chevauchaient Tonne ensemble, pourtant à petit trot.

Amandrille s’était jetée au sol, reprenant son souffle avec peine, comme si elle essayait de ne pas être malade.

– Il n’y a pas beaucoup de chevaux dans mes cavernes, répondit-elle avec mauvaise humeur.

– Je m’en doute, répondit-il sur le même ton, mais tu aurais très bien pu monter à cheval en extérieur lors d’une précédente sortie.

Elle lui jeta un regard étrange. Essayait-elle de jouer les filles mystérieuses ? Il n’appréciait pas ce jeu. Il haussa les épaules et transféra la sacoche double pleine à craquer de linge mouillé sur Cama.

– Ondine, tu montes seule sur Cassis. Je sais que la situation est critique, mais ça n’a jamais été un prétexte pour pousser les chevaux au-delà de leur capacité de portage. On y va au petit trot. Je te suis avec Amandrille.

Sa cousine acquiesça sans rien ajouter, et ils reprirent leur route. Ondine avait une petite mine. Il aurait pu lui présenter ses excuses pour tout ce qu’il avait dit dans leur tente, ou admettre qu’il comprenait qu’elle ait voulu éloigner le linge mouillé des dragons déchaînés au plus vite. Mais il n’y parvenait pas. Trop de choses lui échappaient encore. Autour de sa taille, les mains crispées d’Amandrille irritaient son imagination. Pourquoi les deux filles étaient parties ensemble ? Amandrille n’aurait pas pu rester à la yourte seule, en attendant le retour d'Ondine ?

– Où allons-nous ? se contenta-t-il de demander.

– Chez les Patrisson, répondit Ondine.

Il hocha la tête, songeur. Les Patrisson. La famille des éleveurs de chevaux. La famille de Joël.


 

Pour pouvoir dresser et élever les jeunes chevaux dans de bonnes conditions, la famille Patrisson vivait toujours à proximité d’un point d’eau. Rivière, ou petit étang, ils y gardaient les juments durant leur gestation et l’allaitement des petits, et les poulains et pouliches. Ils s’occupaient également d’emmener jusqu’à eux les chevaux du camp à tour de rôle, afin qu’ils puissent s’y abreuver librement pendant quelques heures chaque jour.

Ondine avait raison de vouloir s’y rendre. Si ses mains se mettaient à nouveau à se prendre pour des cascades, il valait mieux qu’elle se tienne à bonne distance du campement. Mais une partie de lui n’arrêtait pas de se dire qu’elle partait retrouver Joël.

Trottinant à sa hauteur, Ondine lui jeta un regard en coin et soupira.

– Ça fait longtemps que je suis amie avec Joël moi aussi. Je l’aime bien, et il m’a beaucoup aidé avec Cassis l’année dernière…

– Fais pas attention à ce que j’ai dit tout à l’heure, la coupa Galabin. J’essayais juste de te faire penser à autre chose.

Sa cousine acquiesça sans conviction, et ils restèrent silencieux longtemps, les deux cousins légèrement en froid et Amandrille partagée entre sa fascination pour les paysages qu’elle découvrait, et sa peur du cheval.


 

Une heure plus tard, Cama montra de sérieux signes de fatigue, et jugeant qu’ils s’étaient assez éloignés du camp pour se permettre de ralentir, ils descendirent tous pour soulager leurs montures. Après quelques minutes de marche, Amandrille retrouva des couleurs et commença à se montrer curieuse. Galabin et Ondine lui confirmèrent que leur clan avait la garde de trois dragons d’eau, et que cela leur demandait beaucoup de travail et d’organisation.

– L’eau, c’est la vie, disait Galabin en paraphrasant ses parents. Personne ne peut s’en passer, mais des choses qui peuvent paraître simples à d’autres, comme boire, se laver, laver le linge, préparer une soupe ou abreuver les bêtes, sont pour nous des gestes délicats, dangereux. Nos chevaux nous permettent de vivre éloignés du moindre cours ruisseau, même sous-terrain, tout en ayant la possibilité de nous approvisionner régulièrement en eau – c’est le travail de ma famille – ou en vivres.

Comme il devenait de plus en plus évident qu’Amandrille ignorait tout de leur organisation, ils en arrivèrent à lui expliquer ce qui leur semblait être des banalités connues de la terre entière :

– On ne s’installe que dans des milieux secs et bien exposés au soleil, ce qui nous vaut notre surnom de poursoliens, les poursuivants du soleil. On est des nomades. On fuit la pluie. Nous avons trois chamans du ciel, les Rhjoeïh, qui nous indiquent à quel moment il est temps de lever le camp, et par où nous diriger pour être toujours au sec.

Amandrille se montra particulièrement curieuse en ce qui concernait l’organisation de leurs journées. Comme pour passer le temps, elle avait attrapé une des flèches de Galabin, et tout en aiguisant sa pointe à l’aide d’une machette faite d’une roche sombre d’origine inconnue, elle se fit détailler toutes les étapes de l’acheminement de l’eau, depuis la récupération à sa source jusqu’à sa livraison dans chaque tente, en passant par la manière dont ils la transvasaient des sacoches d’attelage aux gourdes individuelles en métal.

Depuis leur départ, le paysage n’avait pas changé d’un brin d’herbe : une vaste étendue de graminées desséchées qui offraient un peu d’ombre aux rares touffes d’herbes vertes ayant survécu à la brûlure du soleil. Cela faisait plus d’un mois que ces terres n’avaient pas vu la moindre goutte de pluie, et le sol craquait sous leurs pieds comme du pain sec sous le pilon. S’ils n’avaient pas été chassés par la pluie, il leur aurait fallu partir à cause des chevaux, qui ne trouvaient presque plus rien à brouter, mais la question ne se posait pas. Le temps allait tourner, même si le ciel bleu n’était encore traversé d’aucun nuage. Les Rhjoeïh l’avaient annoncé. La pluie approchait. Voilà pourquoi les poursoliens s’apprêtaient à lever le camp, voilà pourquoi ils s’étaient tous réunis la veille au soir pour la fête de l’envol, qui avait toujours lieu deux jours avant leur départ. Amandrille finit par décréter :

– Je ne sais pas comment vous pouvez supporter de ne pas pouvoir boire de tout votre soûl quand l’envie vous en prend. Rien que d’y penser, je suis assoiffée !

– Nous ne sommes plus qu’à quinze minutes de galop de l’étang, estima Ondine. On y filtre des grandes quantités d’eau propre à la consommation. Tu pourras y boire autant que tu veux. Galabin, comment va Cama ?

– Elle sent qu’on approche, elle est impatiente elle aussi, décréta Galabin, qui depuis quelques minutes devait freiner la marche rapide de la jument. Elle galopera jusqu’au bout cette fois.

Il sauta sur le dos de Cama et tendit la main à Amandrille, qui la saisit à regret.

– Le galop, c’est plus vite que ce qu’on a fait tout à l’heure ? demanda-t-elle avec crainte.

Les deux cousins pouffèrent et lui conseillèrent de s’accrocher avant de lancer de grands « Yah ! Yah ! », laissant les chevaux assoiffés de se ruer en direction de l’étang.

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Solamades
Posté le 12/12/2024
Re !
Suite de mes notes de lecture ! 
- Impression erratique : Galadin panique et part au galop aider les siens, mais sur une réflexion, il fait demi tour pour retourner aider les filles. Ça donne l’impression que le récit lui-même hésite sur la suite. En plus «– Tu as raison, cousin, ils auront besoin de toi.» la réflexion d’Ondine sonne bizarre. Même lui s’en rend compte … mais pourquoi ? Galadin semble comprendre que les filles ont voulu l’éloigner. Pourquoi feraient-elles ça ? Rien ne le justifie par la suite. Bref, sur cette partie, me perturbe.
- En dehors de cela, c’était encore un bon chapitre. Je me suis beaucoup attachée à Amandrille qui redevient petit à petit un personnage central du récit pour mon plus grand plaisir. Galadin donne une impression de sagesse. Merci pour cette lecture ! <3
Phémie
Posté le 12/12/2024
Re !
C'est vrai que maintenant que tu le relèves, je ne suis pas convaincue non plus par cet aspect du chapitre. Je vais y réfléchir. Merci :)
Baladine
Posté le 16/11/2024
Bonjour Phémie,
C'est toujours très agréable à lire, je me suis beaucoup amusée sur ce passage : "Se sentant à la fois exclu et obligé, Galabin tenta difficilement de ressentir un soupçon d’élan guerrier tandis qu’il annonçait en feignant la détermination". Pauvre Galabin qui se fait rouler dans la farine par les filles. Je plains aussi Amandrille sur Cama au galop, j'espère qu'elle va parvenir à s'accrocher :D
Phémie
Posté le 16/11/2024
Merci pour ton retour, je suis contente si mon duo de fille donne cette première impression, c'est tout à fait ce que je recherchais !
ANABarbouille
Posté le 21/10/2024
Un chapitre plein de chevaux, ça me plaît (horse lover here !). D’ailleurs je me demande pour « Il la rassura en tirant fermement sur sa bride tout en lui donnant l’ordre de s’arrêter. » s’il ne faudrait pas plutôt dire « il la rassura tout en tirant fermement sur sa bride et en lui donnant l’ordre de s’arrêter »; ça me semblait pas forcément rassurant de tirer sur la bride. Sinon c’est cool de montrer leur mode de vie centré sur l’aide des chevaux :)
« Encore 15’ de galop » ouaaah c’est super loin ! Ils prennent des précautions! Les chevaux doivent être super bien taillés :)
Trop intriguant qu’est-ce qui se passe entre ondine et amandrille ? C’est marrant d’avoir un point de vue extérieur

Petites coquilles:

Rivière, ou petit étang, ils y gardaient les juments durant leur gestation et l’allaitement des petits, et les poulains et pouliches. -> la fin est compliquée je trouve

Nos chevaux nous permettent de vivre éloignés du moindre cours ruisseau, même sous-terrain -> cours d’eau ?

laissant les chevaux assoiffés de se ruer en direction de l’étang. -> un « de » en trop

A bientôt :D
ANABarbouille
Posté le 21/10/2024
Et imaginer amandrille qui le prend pour un rocher d’escalade (bouldering lover here) ça m’a fait trop rire x)
Phémie
Posté le 22/10/2024
Salut !

C'est super d'avoir l'oeil de quelqu'un qui s'y connaît un peu au sujet des chevaux, car j'avoue que ce n'est pas du tout mon cas. Je suis obligée de passer beaucoup de temps sur les forums, les manuels de galops, les vidéos de dressages... c'est ça que j'adore avec l'écriture, on découvre des univers qu'on aurait pas croisé autrement et c'est passionnant, mais du coup je m'expose au risque de faire des boulettes comme celle que tu soulignes !

Merci pour ta lecture et tes retours :)
ANABarbouille
Posté le 24/10/2024
Alors je suis passionné par ces grosses bêtes et j'ai une amie qui est pratiquement pro en éthologie donc j'hésiterai pas à t'en dire plus :D surtout que c'est un milieu assez obscur avec encore beaucoup de mauvaises pratiques (c'est à dire maltraitantes) donc je peux imaginer que c'est galère de trouver les bons renseignements :'(
Phémie
Posté le 26/10/2024
Merci beaucoup pour ta proposition, je la garde en tête ! En effet je me fie beaucoup à mon instinct pour faire le tri entre toutes les infos que je trouve (j'ai pu accompagner quelques groupes en équithérapie ce qui m'a pas mal sensibilisée aussi). Pour ce livre je suis quand même obligée d'assumer une part de "maltraitance", chevaux comme humains doivent travailler dur pour faire face aux contraintes qui sont les leurs, mais j'essaie d'introduire un maximum de bonnes pratiques quand je le peux.
Lucinda
Posté le 11/10/2024
J'aime ce chapitre ou l'on y découvre une autre culture.
J'avoue que j'aurais bien vue Mirnos se joindre à l'aventure avec Amandrille.

Ce chapitre viens adoucir les rebondissements ultérieurs, une petite pause de verdure ^^

Mais du coup, tout cela me laisse perplexe, tu as le don de me laisser sur ma faim, ce qui n'est pas une mauvaise critique, tout au contraire, j'attends la suite !
Phémie
Posté le 11/10/2024
Merci pour ton retour !

Ah oui pauvre Mirnos... Je ne l'oublie pas mais on ne devrait pas le revoir avant le tome 2, si jamais c'est pas trop cruel ;)

Lucinda
Posté le 12/10/2024
Ont va patienter alors :)
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