CHAPITRE 2: Gabriel

Notes de l’auteur : Ce chapitre est peut-être plus que tout autre en travail de réécriture. C'est un essai pour faire passer quelques thèses de philosophie politique. Je ne sais pas à quel point mon propos est difficile à comprendre. Ayant en tête que la confusion n'est pas gage de profondeur, il sera réussi lorsqu'il ne sera ni compliqué ni ennuyeux. J'attends vos critiques avec impatience pour commencer le travail de réécriture.

Des marques pourpres tachaient les lèvres de sa mère tandis qu'elle les trempait régulièrement dans une liqueur de la même couleur. Il en était venu à haïr le rouge. Tous les soirs, sa mère s'abreuvait de cette substance foncée et son contact prolongée la liquéfiait. Elle finissait chancelante et montait les escaliers en titubant. Un jour, son père lui avait dit pour le rassurer, que le sang, qui à l'époque l'effrayait, était un précieux fluide qui lui garantissait force et vitalité. Il avait donc pensé que sa mère buvait des globules rouges pour gagner en longévité avant de comprendre que cette boisson l'éteignait plutôt qu'elle ne l'animait.

- Monte dans ta chambre ! cria t-elle en apercevant son fils qui l'observait du haut des escaliers

Gabriel obéit. Il se posta devant sa fenêtre en rêvassant devant la colline qui lui faisait face. Il aperçut au loin une ombre en mouvement. Une grosse tâche noire difforme éclairée par la lune qui gravissait lentement la montagne. Il la suivait du regard en essayant d'habituer ses yeux à l'obscurité lorsqu'il réussit à distinguer deux silhouettes humaines, l'une traînait l'autre. Brusquement l'ombre à terre se releva et agita le bras dans sa direction. Gabriel lui répondit par un geste de la main et partit se coucher.

La maîtresse le regardait sévèrement, les enfants se tordaient de rire, ils secouaient convulsivement leurs corps, leurs tête rougissaient et enflaient. Il se voyait rétrécir . Sa mère apparut, le visage angélique, elle tenait dans ses mains deux tartines de beurre à la confiture.

Il se réveilla en sueur dans cette odeur de pain grillé. Il s'habilla et descendit les marches en courant.

- Tu as bien dormi ? Lui demanda sa mère avec un bandeau sur les yeux pour empêcher les rayons du soleil d’aggraver sa migraine.

- Très bien. mentit Gabriel

Le petit déjeuner fut vite englouti, il prit son sac avec hâte et claqua la porte. Une fois dehors, il avait perdu toute vigueur et inconsciemment son pas ralentissait. Dès qu'il songeait à l'école qui se trouvait au bout du chemin, ses jambes flanchaient. Sans trop savoir comment, il finissait pourtant toujours dans la salle de classe. Une fois tous les enfants assis, la maîtresse distribua les copies. "1/20 suivi de la mention "pas compris" . Gabriel se demandait ce qu'il n'avait pas compris puisqu'il n'avait rien appris. Elle continua sa distribution pendant que les autres élèves comparaient leurs notes. Gabriel , tourné vers la fenêtre partait doucement dans ses rêveries en regardant le ciel. Son regard happé par l'étendue bleue fut bientôt distrait par un mouvement dans son champ de vision. Il laissa retomber ses pensées sur la verte colline où il aperçut une forme similaire à celle de la veille. Cette fois encore, elle semblait agiter le bras dans sa direction. Il lui fit un signe de tête discret en espérant que personne ne l'avait remarqué. Ces ombres l'accompagnaient depuis maintenant une semaine. Au détour d'une ruelle, à l'école, le soir posté à sa fenêtre, il apercevait ces petites créatures , seules ou en groupe, postées sur la montagne qui ne manquaient jamais de le saluer. Au début, il s'en était inquiété mais craignant que l'on ne le prenne pour un fou, il avait préféré garder le secret. Il avait même réussit à se persuader que ces spectres n'étaient que le fruit de son imagination. Il avait commencé par cesser de lire des romans d'aventure en espérant que les visions disparaîtraient mais cela n’avait pas fonctionné. Puis, réels ou non, il s'était habitué à ces petits personnages dont la présence animait son triste quotidien. Il ne cessa toutefois pas de s'en méfier, et se tenait toujours prêt à déguerpir en vitesse si l'une de ces figures tentaient de réduire la distance qui les séparaient. De toute façon, elles se tenaient toujours sur la colline de laquelle il n'avait aucunement l'intention d'approcher, obéissant à l'interdiction formelle de sa mère.

"- Alors Gabriel, t'as eu combien ? "

C'était François, son voisin de classe. Frêle, un nez en trompette et une paire de lunettes rondes qui grignotait son visage espiègle. Sa petite taille suscitait la moquerie de ses camarades. D’un caractère peu belliqueux, sa révolte se traduisait par une course acharnée aux meilleures notes . Il cherchait là une revanche à tous les affronts qu'il n'avait pas bravé. Gabriel savait qu'il n'était pas méchant et avait pitié du regard satisfait de son voisin sitôt qu'il lui annonça sa note. La journée lui parut longue, comme tous les jours de semaine. Ordinairement, le soir, il déposait le courrier sur la table et partait bricoler dans sa chambre. Mais ce soir, la boîte aux lettres lui réserva une drôle de surprise. Un petit livre vert sur lequel était cloué un papillon, enfermé dans un symbole peace and love dessiné au feutre orange. Il eut pitié pour l’animal sacrifiée. Il surmonta son malaise et découvrit un message rédigé au stylo sur la première page. "Pour Gabriel . En l'honneur de son père " L'enfant resta abasourdi. Il ne savait presque rien de son père. Impatient, il dévala les escaliers et s'installa sur son lit pour commencer sa lecture.

«Si tu tiens ce manuscrit,

C’est que tu as été choisi,

Ou que tu es un de ces détraqués,

Tête de mouton au corps de berger.

Tout commence ou tout finit.

Sois attentif à ce qui suit.

Dépose ici ta raison,

Polis ton imagination,

Elle seule peut t’aider,

A comprendre la pureté,

Des temps reculés,

Que je vais te conter.

 

CHAPITRE 1 : Le sang de la Terre

Entre les nuages indifférents,

Le soleil luminescent,

Se reflétait sur les glaives,

Qui s’enfonçaient sans trêve,

Dans le coeur des infidèles.

Enivré du sang des rebelles,

Le dieu du vainqueur,

Dans la course des coeurs,

Continuait son ascension,

Et distillait son poison.

 

Quiconque nourrissait la Terre du sang de son ennemi,

Assurait pour toujours sa place au paradis.

 

Dans ce contexte de guerres de religion,

De combats idéologiques ou patriotiques entre factions

Les corps étaient contrôlés par le bras politique

Et les âmes par les autorités ecclésiastiques.

 

A l’étroit, assiégée par les injonctions,

Assaillie par les lois et les obligations,

Tant de la puissance spirituelle que temporelle,

Qui se battaient entres elles,

Pour contrôler l’humain dans son entier;

La notion d’individualité n’avait jamais pu émerger.

 

L’humain pensait en confession,

En famille et en tradition.

 

Peu a peu, on voulut éloigner la politique,

Du rapport de chacun à son Dieu, qu’il voulait unique.

Bientôt, au nom de l’individuelle liberté,

Le clergé fut aussi évincé de la gérance des intériorités.

 

L’individu se détacha du reste de la communauté

Et les contours de son intimité furent plus nettement dessinés.

 

Vie publique et privée furent délimitées.

La liberté de culte et de penser furent érigées.

On avait a cœur de préserver les particuliers

De toute intrusion du publique ou du sacré.

 

De nouveaux droits furent instaurés

Et pléthore de nouvelles permissions accordées.

 

On chercha alors une solution pour régler la société,

En évitant au maximum les rivalités.

On voulut établir un culte qui ferait consensus,

Pour éviter le retour de ces contagieux virus.

 

Après réflexion, il fut décidé

Que pour ne froisser aucune sensibilité,

La Raison était la plus qualifiée,

Du fait de sa prétendue neutralité.

 

Les questions morales et ethiques,

Calquèrent le modèle géométrique.

 

Or Mathématiquement,

Le plus petit perd face au plus grand,

Aussi, sembla-t-il logique,

Et donc éthique,

Que le bonheur du plus grand nombre,

Voilant l’ambition qui agissait dans l’ombre ,

Devint le but officiel du pouvoir étatique,

Et de toute organisation publique.

 

L’utilité devint la nouvelle divinité à vénérer.

Le choix de la majorité fut privilégiée,

Au détriment de la protection de la minorité.

On fit passer les décisions politiques,

Pour des vérités scientifiques.

 

Pour préserver la liberté individuelle,

Chacun devait se soucier de son intérêt personnel.

 

Le cadre de la libre pensée ,

Fut donc installé avec succès.

Mais sans éducation adaptée,

La réflexion peine à s’effectuer.

L’action ne naît pas de la permission,

Tout comme l’autonomie de l’atomisation.

 

Il fallut du temps et de l’investissement,

Pour arracher l’humain à ses attachements

Et en faire un être indépendant.

Car l’homme est bien plus mené par ses passions,

Ses désirs et ses envies que par sa raison.

 

La propagande pour le profit,

Finit par porter ses fruits.

 

On assista à la désolidarisation des individus,

Chacun, dans la solitude de ses pensées, reclus.

Le Droit leur a reconnu des corps de bergers,

Autorisés à mener le cheptel de leurs pensées.

 

Mais leurs esprits n’avaient jamais été préparés,

A la critique, la réflexion et à la liberté.

Leurs esprit de moutons se laissèrent guider,

Tantôt par les injonctions implicites de la société,

Tantôt par les lubies de leur conscience incontrôlée.

 

Les esprits de moutons,

Sont ceux dont,

Le bavardage mental,

Ou hallucination congénitale,

N’est ni bridé,

Ni contrôlé.

 

Ils sont esclaves,

De leur vision autoclave,

De leur pulsions,

Et de leurs émotions.

 

Or, la vraie liberté,

Ne consiste pas à se plier,

A toutes les pensées,

Qui viennent nous visiter,

Mais à les maîtriser.

 

Obéir à une loi que l’on s’est soi même fixée

Voilà la véritable autonomie et l’authentique liberté.

 

Dans cette société où la liberté était un idéal

Les questions de Bien et de mal

Trop sujettes a raviver les oppositions,

Furent publiquement écartés des discussions.

 

Mais si la société se revendique neutre et impartiale,

Qu’il n’est plus possible de parler ni de bien ni de mal,

Selon quels principes créer la justice ?

Comment sanctionner les actes menés par le vice ?

 

La seule règle de mesure limitative,

Dont la puissance restrictive,

Pouvait encore ête tolérée,

N’était autre que cette même liberté.

 

Ma liberté n’aurait de limites que celle d’autrui.

Mais comment prioriser les libertés

En ne répondant qu’à l’exigence de rationalité ?

 

Revendiquer mon droit à la fête,

Est tout aussi rationnel et honnête,

Que le droit au sommeil de mon voisin, justifiant sa plainte.

L’une des deux libertés sera forcément contrainte.

 

Comment régler ce genre de conflits quand l’être humain,

S’est créé un monde à hauteur de ses desseins,

Qu’il a taillé la société au tranchant de son avidité,

En ne laissant subsister aucune trace d’altérité ?

 

Chacun a modelé son univers,

Sur ses envies et ses chimères,

Dans lequel la vie des autres n’importe point

Si elle ne peut être intégrée à son chemin.

 

La tolérance et le respect deviennent de rares denrées.

 

CHAPITRE 2 : LA MAIN INVISIBLE

Comment peut-on encore faire société ?

Comment ne pas tomber dans l’individualisme déshumanisé ?

Au nom de quels principes rassembler les êtres maintenant dispersées,

Plus vraiment prompt à faire société s’il n’y voit pas leur intérêt ?

 

Pour cela, une règle obscure fut énoncée.

Si chacun laissait croître sa cupidité,

Une main invisible viendrait réguler,

L’équilibre de la société .

 

Les échanges entre citoyens,

Motivés par cette loi d’airain

De la société marchande

Qu’est l’offre et de la demande ,

S’harmoniserait comme par magie

Sans violence ni conflits.

 

Le commerce pacifique, devint la règle du jeu.

Le seul à pouvoir établir entre ces capricieux,

Des interactions plus ou moins durables,

En conservant la liberté entre semblables,

En tant que chacun est libre d’y participer.

 

La définition qui nous est ici proposée,

Est une pâle réplique de l’authentique liberté.

 

L’égalité de fait n’est plus de mise,

Ni la liberté des uns, entièrement soumise.

Obligés de vendre leur temps au plus fortuné,

Pour obtenir de quoi subsister.

 

Quelle pertinence y a-t-il à définir la liberté comme droit d’agir,

Si les besoins vitaux nous destituent de la possibilité d’en jouir ?

L’endetté ou le nécessiteux, libre en droit de quitter son emploi,

S’il veut survivre, n’a pas réellement de choix.

 

La liberté de droits n’est pas satisfaisante,

Car seul l’argent en quantité suffisamment abondante,

Permet de libérer du temps, moyen de transformation actuel

De la liberté formelle en liberté réelle.

 

Triste société que celle où la liberté,

Se vend à la fortune pour évoluer en captivité .

 

CHAPITRE 3 : LE TRAVAIL

Dans une société tendue vers l’abondance,

Dont le commerce est l’essence,

Le travail, défini comme capacité

A sortir les choses de leur état inné,

Et les transformer en usage pour autrui,

Est source d’autonomie.

 

Il permet l’émancipation et l’enrichissement individuel,

En augmentant immédiatement la richesse du cheptel.

Il a aussi pour avantage principal,

De restaurer un ordre social.

 

Le travail, fondé sur les lois de la contribution et de la rétribution

Paraît assez naturel pour ne pas être incessamment remis en question

La valeur travail fut inventée comme ciment de l’ordre social

Et devint le garant de la paix nationale.

 

Il fallut beaucoup d’effort également,

Pour transformer la volonté d’enrichissement,

Sur laquelle depuis si longtemps

Pesait une condamnation morale

En activité fondamentale.

 

Il fallut faire subir aux mentalités une réelle conversion,

Pour amorcer l’enrégimentement de la population,

Autour de cette nouvelle notion,

Qu’il fallait arracher à sa mauvaise réputation.

 

Pour assurer la perennité de cette entreprise,

Des réinterprétations de la Bible ont été recquises.

Le travail est passé de l’activité productive autrefois méprisé,

A un mélange d’effort et de création, largement encensé.

 

Parallèlement, le loisir a perdu sa noblesse,

En se voyant lié à la paresse,

Lui qui autrefois était associé,

A la contemplation du divin et du sacré.

 

Il a fallu du temps pour lustrer le vieux concept de travail,

L' annoblir aux yeux des hommes, lui donner des airs de sérails.

 

CHAPITRE 4 : LES MOUTONS A CORPS DE BERGERS

Plus cette idéologie avançait,

Plus la production augmentait.

 

A la consommation, quel plus gros levier,

Que les cadres traditionnels de la pensée ?

La décence, le respect, l’autorité,

Invoque des limites à respecter

Qui freine l’usager

Dans sa dépense effrénée.

 

Les seules règles à pouvoir encourager,

Le consommateur sur sa lancée,

Sont la liberté formelle et la permissivité.

 

Le relativisme moral,

Qui fait disparaître le bien et le mal,

Est le plus grand allié de la productivité.

Chacun son idée, les entend-on crier.

 

Quoi de plus utile à cette orgie de consommation,

Que ce mouton mû par ses pulsions,

Totalement infantilisé et manipulé,

Par la propagande et la publicité ?

 

L’ancien pouvoir spirituel,

Autrefois exercé avec zèle,

Sur les esprits par la religion,

A été remplacé par la mode et l’opinion

 

L’homme qui s’était libéré de beaucoup d’imposition,

En revint à être aliéné d’une toute autre façon

 

CHAPITRE 5: L’AMNESIE DE LA MODERNITE

On oublia tout les efforts qui fut fourni

Pour mettre en place ce système et cette idéologie.

On fit croire que ce chemin était sans parti pris.

On invoqua la route de l’humanité,

Soit disant naturelle et déjà tracée.

Ainsi fut forgé le mythe de la modernité.

 

Ceux qui remettaient en cause cette direction,

Ne pouvaient dès lors qu’être en opposition,

Avec les avancées de toute l’humanité.

 

Ils furent taxés de conservateurs liberticides et arriérés,

Du d’idéalistes déconnectés de la réalité.

 

La résistance à cette vieille machine,

Qu’on a enduit d’une nouvelle résine,

Mis sur les rail s du pouvoir depuis trop longtemps,

Réduit à l’impuissance tous les dissidents.

 

CHAPITRE 6: LA SCISSION

La majorité se mit à croire,

Que l’homme est naturellement égoiste.

Ceux qui prônent la bienveillance de l’être humain,

Pourtant appuyée par de nombreux examens

Sont raillés et dépréciés.

 

Pour t’expliquer de manière simplifiée,

Disons que l’humanité s’est divisée

Entre une race de fer et d’airain,

Asservie à la recherche du gain

Et une race d’or et d’argent,

Gardienne des valeurs de l’ancien temps .

 

La première prône la raison

En détruisant les possibilités de faire union,

La décence commune, la solidarité et l’amitié

En attribuant à tout ce qui est,

Une valeur marchande et monnayée.

 

La seconde instrumentalise les âmes esseulées,

Invoque un passé idéalisé,

Et promet aux vies errantes et désolées

De leur redonner du sens,

En passant sous silence,

Tous les morts causés par les actions

De la religion et de la tradition .

 

Entre les deux , une petite minorité,

Conscient de ces écueils et de ces atrocités.

Veulent construire un nouveau sentier,

En piochant des deux côtés.

 

Je t’ai donné une idée

De la formation de notre société,

Et de la direction qu’elle s’est donnée

Mais permets moi de te raconter,

Une histoire ou plutôt un secret,

Que beaucoup se charge de garder,

Et que je veux ici te révéler.

 

Gabriel relut chaque chapitre trois fois avant de comprendre un tant soit peu ce qu’on lui racontait. Il comprenait chacun des mots séparément mais la cohérence d'ensemble lui manquait. Ces mots là n'avaient pas d'étoffe, ils ne dessinaient rien dans son esprit. Ils s'évaporaient une fois que les yeux n'étaient plus rivés sur eux comme s'ils en profitaient pour s'échapper. Il ne voyait pas non plus comment cette histoire pouvait avoir une quelconque relation avec son père. Quoi qu’il en soit, c’était la première fois que quelqu’un mentionnait son existence et il était prêt à relire ce livre des milliers de fois s’il pouvait lui apprendre ne serait-ce qu’une chose sur son géniteur dont il ignorait tout. Il s’arma de patience, tenta de reprendre sa lecture mais il n’arrivait plus à se concentrer. De toute façon, il était déjà presque 20h, sa mère n’allait pas tarder à rentrer. Il referma le livre, le cacha sous son lit et descendit mettre l’eau des pâtes à bouillir.

 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez