CHAPITRE 22

Par itchane


CHAPITRE 22

 

Sorc s’avança dans le bâtiment.   
Il se sentait vidé. 

Il avait trop tardé à demander de l’aide. Les mages étaient de retour. Il s’était fait avoir par l’un d’entre eux. Il avait mis en danger deux de ces collègues, ne savait pas où elles pourraient se trouver ni même si elles étaient encore vivantes. Il avait fui un combat pour se réfugier dans une église, sous la protection d’une déesse aussi puissante qu’insaisissable et n’avait plus aucun moyen d’en sortir.

― Je ne te ferais pas plus longtemps la leçon, dit une voix derrière lui.
Sorc ne se retourna pas. Dans son dos s’approchait la chasseuse d’ours. Ils s’assirent côte à côte sur l’un des bancs de l’église. 
La lumière matinale frappait les vitraux à l’horizontale et rebondissait contre les nombreux miroirs qui couvraient le plafond. L’immense statue argentée de la Bonne Mère était animée des tâches multicolores que créaient ces reflets, lui donnant une aura inimitable. Le silence dans l’église encore fermée au public contrastait avec la dernière visite de Sorc mais ne faisait qu’augmenter son malaise.

La chasseuse d’ours soupira.
― Je t’aurais prévenu avant, si je t’avais su en Ville. Si cela peut t’aider, sache que la situation était explosive bien avant que tu n’arrives, dit-elle.
Cela n’aida pas.
― Bon, reprit-elle. Au moins as-tu réussi ce que j’échoue à faire depuis des semaines, rencontrer notre criminel.
― C’est lui qui m’a trouvé.
― Peu importe. Vos chemins se sont croisés et tu es en vie. Peu de personnes peuvent en dire autant.
― Et me voici coincé ici, incapable de partir à la recherche de mes collègues, dit Sorc.
― Avec un peu plus d’expérience, tu deviendras indétectable lorsque tu te déplaceras.
― Je dois retrouver Fani et Kinna, dit Sorc se tournant vers la déesse, presque suppliant.
― Oui. Et tu as ce qu’il faut pour. Tu peux mener ton enquête d’ici, tu es doué d’omniscience.
Sorc prit un peu de temps pour véritablement prendre conscience de ce qui venait de lui être dit. L’omniscience. 
― Un pouvoir à double tranchant, me disiez-vous il y a longtemps de cela.
― Il faut savoir tirer des fils sans faire tomber toute la pelote. Mais tu es sorcière, et enquêteur, tu y parviendras. Ces deux collègues, ce sont tes fils à toi. Il me faudrait du temps pour retrouver celles que tu cherches, car je ne les connais pas. Tu y parviendras mieux que moi. Essaye.

Sorc prit une inspiration et ferma les yeux. Il essaya d’ignorer la tension dans ses muscles, les noeuds dans son cerveau, l’inquiétude et la culpabilité qui le torturaient.
Il tenta de s’accrocher à Fani. Fani et son cabinet de doctoresse, sa projection en chouette, ses cheveux gris auréolant son visage. 
Alors il la vit, enfilant sa blouse noire et se préparant pour les visites. C’était il y a un jour. Son premier fil.
Il tira sur ce fil et déroula. Déroula jusqu’à l’arrivé des mages, leur attaque, la bataille, l’arrestation. La suite. Des images qui en rappelaient d’autres, inondant l’esprit de Sorc et le terrassant de souvenirs douloureux.

Il fut propulsé hors de sa vision.
Mortifié et le visage pâle, il se tourna vers la chasseuse d’ours.
― Les mages sont de retour, dit-il prenant cette fois pleinement conscience du sens de ces mots.
― Est-elle vivante ? demanda la déesse, inquiète.
Sorc fut incapable de formuler sa réponse. 
― Je suis désolée, dit la chasseuse.
Elle lui laissa un peu de temps avant de le relancer.
― Tu dois essayer avec l’autre. C’est plus récent, il y a encore une chance.
Sorc acquiesça.
Il tenta de mettre de côté ce qu’il venait de voir et dirigea douloureusement son esprit vers Kinna. 
Il peina à accrocher quoi que ce fut. Sa tête était pleine d’une panique nouvelle, d’une culpabilité toujours plus accablante. Il lui fallait pourtant avancer, penser à elle. Commencer facile. Son bureau, ses ordinateurs, la petite mésange noire, la vitesse à laquelle elle tapait sur son clavier, le geste qu’elle faisait pour remonter sur son nez ses lunettes carrées. C’était il y a quelques heures à peine.
Il la trouva. Il se vit en chat assis sur le bureau, regardant les points lumineux sur les écrans. Il se vit disparaître en urgence pour aller retrouver son corps à l’hôtel. Il vit les mages arriver, si peu de temps après. Malisé avait été bien efficace pour leur passer l’information.
Il vit Kinna, moins expérimentée que Fani, se faire embarquer avec tout son matériel sans même comprendre ce qui lui tombait dessus. Il vit les questions et les coups. Puis il vit qu’elle était encore là, quelque part.
― Vivante ! annonça-t-il à la Chasseuse d’ours.
Sans plus tarder, la déesse se leva de son banc et se dirigea vers l’entrée de l’église.
Sorc lui emboîta le pas.
― Je ne peux pas sortir sans attirer le dragon, rappela-t-il.
― Je doute qu’il nous attaque si nous sommes deux. Et c’est de toute façon un risque à prendre.

La sorcière et la déesse passèrent la porte de l’église et, dès qu’elles furent dehors, se téléportèrent.

Elles réapparurent dans une large pièce de sous-sol, éclairée de néons blancs. L’analyse de la situation fut vite faite.  
Trois hommes assis autours d’une table, un quatrième auprès de Kinna, elle-même attachée à une chaise.
Les quatre hommes, ne restèrent pas médusés longtemps. Ils se levèrent d’un coup, prêts à lancer leurs sorts, mais leurs compétences de mages faisaient pâle figure face à une déesse multimillénaire. D’un claquement de doigt, la chasseuse d’ours leur fit perdre connaissance. Ils tombèrent à la renverse dans un bruit ridiculement synchronisé. Sorc se précipita vers Kinna, déverrouilla ses menottes d’un geste et la recueillie dans ses bras, à peine consciente.

Son visage était tuméfié, sanglant. Elle avait été battue, torturée pour obtenir des informations. 
― Je suis désolée, murmura-t-elle. Je leur ai dit. Je leur ai dit pour les lumioles.
― Ce n’est rien, pleura Sorc en lui administrant les premiers soins. C’est ma faute, j’ai été imprudent, je vous ai mise en danger. Je suis désolé. Désolé.
La chasseuse d’ours s’avança.
Elle s’accroupit auprès de la jeune sorcière et toucha son front pour l’endormir profondément.
― Je vais la prendre, dit-elle à Sorc. L’emmener là où elle sera soignée et protégée. Retourne à l’église et recommence ton enquête. Je te rejoindrai.
Elle prit Kinna des bras de Sorc et se redressa de toute sa stature de déesse.
Puis elle disparut. 

Sorc ne traîna pas. Sans la divinité à ses côtés, le dragon pouvait réapparaître à tout instant. Il se téléporta sur le seuil de l’église de la Bonne Mère. 
Mais au moment de passer la porte, il se retint.
Il lui restait une chose à faire, une entreprise à tenter.
De tous ses poumons il siffla. Dans le ciel désormais bleu éclatant de la Ville se dessina la silhouette noire de Cro, louvoyant entre les gratte-ciels. Le corbeau plongea vers Sorc et se posa sur son épaule.
― J’ai encore besoin de tes services mon grand, dit Sorc en le grattant derrière la tête. Mais d’abord, un petit changement s’impose.
La sorcière prononça une formule, caressant Cro du haut de la tête au bout de la queue. Le plumage de l’oiseau changea de couleur, le noir de jais cédant au blanc perle. 
Puis Sorc ouvrit la paume de la main, dans laquelle éclot une petite feuille de papier pliée. Il accrocha la missive à la patte du corbeau et le laissa s’envoler.
L’oiseau savait où aller.

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Erwel.le
Posté le 16/05/2025
Hello,
J’ai tout lu d’une traite depuis le chapitre 18. Le rythme et le suspens sont tels qu’il m’a été impossible de m’arrêter pour poser des commentaires. Ce rythme est très bien mené, cette accélération me paraît très judicieuse.

Malisé est donc une traîtresse. C’est-à-dire qu’elle a trahi la confiance de Sorc et la nôtre. Ce retournement est un moteur très intéressant. Je trouve judicieux, scénaristiquement parlant, que Sorc soit mis dans une telle difficulté par ses propres erreurs, au moment même où il révèle de nouveaux pouvoirs.

Cette révélation, qu’il est un dieu, je la trouve à la fois très plaisante (on sentait bien qu’il en avait en réserve, ce Sorc, avec ses faux airs de petite sorcière de la campagne), mais un peu trop surprenante. Je suppose qu’on en saura plus un peu plus tard. Je me questionne quand même sur ce ressort, j’ai du mal à l’accepter, car pourquoi Sorc n’a-t-il pas pris ses responsabilités au sérieux au point d’utiliser tout de suite ses pouvoirs ? Dans son enquête, des vies humaines sont en jeu, des gens sont morts et il avait l’air d’y accorder de l’importance. Pour moi, c’est comme si une ambulance, portant un blessé grave, roulait en première vitesse. Difficile à comprendre. Sans doute réserves-tu pour la suite la révélation de pourquoi il agit ainsi… Mais c’est plus difficile de le prendre au sérieux tant que je ne sais pas pourquoi il a fait ça. Enfin, je dis ça, mais en même temps, ça donne aussi au personnage un côté extrêmement naïf, et désarmant (désarmé?). Cette scène où c’est son alliée, la déesse ourse, qui lui ouvre les yeux et le remet à sa place donne à cette sorcière une autre épaisseur. Comme une alliance de très grande puissance et très grande vulnérabilité. Encore une fois, ton histoire est complexe, ce qui en fait une histoire très riche !

Je trouve absolument super qu’il soit victime de ses propres erreurs : avoir sous-estimé la gravité de la situation, avoir sous-estimé Malisé au point de mettre en danger deux autres sorcières. Je trouve que tu décris très bien son état d’esprit, quand il panique, qu’il culpabilise et qu’il se met à partir dans tous les sens, parce que dépassé (comme nous à ce moment-là en tant que lectorat, c’est ce qui fait, sans doute, qu’on peut accepter cette accélération). C’est intéressant qu’il soit, à ce moment-même où il se révèle être un dieu, aussi humain dans ses émotions. A posteriori, on peut se rappeler qu’il a traité Malisé comme une jeune policière inexpérimentée, dénuée de pouvoir et de menace, qu’il a promené par ci, par là, sans aucune méfiance et avec, finalement, une trop grande légèreté.

Je ne sais pas comment tourner la remarque qui suit autrement que comme une suggestion. Je m’en excuse, parce qu’un commentaire n’est pas fait pour ça. De toutes façons, le sens de ma remarque est juste d’attirer ton attention sur un point, qui peut-être ne sera pas si important et que tu pourras choisir de balayer (car j’ai déjà dit, je crois, que j’adore cette histoire, c’est toujours aussi vrai :-) ). Est-ce qu’il ne serait pas judicieux de mettre quelques indices sur Malisé en amont dans le texte ? J’ai un peu de mal quand même à accepter un tel retournement sans aucune préparation. Disons que si on ne sait rien de Malisé avant, on est surpris, comme Sorc, et lui, comme nous, sommes victimes de la machiavélique Malisé qui a si bien joué les saintes nitouches. Si on a quelques indices, on peut se dire après coup que Sorc a été naïf et qu’il paye les conséquences de ses choix (des choix comme : ne pas utiliser ses pouvoirs de dieu, ne pas avoir appris davantage sur la duplicité de la nature humaine, etc.). Je trouve que ce n’est pas la même démarche, scénaristiquement parlant. La deuxième m’intéresse plus, mais c’est aussi une question de goût et de choix personnels.

L’histoire prend en tous cas une tout autre tournure. On change d’échelle pour passer au combat cosmique entre les dieux. La déesse aux trois têtes d’ourse revient, je l’espérais, je l’adore. (Intérieurement, je me demande si Sorc est Tess qui s’est amendé… Je me demande aussi si on aura des nouvelles de Tess un jour. L’alternance des deux histoires est tellement présente dans la première partie qu’elle me manquerait presque). J’adore qu’elle soit une alliée de Sorc. Je me demande aussi si Grive va revenir dans l’histoire, je l’espère, il est finalement un allié dans cette histoire.

En résumé, je dirais : les mages, on les flairait, enfin, les voilà ! Le dragon + la trahison de Malisé + les révélations sur Sorc et ses pouvoirs… C’est un peu rapide pour moi. Mais ça marche, l’histoire se déroule et je suis persuadée que c’est une question de réglages, de rajouts par-ci, par-là. J’ai extrêmement hâte de lire la suite. J’ai aussi très envie de relire, à la fin, tout d’une traite, parce que cette lecture fractionnée donne aussi un biais dans les commentaires que je peux faire.

Bonne écriture pour la suite :-).
itchane
Posté le 19/05/2025
Hello Erwel.le,

oooh merci d'avoir tout lu comme cela, c'est super rassurant pour moi, cela me dis que le texte est tout de même un peu "page turner"... ouf ! ^^"

Et oui Malisé... il faut bien toujours un.e traître quelque part ^^"
Pour les indices il y en avait bien un petit mais trop caché je pense, c'est le fait qu'elle ait vu la jeune sorcière qui parlait avec Sorc dans les sous-sol alors que cette dernière portait un vêtement ensorcelé... bon, je me rends compte en le disant que c'était tout de même bien discret et il y a longtemps dans le texte, ce n'est sans doute pas assez ^^"

Oui, il y a clairement trop de révélations dans le chapitre des révélations ^^"
D'autres plumes m'ont fait la remarque, il faudrait amener tout ça de façon un peu plus progressive sans doute.

Ohlala, tu as deviné un truc hyper important !! Bravo !
Mais par contre ça n'a pas suffit apparemment pour justifier que Sorc ne veuille pas être un dieu... mince. Parce que non, il n'y avait pas spécialement d'explications en plus en dehors de la future révélation (qui ne sera donc pas une surprise pour toi : D). Pour moi il pense qu'il ne mérite pas d'être un dieu, du fait de son passé. Qu'il ne peut être une image de référence pour quelque population que ce soit, même après tout ce temps.
Ça ne te semble pas assez comme explication ?

Merci beaucoup pour toutes tes remarques !
Je stresse de plus en plus de publier la fin... elle n'est vraiment pas très réussie, j'ai peur de décevoir beaucoup de monde x'D
Mais bon, allez, si on ne poste pas, on ne peut pas avoir de retours ! : )

À plus Erwel.le !
Erwel.le
Posté le 16/06/2025
Hello,

Pour répondre à ta question, je pense que Sorc peut tout à fait refuser d'être un dieu parce qu'il n'a pas/ plus confiance en son propre jugement. Je trouve ça même vachement intéressant. ça nous parle de mécanismes très humains : le poids de la culpabilité, la façon dont elle peut pousser à l'auto-sabotage, mais aussi la capacité à changer et à se remettre en question (par exemple ; car ce sont mes mots, les termes que je mettrais derrière tout cela, voilà la façon dont je lis les choses, mais ce n'est peut-être pas la tienne, pas celle des autres lecteurices ; je te dis juste là ce que j'y vois et qui m'intéresse). Il me semble juste qu'il nous manque l'explication, ou alors peut-être viendra-t-elle plus tard, au moment de la révélation. Après tout, là, on est dans l'action, je suppose que ça va dépendre de tes choix en termes de narration.

Quelle que soit la fin, tu as écrit une belle histoire ! Je trouve que la base est solide et riche, alors courage :-). Vaut mieux une fin bancale qu'abandonner en cours de route son histoire.
Raza
Posté le 15/05/2025
Aaahhh un corbeau blanc! Tu nous fais une sacrée promesse dans cette fin <3
Eh bien, je commence à voir tous les fils de l'histoire. Je me dis que peut-être, tu as pris trop de detours au début ? Il y a depuis quelques chapitres un resserement qui me parait très judicieux, et avec un rythme où ça "tombe", ça "claque", et c'est pas mal du tout. Un côté polar bien ficelé. Ce n'est qu'un avis comme ça, je pense sans vraiment réfléchir longtemps, je te laisse voir si ça te parle.
À bientôt, hâte de savoir la suite !
itchane
Posté le 19/05/2025
Coucou,

et oui, un corbeau blanc ^^

Oui comme d'habitude mes débuts sont très (trop ?) lents... je suis dans cet écueil dans tous mes textes je crains... ce n'est pas évident d'exposer tous les éléments de façon fluide : O
Surtout que dans l'absolu, l'histoire ne se passe que sur 3 jours donc je ne sais pas trop comment raccourcir le premier jours, la visite de la ville me semblait tout de même importante, arg, je vais y réfléchir : )

J'espère que la suite te plaira : )
Raza
Posté le 23/05/2025
Pas de stress pour la fin !!! Que j'aime ou pas, que qui que ce soit aime ou pas, est ce important pour un 1er jet ? Non!
Sim
Posté le 14/05/2025
Bonjour,
Je ne suis pas déçue des révélations de ces derniers chapitres ! Elles font leur petit effet, je dois admettre. Je trouve toujours les dialogues bien écrits et pertinents, même si parfois j'ai l'impression qu'on tourne un peu autour du pot.

C'est un biais tout à fait personnel, mais je préfère l'ironie dramatique : lorsque le lecteur en sait plus que les personnages. Ici, ce n'est pas particulièrement le cas : dans certains dialogues, notamment entre la chasseuse d'ours et Sorc, j'ai la sensation d'être à l'écart de leurs secrets. D'un côté, c'est bien, ça met du suspense et ça donne envie de continuer à lire pour en découvrir davantage ! De l'autre, cela me frustre un peu (mais, encore une fois, c'est vraiment personnel).

Plein d'éléments de l'univers sont introduits : les Mages, le Dieu Dragon, la Bonne Mère, sans pour autant que je parvienne à les positionner.

C'est ce qui me frustre mais qui en même temps me donne envie de découvrir la suite pour savoir ce qu'est un dieu finalement... et pourquoi et comment Sorc en est un ? Et pourquoi il a l'air de rejeter ce statut ? Quelles différences entre les sorcières et les mages ? Et le dragon, qui est-il ? Et Malisé, quels sont ses véritables intérêts ? Comment ça Cro est devenu blanc ? Oh waow je suis émotionnellement investie, je me rends compte.

Bref je suis très curieuse de l'évolution de cette affaire et de tous les mystères liés à l'univers, et c'est très bien même si parfois je me sens un peu à l'écart des discussions entre les personnages, ou même à l'écart dans les réflexions des personnages.

Je trouve aussi que le rythme s'est un peu accéléré par rapport au début du récit, peut-être parce qu'il y a eu plein de rebondissements en peu de temps et des actions en cascades (l'une provoquant la suivante - ce qui est très chouette).

En tout cas, j'ai hâte des prochains chapitres.

A bientôt !
itchane
Posté le 19/05/2025
Hello Sim !

Merci mille fois d'être arrivée jusqu'ici dans ta lecture, ça n'a pas de prix les lecteurices qui restes fidèles à un texte, ça encourage tellement !

Merci aussi de tes commentaires détaillés si précieux !
Ah oui, tu n'es pas la première à dire que les dialogues entre Sorc et la Chasseuse d'ours tournent un peu autour du pot... c'est que je n'ai pas encore tout révélé mais si c'est bof à lire et pas très naturel, il faudrait que je reprenne ça tout de même : )

On arrive dans la dernière ligne droite de cette histoire et j'ai vraiment peur de décevoir x'D
D'abord parce que je ne suis pas sûre de réussir à répondre à toutes les questions mais aussi car ma fin est... un peu ratée je crois x'DD

N'hésite pas à me dire ce qui fonctionnera moins ou pas du tout !

Merci encore : )
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