Chapitre 21

Les coups frappés à la porte de Jebellan résonnèrent avec force dans le dortoir vide. Sans doute fut-ce cette agressivité inattendue qui poussa Jebellan à répondre. Lorsque le battant s’ouvrit, ses sourcils étaient dressés et sa bouche décrivait un pli de mauvais augure. Il se rembrunit en découvrant son visiteur.

— Imes.

Jebellan carra la mâchoire. Il détourna les yeux.

— Écoute, oublie ce que tu as entendu hier…

Imes ne le gratifia pas d’une réponse. Ces mots étaient presque une insulte, mais Jebellan n’était pas dans son état normal. Il lui fit la faveur d’oublier qu’il avait prononcé pareille énormité.

À la place, il le saisit par le bras et le tira vers l’escalier.

— Hé ! protesta Jebellan.

Il se campa sur ses jambes, stoppant net leur avancée.

— Si tu t’imagines que je vais mettre le nez dehors pour faire bonne figure devant ce parterre de naïfs, tu me connais bien mal, gronda-t-il. Lâche-moi.

Imes fronça les sourcils. Jebellan était nu-pieds et le col de sa tunique était délacé. Il n’était pas présentable pour participer à la fête.

Mais il n’était pas question de la fête.

— Non, dit Imes, répondant à tout ce qu’avait dit Jebellan à la fois.

Plutôt que de développer, il tira à nouveau d’un coup sec. Jebellan ne le croyait sans doute pas capable d’une telle force, car il trébucha et poussa un juron. Il se laissa entraîner dans un silence surpris.

Imes le mena au rez-de-chaussée et jusqu’à la bibliothèque. Cléodine et Orelle étaient toujours là, plongées dans un furieux conciliabule à voix basse. Elles s’interrompirent à leur entrée. Imes claqua la porte.

— Répète ce que tu m’as dit, demanda-t-il à Orelle.

Cléodine et Orelle échangèrent un regard.

— Imes…

Jebellan les scruta tous les trois, les yeux étrécis.

— Qu’est-ce que tu cherches dans le grand vide, Orelle ? dit Imes d’une voix radoucie. Redis-le. S’il te plaît.

Elle dut percevoir quelque chose dans ses yeux. Elle se lécha les lèvres. Ses épaules se redressèrent.

— Un autre hôte, dit-elle simplement, comme si elle n’évoquait pas un concept que leur langage n’avait jamais été conçu pour exprimer. Je cherche un nouvel hôte.

Jebellan blêmit. Il vacilla. Imes pressa une paume contre son épaule et le poussa dans un fauteuil. Il s’y laissa choir, exsangue.

— Qu’est-ce que tu dis ? murmura Jebellan.

Orelle se frotta le poignet, nerveuse. Malgré tout, il n’y avait aucune trace d’hésitation chez elle lorsqu’elle parla de l’œuvre de sa vie.

— Tout sacré qu’il soit, l’hôte est un animal. Aucun animal n’existe par lui-même. Tous font partie d’un écosystème, même lui. L’hôte mange le plancton, les charognards mangent l’hôte. Si les charognards existent, c’est bien qu’ils ont assez de nourriture pour soutenir leur population.

— Si l’hôte peut mourir, c’est qu’il est né, souffla Imes.

Jebellan le dévisagea. Ses yeux étaient si larges qu’on voyait le blanc de l’œil tout autour de ses iris pâles.

— Et né de quelque chose.

Jebellan baissa la tête. Ses cheveux cachèrent son expression.

— Il y a d’autres hôtes ? dit-il d’une voix sourde.

— Ce n’est qu’une hypothèse, dit Orelle. Depuis des milliers de jours que je les cherche, je n’en ai encore trouvé aucun. Mais ils existent, j’en suis sûre ! C’est la seule explication, la seule variable qui puisse résoudre cette équation.

Elle désigna la carte sur le mur, soudain brûlante d’excitation.

— Ils sont là, quelque part dans le grand vide. Probablement loin, très loin. Si ce sont des créatures solitaires, il est certain qu’ils évitent d’occuper les mêmes territoires. Mais si on peut les trouver… si on peut en atteindre ! Un, juste un !

Jebellan croisa les mains. Ses jointures étaient blanches.

— Vous saviez pour l’hôte.

L’enthousiasme d’Orelle retomba. Elle consulta Cléodine du regard.

— Pas seulement nous, avoua Cléodine. Nous ne sommes pas encore très nombreux… mais de plus en plus de personnes devinent la vérité. Des scientifiques, des prêtres, des chasseurs… Petit à petit, notre réseau s’étend. C’est un poids difficile à porter, mais il est plus léger à plusieurs.

Imes serra l’épaule de Jebellan avec force. Jebellan eut une inspiration brusque. Il s’appuya contre son contact.

— Je suis désolée, Jebellan, dit Cléodine. Je n’avais pas réalisé… Tu savais depuis longtemps. Je suis désolée. J’aurais dû m’en rendre compte.

Elle hésita.

— Est-ce que Laomeht…

— Bien sûr que non, dit-il.

Elle hocha la tête.

— Bon. Tant mieux. Il n’a pas besoin de savoir.

Elle se tourna vers son fils cadet.

— Imes…

— Ça va, dit-il. Je vais bien.

Sa main ne quitta pas le bras de Jebellan. Pour la première fois depuis l’accident, ses pensées étaient claires. Après d’interminables sables mouvants, il lui semblait qu’il avait enfin trouvé la terre ferme.

Cléodine eut un faible sourire.

— Tu es un roc, mon fils. Mais si tu as besoin de quelque chose…

Évidemment qu’il avait besoin de quelque chose. Il avait besoin d’agir.

Jebellan releva la tête. Ses yeux rouges, mais secs, se posèrent sur Orelle.

— Qu’est-ce qu’on peut faire ?

 

Une agréable brise accueillit Imes au sommet de la colline. Il s’arrêta et s’étira, profitant de la fraîcheur du vent sur sa peau réchauffée par la marche. D’ici, par un temps aussi clair, on pouvait deviner l’ombre bleutée des falaises du flanc est dans le lointain. En contrebas, la route qui partait de Port Ouest vers l’intérieur des terres longeait quelques champs dorés avant de disparaître entre les bosquets.

Jebellan gravit le sentier derrière lui. Il fourra Pan dans les bras d’Imes.

— Pourquoi je le porte, au juste ? ronchonna-t-il.

Pan émit un trille innocent, comme s’il ne tenait pas pour acquis dernièrement qu’il avait deux propriétaires. Imes ravala les multiples réponses qui lui vinrent à l’esprit. Il préféra ne pas se prononcer sur le sujet. Il reprit sa marche.

— Tu as parlé à Viviabel ?

— Oui.

Comme Jebellan ne continuait pas, Imes l’interrogea du regard. Il haussa une épaule.

— Elle n’a pas dit un mot. Je crois qu’il va lui falloir du temps pour encaisser.

C’était une chose d’apprendre qu’elle n’était en fin de compte pas seule à porter un secret aussi lourd que la fin annoncée de leur monde. Mais l’idée qu’il puisse exister d’autres hôtes quelque part dans le grand vide… même pour une prêtresse aussi inhabituelle que Viviabel, cela devait défier le bon sens. L’hôte était sacré, unique. Tout le monde savait ça.

— Qu’est-ce que tu en penses, toi ? demanda Jebellan.

Imes cilla.

— Moi ?

Jebellan se contenta de le fixer. Imes reporta son attention sur le chemin, gêné.

— Je pense que j’ai besoin d’y croire.

Et toi aussi, ne dit-il pas.

Jebellan eut un rictus sans joie.

— Et si on en trouve un ? Alors quoi ?

— Hum, fit Imes, intrigué. Je ne sais pas. Est-ce qu’il sera comme le nôtre ? Est-ce que les animaux et les plantes seront pareils qu’ici, ou complètement différents ? Est-ce qu’il y aura un autre peuple à l’intérieur ?

Les yeux de Jebellan s’écarquillèrent.

— Voilà autre chose. Un autre peuple de l’hôte ?

— Pourquoi pas ?

— T’en as, de l’imagination.

Pan eut un soudain remous de fourrure inquiet. Un bruissement dans les fourrés alerta Imes. Il s’immobilisa et porta la main au couteau à sa ceinture.

Un javon les observait depuis le talus. Sa fourrure couleur de feuille morte se fondait presque avec la végétation. Il promena ses yeux jaunes sur eux. Sa silhouette agile se détourna. Il s’en fut sur quatre pattes silencieuses.

Tous prédateurs fussent-ils, les javons étaient rarement assez désespérés pour s’attaquer aux bipèdes.

— C’est encore loin ? demanda Jebellan.

— Tout droit après le prochain virage.

Le coude dans le sentier les ramena vers la falaise. Les arbres poussaient plus drus, ici, mais à peine eurent-ils quitté leur ombre que Pan reconnut les lieux. Il bondit des bras d’Imes et déploya ses petites ailes. La boule de poils auburn vola vers l’à-pic et disparut dans une ouverture plusieurs mètres au-dessus de leurs têtes. Un concert de trilles retentit.

La falaise sous la caverne avait été creusée de prises régulières pour faciliter l’escalade des visiteurs dépourvus d’ailes. Une cabane de rondins avait été construite non loin. Un homme fumait une pipe sur un banc près de la porte. Il les salua de la main.

— C’est pour un appairage ? demanda-t-il lorsqu’ils arrivèrent à portée de voix. Il y a plusieurs portées qui sont en âge. Vous devriez trouver votre bonheur facilement.

Jebellan le remercia et commença à grimper. Imes le regarda faire. Toujours plus à l’aise en l’absence de gravité, Jebellan se hissa d’une prise à l’autre avec une grâce qui tenait plus de sa vigueur que d’une quelconque élégance. Le cultivateur souffla un nuage de fumée.

— C’est un chasseur, murmura-t-il à Imes. Il a perdu le précédent pendant l’accident de la quinzaine dernière, hein ?

La nouvelle s’était même propagée jusqu’à ce recoin reculé. Imes acquiesça, sombre. L’homme claqua de la langue.

— C’est un peu tôt pour qu’il tente un nouvel appairage, dit-il, bourru. Mais on peut difficilement demander aux chasseurs d’attendre. Je suis sûr qu’il espère en trouver un adulte, mais c’est peu probable.

Imes murmura un assentiment.

— Je devrais le rejoindre, ajouta-t-il. Mon chucret s’est attaché à lui dernièrement, j’ai peur qu’il interfère.

Le cultivateur éclata de rire.

— Ha ! On a parfois des surprises avec eux, pas vrai ? Mais ils s’entichent rarement d’une deuxième personne par hasard.

Il donna une tape amicale dans le dos d’Imes et le gratifia d’un clin d’œil appuyé. Les oreilles d’Imes chauffèrent. Il s’efforça d’ignorer son embarras et débuta son ascension.

Les murs de la caverne bruissaient de fourrures dans une multitude de couleurs. Une puissante odeur d’ozone émanait des ombres au fond de la grotte, où des passages trop étroits pour un bipède s’enfonçaient au plus profond du flanc de l’hôte. Jebellan était assis en tailleur à même le sol. Le menton appuyé dans sa main, il observait un groupe de chucrets agités. Pan allait et venait parmi eux, bondissant et chuintant à tout va.

— Je crois qu’il fait une présélection, dit Jebellan, blasé.

L’embarras d’Imes redoubla.

— Pan, gronda-t-il.

Pan l’ignora. Imes s’avança parmi les chucrets. Ceux-ci étaient peu habitués aux bipèdes, aussi s’éparpillèrent-ils devant son approche. Pan essaya de les suivre, mais les réflexes d’Imes s’étaient développés depuis qu’il avait commencé son entraînement. Il le rattrapa au vol.

— Ça suffit, le réprimanda-t-il gentiment. Ce n’est pas à toi de décider.

Pan projeta son mécontentement et se tortilla dans ses mains. Imes s’installa au bord de la caverne, les jambes pendant dans le vide. Il caressa son petit compagnon, qui se calma à contrecœur.

À présent que Jebellan n’avait plus de gardien, l’attention des chucrets de la colonie se porta sur lui. La plupart se contentèrent de l’examiner avec une curiosité distante, mais quelques-uns se détachèrent de leurs congénères pour approcher. D’autres les suivirent, et bientôt une vingtaine d’entre eux firent cercle autour du nouveau venu.

Les plus jeunes n’étaient pas très habiles en projection télépathique. Ils s’étalèrent plus que nécessaire, et Imes sentit leurs esprits inquisiteurs effleurer le sien au lieu de celui de Jebellan. Pan les repoussa, boudeur.

Les chucrets étaient avant tout des créatures du grand vide. Ils se reproduisaient et grandissaient à l’intérieur, mais la majorité de leur vie adulte se passait dehors, où ils se nourrissaient de petits parasites sur la peau de l’hôte. En l’absence d’air pour porter les sons, leur mode de communication principal était la transmission mentale.

Leurs connexions neurales étant différentes de celles des bipèdes, il restait difficile pour les deux espèces de se comprendre. Depuis que l’hôte avait fait des chucrets les meilleurs alliés des chasseurs, les chucrets ressentaient une attirance instinctive pour leur espèce. Mais un chucret ne se liait qu’à un seul bipède, dont il cartographiait petit à petit l’esprit afin de rendre la communication possible. La création de ce lien exclusif se nommait l’appairage.

Certains des chucrets rassemblés autour de Jebellan se désintéressèrent très vite de lui. D’autres s’attardèrent, intrigués par le résultat de leurs palpations mentales. Les yeux fermés, Jebellan ne bougea pas, les laissant faire.

Il y avait un pli entre ses sourcils. La gorge d’Imes se serra. Il devait être impossible de se plier à cet examen sans penser à Tau.

Plusieurs autres chucrets s’éloignèrent et reprirent leurs jeux.

Imes commença à craindre que le cultivateur ait eu raison. Si le chagrin de Jebellan était encore trop présent, il était possible que ses émotions rebutent tous les candidats potentiels.

Mais l’un des plus petits chucrets se percha soudain sur le genou de Jebellan. Impressionnés par son audace, les autres reculèrent avec des trilles aigus. Deux d’entre eux se percutèrent et commencèrent à se chamailler, achevant de distraire les autres.

Jebellan ouvrit les yeux. Le chucret et lui se dévisagèrent longuement.

Imes se souvint de son émotion lorsque Pan l’avait approché ainsi. Son compagnon n’était à l’époque pas plus grand que cela, et plein d’une curiosité qui avait chatouillé l’esprit d’Imes comme une poignée de plumes. Son rire avait fait sursauter Pan, qui avait ensuite roucoulé, ravi. Depuis, ils ne s’étaient plus quittés.

Jebellan ne rit pas. Mais il avança la main et la glissa dans l’épaisse fourrure violette. Le petit se pâma sous ses caresses. Pan émit un sifflement jaloux. Imes le gratta sous le menton. Puis il posa Pan sur son épaule et redescendit jusqu’à la cabane du cultivateur.

Il partageait une tasse de thé avec l’homme, assis sur le banc de bois, lorsque Jebellan finit par émerger. Le chucret violet l’accompagnait. Le cultivateur poussa un grognement approbateur. Il se leva et tendit la main pour recueillir l’animal que Jebellan lui présenta. Il le palpa. Le chucret gigota, mais se laissa faire.

— Oui, celle-ci sera robuste. Mais attention : elle est encore toute jeune. Pas question de l’emmener dans le grand vide avant qu’elle tienne au moins deux heures sous l’eau. Et pas de chasse avant douze heures. Minimum.

Jebellan pinça les lèvres, mais acquiesça. Imes ressentit sa frustration. Après tout ce temps passé à vivre dans la peur, il avait enfin un nouveau but, mais il ne lui était plus possible d’agir librement. Il lui faudrait être patient, ce qui n’avait jamais été son point fort. Malgré tout, ses mains étaient tendres lorsque le cultivateur lui rendit sa nouvelle compagne.

Tandis que l’homme lui indiquait les soins et l’alimentation idéale pour une petite de son âge, Pan vint se planter aux pieds de Jebellan. Jebellan eut un sourire sardonique, mais il déposa la chucrette au sol. Imes les surveilla, espérant que Pan comprenait qu’il ne pouvait pas s’asseoir sur elle comme il le faisait parfois sur Tau, mais il se contenta de la bousculer un peu. Elle cligna ses grands yeux noirs et courut après la queue de Pan.

Ils reprirent le sentier vers le village. Pan ouvrit la marche d’un air conquérant, la petite sur ses talons.

— Comment s’appelle-t-elle ? demanda Imes.

Jebellan soupira. Ses yeux ne quittaient pas la chucrette, solennels. Par pudeur, Imes se détourna.

— Mav.

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Isapass
Posté le 30/05/2024
Pas grand chose à dire sur ce chapitre qui est une pause bienvenue et très jolie après les précédentes révélations. En plus, ça étoffe le fonctionnement de ton univers, que j'aime vraiment beaucoup !
Dragonwing
Posté le 27/07/2024
C'est flatteur, merci !
MrOriendo
Posté le 03/02/2023
Hello Dragonwing !

Dernier commentaire en retard, me revoilà à jour avec mon rythme de lecture !
L'articulation de ce chapitre est assez judicieuse je trouve, toute la scène où Imes conduit Jebellan dans la caverne aux chucrets pour se choisir un nouveau compagnon vient efficacement contrebalancer le poids des révélations que le lecteur s'est pris dans la figure juste avant.

Je t'ai déjà dit à quel point j'apprécie ton univers, et je trouve ça vraiment chouette que tu nous intègres une scène ici où l'on découvre comment les gens se lient avec leur chucret. J'ai hâte de continuer à en apprendre davantage sur ces petites boules de poil !
Dragonwing
Posté le 05/02/2023
Oui, je pense que tout le monde avait besoin d'un moment pour souffler, là 😅
Dodonosaure
Posté le 23/09/2022
Après tout ce qu'a vécu Imes, c'est vraiment fantastique de voir son caractère évoluer.
La détermination dont il fait preuve et sa capacité à prendre soin des autres. Je crois bien qu'il a en lui l'âme d'un leader. Peut-être que c'est son "vrai" rôle parmi les chasseurs...

Alors, oui, je pars en conjectures. Je me suis laissée imprégnée par ton univers et mon esprit y vagabonde volontiers.
La confiance qui s'installe entre lui et Jebellan est d'autant plus agréable à lire qu'elle se construit à travers de sacrés obstacles. <3
Dragonwing
Posté le 01/10/2022
Imes a vraiment un côté "force tranquille", et c'est vrai qu'il se dévoile beaucoup quand les autres autour de lui commencent à faillir. C'est ça que j'adore chez lui ♥
Silvershodan
Posté le 02/05/2022
Pan, qui fait la loi et se croit tout permis avec ses deux humains ^^. Jebellan reprend peu à peu du poil de la bête et Imes se projette déjà, c'est toujours mieux que de se laisser abattre.
Dragonwing
Posté le 14/05/2022
Hé oui, Pan s'emballe 8D Bravo d'avoir deviné la révélation de ce chapitre, en tout cas !
Sunny
Posté le 02/05/2022
Des petites boules de poil mignonnes ! Bon Jebellan va devoir apprendre à patienter.
Sinon belle révélation ^^ Semi révélation en fait puisque pas encore concrète, mais ça semblait effectivement une hypothèse logique. Curieuse de voir à quoi cette recherche pourrait aboutir.
Dragonwing
Posté le 14/05/2022
Ah tiens, PA a posté ton message 2 fois 😅 Mais oui, je pense que le secret de ce chapitre peut assez facilement se deviner à l'avance ^^
Sunny
Posté le 02/05/2022
Des petites boules de poil mignonnes ! Bon Jebellan va devoir apprendre à patienter.
Sinon belle révélation ^^ Semi révélation en fait puisque pas encore concrète, mais ça semblait effectivement une hypothèse logique. Curieuse de voir à quoi cette recherche pourrait aboutir.
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