Chapitre 2 - Madeleine

Notes de l’auteur : Voici le second chapitre, qui contient un des mes premiers "passages préférés" :)
Réécrit également grâce à tous vos bons conseils

UN VISAGE FLOU LUI PARLAIT.
TOUTE ACTION REALISEE NECESSITE DE MAINTENIR UNE CERTAINE FORCE PENDANT UNE DUREE SUFFISANTE POUR VAINCRE LES INERTIES ET RESISTANCES QUI S’OPPOSENT A CETTE ACTION, DISAIT LE VISAGE.

 

-°-

L’assassin palpa sa plaie et grimaça. Cette mission avait vraiment mal tourné.

Le succès avait souvent un prix, mais il sentait celui-là jusqu’au fond de ses entrailles. Métaphoriquement et littéralement. Martial était décédé, et il lui faudrait à lui plusieurs semaines avant d’avoir récupéré assez pour reprendre pleinement du service.

Il souffrait d’épuisement magique et la blessure béante sur son ventre, mal placée, ne cessait de saigner. D’ailleurs la plaie était probablement ce qui retenait le mieux la nausée magique.. Difficile d’avoir des haut-le-cœur avec une entaille dans les obliques.

Dans le coche que la confrérie avait trouvé pour son rapatriement à Chantelli, où il pourrait bénéficier de soins adaptés et se reposer dans danger, il se cala contre le dossier de la banquette où il était allongé, sans vraiment réussir à limiter les secousses. Pourtant le cocher faisait des efforts, même s’ils se traduisaient par un train insupportablement lent.

Il ferma les yeux et tenta de méditer pour gérer la douleur, la migraine et les nausées, jouant distraitement avec son bracelet. Au moins il avait trop mal pour ruminer.

Entre deux moments de somnolence agitée, incapable de dire précisément l’heure qu’il était ni depuis combien de temps ils étaient partis, il comptait les boutons qui maintenaient le revêtement en tissus gris du toit du coche.

Malgré la bonne volonté du conducteurs, le roulis de la voiture empirait son était. Le pansement était imbibé de sang plus ou moins croûté, et sa tête tournait. Les effets des infusions antalgiques avaient fini par se dissiper, et ses tentatives de contrôle par la méditation étaient maintenant complètement vaines.

Lorsque le cocher lui indiqua qu’ils arrivaient enfin en vue de la ville, un gémissement de soulagement fiévreux lui échappa. Il tendit lourdement la main pour tirer le rideau, mais la fenêtre, beaucoup plus haute que lui, ne lui révéla qu’il ciel gris, épais et humide.

La ville et le palais restèrent invisibles. Il n’y avait pas remis les pieds depuis plusieurs années, et fut saisi d’une sourde nostalgie de ses rues blanches, ses étages empilés, et ses galeries aux frontons rouges. Le palais était devenu une sorte de repère, quelque part entre une maison, une école, et un travail.

La voiture ralentit et s’arrêta quelques minutes aux portes de la ville pour que le cocher puisse remplir les formalités, et abreuver les chevaux. Quelqu’un en profita pour frapper à la porte.

— Maître Moebius, dit un novice encapuchonné en se glissant sur la banquette en face de lui. On m’a envoyé vous tenir compagnie sur la fin de trajet.

— Trop aimable, coassa le blessé.

Le voyage lui avait fait passer toute envie de politesses.

— Je m’appelle Emile, se présenta le novice en baissant sa capuche. J’ai de l’eau fraîche et de l’infusion pour soulager vos douleurs. Les médecins vous attendent.

 

Moebius passa plusieurs heures à l’infirmerie. Deux Egys nettoyèrent, refermèrent et pansèrent ses plaies, avant de le quitter en chargeant un troisième confrère de lui faire prendre plusieurs breuvages odorants et épais.

Il trépignait sur son lit. Depuis plusieurs jours il n’avait plus été capable de bouger seul, et, la douleur enfin sous contrôle, il ressentait un besoin irrépressible de sortir s’aérer. De s’éloigner du brouhaha de l’infirmerie et de la sollicitude de ses confères qui venaient, l’un après l’autre, prendre de ses nouvelles.

Moebius rouvrit un œil. Il avait dû s’endormir.. L’infirmerie semblait s’être un peu calmée. Il sirota péniblement la tasse d’infusion contre la douleur qu’on lui avait laissée.

La soirée s’éternisa péniblement, au fil des rondes de l’équipe de nuit qui s’espaçaient de plus en plus. Peut-être pourrait-il vraiment sortir respirer de l’air frais ? Ici, entre les effluves de plantes et l’humidité de la saison, il étouffait. Il avait un traitement, et pas l’intention de danser la gigue. Et personne ne lui avait formellement interdit de bouger.

Un domestique vint éteindre les lampes à huile et lui souhaiter une bonne nuit. Moebius se surprit à sourire. Personne ne le chercherait pendant plusieurs heures. Lorsque les pas du serviteur se furent assez éloignés dans le couloir, il s’assit doucement et posa les pieds au sol avec précautions.

Pas de vertiges ni de douleur. Parfait. Il se sentait vraiment bien.

Il se leva lentement, enfila ses bottes et son manteau, et, après réflexion, prit ses dagues et se glissa sans bruit dans le couloir sombre et désert.

Moebius atteint le toit, essoufflé et en sueur, le temple en contrebas annonçait onze heures. Il en avait mis du temps pour monter… Il fit une pause entre les draps colorés pour récupérer un peu, et baissa sa capuche pour apprécier l’air frais, avant de la remonter brusquement en voyant la lune sortir.

Il passa lentement par-dessus le parapet et descendit s’asseoir sur la corniche du toit. De la musique montait encore des jardins. La vie mondaine suivait son cours, au rythme des soirées. Difficile de croire qu’il y avait des tensions. Pourtant même les doyens se trouvaient impactés, et tentaient, laborieusement, de ne pas officialiser de parti-pris.

Moebius se releva avec une grimace et tira sur ses bras pour se décoincer la nuque. Il était complètement courbaturé, et, si les infusions cachaient maintenant la plupart des symptômes d’épuisement magique, il restait l’écrasante fatigue physique.

Il se rassit à nouveau et dégaina ses dagues pour les nettoyer. Le métal noir et mate des lames, agréable au toucher, le rasséréna. D’un geste un peu moins sûr qu’il en avait l’habitude, il les essuya consciencieusement avec un petit chiffon, en évitant le tranchant dont il s’occuperait plus tard lorsqu’il se sentirait mieux.

Un souffle derrière lui trahit un intrus.

Instinctivement, Moebius fit une pirouette pour retrouver ses appuis, une dague en main, et sonda les alentours. Quel idiot, de se laisser surprendre ainsi. Il était bon pour une nouvelle dose de tisane contre la migraine.

Par chance l’ennemi n’était qu’une lingère assise à quelques pas, et au vus de son signal chaotique, paniquée. Il tourna son bracelet, et rangea ses armes, contrit d’avoir inquiété sa spectatrice involontaire.

— Bonsoir madame, dit-il lentement pour la rassurer. Je vous présente mes excuses. Respirez, je ne vous veux aucun mal.

Moebius fit un pas vers elle, en s’assurant de rester dans l’ombre de la grande cheminée. La pauvre. Il n’était pas difficile d’imaginer ce qu’elle avait imaginé en le voyant surgir de nulle part devant elle.

Une douleur sourde pulsait à nouveau à son côté. Il serra les dents. Les médecins n’en finiraient pas de le sermonner.

— Vos excuses sont acceptées, répondit la lingère d’une voix curieusement assurée. Vous m’avez surprise et je n’ai pas eu la présence d’esprit de me signaler.

Il failli rire mais une douleur fulgurante l’en empêcha.

— En temps normal je vous aurai senti. Mais je suis en convalescence, mes sens sont affaiblis.

Par les portes de l’Inframonde. Pourquoi avait-il dit ça. La fatigue et la douleur l’avaient fait parler plus vite que réfléchir. Avouer son état de faiblesse pouvait être puni de mort. Il trouva la force de sonder à nouveau – l’effort lui tira une larme - pour vérifier la réaction de la lingère, et se rassura en ne constatant aucun signe d’animosité.

— En voilà une fierté, se moqua-t-elle ouvertement. Dites-moi, monsieur. Je viens sur ce toit profiter du ciel depuis des années, et vous êtes le premier Egy que j’y croise. Voudriez-vous me faire croire que vous êtes simplement le premier à n’avoir pas réussi à se cacher ?

Moebius fronça les sourcils. Cette lingère n’avait pas peur de mettre les pieds dans le plat.

— Vous savez froisser les inconnus, dit-il, tentant de surveiller ses mots. Ce palais abrite une des écoles de la confrérie.. Tout le monde, élèves comme maîtres, s’entraînent entre autres sur les toits.

Il pinça les lèvres. A ce niveau de maladresse ce ne pouvait plus être simplement la fatigue. Les médicaments devaient lever ses inhibitions. Il redoubla d’efforts pour maîtriser ses propos, et décida de s’en tenir à une seule phrase par réponse maximum.

La femme bougea légèrement puis resta silencieuse, et il en profita pour l’observer un peu mieux.

Assise contre la cheminée, elle avait les jambes croisées sous une couverture, et les cheveux relevées négligemment dans un foulard, au-dessus d’un poncho sombre et sans fioritures. Avec la distance et la nuit, les traits de son visage étaient à peine visibles, et il était trop faible pour faire de la lumière dans l’espoir de mieux la voir.

— Si vous êtes en convalescence, reprit-elle après un moment, vous devriez faire attention, vous êtes côté nord ici, les corniches sont couvertes de moisissures et glissantes. Tout Egy que vous soyez, à ma connaissance, vous restez soumis à la gravité.

Il s’apprêtait à s’en aller, mais sa réponse le stoppa net.

— Effectivement, lâcha-t-il avec un frisson.

Qui était cette lingère ? Etait-elle de la confrérie ? Probablement pas, elle ne portait pas leurs insignes. Qu’est-ce qui avait pu l’amener, le jour de son retour après la chute de Martial, à croiser une femme qui lui parle de tomber du toit ?

Moebius se força à expirer lentement pour se calmer, et appuya sur ses bandages. La douleur empirait.

— Il me reste de la tisane, si vous voulez vous joindre à moi, proposa la femme d’un ton hésitant.

Il hésita et appuya un peu plus sur ses côtes. Des points avaient probablement cédé. Sa chemise imbibée le lui confirma. Il allait devoir demander de l’aide à cette femme s’il voulait éviter de s’évanouir et de se vider de son sang toute la nuit dans l’escalier de service.

— Ma foi, c’est une offre généreuse, dit-il en se dirigeant à petits pas vers l’autre extrémité de la cheminée, là où il allait pouvoir rester dans l’ombre même si la lune réapparaissait.

La femme chercha quelque chose dans son manteau. Moebius lui tendit sa tasse de voyage qu’il gardait dans la poche avec ses accumulateurs magiques. Elle le remercia d’un vague signe de tête et la lui rendit pleine de tisane fumante.

Il profita que les va-et-vient d’invités sur le départ dans la cour d’honneur monopolise l’attention de la lingère pour reposer la tasse qui sentait la reine-des-prés et la réglisse. Son sang coulait déjà bien suffisamment tout seul.

La main plaquée sur le bandage tiède et humide, il s’appuya contre la cheminée en tentant de garder les idées claires.. Il avait besoin d’elle et ne pouvait pas se permettre de la faire fuir.

La femme se tourna vers lui brusquement.

— Etes-vous souffrant ? Demanda-t-elle d’une voix à mi-chemin entre agacement et inquiétude.

Moebius détendit sa jambe gauche un peu trop pliée avant qu’elle ne s’engourdisse. Indubitablement, elle avait encore visé juste. Peut-être trouverait-il assez d’énergie pour la contraindre à l’aider ?

— Ma plaie s’est rouverte quand vous m’avez surpris…

— Oh ! S’exclama-t-elle à mi-voix. Faut-il que j’aille vous chercher du secours ?

— Le tissus sous le thé, vous pouvez me le passer ? Je vous le rendrai.

Il s’attendait à des questions ou des objections, mais la femme s’exécuta sans broncher, et le regarda plier l’étoffe en longueur et la passer dans son dos.

— Avez-vous besoin d’aide pour serrer ?
 

 

La lingère remonta vers la terrasse de service, sa couverture et autres affaires en main.

— Puis-je savoir à qui adresser mes remerciements ? Demanda-t-il alors qu’elle enjambait le parapet d’un geste habitué.

Elle eut l’air de réfléchir.

Moebius baissa la tête. La lune sortait. Il s’était assis dos à l’astre, mais mieux valait être prudent. Cette femme lui donnait des sueurs froides.

— Certainement pas, arbitra-t-elle. Le nom que vous me donneriez en retour serait un faux. Voici une offre plus équitable. Je me contente de votre faux nom, et vous vous contentez du mien.

— Marché conclu, fit-il presque amusé. Appelez-moi Raphaël.

— Ravie de faire votre connaissance Raphaël. Je suis Madeleine.

Moebius resta interdit à nouveau. Le nom de sa nourrice à la confrérie ? Quelle était la probabilité pour que la lingère choisisse ce nom-là ?

Il prit appui sur l’épaule que lui tendait la femme et ils entreprirent de descendre l’escalier. Cette histoire de nom le perturbait. Lui avait, comme tous ses confrères, une liste de noms et morceaux de vies prêts à l’emploi pour parer à ce genre de situations. Mais elle ? Peut-être que c’était son vrai nom mais qu’elle avait préféré prétendre le contraire.

— Où dois-je vous conduire ensuite ? Demanda-t-elle, interrompant ses pensées.

Ils étaient arrivés au troisième étage. L’entrée de la confrérie qu’il avait empruntée à l’aller se trouvait à proximité. Mais il devait d’abord se débarrasser de cette lingère trop curieuse.

Moebius se dégagea de son soutien et s’appuya sur un coffrage en bois peint de spirales.

— Ce n’est pas loin, laissez-moi ici je peux finir seul.

— Il ne me paraît pas judicieux de vous…

— Ce n’est pas négociable, dit-il en essayant d’avoir l’air sûr de lui.

La femme se raidit et hésita. Puis elle prit congé d’une courbette silencieuse et disparut dans l’escalier de service. Il se cala dans l’ombre d’un chambranle de porte, pris d’un doute, et rassembla ses forces pour déplacer la lumière et disparaître.

Un bruit de pas lui donna raison, et la lingère reparut dans le couloir. Il retint sa respiration, la laissant passer pour inspecter la galerie et le palier, avant de revenir vers l’escalier de service où elle disparût à nouveau avec un soupir.

Moebius s’appuya sur le mur de sa main qui n’était pas couverte de sang, s’approcha de la tapisserie avec la chasse au faucon, posa la main dessus, et traversa.

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ClementNobrad
Posté le 16/02/2023
Hello,

C'est intéressant de voir ici le point de vue de Raphaël sur les événements du premier chapitre et de savoir que les déductions qu'il fait sont fausses :) Par contre, la moitié du chapitre se retrouve identique au premier. Je pense que les passages similaires pourraient être insérés différemment, car cette double lecture peut être perturbante. Quand ce sont deux chapitres séparés de nombreux autres, pourquoi pas, mais vu que là on les enchaîne, je pense qu'il faudra trouver un moyen pour "enlever" ces redites :)

Raphaël avait donc commis son larcin avant de rencontrer "Madeleine", voilà qui confirme ma première hypothèse ! Voyons si les autres seront vérifiées aussi :p

Le style reste agréable à lire et très immersif :)

Bon, mon téléphone fait des siennes, et alors que j'avais écrit un commentaire avec les coquilles que j'ai relevées, il a tout quitté :(

"Par chance l’ennemi n’était qu’une lingère assise à quelques pas, et au vus de son signal chaotique, paniquée" > Pourquoi le terme d'ennemi ici? Ce n'est pas encore le cas pourtant, je pense que ce n'est pas le terme approprié :) Et " au vus" c'est "au vu"

Désolé pour les autres coquilles, faudrait que je reprenne mon ordinateur pour que ce soit plus aisé pour moi à reprendre :)

Au plaisir de lire la suite.
ClementNobrad
Posté le 16/02/2023
Je précise ma pensée : Vu que l'assassin est dans un état second, toutes les parties où c'est Madeleine qui parle, peut-être ne pas tout retranscrire, mais que des bribes de phrases. Le lecteur comprendrait de quoi on parle, on comprendrait encore mieux l'état Second de l'assassin, et ça gagnerait en immersion. Ce n'est qu'une idée, tu es maitresse de tes écrits :)
Camille Octavie
Posté le 16/02/2023
Bonjour ! Merci pour ce retour ! Ne te stresse pas pour les coquilles ce chapitre fait partie de ceux qu'il faut que je repasse pas antidote ;) effectivement il y a encore trop de "copier coller", je souhaite vraiment arriver à donner l'impression que l'événement n'est pas vécu pareil, limite qu'ils entendent effectivement quelque chose de différent de qui a été dit par l'autre... gros challenge. Merci pour l'idée liée à son état second c'est une piste vraiment intéressante :)
Le "ennemi" fait référence au fait qu'il est surpris, et habituellement si il doit se défendre, c'est soit une cible, soit un ennemi. Je dois encore travailler la narration de Moebius, je veux qu'on sente l'emprise sectaire, ce qui n'est pas encore vraiment le cas. Donc tout cela devrait s'améliorer avec les réécritures :)
Vincent Meriel
Posté le 15/01/2023
Bonjour,

J'ai globalement bien aimé ce chapitre, qui soulève évidemment plein de questions et de promesses !

C'est intéressant d'avoir la vision de l'autre personne, tout en ajoutant de nouvelles informations. C'est aussi amusant de comprendre qu'il répond sans mentir parce qu'il est drogué (bien vu) ou le retour de la princesse pour le démasquer (je l'aime bien ^^).

J'ai eu un peu de mal à comprendre par contre les enchainements de réveils à l'infirmerie (il m'a fallu relire), mais je ne sais pas trop ce qui pourrait aider (peut-être un saut de ligne pour une discontinuité du temps ?).

Je suis aussi un peu surpris par la présentation d'Emile, qui ne sert pas vraiment dans le chapitre. Je suppose qu'on le recroisera, mais je me demande si elle est nécessaire ici (ceci en considérant que la plupart des trilogies de SFF commencent très doucement, mais ça ne sera peut-être pas le cas ici ^^).

En tout cas félicitations pour le travail et les bonnes idées. Cela donne envie d'en voir plus.

À bientôt !
Camille Octavie
Posté le 15/01/2023
Rebonjour !
Le changement de point de vue c'est un gros risque :) je suis contente que cela "fonctionne". L'idée c'est de ne pas redire / relire "la même chose" bien entendu, chacun vivant la scène de façon différente.
Je me note de faire attention à la fluidité du passage à l'infirmerie, ce n'est pas parce que le personnage est à l'ouest que le lecteur doit ne rien comprendre ^^'
Le personnage d'Emile est important, à plusieurs moments de l'histoire, mais peut-être que le nommer maintenant est superflu ? Je me fais une note de relecture ;)
Pour ce qui est du "début lent", je ne pense pas déroger aux habitudes, même si j'ambitionne au fil des réécritures d'arriver à avancer le "démarrage". Comme tu l'as repéré déjà au chapitre 1 (et tu n'es pas le seul ;) ) j'ai pas mal de marge à gratter, ne serait-ce que dans le style :)

Mille mercis et j'espère que la suite continuera à donner envie :)
Elly Rose
Posté le 22/11/2022
Encore une lecture qui m'a vraiment enchanté!
Voir les mêmes événements mais du côté du Egy est super. Et d'entrée c'est un personnage qui me plaît beaucoup dans sa manière d'être.
J'imagine que ce n'est là que leur première rencontre et j'ai hâte de voir ce qui va en découler!
Camille Octavie
Posté le 22/11/2022
Bonsoir ! Merci !
Oui ils vont se recroiser, mais je n'en dis pas plus !
J'ai fait un effort sur les "il" /"elle" et je crois que ça paie ! XD
Elly Rose
Posté le 22/11/2022
Avec grand plaisir!
Franchement ça m'a beaucoup moins marqué et en même temps, j'étais tellement prise dans l'histoire que je n'y ai vu que du feu!
Camille Octavie
Posté le 22/11/2022
Chapitre suivant demain ou après-demain normalement !
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