Chapitre 23: Les serviteurs de Dieu

Notes de l’auteur : Voici le 23 -ème et dernier de chapitre de Rage noire. Je tenais à remercier tout les lecteurs qui ont suivis mon histoire jusqu'ici. J'espère qu'elle vous aura fait voyager autant que moi ! Je commence la réécriture alors n'hésitez pas à me faire parvenir vos remarques, cela m'aiderait beaucoup. Encore merci à vous !

 

Jean avait assisté à toute la scène avec effarement, complètement tétanisé. Il s’était relevé au moment ou Mathilde s’était jeté devant lui. Le monstre l’avait portée jusqu’à sa gueule, lui réservant le même sort qu’a Camille. Mais alors que déjà, il refermait ses dents acérées, une boule de feu avait explosé dans sa bouche.

Une énorme masse de feu sortit de sa gueule et il poussa un hurlement qui fit vibrer le sol sous les pieds de Jean. Le démon perdit l’équilibre et lâcha Mathilde qui tomba mollement au sol. Il chuta sur le dos en hurlant de plus belle, portant ses nombreuses mains à son visage, complètement brûlé.

Jean jeta un rapide coup d’œil à Mathilde et son cœur eu un raté. Une grande partie de ses cheveux avaient brûlés. Sur tout un côté, ses vêtements avaient épousés sa chair et semblait collés en une seule couche fumante. Tout le côté droit de son visage avait comme fondu, confondant peau et chaire dans un mélange rosé et crépitant. Jean comprit avec horreur que l’œil droit de Mathilde n’existait plus et il du se battre contre la nausée qui le prit.

Roland s’était relevé, probablement réveillé par l’explosion et courait vers Mathilde. Jean fut sortit de sa stupeur par Lucie. Il l’aperçut en haut d’un escalier à moitié écroulé, l’épée levée. Avant qu’il n’ait le temps de réagir, elle sauta de son perchoir et tomba droit sur le torse du monstre, lui plantant sa lame jusqu’à la garde. Un flot de sang noirâtre jaillit de la blessure et le démon hurla de douleur. Lucie en profita pour sauter au sol et courut à tout vitesse en direction de Jean.

- Mathilde lui a brûlé les yeux, elle ne voit plus rien, cria-t-elle avec force. On peut la battre !

Jean se précipita à ses côtés et un mouvement attira son attention. Rafael, drapé dans le drapeau déchiré avait péniblement rejoint Roland et l’aidait à prodiguer les premiers soins à Mathilde. Rassuré, Jean se posta à côté de Lucie qui s’était saisi de l’arme d’un soldat mort tout prés de la.

- Il faut en profiter, pressa-t-elle en désignant le monstre qui venait d’extirper l’épée de son thorax et qui se relevait avec peine.

Aveugle, il se tournait sur lui même ne sachant pas dans quelle direction se trouvait ses adversaires.

- Allons-y, souffla Jean qui voulait profiter de l’effet de surprise.

Lucie partie d’un côté pendant que lui partait de l’autre. Quand le monstre lui tourna le dos, il abattit sa lame avec violence sur sur son dos déjà meurtri par Camille. Alors que la bête hurlait une nouvelle fois, il battit en retraite le plus vite possible pour éviter une pluie de poings massifs. Lucie en profita à son tour pour lui porter un coup au niveau des jambes. Le monstre s’affaissa et tomba sur le côté.

Jean se rua sur lui et trancha avec dextérité l’un de ses bras qui s’appuyait au sol pour soutenir son poids. La bête s’écroula, Lucie sauta sur son corps et planta une nouvelle fois son épée dans son torse. Cette fois-ci, le monstre ne hurla pas mais poussa quelque chose qui ressemblait à un soupir ou une plainte.

Les nombreux bras du démon s’affaissèrent et sa respiration se fit plus lente. Toute force semblèrent l’abandonner. Jean se rendit compte que Rafael était debout et il l’aida à traverser les quelques mètres qui le séparaient du corps affalé de la bête.

- Tout va bien ? Questionna Lucie en sautant du torse de la bête et en se précipitant vers Rafael.

Celui-ci, l’air très faible se contenta de hocher la tête et désigna la gueule du monstre du menton. Le démon du les sentir venir car à leur approche il tenta vainement de bouger son bras le plus proche qui retomba lourdement au sol.

- Raaaah, comme j’aimerais pouvoir vous tuez maintenant, fulmina-t-il d’une voix grave et caverneuse. Ce corps est trop faible.

- Démon, nous savons que c’est toi qui a créé la Rage noire, déclara Rafael faiblement. Comment pouvons nous la détruire pour de bon ?

- Réponds plutôt à ma question, répliqua la bête. Comment a tu pu te transformer ? Comment est-ce possible que tu ne sois pas mort ?

- En tout franchise, je ne le sais pas moi même, avoua Rafael le teint blafard. J’ai eu de la chance j’imagine.

Jean entendit une nouvelle fois le son désagréable qui ressemblait à un rire sortir de la gueule du monstre.

- La chance n’a rien avoir la dedans, s’exclama le monstre de sa voix inhumaine. Serait-il possible que tu ne saches pas d’où vienne ton pouvoir ?

Jean fut surpris de la réplique du démon. Que voulait-il dire par la ? Rafael n’avait su d’où lui venait le pouvoir de guérir la Rage noire mais ce monstre la, aurait la réponse à cette question ? Il pouvait tout aussi bien bluffer mais Jean n’arrivait pas à en comprendre l’intérêt dans la situation ou le démon se trouvait.

- Explique toi ! Ordonna-t-il à celui-ci en pressant sa lame contre le cou du monstre.

- Vos menaces ne prenne pas avec moi, cracha le monstre en réponse. Et de toute manière mon temps ici est déjà compté. La rage noire va disparaître avec moi vous vous en rendrez vite compte mais j’ai quand même une dernière chose à dire.

La bête fit une pause, ayant visiblement de plus en plus de mal à s’exprimer. Sa respiration était de plus en plus lente et Jean remarqua une quantité phénoménal de sang noirâtre sous son corps gigantesque.

- Mon corps va mourir mais mon esprit va retourner d’où il vient. Toi, Rafael qui miraculeusement réussi à contrer ma malédiction, nous nous reverrons. Je me nomme Naamah, retiens bien ce nom. Je te surveillerais depuis les enfers et je te promet que je reviendrais pour…..

Jean ne put supporter un mot de plus. D’un geste sec, il fit taire le monstre et lui trancha la gorge. Rafael n’avait pas répondu aux menaces du monstre mais ne semblait pas apeuré du tout. Il semblait perdu dans une réflexion intense et ne bougea pas quand Jean essuya le sang noire et épais du monstre de sa lame.

- Rafael tout va bien, demanda Lucie en posant une main sur son épaule.

- Tout va bien, répondit-il avec un faible sourire. C’est fini. Nous devons nous occuper de Mathilde, nous pouvons encore la sauver.

Tout trois se détournèrent du cadavre du monstre et rejoignirent Roland. Un puits se trouvait plus loin dans la cour et méthodiquement, ils déposèrent des petits bouts de tissus mouillés sur la peau brûlée de Mathilde dans l’espoir de l’apaiser un peu. Elle respirait faiblement mais régulièrement et n’avait toujours pas repris connaissance.

La nuit était tombée mais petit à petit, des habitants revinrent dans la cour de la forteresse. Certains passèrent par la porte grande porte, d’autres sortirent de leurs cachette dans les décombres du château, d’autres encore descendirent des murailles et des tours sur lesquelles ils avaient trouvés refuges. Puis ils furent de plus en plus nombreux, équipés de torches, ils formèrent un véritable cercle autour de Jean et des autres mais ils restèrent à distance, respectueux.

Jean les entendaient parler entre eux. Certains avaient assistés au combat entier, à la transformation de Rafael et à la boule de feu de Mathilde. C’était sûrement pour ça qu’ils ne voulaient pas les approcher de trop prés. Se transformer en bête noire de plusieurs mètres de haut et envoyer des boules de feu n’étaient pas des capacités très répandues. L’histoire du combat se répandit comme une traînée de poudre et bientôt c’était une véritable foule qui se massa dans la cour. Jean remarqua des soldats de la reine parmi les habitants. Ils avaient déposé les armes et seules leurs armures témoignaient de leur appartenance à l’armée royale.

Au bout d’un certain temps, quelques personnes eurent le courage de venir les voir et leur demandèrent de quoi ils avaient besoin.

- D’un endroit calme, répondit Jean qui sentit la fatigue l’envahir d’un seul coup. Et d’un médecin pour notre amie.

- Nous le trouverons, répondirent les habitants. Nous vous devons tous la vie.

Avec étonnement Jean se rendit compte que les habitants avaient préparés une sorte de civière de fortune et avec l’accord du groupe, ils déposèrent soigneusement Mathilde dessus. La foule se fendit en deux d’elle même, créant un passage vers la grande porte et la place devant la forteresse. Jean et les autres marchaient entre ces rangées de visages inconnus, Mathilde portée par les habitants à leur suite. Jean se demanda combien de ces gens avaient combattus à ses côtés plus tôt sur la place. Combien étaient tombés, que ce soit du coté de l’armée ou des émeutiers ?

Jean fut ramené à la réalité par un hourra crié à quelques mètres de lui. Puis un autres s’éleva presque aussitôt un peu plus loin. Quelques secondes plus tard ce fut sous une véritable pluie d’applaudissements qu’ils sortirent de la cour du château. Les gens leur criaient des remerciements, pleurant de joie et parmi la foule en liesse, certains leur tapotait le dos, leur serraient la main.

Quand ils arrivèrent tout prés du chariot ou reposait le corps de Reuel, Jean reconnut le mastodonte qui les avaient aidés un peu plus tôt.

- On vous doit une fière chandelle, s’exclama celui-ci on m’a raconté tout ce qu’il s’est passé. Je connais un endroit ou vous serez tranquille.

- Merci, répondit Jean exténué.

- C’est normal, répliqua l’autre avec un large sourire. Mes gars et moi on va vous accompagnés.

Les habitants déposèrent Mathilde sur le chariot juste à côté du corps sans vie de Reuel. Lucie et Roland aidèrent Rafael à monter et le suivirent peu après. Jean aussi prit place à l’arrière en jetant un dernier regard pour la forteresse dans leur dos. Malgré l’obscurité, il arrivait à discerner son immense forme noire et menaçante dans la nuit. De nombreux corps jonchés le sol et les habitants prenaient soin de les rassembler, de les identifier. Il se promit de garder cette image en mémoire pour le reste de ses jours et d’y repenser à chaque fois qu’ils traverseraient des moments difficiles.

Lucie dût deviner qu’il était perturbé car il sentit sa main se glisser dans la sienne. Il jeta un regard vers Roland et Rafael tout d’eux très pales et l’air abattus. Il observa le corps de Mathilde puis celui de Reuel gisant à ses pieds. Il pressa doucement la main de Lucie et baissa la tête. La, au milieux de ses compagnons, et la main de sa bien aimée dans la sienne, il se sentit plus seul qu’il ne l’avait jamais été. Sans lâcher la main de Lucie, il baissa la tête et se mit à pleurer silencieusement. Tout le stress et la colère qu’ils avaient ressenti pour les démons retombaient et la perte de ses camarades l’assaillait faisant craquer ses nerfs et son esprit fatigué. Il se laissa aller au désespoir sans penser à l’avenir incertain qui les attendaient.

 

Douze ans plus tard

Le soleil tapait fort en ce début d’après midi et comme à son habitude, le dimanche, Jean prenait un moment de recueillement sous un arbre non loin de la maison. Assis, sur une chaise de bois, son chapeau posé sur la tête, il regardait les champs à perte de vue qui promettaient de belles récoltes à venir. Depuis qu’ils étaient rentrés à Oulmes, Lucie s’était efforcé de lui apprendre tout ce qu’elle savait sur le métier de paysan et la vie à la ferme. Au fil des ans, il avait fini par devenir aussi doué qu’il pouvait l’espérer et s’était très bien habitué à sa nouvelle vie.

Bien sur ils avaient eu toute l’aide dont ils avaient eu besoin. Les villageois les avaient aidés à construire une ferme en bordure du village sur de grandes terres que leur avaient légués les parents de Lucie. Jean était devenu très proche de sa belle-famille, en particulier depuis la naissance de leur premier enfant. Deux autres avaient suivis à quelques années d’intervalles emplissant ainsi leur grande maison de pierre et leur vies déjà bien occupées. Prenant leur rôle de grands parents très à cœur, les parents de Lucie venaient très souvent passer du temps avec eux pour le plus grand bonheur de Jean, Lucie et de leurs petits.

Les dimanches après-midi étaient les seules moments que Jean se réservaient pour lui. Il passait quelques heures seul, coupé du monde, le regard dans le vague à laisser son esprit vagabonder. Même si il ne priait plus au sens propre du terme , il entrait dans le même état léthargique qu’autrefois durant ces longues heures de recueillement sur les dalles froides de l’église. La plupart du temps, il se plongeait dans ses souvenirs ou se laissait happer par ses réflexions sur l’homme et son comportement.

Il se souvenait de Bal, de la bataille contre Naamah ou la reine Alice. Après cet événement, ils avaient envoyés un message à Oulmes annonçant que tout allait bien et ils étaient restés plusieurs mois à la capitale le temps que Mathilde se remette de ses blessures. La guérison n’avait pas était simple. Les meilleurs médecins de Bal avaient tenus à soigner Mathilde mais elle avait connu des périodes de rechutes et des douleurs atroces. Malgré tout elle avait finit par s’en remettre malgré que la moitié de son corps garde les stigmates de la bataille et qu’elle ai perdu l’usage de son œil et de son bras droit. Jean se rappelait des premières sorties qu’elle avait fait à l’air libre, encapuchonnée et protéger par une grande cape de voyage afin de cacher son visage brûlé.

Les parents de Lucie étaient venus les rejoindre à Bal au bout de quelques semaines. Ils étaient restés au chevet de Mathilde et de Rafael qui lui aussi avait passé beaucoup de temps alité. Il n’avait aucune blessure sérieuse visible à part quelques os brisés mais il souffrait d’un mal qu’aucun médecin n’arrivait à définir. Il était faible et resté enfermé dans le silence, ne répondant que brièvement aux question que Jean, Lucie et Roland lui posait.

Durant les jours qui avaient suivis la bataille contre Naamah, les habitants de Bal avaient continués leur révolte et en avaient profité pour prendre le contrôle de la ville. Beaucoup de choses avaient bougées à ce moment la, même au sein de la cathédrale de Bal. Plusieurs cardinaux croulant et corrompus s’étaient vus bannir de la ville, et de jeunes ecclésiastique, chargés d’une foi inébranlable avaient voté l’élection d’un nouveau pape. En quelques jours seulement, toute la ville avait eu vent de l’histoire de Rafael, Reuel, de leur groupe et le fait que Jean était un ancien prêtre n’avait échappé à personne. Jean avait reçu l’honneur d’être élu pape à l’unanimité mais il avait refusé ce titre. Il avait définitivement tiré un trait sur l’église et ne souhaitait plus en faire parti. Malgré tout, il avait passé les mois que Mathilde avait mis à récupérer à travailler main dans la main avec les jeunes prêtres plein de fougue à remanier l’église et ses préceptes. La fonction de pape avait été supprimée, remplacé par un grand conseil ou chaque homme d’église, peu importe sa provenance ou son titre pourrait exprimé sa voix. De grande réformes avaient vu le jour grâce à cela et pour le plus grand bonheur de Jean, l’église s’était recentré sur les problèmes de santé et de pauvreté de la population, offrant son aide aux serviteurs de Dieu le plus démunis.

Lucie et Roland eux, avaient participé à l’élaboration d’un nouveau système de pouvoir. Les habitants s’étaient réunis pendant des jours et des nuits entières pour décider comment serait maintenant gouvernés la ville de Bal. Au bout de longues délibérations, il avait était décidé qu’un représentant de chaque métier serait élu par les habitants tout les deux ans afin de siéger à un conseil qui régirait la ville. Ainsi chacun serait représenté au mieux et le représentant des boulangers défendrait aux mieux les intérêt des boulangers alors que le représentant des aubergistes s’assureraient que les autres aubergistes soit défendus correctement.

C’était une ville en effervescence et pleine de nouvelles idées que Jean, Mathilde, Rafael, Roland, Lucie et ses parents avaient quittés six mois plus tard. Ils avaient repris la route dans la montagne par laquelle ils étaient arrivés quelques mois plus tôt et qui descendait vers le sud et la plaine ou le calme était revenu depuis la mort des deux démons. Rafael avait repris des forces et il parlait depuis quelques temps de partir sillonner les routes pour aider les pauvres gens. Mathilde avait tout de suite décidé de l’accompagner et ils décidèrent de se séparer peu après leur arrivé au premier village. Contre toute attente, Roland aussi avait décidé de suivre Rafael. Lucie et ses parents avaient tenté de le convaincre de rentrer avec eux, de venir vivre à Oulmes. Roland leur avait expliqué qu’il n’ y avait plus rien pour lui la bas, et qu’il fallait bien que quelqu’un veille sur Rafael maintenant que Reuel n’était plus la. C’est ainsi que Rafael, Mathilde et Roland étaient partis tout les trois après de long adieux déchirants et Jean ne les avaient plus jamais revus.

Bien sur, il ne s’était pas passé un seul jour depuis sans que Jean ne pense à eux. Il pensait aussi à ses autres compagnons, ceux qui n’étaient plus la. Le père Amette les avaient quittés quelques années après leur retour à Oulmes et Jean passait de temps à autres se recueillir su sa tombe prés de l’église. Il avait été comme un père pour lui et il gardait le souvenir d’un homme bon et simple, toujours prêt à aider, il lui devait beaucoup. Il pensait aussi à Reuel dont le corps avait été entérré au cœur même de la ville de Bal. Les habitants avaient souhaités ensevelir son corps au pied de la grande statue de marbre sur la grande place même ou il était tombé face aux innombrables bêtes noires. Rafael avait accepté et c’est durant une grande cérémonie que le corps de Reuel avait déposé sous les pavés de la place et enfermé la à tout jamais comme protecteur de la ville de Bal.

Mais celui auquel il pensait le plus était à son ami Guigues. A son retour à Oulmes, il était allé voir les parents de Guigues pour leur annoncer la mort de leur fils. Que ce soit les frères de Guigues, sa mère ou son père, personne n’avait sourcillé et l’un de ses frères s’étaient même permis de dire « Bon débarras ». Jean avait quitté leur vielle cabane délabrée dans une colère noire. Il s’était juré de toujours faire son maximum pour pardonner aux gens leur erreurs et leur bêtises mais pour eux, aucune chance.

Il n’avait pas réussi à retrouver le corps de Guigues à Bal, seulement le petit cheval de bois qu’il porté toujours autour du cou. Une fois rentré à Oulmes, il avait enterré la petite culture dans la forêt prés du village la ou il avait l’habitude de retrouver Guigues pour leur séance de lectures et ou ils avaient de nombreuses fois discutés de tout et de rien. Jean aimait particulièrement visiter ce petit sanctuaire et se remémorer les moments passés avec Guigues, seules témoins de la vie de son ami. Pourquoi avait il choisi de pactiser avec les démons ? Jean se doutait de la réponse mais il n’aurait jamais le fin mot de l’histoire.

Une autre question avait longtemps occupé son esprit. Avant de mourir, Naamah avait parlé de la provenance des pouvoirs de Rafael. Jean avait longuement réfléchi et il avait fini par trouver lui, d’où Rafael et Reuel tirait leur pouvoir extraordinaire. C’était comme une évidence, c’était la depuis le début mais il n’avait compris que bien plus tard. Sa foi en Dieu n’avait jamais était ébranlé, au contraire elle s’était même renforcée quand il avait trouvé la réponse à cette question. Dieu ne les avait jamais laissé tombé. Il avait même envoyé deux de ses plus puissants serviteurs pour venir en aide aux hommes.

Jean fut tiré de sa rêverie par une voix tout prés de lui. Lucie arrivait vers lui accompagnée de leur petite dernière. Elle était le portrait craché de sa mère mise à part ses cheveux aussi bruns que ceux de Jean et ses tache de rousseurs.

- Papa, Papa, on a de a visite ! Cria joyeusement la petite.

Elle se jeta dans ses bras et désigna le chemin menant à la maison ou trois silhouettes se dessinaient sous les arbres. Jean jeta un regard à Lucie qui lui sourit et lui pris la main.

- Quand on parle du loup… murmura Jean avec un large sourire.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Cléooo
Posté le 26/05/2024
Bon bon bon !

Je pense que cette fin est améliorable ! Je regrette que certaines choses soient conclus si facilement. Tu laisses une fin ouverte (promesse de retour de la reine, corps de Guigues disparu;..) mais fermée (les personnages se séparent, font leur vie, et on les retrouve heureux 12 ans plus tard). Ça m'interroge ! Est-ce un one-shot où avais-tu l'intention d'écrire une saga ?

Quelques retours ciblés sur ce chapitre :

- "- En tout franchise, je ne le sais pas moi même, avoua Rafael le teint blafard. J’ai eu de la chance j’imagine." -> quel dommage qu'on n'ait pas de vrai explication... J'y reviens après.

Je crois que le 12 ans plus tard en plein milieu du chapitre ça ne va pas. Il aurait mieux valu intégrer la première partie au chapitre précédent et faire un épilogue : 12 ans plus tard.

"Lucie et Roland eux, avaient participé à l’élaboration d’un nouveau système de pouvoir. Les habitants s’étaient réunis pendant des jours et des nuits entières pour décider comment serait maintenant gouvernés la ville de Bal. (...) Ainsi chacun serait représenté au mieux et le représentant des boulangers défendrait aux mieux les intérêt des boulangers alors que le représentant des aubergistes s’assureraient que les autres aubergistes soit défendus correctement."
Deux/trois choses sur ce paragraphe :
1) Lucie et Roland sont-ils qualifiés pour ce genre de chose ?
2) Et ceux qui ne travaillent pas n'ont rien à dire ? ^^ je pense aux nombreux sans-abri que tu décrivais lors de l'arrivée à Bal et je me sens bien en peine pour eux !
3) Toute l'aristocratie accepte sans pinailler ce nouvel ordre ?

Je reviens à Rafael :
"Dieu ne les avait jamais laissé tombé. Il avait même envoyé deux de ses plus puissants serviteurs pour venir en aide aux hommes." -> dire que c'était le plus gros mystère de l'histoire, je suis terriblement frustrée par cette fin, à plusieurs niveaux.
Premièrement : ça fait très simplet. C'est un peu toute l'idée de la religion, ce qu'on n'explique pas, on l'attribue à des divinités. J'espérais pourtant que le voyage aurait au moins permis à Jean de réfléchir en dehors du dogme religieux !
Deuxièmement : on n'a jamais su d'où venaient vraiment les frères, on n'a jamais su quand exactement ils s'étaient rendus compte de leurs pouvoirs... Et on ne saura pas non plus pourquoi ils avaient ces pouvoirs. Du coup, ils deviennent purement des personnages "d'action" sans une histoire réellement racontée. C'est un peu dommage. Ils portent quand même une grosse partie du récit.

Ah oui et dernière chose : le corps de Guigues, disparu ? Que c'est étrange de l'annoncer dans cet ultime chapitre ! Cela fait forcément douter de sa mort, pourtant quand ils se sont approchés de lui il semblait bien mort... On dirait un mini-cliffhanger mais je ne comprends pas son intérêt à la fin du livre.


Maintenant, pour te faire un commentaire global sur le roman :)

Ton histoire est intéressante, dans son ambiance, dans le choix de tes personnages, et malgré quelques remarques que j'ai pointé, dans le rythme où tu la racontes. De beaux passages aussi, que je t'ai en général soulignés ! Mais dans l'ensemble on a quelques soucis de cohérences. Réponses trop faciles, ou au contraire demi-réponses...

Il y a de bons passages, très souvent autour du personnage de Guigues même si je pense qu'il faudrait davantage appuyer sur son passé, à travers, par exemple au début du livre une scène familial, ou à travers des souvenirs quand on est de son pdv. Parce que ses réactions m'ont paru exagérée tout du long, même si ça reste le personnage que j'ai préféré.

Les personnages sont un peu irréguliers. Certains sont très intéressants (Guigues, Rafael, Reuel) et d'autres un peu plus plats.
Tes méchants sont un peu clichés. Méchants parce qu'ils sont méchants et c'est tout. À cette fin de livre, je ne sais toujours pas, en dehors du simple fait qu'ils sont les antagonistes, pourquoi ils ont agi ainsi.

Les axes que je te conseillerais de retravailler en réécriture :
- être plus homogènes dans l'intérêt que les personnages apportent à l'histoire (et aussi mieux amener leurs passés, notamment de Guigues, Rafael et Reuel, et de Mathilde)
- donner une raison à la Rage Noire
- donner une raison aux pouvoirs des jumeaux
Pour le reste je t'ai indiqué au fur et à mesure :)

J'espère que mon commentaire ne te blessera pas, parce que tu as quand même fait un beau travail pour un premier jet ! Le but est uniquement de t'aider à affiner l'histoire, parce que je pense qu'elle pourrait être encore plus intéressante en améliorant des passages que tu as toi-même amenés !

Je te souhaite bon courage pour la suite, pour ta réécriture ou tout autre projet, et n'hésite pas à revenir vers moi si tu as besoin de clarification sur ce que je t'ai écrit ici ou dans tout autre commentaire !

À bientôt, et merci pour ce partage :)
Alex3393
Posté le 27/05/2024
Rebonjour Cléo,

Bon tout d'abord je te tenais à te remercier une énième fois d'avoir lu mon histoire jusqu'au bout. Vraiment ca me touche beaucoup, j'ai mis beaucoup de temps à écrire ce texte ( entre le travail et le reste, ca laisse pas trop de temps libre) j'y suis depuis un bon moment.
Ce texte est mon tout premier jet ever. Je n'avais jamais écrit auparavant bien que j'adorais faire des scénarios plus pou moins poussés et j'ai longtemps hésité ) publier sur PA. J'avais très peur que personne ne lise ou ne réagisse à mon histoire et c'est un peux ce qu'il s'est passé. Je n'arrive pas trop à savoir pourquoi je n'ai pas eu trop de retour, j'imagine que je ne suis pas assez actif sur le site. En tout cas le fait que toi tu lises et me fasses des retours si poussés et toujours avec beaucoup d'honnêtetés m'a poussé à continuer et pour ca mille fois merci !

Je ne suis absolument pas blessé par ton commentaire, au contraire. Pour être franc, je me doutais que la fin ne te plairait pas. =) J'imagine que si je me disait ca c'est que moi même au fond je n'en suis pas satisfait. Je suis moi même bien conscient que je dois fournir un gros travail sur cette histoire. Je compte remanier chaque chapitre de A à Z avant même de penser à une réécriture. Surtout qu'un jour ou l'autre je compte l'envoyer au maisons d'éditions ( en étant conscient que ca ne sera pas positif mais qui ne tente rien n'a rien).

Je crois que je vais garder ton idée de faire un bond dans le temps seulement dans le chapitre 23 et finir l'histoire a proprement parler dans le chapitre précédent. Le fait ce couper le chapitre en deux est un peu bizarre.

L'idée que je voulais faire passer avec cette fin est que Jean comprend enfin d'où viennent Rafael et Reuel, et pourquoi ils ont ces pouvoirs exceptionnels. Effectivement depuis le début de l'histoire pour moi il est très clair que l'un comme l'autre sont des archanges. J'ai essayé de le faire comprendre au lecteur en racontant le fait qu'ils aient étaient trouvés dans la rue par un couple. Peut être que je m'y suis mal pris.

J'avais suivi ton conseil de faire une petite pause avant de replonger dans l'histoire et commencer le remaniement complet. Je m'y remet aujourd'hui. J'ai aussi arrêté de poster des retours sur ton histoire pour l'instant car j'avais lu ton message mais je vais recommencer doucement car j'ai vu que tu avais posté la fin. ;)

Bon encore une fois merci, tu es la première à finir cette histoire dont je suis au courant ( peut être que d'autres l'ont fait mais je n'ai pas eu de retours =) )
Pour le remaniement je vais me baser sur mes relectures et sur les retours que tu m'a laissés.

Merci infiniment Cléo et à très vite sur ton histoire !
Cléooo
Posté le 27/05/2024
Hello :)

Mais c'était avec plaisir ! Je comprends parfaitement que ça encourage d'avoir des retours, et vraiment, j'ai passé un bon moment en lisant ton histoire, malgré les critiques que j'ai pu te faire !

Mon tout premier roman, que je n'ai pas posté ici (c'est mon bébé, j'ai une peur bleue d'avoir des retours négatifs et je ne peux pas me résoudre à le partager) j'ai mis cinq ans à l'écrire. Alors depuis j'écris beaucoup plus vite (Délos il m'a fallu trois mois pour le premier jet) mais je crois que le premier est toujours le plus difficile à écrire, donc je comprends ton ressenti.

Concernant les retours : petit conseil qui m'avait été donné au début sur PA (et que j'ai arrêté d'appliquer ceci dit), pour le format internet, du "plus court" est plus facile à lire. Tes chapitres étant un peu longs, tu peux éventuellement (si tu décides par exemple de poster ta réécriture plus tard) les poster en demi-chapitres, ça incite davantage à lire. Moi personnellement ça ne me freine pas, mais c'est vrai que je remarque, à force de parcourir le site, que pas mal de lecteurs aiment les écrits plus coupés. Le fait d'être plus active joue sûrement aussi, j'avoue que beaucoup de personnes qui m'ont lu sont aussi des personnes que j'ai lues. Je suis aussi sur le forum et sur le discord, bien que ça soit beaucoup plus ponctuel, et des gens sont allés voir ce que j'écrivais après qu'on ait échangé ensemble.

Pour ce qui est de la réécriture, moi je vois un livre comme un arbre :
Les racines -> le monde dans lequel se passe mon action (le lore)
Le tronc -> c'est le point d'où je pars et celui où je vais : pourquoi j'écris cette histoire, quel est mon sujet (par exemple une heroic-fantasy présentant deux frères aux pouvoirs hors-du-commun qui, grâce à l'aide de villageois rencontrés par hasard, vont se battre contre complot au sein de l'Église, vers... -> un monde en paix et quoi d'autre ?).
Les branches -> mes personnages, leurs caractères, leurs arcs respectifs. Comment évoluent-ils ? Qu'apportent-ils à l'histoire ? Mais aussi, d'où viennent-ils ? Surtout pour les principaux, après il ne faut pas le CV de toute personne citée ^^
Les feuilles -> mes péripéties : quelle suite d'actions va mener à mon grand final ?
Les fruits -> les descriptions, le style, ou encore les petits détails qui rendent l'histoire plus belle.
-> ils faut que tous ces points soient en harmonie pour créer un bel ensemble, mais leur importance n'est pas la même. Ici, le plus important pour tenir l'histoire, c'est quand même le tronc, parce que tout s'effondre s'il n'est pas solide.

"je compte l'envoyer au maisons d'éditions ( en étant conscient que ca ne sera pas positif" -> alors là avec un tel défaitisme, non ça risque de ne pas être positif xD
Bon en l'état, non, je ne pense pas que ça marcherait, mais plus tard... Il faut que tu le retravailles et que tu y crois un minimum. Je te suggère d'attendre que ça te plaise complètement à toi avant d'envoyer ^^
Première étape : que ça te plaise à toi, vraiment, ça me semble essentiel.
Deuxième étape : la cohérence. Très très très important la cohérence à mes yeux. Mais je vais te dire, j'ai lu des livres parfaitement édités par des ME, et des fois j'ai envie de pleurer tellement je trouve ça nul alors bon... Je ne dis pas qu'il faut prendre exemple hein.
Troisième étape : mise en page + orthographe. Tu formes bien tes phrases, tu as un vocabulaire varié, mais tu fais beaucoup de fautes de d'orthographe et de conjugaison et ça si tu envoies à une ME, c'est juste IMPOSSIBLE. Même s'ils ont des correcteurs, ça ne passera pas les premières lignes si tu fais beaucoup de fautes... Donc il faudra bien soigner ça !

"L'idée que je voulais faire passer avec cette fin est que Jean comprend enfin d'où viennent Rafael et Reuel, et pourquoi ils ont ces pouvoirs exceptionnels. Effectivement depuis le début de l'histoire pour moi il est très clair que l'un comme l'autre sont des archanges. J'ai essayé de le faire comprendre au lecteur en racontant le fait qu'ils aient étaient trouvés dans la rue par un couple. Peut être que je m'y suis mal pris." -> alors j'entends cette idée, et je ne la trouve pas mauvaise en soi (ça s'oppose bien à la présence des démons) MAIS ils ne l'ont jamais réalisé eux-mêmes alors que les démons, eux, étaient parfaitement conscients de leurs propres états. C'est dommage. C'est frustrant ! Je dirai pas qu'il faudrait qu'une lumière divine tombe du ciel directement sur eux mais... presque, si.
Et ce serait bien que ça ne soit pas dans l'épilogue, mais au sein de l'histoire, avec un côté plus "preuve" que pensée philosophique d'un autre personnage que les concernés, longtemps après les faits.

"J'ai aussi arrêté de poster des retours sur ton histoire pour l'instant car j'avais lu ton message" -> petit craquage temporaire désolée xD j'avais reçu genre trois ou quatre commentaires le jour même qui me disaient tous des choses différentes et comme j'attaquais justement ma réécriture je me suis dit "beh me voilà bien rendue avec tout ça". Donc bon j'avais besoin de m'éloigner un peu de tout ça pour me concentrer sur ce que MOI je voulais. C'est chose faite ! J'ai bien avancé sur la réécriture de ma première partie maintenant.

Voilà en tout cas bon courage pour ta réécriture, et pense bien à ce que ça te plaise. Il y a forcément des histoires qui t'ont touchées : qu'est-ce que c'était qui te plaisait dedans ? C'est un bon départ de brainstorming.

À bientôt :)
Alex3393
Posté le 31/05/2024
Bonjour Cléo,

Merci pour ta réponse. Je dois avouer que j'ai beaucoup aimé le coup de l'arbre, ca aide bien à visualiser les choses essentiels auquel je dois faire attention, c'est top !

" j'ai passé un bon moment en lisant ton histoire, malgré les critiques que j'ai pu te faire ! " J'avoue que ca m'a fait vraiment très plaisir de lire ces mots ! =D

Pour Rafael et Reuel, je ne sais pas vraiment ce que cela pourrait apporter à mon histoire qi ils découvraient qu'ils sont des archanges. J'avait dans l'idée depuis le début de mettre le lecteur sur la voie mais que eu mêmes ne les sache jamais et agissent sans s'en rendre compte. Je n'aime pas trop l'idée qu'ils agissent comme ils le font parce qu'ils sont des archanges, je préfère qu'ils agissent de la sorte de leur propre volonté ( Un archange peut très bien être déchu)


Ho je crois que je me suis mal exprimé pour ce qui est de la publication. C'est un peu mon rêve de publier un livre un jour, un but à atteindre. Je ne pense pas que mon histoire soit mauvaise, je crois même qu'elle a plusieurs atouts qui peuvent encore être améliorés. Je suis bien conscient par contre qu'elle a des défauts, la cohérence parfois, l'orthographe ect mais je crois que cela peut être corrigé. Si je dit que cela ne sera pas positif c'est que j'imagine bien que cela ne marchera pas du premier coup ( ce qui ne me découragera pas, j'ai déjà plusieurs autre histoires en tête) =)
Mais je préfère m'attendre à un refus et être surpris que y croire à tout prix et être déçu .;)

Je voulais aussi te dire que j'ai pas mal réfléchi à ton idée qui était que Rafael se transforme après avoir guéri les gens sans s'en rendre compte et que Reuel est obligé de gérer ses transformations tout seul. Ton idée est très bonne et je pense que je vais essayer de l'incorporer dans mon histoire ce qui en plus ajoutera de la profondeur au personnages de Rafael et Reuel.

En tout cas encore merci pour tout tes conseils et on je t'écris très vite sur le Fléau de Délos !
Cléooo
Posté le 31/05/2024
Et coucou !

"Pour Rafael et Reuel, je ne sais pas vraiment ce que cela pourrait apporter à mon histoire qi ils découvraient qu'ils sont des archanges." -> alors, à mes yeux, pour répondre à ta question, je crois que ça amènerait une finalité. Parce que l'histoire tourne beaucoup autour du mystère de leurs pouvoirs ! Après si tu tiens à ce que eux ne le sachent jamais, pourquoi pas. Mais si tu veux que le lecteur le sache en revanche, je suis juste sceptique que ce soit à l'épilogue, c'est tout ! ^^

Et je suis contente que ma suggestion t'ait plu :) je viendrai voir comment tu as adapté ça si jamais tu publies ta prochaine version ici !

À bientôt, bon week-end :)
Cléooo
Posté le 10/07/2024
Coucou Alex ^^
Je reviens ici de manière impromptue pour te prévenir que j'avais mis hors-ligne mon premier jet de Délos ! De mémoire tu t'étais arrêté au chapitre 17 : je viens de publier le 16 dans ma nouvelle version, sur laquelle tu pourras passer pour continuer ta lecture si tu veux ^^ La deuxième partie ayant eu des modifications mineurs, tu ne devrais pas être gêné par l'évolution !
J'espère que ça va bien, à bientôt :)
Alex3393
Posté le 11/07/2024
Bonjour Cléo,

Ha top ! C'est vrai qu'en ce moment je suis pas mal occupé mais c'est bientôt les vacances et je compte bien finir ton histoire pendant mon temps libre . =)

J'espère que tout va bien pour toi et à très vite !
Cléooo
Posté le 11/07/2024
Ça va très bien merci ^^ Juré c'était pas un rappel à l'ordre, c'était juste pour que tu sois pas surpris en voyant que l'histoire n'était plus dispo xD
Lis à ton rythme et profite bien de tes vacances quand elles arriveront !
Vous lisez