Chapitre 1 : Le beau noyé

Par Bleiz
Notes de l’auteur : 05/12/2024 = Ce chapitre a été réécrit, j'espère que ce nouveau format vous plaira :)

Au cœur de l’océan, à mi-chemin entre l’Ancien monde et le nouveau, se trouvait Galatéa des Cendres. Les marins l’appelaient ainsi depuis l’incendie qui l’avait ravagée un an plus tôt.

Le matin rouge d’aurore se levait à peine que déjà, dix pêcheurs, cinq hommes et cinq femmes, descendaient vers la plage. Ils marchaient silencieusement dans les allées boueuses. Il avait plu toute la nuit dernière, et les femmes devaient relever l’ourlet de leurs robes pour ne pas les tacher. Leurs jupons à trois voiles, superposés, s’arrêtaient à leurs genoux, puis au milieu du mollet, puis aux chevilles. Les hippocampes et les oiseaux brodés qui ornaient le tissu léger étaient déjà mouchetés de terre. Les pêcheuses portaient de larges paniers, calés sous leurs bras, et les hommes de longs filets sur leurs épaules. Ils passaient dans les rues endormies sans un mot. Parfois, l’un d’eux levait le nez pour fixer l’horizon. Rien ne venait troubler la ligne bleue. Ils baissaient le regard, mais rien à faire : leurs yeux y revenaient toujours. 

Ils sortirent du dédale des ruelles et se mirent à longer le canal. Le Tir tranchait la ville en son centre comme une pomme, et de son tronc naissaient une multitude de courants qui sillonnaient la cité et rattachaient les quartiers les uns aux autres. Les premières barques du matin filaient paresseusement sur l’eau. Les hommes silencieux marchaient devant, les mains serrés sur leurs filets et leurs harpons. Les femmes les suivaient, plus lentement. Leurs ongles grattaient l’osier de leurs paniers. Elles osaient croiser le regard de leurs amies : les paroles s’échangeaient sans un son.

Le sable blanc n’était pas encore chaud quand ils arrivèrent. Le groupe se scinda en deux presqu’aussitôt. Les hommes se dirigèrent vers leurs petits bateaux pour les mettre à l’eau. Les femmes partirent pour les rochers, en direction du port. La marée était en train de redescendre. Ce n’est qu’une fois que leurs frères et maris se furent éloignés que l’une d’elle, à la longe natte brune qui se balançait contre ses épaules, osa murmurer :

—Vous pensez qu’ils arriveront quand ?

Une autre femme, aux boucles noires et au teint halé, haussa les épaules et répondit :

—Aucune idée. Pourrait être dans deux jours comme dans deux mois. Quoique les vents sont encore cléments…

—Oui, on se croirait encore au printemps ! s’écria une vieille femme d’une voix sonore.

Les autres grimacèrent. Klia plissa ses yeux à moitié aveugles et secoua la tête avec bonhommie. Sa tête de pomme ridée se fendit d’un sourire :

—C’est bon pour les affaires… bon pour les affaires.

—Pour le commerce, c’est sûr, concéda une matrone haletante. Mon mari m’a dit que les bateaux n’avaient pas été aussi pleins depuis des années ! Depuis qu’il vend sa pêche au commandant de la garde portuaire, il est au courant de tout. Elle se pencha vers le reste du groupe et chuchota : Il parait que les Volindra attendent une nouvelle cargaison d’épices venant du royaume de Ters. Au moins cent kilos ! Une fortune. J’ai entendu dire que la dame Volindra avait l’intention de rénover leurs jardins : on sait maintenant avec quels fonds…

—C’est parfait, répliqua sèchement une blonde aux grosses joues. Ils pourront boire le thé avec l’Empire des Landes quand la délégation débarquera. 

Le silence retomba aussitôt. Le visage rond de celle qui venait de parler s’enflamma, mais elle défia du regard quiconque de la contredire. La jeune fille à la natte mordait nerveusement le ruban rose qui l’ornait. Elle lâcha dans un souffle :

—Vous ne pensez pas qu’ils savent, n’est-ce pas… ?

—Bien sûr qu’ils ne savent pas ! s’écria son amie. S’ils savaient, ils seraient déjà là, et pas pour renouveler le traité de paix. Ça, je te le garantis.

—Galatéa la Brillante, Galatéa la Riche, Galatéa des Cendres… chantonna la blonde, les yeux dans le vague. Aïe !

—Ça suffit, siffla celle aux cheveux noirs. Moins on en parle, mieux ça vaut.

—Il n’y a personne ici ! s’écria l’autre en se frottant le bras. 

—Ça, c’est ce que tu crois. Et puis, même. Pas la peine de briser le tabou.

—Je n’ai rien dit, insista la femme, plus bas.

La jeune femme pinça des lèvres et la jaugea. Elle finit par hocher la tête et prit la tête du groupe. Les autres la suivirent. Le silence était plus lourd. Le bruit des vagues se retirant vers la mer ne pouvait pas le combler. Toutes, sans pouvoir y échapper, pensaient à ce que les dieux avaient en réserve pour elles. Malgré son histoire, son influence, son statut de pôle commercial, Galatéa demeurait une petite île coincée entre de puissants voisins. Ses dieux étaient son armure, son fer de lance et sa joie. Sans eux, que restait-il de la cité ? Quant au sort que leur réservait l’Empire des Landes s’il l’apprenait, elles n’avaient pas besoin de l’imaginer. Ludu, dont les plaines longeaient les montagnes de l’Empire, s’était retrouvé avalé par sa puissance sans rival quinze ans auparavant. En comparaison, leur cité-état ne résisterait pas une semaine. 

Quelle pitié c’était que d’avoir une ville aussi belle, et aussi faible ! Le surnom de Brillante n’était pas usurpé : des arches de pierres s’envolaient au-dessus des canaux qui scindaient la ville en six quartiers. À chaque coin de rue, des bosquets de fleurs enivrantes révélaient leurs couleurs, irrigués par l’eau qui coulait des fontaines et qui débordaient des canaux. Au mieux du printemps, la cité toute entière semblait faite de pétales rouges et jaunes et de marbre blanc. Et si jamais la chaleur devenait trop forte, comme cela pouvait être le cas en été, ils pouvaient se réfugier à l’ombre fraîche des palmiers qui guidaient les rues. Les colonnes se dressaient partout dans la ville, du centre jusqu’aux abords de la plage. Sa flotte était la plus rapide des quatre océans. Surtout, Galatéa était le fleuron des cités marchandes. Et malgré tous ces talents, jamais elle ne tiendrait seule face à une armée. Les pêcheuses qui piétinaient le sable fin ne le savaient que trop bien.

Tout en haut de l’île, sur la colline, trônait ce qui restait du temple. De grandes arabesques noires s’étaient plaquées sur ses murs pâles et rongeaient la pierre en sombres plaies béantes. On les voyait même depuis la plage. Le temple délabré surplombait de son œil blanc et poudre la cité et ses habitants. Ces derniers évitaient de regarder dans sa direction.

Ce jour-là, alors que le soleil grimpait insensiblement dans le ciel et que les vagues refluaient lentement vers l’horizon, Galatéa retenait son souffle. Elle ne respirait plus depuis des semaines. Elle était paralysée d’attente, des bambins aux vieillards, des Volindra, des Fulmen, des Bellusuk et autres sang-d’or aux pêcheurs qui arpentaient la plage alors que la cité dormait. 

—Vous croyez qu’ils reviendront ? chuchota la matrone.

Ses amies ne lui répondirent pas. 

Quand les femmes se séparèrent, panier au bras, la vieille Klia suivit son trajet habituel. Elle louvoya entre les rochers piqués de coquillages, évita avec précaution les arrêtes coupantes des pierres cachées dans l’eau. L’ourlet de sa robe trainant dans les flaques, elle suivait le chemin qu’elle empruntait depuis qu’elle était enfant. Maintenant, ses yeux à demi-aveugles la forçait à tâtonner le sable pour y déceler les meilleures prises. Ses doigts noueux ramassaient des pétoncles déposées par les vagues et les déposaient dans son panier. Soudain, elle toucha quelque chose de chaud. Elle fronça les sourcils. C’était mou, et rosé. Elle rapprocha sa main lentement, le toucha avec précaution. Ce n’était pas une algue, ni un crabe à la carcasse fendue. Elle plia les genoux et tendit le bras, prête à attraper l’étrange crabe que voilà. Alors elle fondit sur sa proie. Ses doigts se refermèrent sur une chair tendre et froide. De plus en plus confuse, la vieille femme relâcha sa prise et s’en rapprocha. Les contours de l’objet se fixèrent. Il y avait là une paume ronde, cinq doigts. L’horreur l’envahit. Au milieu du sable et des rochers reposait une main de nacre. 

Un jeune homme était étendu sur la plage. Vêtu de lambeaux, face contre terre, il demeurait immobile. Effarée, Klia retint un cri. Aussitôt elle se jeta à genoux et retourna le corps. Ne voyant ni sang, ni blessure, elle plaqua sa tête contre sa poitrine. Elle entendait le faible battement d’un cœur – peut-être le sien. Elle agrippa ses mains tremblantes aux épaules de l’inconnu, tâta sa nuque sans pouvoir être sûre d’y trouver un pouls. En désespoir de cause, elle prit sa tête entre ses mains et écarta la longue mèche noire qui lui barrait le visage. Ses yeux s’écarquillèrent. 

Il avait les traits fins, comme tracés à la plume. Klia n’aurait pu lui donner un âge : jeune, ça oui, avec un rouge aux joues qui lui rappelait ses enfants quand elle pouvait encore les porter dans ses bras ; mais sa stature était bien celle d’un homme. Sa bouche couleur corail, entrouverte, dévoilait une rangée de dents semblables à des perles. La vieille femme se pencha vers lui. Sans qu’elle s’en rende compte, ses doigts caressaient les longues mèches sombres de ses cheveux qui couvraient son front jusqu’à lécher son œil droit – ses yeux, bridés, étaient ornés des cils si longs qu’ils déposaient une ombre sur ses joues. Il n’y avait personne de pareil à Galatéa. Elle se demanda combien de temps était-il resté ainsi inconscient, dans l’eau froide et le sable. Elle prit à deux mains l’ovale du visage du jeune homme, le tourna gentiment à droite, à gauche. L’inconnu ne semblait pas vouloir se réveiller. La vieille femme reposa sa tête sur le sol doucement, sans pouvoir le lâcher du regard. La grâce de sa nuque rejetée en arrière, abandonnée dans l’inconscience, les loques trempées qui révélaient de minuscules coupures sur son ventre et ses jambes d’albâtre, l’étrange air apaisé que dégageait le noyé, enfin, la troublaient. 

Les cris de ses compagnes l’arrachèrent à sa transe. Elles l’appelaient. Elle finit par leur répondre d’une voix étranglée :

—Venez, je… Je ne sais… Oh, venez ! 

Une par une, elles apparurent sur les rochers. Leurs voix se turent en voyant le jeune homme immobile. La grande blonde descendit aussitôt de son perchoir pour les rejoindre. Elle aussi se pencha sur la poitrine de l’inconnu, écouta un instant, avant de se redresser :

—Il est vivant ! s’écria-t-elle.

—Il a dû s’échouer, murmura la jeune femme brune, toujours en hauteur.

—Sans doute, lui répondit son amie. Son regard se perdait sur le visage de l’homme évanoui. Mais de quel bateau ? Les marins préviennent la garde portuaire quand des passagers disparaissent. 

—On n’a pas eu d’orage depuis un moment, ajouta la matrone, accroupie sur les rochers. Je ne vois pas d’où il pourrait venir… Mais qu’est-ce qu’il est beau ! 

—Ça, c’est vrai, murmura la blonde. Elle ne pouvait toujours pas détacher son regard de la silhouette allongée. Elle secoua brusquement la tête et s’exclama : Il faut qu’il se fasse soigner, et vite. Maïa, va prévenir les hommes. Ils pourront nous aider à la transporter.

Tandis que l’une d’entre elles courrait vers les bateaux, Klia demanda :

—Où pourrions-nous l’emmener ? Le docteur est trop loin d’ici… Quoiqu’il n’est pas bien lourd, dit-elle en tirant sur le bras de l’individu.

—Non, Calos est toujours en vadrouille. Mieux vaut prévenir Ojas, décréta la grande aux cheveux noirs avant de descendre rejoindre Klia et son amie. 

Les autres acquiescèrent. La vieille femme laissa sa place à la jeune femme. Celle-ci tenta de soulever la tête de l’inconnu, mais rien à faire : il demeurait résolument inconscient. Alors elle plaça sa tête sur ses genoux et attendit. Klia et les autres firent de même.

Un par un, les hommes arrivèrent. Maïa, haletante, les guidait jusqu’au groupe. Plusieurs haussèrent les sourcils devant l’étrange cercle et l’inconnu en son centre, mais personne ne dit quoi que ce soit. L’un d’entre eux, un petit homme trapu du nom de Jan, le prit dans ses bras et le souleva sans ménagement, et sans effort. Son manque de délicatesse provoqua des cris chez les pêcheuses :

—Attention, brute ! s’écria la matrone en venant prendre la main du jeune homme.

—Il est dans les pommes, il ne sent rien. Le plus important, c’est de le mener à bon port. Je vais l’emmener chez Ojas, il saura quoi faire. Maïa, suis-moi ! Tu lui expliqueras la situation – parce que moi, je ne sais pas trop ce que je pourrais en dire, dit-il en coulant un regard aux femmes bouleversées. 

La brune au ruban trottina à sa suite, laissant les pêcheurs derrière. L’eau commençait à remonter, mais aucun ne bougea. Ils restèrent ainsi jusqu’à ce que Jan, Maïa et l’inconnu disparaissent de leur vue.

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JeannieC.
Posté le 10/12/2024
Je suis fan de textes comme le tien, si atmosphériques, qui prennent le temps de poser un lieu, une ambiance. On suit le quotidien de cette cité, le travail des gens "comme vous et moi", et notamment par le regard des femmes, c'est vraiment un plaisir.
Et puis on sent pointer des problématiques assez graves - la survie, l'avenir de cette communauté.
Bravo !
Bleiz
Posté le 12/12/2024
Salut Jeannie,
J'avais loupé ce commentaire ! Je suis comme toi, j'aime suivre les personnages du quotidien et qui, même s'ils ne sont pas au coeur de l'intrigue, font partie intégrante de la trame. Surtout dans cette histoire où la cité toute entière est un tissu vivant, où les gens sont liés les uns aux autres pour leur survie.
À bientôt :)
Edouard PArle
Posté le 10/12/2024
Coucou Bleiz !
Je suis très content de revenir ici après la forte impression que m'avait laissé ton prologue. C'est intéressant de découvrir la cité d'un tout autre pdv, grâce aux femmes de pêcheurs. Cela donne d'autres enjeux à l'univers, on découvre la beauté de la cité mais aussi sa sécurité fragile, la menace de puissants voisins... J'adore ton worldbuilding !
La découverte du noyé permet de questionner efficacement le lecteur. On essaie de trouver des liens avec les enjeux du prologue et ceux évoqués tout au long du chapitre. D'où vient ce jeune homme ? Pourquoi ? Au vu de sa beauté troublante, je me demande s'il n'est pas un demi-dieu ou du moins lié avec eux, ce serait hyper intéressant !
Mes remarques :
"Le matin rouge d’aurore" je trouve que aurore et matin se répètent un peu, en choisir un ?
"Celui-ci, appelé Tir, tranchait la ville en son centre" je pense qu'on comprend si tu mets -> Le Tir tranchait la ville...
Je continue !!
Bleiz
Posté le 10/12/2024
Salut Edouard,
Merci de passer par ici ! Je voudrais juste te dire que le chapitre 2 est en pleine réécriture et qu'il sera fini ce soir, si tu pouvais passer le (re)lire une fois qu'il sera corrigé, ce serait génial ;w; Parce que dans l'état, il est pas vraiment à la hauteur des deux précédents...
Quoi qu'il en soit, mille mercis pour ton commentaire, Je pense que je vais changer le Tir comme tu dis, je me demandais justement si les gens comprendraient.
À bientôt !
Edouard PArle
Posté le 10/12/2024
D'acc, bah n'hésite pas à me renvoyer un message quand tu publies la 2e version
Lamondia
Posté le 08/12/2024
L'écriture est toujours aussi belle. On sent le voile sombre au dessus de la cité et la venue de se jeune homme n'arrange en rien les choses.
Voyons la suite !
Bleiz
Posté le 10/12/2024
Hey Mondia,
Merci pour ton commentaire, effectivement une ombre se dessine sur Galatéa.... (tin tin tiiiiiin !)
Isapass
Posté le 08/12/2024
C'est toujours aussi bien écrit, et j'aime beaucoup ta façon de zoomer/dézoomer qui nous fait découvrir ton univers par des scènes et des conversations courantes, puis aborde des sujets beaucoup plus problématiques comme l'avenir de la cité et la menace stratégique qui pèse sur elle. Et encore ensuite, l'élément déclencheur (la découverte du jeune homme échoué) qui survient dans la continuité du reste. c'est vraiment mené de main de maître !
Je poursuis ma découverte.
Bleiz
Posté le 10/12/2024
Salut Isa,
Le côté zoom/dézoomé est justement quelque chose sur lequel je n'étais pas sûre, parce qu'il me rappelait un côté un peu trop "cinéma". Je suis contente de voir que ça passe !
Merci beaucoup pour ton passage ici, en espérant t'y retrouver (je suis notamment en train de corriger le chapitre deux à partir des commentaires HO ;) )
À bientôt !
Raza
Posté le 05/12/2024
Hello!
Eh bien, l'idée d'une cité menteuse, voilà qui promet encore :)
Le chapitre regorge de détails, et on en apprend plus sur ton monde, ce qui est appréciable, cependant, au milieu il y a une longuebpartie expositionnelle, peut être pourrais tu trouver un moyen de nous donner ces informations par des dialogues oubde l'action?
A bientôt :)
Bleiz
Posté le 05/12/2024
Salut Raza,
Je suis entièrement d'accord avec la partie expositionnelle, c'est pour ça que j'ai réécrit ce chapitre ! Je compte la poster ce soir, si tu as envie de lire la nouvelle version et me donner ton avis :) (En fait je suis en pleine réécriture des chapitres déjà postés, donc tu noteras peut-être des modifications au fil des jours)
À bientôt !
Portequigrince
Posté le 27/05/2024
Un chapitre qui m'a bien plus encore. J'ai bien aimé que l'on suive le groupe dans son travail "classique" pour dévier ensuite sur la vie de la cité. Un travail d'abord en silence avant que les langues ne se délient. Un dérouler très crédible, les dieux disparaissent et très peu de temps après de nouveaux chefs émergent. J'ai senti de l'oppression, même si ce n'est pas l'idée donnée dans le chapitre mais le silence, la menace des autres nations etc...m'ont donné cette impression.
Le personne qui arrive à la fin, échouée, donne envi d'en savoir plus, bien joué :-)
Bleiz
Posté le 02/06/2024
Bonsoir Portequigrince, contente de voir que l'atmosphère se met en place :) Ça me paraissait important d'installer le décor, que les lecteurs puissent la voir la vie de Galatéa - parce qu'au fond, c'est le coeur de l'histoire, au delà des péripéties.
À bientôt !
Caribou
Posté le 24/05/2024
Chapitre très intéressant.
J'ai hâte d'en savoir plus sur le jeune homme, dont l'arrivée soulève pas mal de questions.
Les enjeux qui pèsent sur l'île sont bien amenés au fur et à mesure, et permet de mieux comprendre la tension dans le groupe au début du texte.
Bleiz
Posté le 24/05/2024
Bonjour Caribou, merci pour ton retour ! Effectivement l'arrivée du jeune homme va éveiller la curiosité de plus d'un... À bientôt :)
Benebooks
Posté le 23/05/2024
Intriguant ce jeune homme... ma première idée à son sujet est forcément en rapport avec les dieux ^^
En revanche, l'ambiance du chapitre m'a un peu perturbée. On commence avec ce groupe de 6 personnes, qui avancent en silence et tête basse... j'ai pensé à un groupe en fuite, ou que la cité n'admettait plus la joie... mais en fait non. Ce sont juste des gens qui vont travailler et les femmes bavardent normalement. Ce n'est peut-être rien mais ce décalage m'a fait bizarre ^^
Bleiz
Posté le 23/05/2024
Salut Bene,
Je suis d'accord, le début ne me satisfait ps entièrement non plus. D'un autre côté, j'aime aussi jouer avec l'idée que ce malaise perdure depuis l'incendie. Il faudra juste que je trouve un moyen de l'amener... Je note pour la relecture !
À bientôt :)
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