Chapitre 2 : Et le monde tourna sur son axe

Par Bleiz
Notes de l’auteur : 10/12/2024 : Version réécrite postée. Bonne lecture

La sciure tombait doucement sur la table. À petits coups réguliers, la lame taillait le bois : une forme humaine commençait déjà à apparaitre. L’artisan se pencha sur son ouvrage. Ses cheveux, noirs et épais, s’arrêtaient à ses épaules, glissaient sur son front. Il les attacha avec un lacet en cuir. Sa peau brune, illuminée par les rayons du soleil pâle, luisait de sueur : l’homme façonnait sa statuette depuis des heures. Il la tourna entre ses doigts, sensible à chaque coupe. Le morceau de bois était en train de prendre vie. L’image perçait sous la chair. Il se gratta la mâchoire, caressa sa barbe. Chaque matin, il se promettait de se raser et chaque soir, le remettait au lendemain. Les journées étaient trop courtes pour remplir ses commandes et jouer son rôle de représentant de quartier. S’il devait en plus s’occuper de son apparence, il ne viendrait jamais à bout de ses tâches. Il replaça la statuette à la hauteur de son visage. Ses yeux bruns examinaient les replis et les fractures du bois. Puis il sourit, et des fossettes creusèrent ses joues. Il reposa le bout de bois, tritura ses couteaux de sculpture. Il caressa leurs manches, distraitement, jusqu’à ce que l’un d’eux lui convienne. Il souffla sur la table et les copeaux s’envolèrent. Alors il essuya ses mains sur son pantalon de bure et s’attaqua au nouvel angle qu’il venait de trouver. 

Ojas, fils de Metello, aimait le travail du bois. Toute sa vie s’y trouvait : de son enfance, quand il était devenu apprenti, à aujourd’hui, artisan à son propre compte. Il aimait l’odeur sèche qui s’en dégageait, le contact rugueux contre sa paume pleine de cals, le dessin qui apparaissait sous la lame. Il n’était pas encore maître – pas comme ces charpentiers qui dirigeaient de gigantesques chantiers, du haut de leurs ateliers fourmillant de petites mains. Mais on lui avait quelques fois dit qu’il avait du talent et, quand il voyait les enfants sourire devant les jouets qu’il fabriquait ou ses voisins vanter les mérites de ses barques, il pouvait presque y croire.  Surtout des jours comme celui-ci. Il préparait cette statuette depuis des semaines, la modelant dans son esprit, la griffonnant sans relâche sur le papier, multipliant les tentatives sur des morceaux de toutes sortes, de toutes tailles. Aujourd’hui serait la bonne. Ojas le sentait. Il voyait déjà l’arrondi du menton, les cheveux enserrant la tête comme une couronne. Il s’était même procuré à l’avance une poudre de scarabée et de pierre ocre pour peindre les yeux. Une petite folie qu’il ne regrettait pas. Le prix en vaudrait la peine ; il n’avait qu’à réussir. Obnubilé par le morceau de bois, il tâtonna la table : une petite incision au niveau des hanches ferait tomber le drapé de la robe comme celles des grandes dames…

—Ojas ! Tu es là ?

Ojas sursauta, et porta aussitôt à sa bouche son doigt d’où perlait du sang. Il poussa le couteau loin de lui, avant de réaliser qui venait de l’appeler. Jan, comme les autres pêcheurs, aurait dû être à la plage à cette heure-ci. Il bondit sur ses pieds. En trois pas, il traversa la pièce et ouvrit grand la porte.

—Jan, tout va bien ?

—On a un malade, s’écria l’homme en s’engouffrant chez lui.

Le charpentier s’écarta, laissant passer Maïa. Il jeta un coup d’œil aux alentours avant de refermer la porte. Ce n’est qu’alors qu’il vit la silhouette affaissée sur le dos du pêcheur.

—Bon sang, mais qu’est-ce qui lui est arrivé ? s’exclama-t-il. C’est qui, un des fils de Petra ?

—Non. Tu as un endroit où l’allonger ?

—Ma chambre, là-bas. Quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ? demanda-t-il tandis que Jan s’éclipsait.

—On l’a trouvé sur la plage, lâcha tout à coup Maïa. Moi et les autres femmes. Il était évanoui, on a pas réussi à le réveiller…Et il était seul ! Il n’y avait rien près de lui !

Ojas acquiesça lentement :

—Je vois…

—Désolé du dérangement, gamin, s’excusa Jan en sortant de la chambre, les bras vides. Mais vu les circonstances, on s’est dit qu’il valait mieux venir directement chez toi. 

Le visage d’Ojas s’assombrit, mais il hocha la tête. Les règles étaient claires : tout évènement suspect devait être signalé au représentant de quartier. Or, le quartier des Cordes avait désigné Ojas, il y a dix mois de cela. Sans expérience, sans ambition : même Ojas pensait qu’il portait le titre comme une veste trop serrée. Il jeta un coup d’œil vers la chambre, où rien ne bougeait, et se frotta la nuque.

—Ojas ? insista Jan. Qu’est-ce qu’on fait ?

Prévenir le Conseil pourpre, voilà ce que disaient les règles. Il en allait de la sécurité de Galatéa toute entière. À tous les coups, il s’agissait d’un agent de l’Empire, envoyé en éclaireur avant que leurs navires ne débarquent. Si Ojas envoyait un message aux Volindra maintenant, il accomplirait son devoir – et comment mieux repayer sa dette envers eux ? La solution était simple. Il n’y avait qu’à suivre les règles.

—Maïa, va chercher Calos. Il doit traîner près des fileuses. Dis-lui de faire vite.

Le visage de la jeune fille s’illumina. Elle ramassa les volants de sa robe et sortit sur-le-champ. Jan et Ojas, restés seuls, échangèrent un regard. 

—Il est inconscient, se justifia le charpentier faiblement.

—Je sais, gamin. Je sais.

Et le pêcheur se laissa tomber sur un tabouret. Ojas s’assit en face de lui :

—Une idée de qui il est ?

—Aucune. Mais je vais être franc : je crois pas que ce soit un espion, ou quoi que ce soit du genre. 

Ojas haussa les sourcils. Jan grimaça :

—Il est un peu trop… mémorable. Bon sang, tu aurais dû voir ça : le pauvre type, dans les vapes, le nez dans le sable et les filles qui le couvaient des yeux ! C’était… Il eut un rire incrédule. C’était bizarre.

—Elles étaient inquiètes, suggéra le charpentier.

Mais Jan secoua la tête :

—Non. Enfin oui, mais… c’était juste étrange. Je te dis, il fallait le voir.

Faute de savoir quoi répondre, le charpentier se frotta la barbe, acquiesçant vaguement du chef, et se tut. 

Et le jeune homme ? Était-il encore évanoui ? Ojas se leva. Respirait-il seulement ? Il entra dans la chambre. Oui, il entendait un souffle. Il s’approcha doucement du lit. Le soleil, à travers la petite fenêtre, dispersait lentement les ténèbres. Entre les ombres, la lumière miel révélait une silhouette endormie, un bras pâle reposant près d’un flanc qui se soulevait à un rythme régulier. Ojas s’agenouilla avec précaution. Pas de sang, ni de blessure profonde : Jan l’aurait vu et le lui aurait dit. Ne restait que ce sommeil impénétrable où il s’était enfoncé. Ojas soupira, et se promit de prévenir le Conseil, bientôt. Pour l’instant, cet homme n’était une menace pour personne. Pour l’instant, il resterait chez lui.

Au-dehors, un nuage s’en alla, et un rayon de soleil se glissa par la fenêtre. Alors Ojas vit le visage de l’inconnu, et la surprise écarquilla ses yeux. Figé, stupéfait par ce qu’il voyait, Ojas se sentit envahi d’une grande chaleur. Il posa une main sur sa poitrine. Ses doigts tordirent le tissu. On le perçait d’une lance, on le frappait par la foudre. Il prit une inspiration tremblante. « Qui es-tu ? » voulait-il demander. Rien ne vint : sa langue était de plomb. Muet, bouleversé, il se releva et recula jusqu’au mur. Là, il s’y appuya, glissa au sol. Il resta assis jusqu’à ce que les nuages reviennent.

Quand Jan apparut sur le seuil de la porte, cruche et torchon en main, il se releva. Visiblement, le temps ne s’était pas arrêté pour tous.

—Eh ben alors, toi aussi tu te sens mal ?

—Non, je réfléchissais juste.

Jan lui jeta un regard circonspect avant de plaquer le tissu humide sur le front du jeune homme évanoui. Le pêcheur le tapota quelques instants avant de dire :

—Pauvre gosse, toujours dans les pommes. Il doit avoir ton âge, pas plus. Bon sang, mais à quoi on les paie, ces damnés gardes ? Même pas capables de nous prévenir quand un type passe par-dessus bord !

—S’il manquait un passager dans un des derniers navires venus, on en aurait entendu parler, murmura Ojas. Mais ils auraient dû le voir depuis le port, s’il était proche de vos coins à pêche. Ils l’auraient manqué ?

—M’étonnerais pas. Ils ne font que boire, en ce moment. Pas que je les comprenne pas, mais bon. Enfin ! Il respire encore, c’est déjà ça.

—Je n’ai jamais vu quelqu’un de pareil.

—Oui, les filles disaient ça aussi, dit Jan en lui lançant un coup d’œil moqueur.

—Non ! s’exclama Ojas. Le rouge lui montait aux joues, il pouvait le sentir, et le regard goguenard de son ami n’aidait pas. Je veux dire… Tu penses qu’il vient d’où ?

—Va savoir. Il me rappelle certains visiteurs d’Atern, du temps où ils avaient encore une flotte. Il a un peu leur tête… mais franchement, je ne connais personne comme lui. Sérieusement, il est plus beau que ma femme !

—Atern ? répéta Ojas, confus, avant de réaliser : tu veux dire Ludu.

—J’ai dit Atern parce que je voulais dire Atern, assena Jan en se tournant vers lui. C’est pas parce que l’Empire l’a rebaptisé après y avoir planté ses griffes qu’on doit les appeler comme ça nous aussi.

—Tu vas t’attirer des ennuis, l’avertit Ojas en baissant la voix.

Déjà Jan gonflait le torse, prêt à se lancer dans une de ces diatribes dont il avait le secret, quand ils entendirent la porte d’entrée claquer, et Maïa s’écrier :

—Le docteur est là !

—Oui, oui, pas la peine de hurler, la rabroua une voix rauque.

Calos, sacoche à la taille et canne à la main, entra dans la chambre en marmonnant dans sa barbe. Ojas soupira de soulagement à sa vue. Jan, lui, s’écria aussitôt :

—Tu as fait vite. Le gosse a eu le temps de mourir dix fois. Record battu ! 

—Merci d’être venu, Calos, s’écria Ojas en donnant son siège au vieil homme. Il respire plutôt bien, mais il ne se réveille pas. Je n’ai pas vu de blessure à la tête…

—Maïa m’a expliqué la situation, le coupa le docteur. Il massa ses genoux noueux avec une grimace, puis, sans autre forme de procès, balança sa sacoche sur le lit. Je vais regarder ça de plus près, conclut-il, couvrant le hoquet choqué de Maïa derrière lui.

Ojas et Jan grimacèrent mais le laissèrent faire. Faute de mieux, le charpentier tira le tabouret à côté du docteur et se mit à scruter tous ses gestes. Le vieil homme lui jeta un regard noir, qu’il ignora consciencieusement. Il eut une pensée pour son malheureux apprenti, un adolescent maigrichon à qui Ojas n’avait même pas encore pu parler tant il était occupé à suivre son maître et à lui obéir en tout point. Calos était le seul docteur des Cordes avec une formation solide. On disait – lui le premier – qu’il avait passé sa jeunesse à traîner avec le gratin de Galatéa, et que cela lui avait donné accès aux meilleurs professeurs. Personne ne savait comment il était revenu aux Cordes, en revanche. Mais son savoir ne faisait pas de doute : il suffisait de voir la précision de ses gestes alors qu’il examinait l’individu évanoui. N’y tenant plus, Ojas s’exclama :

—Alors ? Pourquoi ne se réveille-t-il pas ?

—M’est avis qu’il a bu un peu trop la tasse. Sa respiration n’est pas gênée, c’est bon signe. Il ne doit pas avoir d’eau dans les poumons. Gardez-le au chaud : il ne tardera pas à refaire surface…

—C’est tout ? demanda Ojas alors que Calos se levait. Pas de concoction à préparer, pas de poudre à avaler ? Juste de la chaleur ?

—Écoute, mon garçon. Il n’a rien de cassé, il n’a pas de fièvre. Il dort comme un loir ! Il a une chance de pendu, ça arrive. Mais si tu insistes, et il eut un sourire vorace, je peux te passer une tisane de ma spécialité. À bon prix, s’entend.

—Ça ira, s’écria Jan en le prenant par le bras. On ne va pas te retenir plus longtemps, tu dois être débordé.

C’est alors qu’une grande clameur se fit entendre. Tous s’immobilisèrent. Dehors, le chaos des voix grandissait. Mais Ojas n’entendait pas de cri, pas de combats. « Pas de feu, » pensa-t-il malgré lui. Rompant le sort qui les avait pétrifiés, il contourna les pêcheurs et courut jusqu’à l’extérieur.

La rue grouillait de gens. Il y avait une dizaine de ses voisins, réunis en petits groupes, discutant à voix basse. Il scruta la foule jusqu’à ce qu’une femme le remarque. Elle s’approcha de lui, pâle. Immédiatement, Ojas s’adoucit et demanda :

—Myra, qu’y a-t-il ? 

—Ça y est, dit-elle à voix basse. L’Empire est là. La garde a repéré les bateaux de la délégation.

—Déjà ? Il tourna la tête vers l’océan. 

Les clameurs du port lui semblèrent brusquement plus fortes. Il plissa les yeux, essayant de déceler les navires qui se rapprochaient. Sans qu’il ne l’ait réalisé, Jan, Maïa et Calos l’avaient rejoint. Ojas murmura par devers lui :

—Ça y est. Ça commence.

—Qu’est-ce qui va se passer, maintenant ? demanda Maïa dont les doigts agrippaient à nouveau les rubans de ses cheveux.

—Les grandes familles vont les accueillir. Ils ne vont pas les laisser se balader, crois-moi. J’en saurai plus quand ils réuniront le Conseil… Ils sont juste là pour renouveler le traité, ils ne resteront pas longtemps. Quelques semaines, tout au plus.

—Des semaines ? s’étrangla la jeune fille.

Ojas lui sourit avec toute l’assurance qu’il pouvait trouver, et la prit par les épaules. Elle tremblait. 

—Ça va aller. Ça va aller, répéta-t-il à la ronde. Les conversations s’éteignirent. Tous l’écoutaient. Rappelez-vous : tout est normal. On en a déjà parlé. Faites comme d’habitude. Allez !

La foule se dispersa dans un murmure. Ojas entendit vaguement ses amis lui dire au revoir. Les doigts serrés autour de la poignée, il fixa la rue qui reprenait petit à petit son rythme habituel. « Tout est normal, » pensa-t-il. « Je vais retourner dans mon atelier, » se dit-il en refermant la porte derrière lui, « et je vais finir ma sculpture. » Il alla récupérer le tronc entamé et prit ses outils sous le coude. « Je vais créer une œuvre si belle qu’elle n’en reviendra pas, » pensa-t-il en s’asseyant près du lit. « Dans deux semaines, un mois tout au plus, les envoyés repartiront et nous serons tranquilles. » Il attrapa sa lame la plus fine. Il posa le pied contre la charpente du lit et posa sur son genoux le morceau de bois. « Tout reviendra dans l’ordre, » se répéta-t-il en traçant une bouche ronde. Ojas se le répéta si bien qu’il parvint à se plonger dans son travail. Il en oublia l’agitation extérieure, les bateaux qui arrivaient au port. Le monde se referma autour de ses mains. 

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JeannieC.
Posté le 10/12/2024
Chapitre très dense en termes d'informations, je ne suis pas sûre d'avoir tout retenu mais sans doute que la suite permettra de fixer tout ça. Sinon, toujours aussi beau en termes d'écriture <3 Des personnages forts, des questionnements soulevés. On est curieux d'explorer davantage cet univers !
Je pose cette belle histoire dans ma PàL <3
Bleiz
Posté le 10/12/2024
Bonjour Jeannie,
Merci de passer par ici ! Je viens de réécrire ce chapitre d'après les commentaires des autres, il devrait être un peu plus digeste, donc n'hésite pas à le relire. Je suis en pleine réécriture, histoire de redresser le fil avant d'avancer dans l'histoire même.
Merci de mettre Mirage dans ta PàL, j'espère que la suite te plaira :)
Edouard PArle
Posté le 10/12/2024
Coucou Bleiz !
Super titre de chapitre, j'ai beaucoup aimé le parallèle avec la scène d'exposition du sculpteur, très joliment décrit. Ce chapitre permet d'avoir encore un pdv différent, de découvrir plusieurs nouveaux personnages, tu arrives bien à caractériser Ojas et Jan par le dialogue, avec leurs réactions diverses à la venue du médecin. On a également Maïa d'un pdv externe, qui permet de la voir différemment.
Cette fin de chapitre voit une montée en tension, avec l'arrivée des représentants étrangers. Tu réussis à détourner notre attention avant de paf, nous mettre une chute hyper percutante avec le réveil du naufragé. Bien joué ! Hâte de découvrir la suite.
Ptite remarque :
"la lame taillait le bois : une forme humaine commençait déjà à apparaitre." -> la lame taillait une forme humaine dans le bois ?
Un plaisir,
A bientôt !!
Bleiz
Posté le 10/12/2024
Salut Edouard,
Ça y est, j'ai pu réécrire ce chapitre, la voie est libre x) Il est plus court, plus digeste aussi. La tension politique ressortira mieux dans les chapitres à venir. Contente de voir que le duo Ojas-Jan fonctionne, j'aime beaucoup écrire Jan, il injecte un peu d'humour dans ce qui pourrait être sinon une ambiance un peu lourde.
Encore merci pour ton retour,
À bientôt !
Lamondia
Posté le 08/12/2024
Beaucoup de nouveaux éléments dans ce chapitre, qui soulèvent des questions comme notamment le rôle d'Ojas. L'histoire à l'air d'être complexe, j'ai hâte de lire la suite.
Bleiz
Posté le 08/12/2024
Hello Mondia, merci ;)
Isapass
Posté le 08/12/2024
J'ai trouvé ce chapitre un peu long. Je pense qu'il contient des éléments stratégiques pour la suite de ton récit, notamment la géopolitique, mais je me demande s'il n'y a pas trop de nouveaux éléments qui arrivent d'un coup : nom de royaumes voisins, de familles, de personnages qui font leur apparition...
Peut-être que ma concentration n'est pas au top en cette période des Histoires d'or où j'enchaîne les lectures, mais quand même, je me demande si tu ne devrais pas faire avancer l'intrigue autour du jeune inconnu et différer légèrement l'introduction de certains éléments. Pour l'instant, les grandes familles, les ennemis potentiels, c'est un peu abstrait. Peut-être que si tu en parlais seulement quand tu en auras besoin dans l'histoire, ça suffirait ?
C'est juste une idée : évidemment c'est difficile à dire sans avoir de vue d'ensemble...
En tout cas, encore bravo pour ta très très belle plume !
A bientôt !
Bleiz
Posté le 08/12/2024
Salut Isa,
Merci pour ton commentaire, vous êtes plusieurs à avoir fait la remarque et j'en prends compte dans ma réécriture ! Je vais effectivement plus me concentrer sur l'intrigue autour du noyé d'abord, puisque de toute façon l'intrigue politique (à laquelle il est lié) se développe par la suite.
Merci pour ton passage et à bientôt !
Raza
Posté le 05/12/2024
Hello!
Mmh. Je suis assez mitigé sur ce chapitre. Il y a des éléments très intéressants, comme tous ces personnages qui se déployent, des interactions qu'on sent profondes, et une tension narrztive indéniable. Mais par contre (<3 sur toi, prends les pincettes qui vont bien), cette question m'a vraiment posé problème tout du long : pourquoi vont ils voir Ojas? Il n'apporte rien ici. Ils auraient pu l'emmener chez eux par exemple. Et ses questions à lui sont légitimes. Peuvent ils réellement savoir que c'est un étranger? Ça me parait tôt et très catégorique tout ça.
Ça n'enlève rien à ton joli style et au reste de l'intrigue, mais pour moi il faudrait vraiment étayer les raisons de cette scène :)
Je dois lirr beaucoup de HO donc ne t'étonnes pas si je ne continue pas, jr e reviendrai! <3
Bleiz
Posté le 05/12/2024
Salut Raza,
Je ne savais pas que mon histoire avait été suggérée dans les HO, tu me l'apprends !
J'ai essayé d'expliquer le pourquoi d'Ojas, mais je n'ai pas dû être claire (je ferai attention pour ma réécriture) : il est le représentant de son quartier au Conseil pourpre, c'est une sorte de maire grosso modo (un peu contre son gré d'ailleurs). C'est pour ça qu'ils vont le voir plutôt qu'un autre !
Merci beaucoup de ton passage, au plaisir de te revoir par ici :)
Portequigrince
Posté le 30/07/2024
Bonjour!
Intriguant ce personnage, pourquoi est-il bien placé? Pourquoi est-ce lui que les autres viennent voir avec l'inconnu? Et cet inconnu aux mains trop belles, qui est-il? arggg...Que de questions!!
Bleiz
Posté le 01/08/2024
Bonjour Portequigrince,
Je voulais te remercier pour ton commentaire, qui m'a donné la motivation de finir mon chapitre en cours. J'ai dû prendre une pause à cause des révisions et d'un déménagement, mais je suis de retour !
Beaucoup de questions à ce que je vois ! Ça devrait s'éclaircir (au moins un peu) dans le nouveau chapitre que je viens de mettre en ligne. J'espère que tu me diras ce que tu en penses !
Benebooks
Posté le 08/06/2024
J'aime bien ce nouveau perso, j'attends d'en savoir plus sur sa position exact par rapport au Conseil pour me faire une meilleure idée, mais il me semble quelqu'un de réfléchi, posé, plein de sang-froid
Bleiz
Posté le 08/06/2024
Salut Bene, effectivement Ojas est quelqu'un de calme et de réfléchi, en tout cas il essaye :) J'ai hâte que vous en voyiez plus de lui, c'est un personnage que j'aime beaucoup et qui est assez différent de ceux que j'écris habituellement.
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