Mon père était tellement pressé qu'il faillit me rentrer dedans en sortant de la maison, une grosse valise à la main.
— Blaine ! Ne reste pas dans le passage enfin !
Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais trouvé n'importe quel endroit pour m'isoler et éviter le départ de mes géniteurs ; mais ceux-ci m'avaient réclamé mon aide. Dit comme ça, j'avais encore l'impression d'être un enfant ingrat qui n'avait aucune attache à ses parents, malheureusement, c'était bien plus compliqué que ça.
Ma mère s'approcha de moi et me tendit un trousseau de clés.
— Alors, ça, c'est la clé de la porte de la véranda, celle-là est pour—
— Maman, je connais toutes ces clés par cœur. Cesse de t'inquiéter et profite de ton voyage.
— Tu es vraiment sûr que ça va aller ? Tout seul ici ?
— Qu'est-ce qu'il peut bien arriver de pire ? Je suis sûr qu'il y a peu de chances que ça arrive, rétorquai-je, assez amusé.
Elle m'adressa un sourire, si bref puisqu'il fut écourté par l'appel de mon père.
— Joanna ! Dépêche-toi où on va rater l'avion ! hurle-t-il depuis la voiture.
Elle lui répondit un bref "J'arrive" avant de poser de nouveau son regard sur moi.
— Ah la la ! Ton père, incapable de ne pas partir des heures en avance sans en craindre un retard.
Elle prit mon visage entre ses mains et plongea son doux regard dans le mien.
— Si jamais il y a le moindre problème, tu appelles. J'aurais toujours mon téléphone à portée de main.
— Tu éteins ton téléphone. Tout se passera bien. J'ai grandi ici, je pense que je survivrai. Tout comme Kayla et Ulric.
Mon géniteur lui somma de nouveau de se dépêcher, quand bien même ils avaient plusieurs heures d'avance, bien plus que nécessaire. Elle finit par me prendre brièvement dans ses bras et fit de même avec mes frères et sœurs, puis elle monta dans la voiture.
Elle nous salua une dernière fois depuis le siège passager quant à notre géniteur, il nous adressa qu'un simple et rapide regard, rien de plus. Comme toujours, il restait en retrait.
Ulric, qui était resté sur le perron, retourna immédiatement dans sa chambre tandis que Kayla me prit fermement dans ses bras. Aujourd'hui, elle était bien pâle et j'avais déjà quelques hypothèses quant à son état.
Mon regard se posa alors sur nos voisins d'en face. Leur maison était toujours du même blanc immaculé. Chaque année, ils repeignaient leur façade pour leur donner un petit coup de neuf. Et pourtant, même en plein hiver et après le passage de l'automne et son temps morose, leur façade était impeccable.
Néanmoins, je fus bien plus intrigué par la présence d'une jeune femme qui venait d'être déposée en taxi. Elle discutait avec une autre personne et d'ici, je pouvais apercevoir le grand enthousiasme qui se dessinait sur son visage. A priori, il s'agissait de Charlie, la fille unique de nos voisins et autrement dit, la petite prunelle de leurs yeux. Cette fille semblait avoir grandi sans le moindre problème et dans un foyer où tout le monde l'aimait — probablement beaucoup trop. Mais peut-être que ce n'était qu'une histoire d'apparence...
Kayla me relâcha et rentra d'un pas à l'intérieur. Je la suivis silencieusement. Je n'osais pas faire la moindre remarque, mais j'étais très sensible à ses sautes d'humeur. Je me devais de l'être.
Elle se dirigea en cuisine pour se servir un verre, sauf qu'elle tremblait tellement que je pris la relève.
— Je me débrouillais très bien ! me reprocha-t-elle avec bien plus de dédain qu'elle n'en avait l'habitude.
Je lui tendis le verre sans dire un mot. Elle le saisit de ses deux mains et je passai une main dans mes cheveux pour les repousser tout en inspirant longuement. Elle but une grande gorgée et reposa le verre avec toujours les mêmes difficultés.
— J'ai bientôt plus de médicaments... Va falloir que je retourne à l'hôpital. Mais j'ai pas envie.
— Je t'accompagnerai, comme la dernière fois.
Elle secoua la tête. Elle cherchait désespérément l'indépendance, mais sur ce point, elle risquait bien trop gros et, sans moi, elle ne serait peut-être même plus là. C'était probablement la raison pour laquelle dernièrement elle me détestait autant qu'elle m'aimait.
— Je pense que je peux arrêter le traitement, tenta-t-elle de m'assurer d'une voix tout aussi tremblante que ses mains.
— Tu n'as même pas commencé à réduire les doses, ce n'est pas ce que le médecin disait.
— Mais j'en peux plus ! me hurla-t-elle.
— Je me doute que c'est dur, mais malheureusement, c'est comme ça.
Elle leva les yeux au ciel un instant comme pour calmer les larmes qui pointaient le bout de leur nez.
— J'ai totalement raté ma vie. Je ne mérite même pas ce putain de traitement !
Avant même que j'aie le temps de lui répondre, elle quitta la cuisine d'une démarche rapide. Je la suivis jusqu'à sa chambre où elle me bloqua le passage en fermant la porte de sa chambre.
— Je vais à l'hôpital, tu me diras si tu veux après, m'écriai-je le poing tremblant.
Ulric sortit alors de sa chambre et son regard désemparé me heurta. Je détournai rapidement le mien et me dirigeai vers le hall. Ulric me suivit malgré mon rythme soutenu.
— Qu'est-ce que tu vas faire ?
— Je vais chercher le traitement de Kayla.
— Mais tu ne peux pas ! Ce n'est pas pour toi !
— En fait... Officiellement, oui. Elle n'a pas osé de franchir ce pas la dernière fois, alors j'ai pris les devants.
J'enfilai mon long manteau noir sous le regard désormais perplexe de mon petit frère.
— T'es vraiment sûre qu'elle en a besoin de ce traitement ? me demanda-t-il en arquant un sourcil.
— Oui. Je peux t'assurer qu'elle en a terriblement besoin. Et on a déjà eu cette discussion, on ne va pas la revoir une énième fois.
À son regard, je voyais bien qu'il l'attendait cette énième discussion, mais je n'avais pas le temps pour les disputes et l'incompréhension. Pour l'instant, j'allais juste faire ce qui me semblait juste pour sauver ma sœur.
*
— Comment se passe le traitement ?
Le médecin était en train de m'assaillir de questions, ce qui était normal pour n'importe quel patient, mais je me contentais de mentir en tentant de coller au mieux à l'état de ma sœur. Mais je n'étais pas dans sa tête et je ne connaissais pas son problème — et j'espérais ne jamais le connaître de ma vie.
Alors, de nouveau, je répondis par un autre mensonge. Il hocha légèrement la tête et nota quelque chose sur son ordinateur.
— Blaine... On va arrêter de se prendre pour des idiots un instant. Je sais que ce n'est pas pour toi.
Je détournai immédiatement mon regard. J'avais échoué et j'imaginais déjà le pire scénario de catastrophe pour ma sœur.
— C'est vrai... Mais c'est pour une personne qui m'est chère. Une personne qui peine à s'en sortir... et qui déteste le regard qu'ont les autres sur elle.
— Tu sais ce que j'encours en te prescrivant ça ?
— Je sais. Mais j'ai pas de meilleures solutions.
— La prochaine fois, fais tout pour ramener cette personne. Je ne pourrais pas refaire ça éternellement.
Un léger "merci" m'échappa, comme si mon souffle venait de se couper. En même temps, qui n'aurait pas été dans cet état après avoir imaginé une dizaine de fins toutes plus catastrophiques les unes que les autres...
*
Dès mon retour à la maison, je m'étais lancé la préparation du plat du soir. N'ayant aucune envie de me prendre la tête, j'avais mis à chauffer quelques pâtes.
Ulric entra dans la pièce, assez perplexe, et resta à l'entrée de la pièce :
— Ne me dis pas que tu cuisines encore des pâtes ! s'exclama-t-il en s'approchant de moi.
— J'ai bien peur de te décevoir, rétorquai-je, amusé.
— Tu es l'aîné et tu sais à peine cuisiner quoi que ce soit ! Pousse-toi de là et laisse-moi faire !
Je lui laissai les commandes de la casserole et m'éloignai des plaques de cuisson. Il arrêta immédiatement le four pour fouiller dans le frigidaire.
— Tu vas abandonner mes pâtes ?
— Totalement. Je vais faire une blanquette de vœu et tu mangeras des pâtes un autre jour.
Il sortit quelques ingrédients du frigo et commença par couper les carottes. Je m'assis à table et vérifiai sur mon portable si je n'avais pas reçu quelques messages entre temps.
— Alors, ça s'est bien passé à l'hôpital ?
— Mouais...
— T'as eu son traitement ?
— Oui. C'est pas ça le problème. Le problème c'est que le médecin sait que ce n'est pas pour moi. Il n'est pas idiot et a compris que je protège quelqu'un mais il ne veut pas prendre trop de risques... Il veut maintenant qu'elle vienne. Et je crois qu'elle n'est pas encore prête pour ça.
Il se tourna vers moi et ma mine devait être assez morose. Même si je n'émettais que des suppositions quant à ma sœur, je me doutais fortement qu'elle n'était pas encore assez forte pour franchir ce pas.
Je sortis la petite boîte orange de ma poche. Mon nom y était inscrit dessus. Pour l'instant, si ça s'apprenait, j'étais autant dans la merde que ma sœur, mais elle pouvait encore fuir cette réalité.
En levant mon regard, j'aperçus Kayla qui venait tout juste d'entrer dans la pièce. Elle avait l'air inquiète et ses longs cheveux bruns et mouillés lui tombaient sur ses épaules alors que quelques mèches lui tombaient dans le visage.
Je lui tendis la boîte sans dire un mot. Elle la prit et la rangea dans la poche de son sweat. Un léger sourire se dessina sur son visage mais je pouvais encore distinguer toute la peine et la culpabilité dans son regard.
Elle me souffla un timide « merci » que je fus le seul à entendre.
— T'as déjà essayé sans ce traitement ? demanda Ulric en se tournant vers elle.
— Oui... Et j'ai replongé. J'ai cru que... j'allais mourir.
Sa voix était si faible et tremblante que je me levai immédiatement pour la prendre dans mes bras. Quelques larmes perlèrent sur mon torse sans dire un mot.
— Ce n'est pas grave. Tu es là et on est là pour toi. C'est tout ce qui compte.
— Peut-être que ce soir j'aurais dû...
— Non. Jamais.
Je la serai bien plus fermement contre moi. J'aurais pu la perdre pour des milliers de raisons, mais il était hors de question que je l'abandonne sans rien y faire.
Elle me relâcha en essuyant quelques larmes du coin de ses yeux et m'adressa un doux sourire, peut-être avec bien trop de reconnaissance.
— Qu'est-ce qu'on mange ce soir ? demanda-t-elle en se tournant vers son frère cadet.
— Blanquette de vœu et je nous sauve des pâtes de Blaine ! lança-t-il d'un ton provocateur.
— Sauvés de mes pâtes ? Je trouve que tu exagères un peu...
— Écoute. La dernière fois, tu as réussi à faire des pâtes à la fois trop cuites et pas assez cuites. Je sais pas comment tu as réussi cet exploit mais même dans la nullité, tu excelles !
Je levai les yeux au ciel, ne voulant pas réagir à cette énième provocation. Ma sœur ne se gêna pas pour se joindre aux rires de mon frère.
— T'as beau avoir les cheveux d'un prince charmant en noir, tu es loin de savoir t'occuper d'une princesse, répliqua ma sœur de plus belle.
— Pardon ?
— Bah depuis que tu t'es laissé pousser les cheveux, ça te donne un petit air comme ça !
Je ne pus m'empêcher de passer ma main dans les cheveux. Il était bien vrai que depuis quelque temps, j'avais abandonné l'idée d'aller chez le coiffeur, plus par flemme sur le coup, mais au final, ça avait été une excellente décision.
— Je n'ai aucunement envie d'être un prince et encore moins d'avoir une princesse.
Kayla arqua un sourcil, assez intriguée. Elle aurait probablement voulu en savoir plus sur ma vie sentimentale, mais j'avais toujours été assez discret à ce sujet, et ce, pour diverses raisons.
— Et tiens, en parlant de princesse, comment va Vicki ? demandai-je en me tournant vers mon frère.
L'interpellé commença à faire revenir dans la casserole et mes paroles ne semblèrent pas le distraire du tout.
— Elle va super bien. Elle a beaucoup de boulot en ce moment et elle a à peine le temps de passer les fêtes de fin d'année avec sa famille.
Ils avaient beau être ensemble depuis le lycée, ce qui commençait à faire quelques années, ils n'étaient pas l'archétype du couple inséparable. Au contraire. Ils appréciaient énormément la distance et appréhendaient déjà le moment où ils devraient vivre ensemble. Autant dire qu'ils craignaient déjà la fin de leur couple dès qu'ils deviendraient bien trop proches.
— Peut-être qu'elle passera dans la semaine. Kate a bien envie de nous inviter aussi. Et elle a bien envie de te voir.
Je levai les yeux au ciel. Évidemment qu'elle avait envie de me voir, comme toujours. Mais j'en avais marre de subir ses prétextes pour se jouer de moi et j'avais fait de mon mieux pour l'éviter jusqu'alors, mais ce ne durerait pas éternellement malheureusement.
— Je ne suis pas sûr d'avoir beaucoup de temps non plus. Il faut bien que quelqu'un s'occupe de la boutique.
— Tu peux tout de même te libérer pour une soirée non ?
— On verra.
Le regard de ma sœur alternait entre mon frère et moi. Elle n'osait pas dire le moindre mot. Depuis l'incident, elle était devenue bien plus discrète et réservée alors que ça n'avait jamais été son genre. Elle avait peut-être survécu ce soir-là, mais quelque chose en elle s'était brisé pour toujours.
Mon frère se tourna brièvement, probablement pour observer ma réaction. Il fut probablement déçu de n'apercevoir que ma tête blasée.
Ce bref échange non verbal fut pris de court lorsqu'on sonna à notre porte.
— Vingt-trois heures ? Mais qui vient sonner à cette heure ? s'inquiéta immédiatement ma sœur.
À en voir sa tête, il était évident que des bribes de son passé refaisaient surface. Elle serrait les moins dans les poches de son sweat et son visage s'était soudainement crispé.
— Je vais aller voir, annonçai-je.
Je me dirigeai vers l'entrée tandis que ma sœur me suivait de loin. Immédiatement j'ouvris la porte et tombai sur Charlie, la petite brune d'en face. Elle avait bien changé avec le temps. Son visage semblait bien plus expressif et elle ne pouvait pas contenir son sourire gêné.
— Désolée de vous déranger aussi tard, mais mon chat s'est enfui dans votre jardin... Enfin je crois.
Je me tournai un instant vers ma sœur pour jauger sa réaction. Elle semblait bien soulagée que ce ne soit que notre voisine, même si ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux.
— Hum... Viens, je vais t'aider à le chercher, proposai-je poliment.
J'enfilai rapidement mon long manteau noir. Kayla se vêtit également de son manteau et nous suivit lorsque je conduisis notre voisine jusqu'au jardin arrière. Celle-ci sortit son téléphone portable pour l'utiliser comme lampe torche.
— Il est comment ton chat ? demanda ma sœur.
— Il est noir... assez grand... Il aime beaucoup faire des câlins, il n'est pas très peureux dans le genre...
Kayla et Charlie échangeaient quelques sourires. Même si ça semblait être plutôt de la politesse, il y avait tout de même une pointe de bienveillance et de sympathie.
Ma sœur sortit à son tour son téléphone et je suivis les deux filles pour utiliser le mien comme lampe torche.
— Tu l'as depuis combien de temps ?
— Pratiquement sept ans. Mais il n'arrive pas à se calmer avec l'âge.
Elles échangèrent un bref rire et c'était assez relaxant de voir ma sœur dans cet état. Malheureusement, nos deux familles se détestaient pour des tas de raisons, la première étant nos boutiques qui étaient concurrentes. Puis venaient s'ajouter d'autres histoires de famille qui avaient envenimé la situation. En présence de nos parents, nous avions toujours suivi leurs directives : ne vous approchez pas des voisins, ne leur parlez pas. Ensuite, des tas d'insultes étaient toujours lancée.
Je n'avais jamais cherché à contredire les propos de ma famille et j'avais bien vu le regard méprisant qu'avaient pu avoir les pères de Charlie ainsi que le reste de sa famille à notre égard. Néanmoins, elle semblait bien plus amicale que le reste de sa famille, mais peut-être que ce n'était qu'un masque pour qu'on l'aide vraiment à retrouver son chat et qu'elle changerait aussitôt de comportement le lendemain.
Kayla était particulièrement active dans sa recherche. Elle avait vraiment bien plus d'énergie que d'habitude, ce qui était assez étonnant.
J'entendis quelques bruits, comme quelques branches qui craquaient, et je m'approchai dans cette direction. Je vis alors un chat coincé sur le toit de la petite cabane, cabane qui contenait tous les outils nécessaires du jardin. En croisant le regard de la bestiole, il lâcha un petit miaulement.
— Mais enfin, comment t'es monté là ? lançai-je d'une faible voix.
Je rangeai mon téléphone dans la poche de mon manteau et tendis les bras pour accueillir le chat. Celui-ci ne sembla pas bien méfiant et s'y réfugia en ronronnant.
Kayla et Charlie s'approchèrent de moi et ma voisine fut bien soulagée de revoir son chat. Elle s'en empara aussitôt et le serra contre elle, presque en pleurs et la voix tremblante.
— Merci, merci, merci beaucoup ! dit-elle très rapidement.
Je me contentai d'un simple sourire, plus par politesse qu'autre chose, parce que cette situation me paraissait toujours étrange.
Je l'accompagnai silencieusement jusqu'à l'entrée et elle ne cessait de nous remercier. Kayla était bien plus réceptive que moi et toutes deux semblaient presque comme les meilleures amies du monde au bout de quelques minutes seulement.
Charlie nous remercia une énième fois puis revint chez elle.
— On a une raison de détester sa famille ? me demanda ma sœur dans le hall d'entrée.
J'enlevai mon manteau en même temps qu'elle et me tournai vers elle.
— Nos familles sont tout de même assez concurrentes et ce n'est pas comme si nos parents ne se crachaient pas dessus constamment...
— Peut-être que nos parents sont comme toujours mega fermés d'esprit et homophobes.
J'aurais bien voulu la contredire mais je devais bien avouer qu'elle avait bien raison sur ce coup. Nos parents n'avaient jamais fait preuve de tolérance et ce n'était pas pour rien que nous avions autant de secrets entre nous.
— Je crois qu'il y a autre chose. Probablement de sales coups en boucle et ça m'étonnerait que l'un soit plus innocent que l'autre.
— Je pense surtout qu'on a qu'une version de l'histoire.
Elle n'ajouta rien de plus et rejoignit sa chambre.
Peut-être bien. Après tout, ces hostilités avaient toujours été assez obscures...
Je ne sais pas si tu as apprécier mon geste, mais t'as des corrections à apporter comme :
"Blanquette de veau" (parce que le voeu ne se mange pas), "ravoir" (pour revoir), "Elle n'a pas osé franchir ce pas la dernière fois"
La phrase "Je vais à l'hôpital, tu me diras si tu veux après" je ne l'ai pas trop comprise.
Enfin il y a quelques petites trucs comme ça, (j'avais rédiger un truc mais vu que mon compte c'était déconnecter et que j'ai zappé ben j'ai tout perdu en voulant le publier)
Sinon j'aime beaucoup et je verrais bien Kayla remontée la pente grâce a son amie, Charlie (oui car je les voit bien amies)
Pas de soucis pour les corrections, fonce ! o/
Je note tout ça pour corriger. Merci ^3^
Je ne dirai rien, même si elles sont bien parties pour bien s'entendre toutes les deux. :3
Blaine personnage qui a l'air protecteur, méfiant mais aussi et sûrement attachant.
J'aurais juste aimé avoir un peu plus de longueur dans le passage sur lui qui va à l'hôpital, ressentir un peu plus sa gêne face au médecin, parlé un peu plus de CE problème sans pour autant dire ce qu'il en est.
Enfin on reste toujours dans un mystère et je trouve ça bien.
Et pour les mystères, ce n'est que le début haha :')
Je note ta remarque ! Je vais clairement modifier ça ! Je n'ai pas trop repris ce chapitre depuis un bon bout de temps et ça se sent pas mal sur cette scène. J'y reviendrai quand j'aurais fini le tome je pense. :3