Normalement, quand on sort de chez soi seul, et, en pleine nuit on se serait inquiété de sa sécurité; surtout quand on est dans une ville d'environ 2,1 millions d'habitants et que logiquement ça fait une chance énorme d'être victime d'une agression. Mais, après avoir passé douze ans à faire de la box et avoir gagné pas mal de mes tournois, je ne m'inquiète pas tant que ça sauf si l'agresseur est armé ou encore qu'ils viennent à plusieurs. Mes parents ont toujours voulu que je sache me battre et me défendre et ils m’ont donc inscrite dès qu'ils le pouvaient, et même avant mon entrée au club mon père m'apprenaient les bases du combat. Donc après la sécurité viens une autre inquiétude que cette foi je ne peux ignorer: le logement. Au début j'ai pensé à demander à un hébergement mais au matin mes parents déclareront ma disparition et, la personne qui m'aura hébergé me ramènera au poste de police. La malchance de la fille dont la fugue n'aura duré que quelques heures. Tout en réfléchissant je marche sans but précis à par celui de m'éloigner de chez moi. Arrivant devant deux appartements abandonnés et délabrés, je me retrouve fatigué et pourrais choisir d'entrer dans l'un d'eux pour y trouver un endroit où dormir. Cependant, ne voulant pas risquer de me blesser en entrant dans l'obscurité sans savoir ce qui s'y trouve, je décide de ne pas le faire, puisqu'une seule chute pourrait être dangereuse dans cet environnement désertique. Par chance, j'ai trouvé un arbre que j'ai pu escalader avant de m'allonger. Cela fera l'affaire pour la nuit. Maintenant il fallait espérer que je ne croise pas de SDF, de fêtards alcooliser, ou, même la police qui me trouvera ici et qui me demanderai sûrement ce que je fessais sur une zone abandonnée. J'essaie plutôt de dormir et de penser à autres choses mais n’y arrive pas je décide de descendre voir avec plus de détail où j'étais. Une fois en bas je marche sans m'en rendre compte sur une flaque d'eau et je me suis rappelé que des averses étai prévu pour ce soir... quelle chance j'ai dans ma vie !
– Qu’est-ce que... ! Non je dois avoir halluciné avec la fatigue accumulée...ou pas.
Au moment ou j'avais regardé la flaque d'eau j'ai vu...un dragon comme s’il était derrière moi, je l'avais vu comme je vois mon reflet au moment présent !Un dragon comme dans les contes de fées, il fessait quatre fois ma taille environ, blanc avec des ailes, qui, déployer, devais faire deux mètres, il avait deux cornes blanches sur les côtés et ses yeux étaient oranger avec des pupilles de chat. Mais, je ne le voyais plus il avait disparu comme il était apparu, je dois juste être fatigué. Finalement je remonte dans mon abri de fortune pour me coucher. Je sors de mon sac un pull large que je tente d'utiliser comme je peux en couverture et je mets mon sac comme cousin de fortune, je m'allonge en fessant bien attention à ne pas tomber pendant la nuit et m'endors rapidement.
En regardant sur ma montre à mon réveil je vis qu'il est déjà dix heures et demie . Je venais de passer ma première nuit en tant que fugueuse. Je range mes affaires dans mon sac quand soudain, en bas de l'arbre je vois la dernière personne que je pensais voir à cet instant qui lui d'ailleurs me fixer sans étonnement.
– Tu sais combien de temps j'ai attendu que tu te réveilles enfin ?
– Qu’est-ce que tu fais là toi ? Jamais je n'avais regardé quelqu'un ainsi.
– Logiquement ? Eh bien je t'attends. J'étais complètement perdu. Comment m'avait-il retrouvée, que fessait-il ici et pourquoi il m'attendait ? Je sais que tu te demandes sûrement beaucoup de choses, mais tu ne voudrais pas descendre pour qu'on en parle ?
– Non, explique-moi d'en bas que fais-tu ici ?
Très bien je monte alors, me dis il comme s’il ne m'avait pas entendu. Une fois en haut il utilise son arme secrète qui fonctionnait sur tout le monde : son sourire, mais malheureusement pour lui je ne réagissais pas à ça. Salut !
En comprenant que je ne réagirais pas, il commença enfin à m'expliquer.
- Nous n'avons pas beaucoup de temps alors je vais t'expliquer rapidement et je te préviens : si tu ne veux pas me suivre je t'assomme ! J'allais parler mais il mit son doigt sur sa bouche en signe de silence. Ça fait extrêmement longtemps qu'on attendait ce moment et malheureusement il est arrivé. Évidemment tu ne me croiras pas maintenant mais peu importe. Ambre toi et moi nous ne sommes pas humains et cela depuis notre naissance...
– Mais...Chute j’ai dit !
Aujourd’hui beaucoup sont à ta recherche et certaine sont de bonnes personnes mais d'autre non. Tu es bien plus importante que tu ne le crois et ton destin est déjà tout tracé depuis bien longtemps. J'avais tellement de questions là maintenant mais à chaque tentative de parole il me disait de me taire. Je suis là pour te conduire en lieu sûr avant que des personnes malveillantes ne te retrouvent. Il faut que tu me suives maintenant et je t'expliquerais en détaille, je répondrais à tes questions également. Alors maintenant que ceci est fait, auras-tu l'obligeance de me suivre ?
Hier, Tora, je ne sais pas ce que tu as bu, mais il est hors de question que je... Sans que je puisse prononcer un mot de plus, il lève les yeux au ciel, soupire et simplement m'assomme.
Je me réveille plus tard par un geste brusque de mon "agresseur" si je puis dire,car à cet instant ce n'est pas mon ami, me posant par terre sans aucun respect. Il m'a emmenée en plein milieu d'une forêt ! Sérieux là ? En regardant plus attentivement je remarque que nous sommes dans une sorte de cercle d'arbre comme si, ils nous entouraient dans une ronde.
– Et la belle au bois dormant, réveille-toi !
Il sourirait d'une façon bien vicieuse à cet instant comme s’il venait de commettre une bêtise dont il est très fier et, je n'ai qu'une seule envie, lui mettre une patate en plein milieu de son joli visage. Mais en essayant de me lever je glisse et me ramasse avec le moins de grâces possible, alors toujours assise je me contente de l'insulter. Il se mit à rire et il m'aida à me relever,mais au lieu de juste prendre sa main je le vis tomber lui aussi avant de me relever avec fierté. Il me lança un mauvais regard en dose relevant.
– Écoute bien ce que je vais te dire à présent, on va se faire téléporter dans un portail et pendant un moment tu te sentiras en déséquilibre dans le vide mais, ne tant fais pas trop c'est normal. Et un dernier conseil, accroche-toi bien à moi.
Évidemment je ne l'écoute pas et il commence à psalmodier dans une langue que je ne comprends pas du tout et qui d'après moi ne venais d'aucun pays que je connaissais. Et d'un coup, le vide sous mes pieds, à la dernière seconde je m'accroche à lui et je me mis à criée comme une furie à deux doigts de l'évanouissement tout s'arrête finalement et en ouvrant les yeux c'est un paysage tout aussi différent qui s'offre à moi.