Les chevaliers confirmaient les rapports des rares voyageurs atteignant Augsbourg. Le pays était à feu et à sang, le roi avait été dépassé par l’assaut massif des tribus Orques qui se regroupaient dorénavant en larges hordes, des milliers d’orques se déplaçant d’un seul groupe et faisaient tomber les villes les unes après les autres, paralysant les lignes de communications. C’est pourquoi la région d’Augsbourg légèrement isolé n’avait eu aucun message d’alerte. En plus de cela tous les Verts Pays étaient touchés, aucune chance d’obtenir des renforts, la seule chance de ne pas mourir ou de finir esclave était de fuir vers l’empire de Ma’rave qui eux étaient en capacités de tenir tête aux hordes.
Le lendemain, les prêtres faisaient des prêches apaisants dans les églises mais des « serviteurs de la Lumière » criaient en ville pour annoncer l’arrivée des ténèbres, que l’Ombre revenait et allait à nouveau faire tomber les royaumes des hommes. Qu’il fallait rapidement expier ses pêchés pour sauver son âme. Malgré qu’ils se fassent systématiquement arrêter par les gardes, cela créa un vent de panique. Certains habitants voulaient fuir vers l’Astancia mais le seigneur les en empêcha ; si tout le monde partait qui protégera ses terres et sa famille. Des émeutes s’en suivirent mais trop peu osèrent se soulever et ils furent matés.
Joseph qui n’avait pas quitté ses fils d’une semelle depuis leur mésaventure des brigands les prévenus qu’il devrait s’absenter au plus quelques heures pour rejoindre un ami hors de la ville, après cette entrevue il viendrait les chercher pour un voyage vers Orgnac. Alek et Ace prirent ces nouvelles à la légère, ce n’était pas la première fois qu’ils quittaient leur ville, de plus, ils virent le départ de leur père comme une occasion de faire une petite sortie, après ces longs mois de travaille à la ferme.
À peine leur père était sorti par la trappe secrète de la ferme qu’ils quittèrent leur tâche dans l’étable avec la complicité des ouvriers. Malgré les instructions de Joseph, ces hommes et ces femmes connaissaient les deux garçons depuis trop longtemps et avaient couvert nombres de leurs écarts. Ils bravèrent l’interdiction de quitter ne serait-ce que les alentours de la ferme dans une sérénité complète, après tout ils avaient déjà fait bien pire.
Ils comptaient grâce à la famine créée par le rationnement vendre à prix d’or la prise de leur braconnage afin de se faire une cagnotte confortable pour ce qu’ils pensaient être leurs vacances à venir vers Orgnac. Le tunnel par lequel ils passèrent était creusé sous la ferme et s’enfonçant à travers la colline jusqu’à sa base juste au dehors du mur de la ville. L’endroit était sombre avec la faible lumière de leur bougie, humide et particulièrement exigu. Le désagrément en valait largement la peine, pour un bon bol d’air frais à venir.
Sortant du boyau, la première chose était de vérifier que leur père n’était pas dans les parages, heureusement non. Ils atteignirent la rive ouest du Rheinube une demi-heure plus tard du côté de la forêt. Ici ils utilisèrent l’encombrant barda qu’ils avaient transportés jusque ici pour installer leurs différents pièges. Sur les berges du fleuves et à l’orée e la forêt.
Il ne leur restait plus qu’à attendre quelques jours pour aller récupérer le fruit de leur braconnage et le revendre à prix d’or dans les boucheries de la ville. Après cette après-midi à se dégourdir les jambes dans les prés et le bois, ils n’avaient qu’une envie se détendre à la taverne, boire une bonne bière et rire avec leurs amis.
La taverne du « porc joyeux », large bâtisse aux murs rouges du quartier des remparts, leur destination de choix pour leurs soirées de détente après leurs longues semaines de travail. D’autant plus que l’établissement était tenu par leur tante Vicky, une femme bien en chaire, aussi généreuse physiquement qu’émotionnellement. Elle avait été durant les jeunes années d’Alek et Ace, la mère aimante dont ils manquaient. Les chérissant de ses bons repas et de ses étreintes réconfortantes.
Vicky était à leur connaissance la plus vieille amie de leur père, ils la connaissaient depuis toujours. Cette dernière avant de reprendre la suite de son père au « porc joyeux » devait partager les aventures de Joseph dans des campements militaire ou dans des garnisons. Elle faisait ressortir sa hargne et sa force quand Alek ou Ace dépassait les bornes ou qu’un client faisait l’erreur de lui causer des ennuis. Il l’avait déjà vu assommer des hommes deux fois plus gros et grand qu’elle.
Leur ami Gabrielle, Gab la charrue comme il l’appelait, du fait de son emploie de laboureur avait toujours pensé que Vicky était une sorcière, du fait de sa force, de son charme et de son habilité à la marmite. Ace était aussi sûr que le bon Gab avait un faible pour la bonne Vicky bien qu’elle avait deux fois son âge.
- « Vous ne pouvez pas imaginer tout l’argent qu’on va se faire avec ce gibier et ces poissons, avec la guerre le moindre morceau de viande à quadruplé.
- Ne te réjouis pas trop du malheur d’autrui Alek, certains souffre de cette situation. Dit une femme accrochée au bras de son frère.
- Je sais bien mais devrions nous souffrir avec eux ? Répondit avec un regard narquois Alek.
- Bien dis mon frère ! Le soutient d’Ace déplu à la femme qui s’offusqua.
- Vous êtes d’un cynisme …
La jeune fille, défenseuse de la morale était Élise, fille mince au beau visage, ses cheveux bruns ondulés était attachés en chignon la majeur parti du temps, bien qu’Ace appréciait passer ses doigts dans ses longs cheveux détachés. Elle ne portait pas grande importance à ses habits. Le stricte minimum étant suffisant pour la boutique de livre où elle travaillait avec son oncle. Son tempérament autoritaire s’accordait parfaitement avec celui plus calme d’Ace. Ils étaient très amoureux, Ace après avoir brisé de nombreux cœur s’était pris d’affection pour cette jeune femme. Peut être n’était-elle pas la plus belle, mais son charme et son esprit le comblait suffisamment. De son côté s’était l’assurance et la présence physique d’Ace qui l’avait séduite. Et plus tard son attachement se développa en voyant l’affinité que le jeune garçon entretenait avec la poésie mais surtout son indéfectible loyauté et ses attentions toujours très juste.
- « Allons pas de politique aujourd’hui ! Je vais me marier la semaine prochaine, fêtons ça !
Jim un garçon plus veux que ses camarades, blond et barbu, petit et trapu, rayonnait dans la pièce par sa jovialité et son regard franc. Sa fiancé et futur femme aussi rayonnante que lui faisait le service dans la salle. Ils étaient si semblable physiquement que Alek avait toujours pensé qu’il était cousin.
- À ta santé Jim et à celle de ta femme Aurélie puissiez vous avoir un mariage long et vigoureux ! Dit Ace en levant son verre.
- Et surtout éviter les malformés ! Lança Alek avec piquant comme à son habitude sous les rires de Gab.
- Fermes là abrutis je t’ai déjà dit qu’on n’est pas cousin… mon père et son oncle on vérifié plusieurs fois au près du curé… et puis pourquoi je me justifie.
- C’est vrai Alek si il l’était le curé n’aurait pas accepté de les marier.
- Moi je dis juste qu’ils se ressemblent trop pour ne pas être de la même famille.
- Aller fermes là. Le repris Ace en pouffant. Santé à ton mariage !
- Santé ! Reprirent-ils tous en cœur tandis que Aurélie venait les resservirent en trinquant avec eux.
- Espérons que ce mariage ne soit pas trop vigoureux je plains la pauvre Aurélie qui devra mettre au monde une dizaine d’enfant à ce coquin de Jim. Lança à son tour Gab à nouveau soutenu par les rires moqueurs de ses acolytes.
- C’est sûr que tu ne risques pas d’en faire autant à Vicky elle est bien trop vieille. Répondit Jim également salué pour sa répartie.
- Je l’assume complètement, Vicky c’est une femme d’expérience et la providence à voulu que mon amour se porte à une femme qui ne peut plus porter, c’est comme ça, je l’acceptes.
- Béni soit le ciel pour nous épargner la progéniture de Gab et Vicky. Alek avait décidé d’être mordant avec ses amis ce soir. Mais Gab directement à sa porté le bouscula de toute sa présence physique.
- Enfin, tu finiras par hériter de la taverne, une affaire juteuse surtout si le gros Heinrich vie encore vingt ans. Jim avait raison la taverne dans cette soirée de fin de semaine était pleine, c’était l’une des plus pratiqué de la ville.
- Rien n’est moins sûr. Dit Gab en avalant une pleine gorgée de bière.
- Décidément vous me dégoûter, où sont passé les beaux jeunes hommes, féru de poésie, qui déclare tendrement leur flamme à leur dulcinée et qui n’ont nul autre projet que de combler son cœur de passion. S’indigna un peu ironiquement Élise.
- Je dirais qu’ils ont disparus après la première nuit de coucherie. Répondit Ace à ses risques et périls.
- Amusant Ace, pourtant tu es toujours là.
- Elle a raison Ace, court vite avant de finir comme Jim.
- Je vous souhaites à tous d’être aussi heureux que moi et Aurélie.
- Oui les gars ça vous ferait du bien une femme dans vos vie, d’ailleurs Alek toi qui est très loquace ce soir tu aurais pas manqué de te faire poignarder l’autre soir de nouveau pour une histoire de femmes. Aurélie avait un caractère bien trempé, il fallait pour supporter Vicky et surtout les clients alcoolisés de la taverne.
- Et le pire c’est qu’il ne conclu jamais. Termina Ace.
- Ce que j’aime moi c’est la séduction très peu pour moi la chaude pisse et autres joyeusetés.
- En même temps si tu t’intéresse aux …
- La tournée est pour moi les jeunes profitez bien le temps passe si vite. Les interrompit Vicky en leur ramener un plein plateau de bière fraîche et mousseuses.
- Elle a raison on est trop jeune pour s’enchaîner à des alliances et des vœux.
- Profitons ! Reprirent tous en riant et levant une nouvelle fois leurs verres.
- Oui mon brave Alek profitons ! » Dit Gab en trinquant avec Alek. »
Leur soirée continua avec nombres de bières et de chants vers deux heures du matin alors que la majorité des clients avaient quitté le bar, Vicky soucieuse que Joseph n’était toujours pas de retour vient voir le groupe de jeunes gens.
- « Dîtes moi, Joseph ne devrait-il pas être de retour depuis plusieurs heures déjà ?
- Si mais il nous a dit de ne pas s’inquiéter qu’il serait de retour après avoir rendu visite à des amis. Répondit Alek de toute évidence plus très frais.
- Ça je sais bien Alek, concentre toi mon grand ! Il devait revenir avant la tombé de la nuit non ?
- Oui, et c’est vrai qu’il ne s’est jamais absenté aussi longtemps, c’est même la première fois qu’il quitte la ferme pour une autre raison que nous emmener chasser. Dit Ace plus lucide qu’Alek mais aussi avec le regard brillant.
- Vous devriez partir à sa recherche, il a peut être eu une accident ou pire, il s’est peut être fait attaqué. S’inquiéta Élise bientôt soutenue par Aurélie.
- Oh les femmes. Après cette déclaration Aurélie confisqua la bière au jeune homme ce qui lui provoqua un grognement ridicule il ne semblait même plus en état d’argumenter.
- Vous êtes d’ailleurs au courant de ces attaques, ne vous inquiètes il pas de ne pas voir votre père de retour ? Les gronda Vicky comme s’ils fusent encore enfant.
- Si bien sûr mais on devrait peut être attendre le matin avant de partir à sa recherche.
- Non je connais Joseph, si il n’a pas prévenu de ce retard c’est qu’il a dû se passager quelque chose de grave, aller bougez vous il faut partir à sa recherche.
- On devrait pousser une dernière fois la chansonnette avant que nos preux chevalier ne parte une nouvelle fois à l’aventure ! Dit Gab en grimpant sur la table la choppe à la main, bientôt soutenu par une clameur de tous les fêtards de la taverne.
- Non Gab descend de là ! Le repris Aurélie en ramassant les choppes vides.
- Ne vous inquiétez pas chérie je chanterais en vôtre honneur, Vicky… . »
Gab commença à chanter sous les approbation de toute la salle une ode à la tenancière, et ce malgré les interdictions de Vicky qui voulait au plus vite partir retrouver Joseph. Elle le sentait quelque chose de grave se préparais et il fallait qu’elle protège les garçons. Après tout c’était ce que Joseph lui avait ordonné avant de partir. Il savait très bien qu’ils ne suivraient pas ses prérogatives et qu’une fois leur travail fini à la ferme, ils s’empresseraient de courir chez elle. Mais tout de même plusieurs heures de retard et cette tension viscérale qui grandissait en elle. Le mâle n’était pas loin.
- Venez les gars, il faut partir. Et Gab descend de … »
Au même moment où elle saisissait le jeune homme par le bras pour le forcer à descendre celui-ci eu la gorge transpercé d’un carreau. Il serait tombé à la renverse si elle ne l’avait pas empoigné. Tous se retournèrent vers la porte, grande ouverte. Un homme se tenait dans l’embrasure de celle-ci. Couvert de loque, sous laquelle on devinait une maille. Son visage caché par un capuchon laissait dépasser quelques gonflement et d’ici ils pouvaient sentir son odeur de mort. Avant que quiconque ne put réagir il se pencha pour recharger son arme et derrière lui, deux autres rôdeurs encapuchonnés se glissèrent dans la taverne, aussi rapidement que des serpents ils remontèrent les rangés de tables sous l’hébétement général. Un vacarme remplaça le silence quand un quatrième intrus pénétra dans le bâtiments en traversant une fenêtre, il atterri devant le gros Heinrich qui ancien soldat qu’il était dégaina son poignard en se levant lourdement. Il avait bien compris qu’il subissait une attaque et malgré sa forte alcoolémie il ne tenait pas à se laisser dépouiller sans rien dire. Il tenta de frapper le malotru à l’épaule pour le faire reculer mais ce dernier saisi son bras avec une rapidité qui surpris le pauvre bougre et il lui brisa d’un geste net. Son hurlement de douleur et sa terreur fût stoppé quand la créature se servis de sa main décharnée pour crever les yeux d’Heinrich et lui enfoncer si profondément ses doigts squelettiques dans les orbites qu’il mourut sur le coup.
Cette vision d’horreur convaincu les clients de courir le plus vite possible vers les deux seules issus qui n’étaient pas occupé par les créatures. La porte qui donnait sur la ruelle et une seconde fenêtre. Mais tandis que la foule se précipitaient vers ces issus un nouveau monstre traversa la fenêtre et un autre sorti de la remise en pointant sa main sur les gens. Ces derniers prenaient feu les uns après les autres, on l’entendait réciter des paroles obscurs.
Vicky réagit enfin et de sa robe elle sorti une belle dague étincelante. Elle ne s’en servit pas pour attaquer les ennemis qui fonçaient sur elle à travers la foule gesticulante et hurlante. Mais elle l’envoya à travers la pièce avec une rapidité impressionnante en plein dans la tête du pyromane. Malheureusement ses sorts de feu avaient déjà commencé à attaquer la bâtisse.
Alek et Ace se relevèrent immédiatement, Ace se positionnant devant Élise pour la protéger. Le premier adversaire se jeta sur Vicky comme une bête tandis que le second tenta de la déborder sur la gauche pour atteindre directement Alek et les autres. Vicky ne lui en laissa pas le temps elle aplati le premier d’un sort qui semblait transformer sa main en puissant soufflet. La charpente trembla sous le choc et le monstre ses loques volante laissa paraître un véritable cadavre ambulant. Le sort, le brisa et il alla frapper celui à l’arbalète qui manqua de tomber à la renverse.
Alek avant que son frère ne dégaine sa lame pour frapper leur assaillant avait déjà sorti la sienne et prévu son attaque, la monté d’adrénaline lui ayant fait reprendre ses esprits soudainement. Il frappa en plein torse de la bête en visant son cœur. Mais celle-ci grognant ne stoppa pas son avancé et le frappa sauvagement, il tomba au sol sonné. Vicky arriva alors et après avoir frapper rapidement et fortement le monstre au visage et au dos, elle extrait la lame d’Alek et trancha la tête du mort. Une nouvelle fois la capuche tombé laissa apparaître un visage qui avait pu être autrefois humain mais qui maintenant se définissait plus par ses affreuses malformation et son teint livide, ses yeux noirs, ses dents pointues.
Un nouveau carreaux traversa la pièce et cette fois vint se planter en plein dans le pauvre Jim qui avait tenté de retenir sa promise avant qu’elle ne court vers la sortie, il était sûr que ses amis pourraient le protéger. C’était de notoriété public les meilleurs combattants après les chevaliers et le seigneur depuis leur exploit contre les brigands. Mais cela n’arriva pas, Vicky venait de le saisir pour s’en servir comme bouclier et le carreau lui étant destiné le heurta lui.
Elle le laissa tomber au sol et se précipita sur l’arbalétrier qui s’empressait de recharger une nouvelle fois. Elle frappa d’un nouveau sort de souffle, qui semblait lui avoir coûté d’avantage, car elle le laissa échapper dans un hurlement de rage et de douleur. Ce dernier plus puissant brisa une partie du mur et la porte de la taverne, tout en coupant en deux le monstre et son arme.
Le dernier ennemi, bourreau du pauvre Heinrich s’était faufilé par la gauche derrière les tables et les poteaux et se jetait maintenant vers Ace et Élise. Le garçon tenta de stopper l’attaque mais le mort l’évita aisément en découvrant son visage dans l’esquive. Il était encore plus laid et difforme que les autres. Son œil exorbité semblait sur le point de sortir, la mâchoire pendante et tordu dévoilait entièrement sa dentition pourrit et noir de crocs acérés. Il frappa Ace à l’épaule d’un retour aussi fulgurant que son esquive, il s’apprêtait à donner le coup de grâce à son opposant qui se tenait le bras au sol mais Alek se releva d’un coup de son absence et frappa l’ennemi d’un sort semblable à celui de Vicky mais encore plus puissant. Le monstre éclata sous l’impact et la taverne trembla si fort qu’elle manqua de s’effondrer.
Tous étaient sonnés, leur oreilles bourdonnaient après cette déflagration. Vicky ramassa les garçon et les posant sur ses larges épaules elle quitta le bâtiment sinistré et en flamme. Élise la suivit tant bien que mal, la tête lui tournait n’ayant pas la capacité de comprendre ce qui lui était arrivé. Ces sorts, ces monstres, cette violence, elle ne comprenait pas. Aurélie restant sur le corps sans vie de son fiancé alors que tous quittaient la taverne dans un silence et une rapidité déconcertante.
Une fois en sécurité dehors, ils prirent un moment pour soufflé, tandis que les curieux sortaient pour voir ce qui avaient pu causer ce désastre.
Ace après un soin rudimentaire à base d’onguents et d’un tissu pour stopper les saignements. Elle fit émerger Alek, assommé par son sort puissant.
- « Vous devez partir au plus vite vers notre sortie à la ferme.
- Comment es-tu au courant de ça ?
- Pas le temps de parler vous devez y aller ».
Joseph émergea soudain d’une rue accompagné d’un autre homme. Il était armé d’une épée et son suivant d’un arc.
- « Élise c’est pas possible je dois faire un cauchemar. Dit Ace en regardant à l’intérieur de la taverne ravagée et envoyant les corps de ses deux amis et ceux des malheureux blessés par les sorts de souffle.
- Reprends toi mon amour il faut qu’on parte.
- Venez suivez moi la voie est dégagé par là. Ordonna Joseph ».
Tandis que leur père tentait d’exfiltrer au plus vite ses fils, des flèches volèrent dans la rue. Touchant Vicky par deux fois ainsi que quelques observateurs aux alentours.
Une rangée de ces monstres venait d’apparaître des ruelles alentours, ils étaient accompagnés d’un groupe d’hommes en armes, de toute évidence des mercenaires, la ville en comptait une bonne trentaine, il s’était rassemblé suite aux nouvelles de la guerre, payé par le seigneur pour assurer sa sécurité. Il semblerait qu’ils aient changé de camps.
- « Vas y Joseph, je vais les retenir. Cria Vicky gravement blessée.
- Je reste avec elle. Dit le suivant de Joseph.
- Viva Guilda ! Honneur à vous. Lança Joseph sous la réponse identique de ses camarades. Avant de se retourner vers les trois jeunes gens. Venez les enfants. »
Élise, Joseph et les garçons s’éloignaient à toutes jambes alors que Vicky tenant miraculeusement debout engloutissait une fiole rouge et le compagnon tirait déjà avec une précision et une rapidité jamais vu sur les ennemis qui tombaient l’un après l’autre frappé en pleine tête. Mais les mercenaires étaient déjà sur eux, les adieux qu’ils avaient fait à Joseph ne présageaient rien de bons pour leur avenir.
- « Qu’est-ce que c’est ce bordel et où tu étais ?
- Je ne peux pas tout vous expliquer pour l’instant, mais les monstres qui vous ont attaqués sont des Weilgues, les morts vivants possédé par des démons des légendes vous vous souvenez ?
- C’est impossible. Dit Alek hébété.
- Eh si malheureusement, partez du principe que toutes les légendes que je vous ai raconté sont vrais. Ensuite concernant mon départ je devais préparer notre fuite avec mes contacts guildiens ainsi que prévenir du renfort. Ajouta Joseph tandis qu’ils évoluaient tous à pas soutenus dans les rues.
- Guildiens, la guilde de protecteur de l’élu, comme ...
- … dans la légende oui. J’ai été dépassé par la rapidité de l’avancé de l’ennemi. Il semblerait que ces années à vos côté bien que plaisantes aient fini par me ramollir, et nous allons en payer le prix. Le prix de ma faiblesse, mais je ne laisserait personne vous toucher. Ils ne vous auront pas nous allons y arriver.
- Et où allons nous ? Demanda Ace. »
- D’abord à la ferme, puis par le tunnel, pour enfin rejoindre le pont où nous attendent le reste des guildiens. Enfin ce qu’il en reste, mon retard est dû à une attaque que nous avons aussi subit. Par des Weilgues plus nombreux et puissants que ceux qui vous ont attaqué, dieu soit loué d’ailleurs. Ils ont concentré leur attaque la plus forte sur nous, et ils ont échoué mais le reste de leur force arrivent c’est pourquoi nous ne devons pas traîner.
- « Mais mon oncle, je dois le prévenir, il n’est pas en sécurité ici. S’inquiéta Élise, son oncle étant sa seule famille en ville.
- J’ai déjà évacué ton oncle ne t’inquiète pas. La rassura Joseph.
- Bien alors, ne traînons pas ! »
La monté à travers la ville puis sur la colline du seigneur leur donnèrent la possibilité de voir la région alentour, des feux et des grandes colonnes de fumées émanaient de la campagnes. Les villages des environs étaient attaqué, l’ennemi arrivait.