À peine eurent-ils mis un pied dans la salle du trône qu’ils furent stoppés par un énergumène coloré. L’Aovien à qui il manquait un bras avait le crâne rasé - alors que la mode locale promouvait plutôt les queues de cheval bien lisses - ce qui ne manqua pas de rappeler de mauvais souvenirs au Baroudeur. Presque dénudé et parfaitement épilé, sa silhouette parée de rubans multicolores s’étirait en hauteur, révélant un corps longiligne à l’image de celui de Niiss. Mais cet individu-là, avec son sourire gras, était nettement moins sympathique. Il plia son torse au dos visiblement élastique en une révérence qui arrivait à être méprisante.
- Je suis Neska, vice-reine de Marova, susurra-t-il.
Le Baroudeur haussa un sourcil, « reine » ? Il avait dû mal comprendre.
- Avant de vous présenter devant Sa Majesté, permettez-moi d’annoncer vos noms. Qui êtes-vous ?
- Le Baroudeur, grinça l’intéressé.
Il reçut un coup de coude de la part de Kotla.
- Puisque tu n’es pas capable d’être aimable, tu vas me laisser parler, siffla le Pokla en appâ.
Il se retourna vers le crâne d’œuf avec un sourire avenant.
- Mon ami est le Baroudeur, comme il vous l’a dit, je suis pour ma part un Appâ comme cette jeune femme qui nous accompagne. Je m’appelle Kotla, je viens de la tribu des Poklas et elle se nomme Sora, des Kaplas.
- Je vous remercie, veuillez me suivre.
La salle du trône était une grande pièce circulaire dont les arcades ogivales se rejoignaient sous un plafond haut. Ils firent dix pas avant d’être de nouveau arrêtés, face au trône cette fois.
- Le Baroudeur, Kotla le Pokla et Sora la Kapla demandent une audience avec Sa Majesté, déclara le crâne rasé d’une voix forte.
- Je les écoute. Mais d’abord, qu’ils se prosternent.
La voix sèche de la reine retentit depuis la hauteur de son siège royal. Perché au sommet d’une volée de marches en bois, son dossier était un immense éventail végétal et animal qui attirait le regard sur celle qui y reposait. La reine avait - comme l’on pouvait s’y attendre - des cheveux immaculés et des yeux écarlates. Sa coiffure reprenait la forme d’un éventail serré tandis qu’elle arborait un collier d’osselets arrangés pour symboliser Marova, un cercle coupé en deux et barré d’une croix. Engoncée dans une robe aux larges manches, assemblage discutable de fourrure de caguar et d’écailles de jaïman, elle écrasait les nouveaux venus de toute la puissance d’un mépris souverain.
Le Baroudeur, pour une fois soucieux de la bienséance, croisa ses mains à plats sur sa poitrine et s’inclina en avant, imité par ses compagnons.
- Bonne chance, souffla-t-il à Kotla en se redressant.
Celui déglutit et fit un pas en avant.
- Votre Majesté, nous sommes venus ici pour vous entretenir d’un problème très grave, un problème d’une ampleur considérable qui nécessite des mesures conséquentes…
- Venez-en au fait.
Le dos droit et le menton légèrement relevé, elle n’aurait pas pu paraître plus hautaine. Et c’était peu dire, puisqu’elle transpirait le dédain par tous les pores de sa peau laiteuse. Kotla déglutit de nouveau.
- Nous venons pour faire part de nos inquiétudes concernant l’avancée de la Compagnie sur les terres des Ouestiens.
- En quoi cela me concerne-t-il ?
- Le Marêt est aussi une cible de la Compagnie…
- Ce n’est pas important.
Kotla sursauta, le Baroudeur voyait de grosses gouttes de sueur dégringoler le long de ses tempes.
- P… pourtant si, la Compagnie veut conquérir tout l’Ouest, y compris le Marêt…
- Mais ils ne le peuvent pas. Jamais ils ne parviendront à conquérir nos terres. Le Marêt est imprenable.
- Si… si je suis me permettre, je pense que Sa Majesté sous-estime la puissance et l’entêtement de la Compagnie…
- Comment ?
Les sourcils de la reine s’étaient rapprochés pour presque se toucher.
- Vous sous-entendez que mon jugement est erroné ?
Kotla se dandina.
- Ce n’est pas ça… c’est que je combats la Compagnie depuis l’enfance, voyez-vous… et je sais qu’elle a la capacité de…
- Silence. J’en ai assez entendu.
Le Pokla se fit de plus en plus pâle.
- Mais…
- J’ai dit silence. Les cachots vous ferons méditer votre impertinence.
- Qu…
Les gardes avancèrent vers eux, le visage impassible.
- Attendez ! s’écria le Baroudeur. J’ai un message d’Irva’Mass à vous transmettre, je pense qu’il vous fera changer d’avis !
La reine leva la main, ses gardes s’immobilisèrent.
- Donnez-le à Neska, siffla-t-elle.
Le crâne rasé s’avança, un sourire irritant flottant sur les lèvres. Il tendit poliment la main pour que la Baroudeur y dépose le message. Puis il grimpa avec une lenteur que le nouveau venu soupçonnait être délibérée les marches qui menaient au trône. Il s’inclina profondément devant sa souveraine en lui tendant la lettre qu’elle saisit du bout des doigts. Elle étendit le message et le parcourut des yeux dans un silence angoissant.
- Je vois… finit-elle par déclarer.
Le soulagement naissant du Baroudeur fut vite coupé.
- Vous aussi, vous avez été impertinent. Au cachot. Je déciderai plus tard si je vous laisse repartir vivant ou non. Emmenez ces deux-là.
- Quoi ?! Mais, vous ne pouvez pas !
Elle ne lui accorda même pas un regard. Les gardes agrippèrent les deux hommes. Le Baroudeur évalua leurs chances de s’échapper, mais elles étaient trop infimes pour qu’ils tentent quoi que ce soit. Il se laissa traîner hors de la salle, le sang bouillonnant, abandonnant Sora seule face à la despote.
***
- C’est une catastrophe, gémit Kotla en se tenant la tête entre les mains.
Le Baroudeur ne commenta pas, il était trop occupé à faire tourner ses méninges à plein régime. Il se dandina, difficile de trouver une position confortable sur les barreaux végétales de leur cage. Les « cachots » étaient situés sur les racines nord du palétuvier géant, là où le courant était le plus fort. Ils se composaient de diverses cellules solidement accrochées au bois et suspendues au-dessus du vide. Une situation vertigineuse qui contribuait à la panique de Kotla. Il n’était pas le seul, d’ailleurs, à arborer cette mine alarmiste. Les cachots étaient remplis à rebord de prisonniers qui balayaient le paysage d’un regard hagard, se demandant s’ils seraient encore vivants le lendemain. La cité de Marova qui les dominait était réduite sur ce versant à quelques passerelles et quartiers de tentes posées en équilibre. Un chemin sinueux partait du palais pour aboutir aux prisons, entouré d’une muraille de bois.
- Qu’est-ce qu’on peut faire ? reprit Kotla. Mon pouvoir ne marche pas sur elle.
- Je sais pas ! râla le Baroudeur.
Il changea de position, faisant grincer la cage. Ses yeux glissèrent sur les eaux boueuses et tumultueuses de la confluence. Il décida de ne plus bouger. Son ami parut être traversé par la même pensée. Il se tut et fixa ses iris noisette sur le palétuvier pour ne pas regarder en contrebas.
Le crépuscule jetait sur le paysage une parure ambrée que le Baroudeur aurait su apprécier dans une autre situation. À mesure que la pénombre grandissait, l’atmosphère dans les cachots surpeuplés devenait de plus en plus dense. Les paupières des captifs étaient grand ouvertes sur cette nuit rampante qui semblait vouloir les engloutir.
- Tu crois que tu pourrais persuader les gardes de nous laisser partir ? souffla le Baroudeur à son ami.
Celui-ci se pinça les lèvres en jetant un œil aux intéressés dressés sur les racines, raides et immobiles comme des statues.
- J’y ai déjà pensé, mais ils sont un peu loins. Et puis, s’ils sont vraiment fidèles à la reine, je ne pourrai pas les faire changer de camp.
Le Baroudeur poussa un soupir rauque et balança la tête en arrière. Le ciel étoilé semblait le narguer. Partout où il regardait, le paysage était découpé en carreaux. L’horizon était incomplet.
- Je suppose que tout ce qu’on peut faire c’est dormir, souffla-t-il. De toute façon il ne devrait pas y avoir d’exécution cette nuit.
Kotla hocha la tête, il semblait s’être calmé.
- Ça ne doit pas te rappeler de bons souvenirs, murmura-t-il. Cette cage…
- Un peu. Mais la situation était différente.
Le Pokla se mit à triturer un de ses mèches ornée d’une perle blanche.
- Je suis désolé de t’avoir enfermé, à l’époque. C’était stupide et égoïste. C’était mal.
Le Baroudeur déglutit lentement.
- C’est vrai, c’était mal.
Kotla rentra la tête dans les épaules.
- Mais pas plus que d’avoir participé au massacre et à l’esclavage de milliers de personnes, reprit son ami.
Il offrit un regard franc au Pokla.
- Si tu m’as pardonné aussi facilement ça, je ne peux pas t’en vouloir. On est quitte, et de très loin.
Les fossettes de l’Appâ se creusèrent alors qu’un sourire naissait sur sa peau ocre.
- Allez dors maintenant, Kou.
- Bonne nuit, Barou-Bichou.
- C’est ça.
Le Baroudeur rabattit son chapeau sur son crâne, chassant la vision de ce décor morcelé. Malgré l’inconfort, il sombra vite dans le sommeil.
***
À l’aube, les prisons royales s’agitèrent. Les gardes vinrent extirper quelques captifs que l’on vit disparaître en direction du palais. Libérés ou exécutés, nul ne le savait. Le Baroudeur et Kotla ne furent cependant pas de ceux-là, ce qui fut à la fois un soulagement et une déception.
- Sora n’est pas ici, remarqua Kotla et se tordant le cou pour observer les autres cages. J’espère qu’elle va bien. Et si… et si elle avait été exécutée directement ?
- Parle pas de malheur. C’est très rare, d’après ce que j’ai entendu. Je pense qu’elle est assez maline pour ne pas faire comme nous après ce qu’elle a vu.
- Elle doit être perdue, toute seule dans un endroit où personne ne parle sa langue. Qu’est-ce qu’elle va devenir si on disparait ?
- Mais t’as fini de plomber l’ambiance ! On est pas encore morts, je te signale ! Où est passé ton optimisme ?
Kotla baissa la tête.
- Je crois qu’il a été noyé par les eaux en même temps que ma confiance en moi.
Il recommença à maltraiter sa mèche de cheveux.
- Depuis qu’on a quitté le désert, je ne maîtrise plus rien, murmura-t-il. Je me contente d’être un boulet. Même mon pouvoir est inutile.
- Mais t’es pas un boulet. De temps en temps t’es utile. T’es un semi-boulet.
Le Pokla s’esclaffa mollement.
- T’es con.
Il se redressa soudain.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- J’ai entendu quelqu’un crier mon nom.
Il fouilla le décor du regard.
- Mais non t’as dû…
- C’est Sora ! s’écria le Pokla.
Il pointa une silhouette sobre au milieu des parures des Aoviens, débout sur une racine du palétuvier.
- On est là ! clama Kotla en agitant les mains, s’attirant les regards agacés de leurs compagnons de cellule.
La silhouette se tourna vers eux et se pressa jusqu’à leur cage, escortée par quatre gardes royaux. Un sourire apparut sur son visage.
- Elle aussi elle est envoyée ici, marmonna le Baroudeur.
- On ne dirait pas, fit son ami.
Sora s’approcha encore, elle n’était plus qu’à quelques pas d’eux.
- J’ai négocié votre libération, annonça-t-elle fièrement.
Les yeux du Baroudeur devinrent parfaitement circulaires.
- Comment… ?
- Bravo Soso ! s’exclama Kotla. T’es trop forte !
Elle rougit légèrement. Une des gardes vint les libérer, aussi expressive qu’un Automate. Ils émergèrent difficilement de la cage, étouffés par la tension jalouse que portait sur eux les autres prisonniers.
- Merci ! continua le Pokla.
Les deux Appâs s’étreignirent brièvement tandis que le Baroudeur s’étirait avec délice.
- Veuillez nous suivre, dit la garde qui les avait relâchés.
Ils obtempèrent et prirent la direction du palais. La succession de marches qui y menait parut interminable et l’effort d’autant plus important que les deux anciens captifs avaient le ventre vide.
- Comment t’as fait ? demanda le Baroudeur à Sora alors qu’ils approchaient du but.
- Je… je ne sais pas trop. J’ai parlé avec la reine, elle connait l’appâ. Quand j’ai mentionné mon enfant perdu, elle s’est montrée curieuse. Apparemment, elle aussi a subi cette perte. Je lui ai racontée toute mon histoire et mon voyage avec vous, ça a duré longtemps. Elle m’a finalement dit d’aller me coucher dans une chambre du palais et que je pourrais venir le lendemain pour vous libérer.
- Mais qu’est-ce que tu lui as dit, exactement ?
- Rien de spécial, j’ai répondu à ses questions. Elle était… elle n’était pas comme avec vous, elle était plus ouverte, presque douce.
Le Baroudeur fronça les sourcils, incapable de l’imaginer.
- Elle a accepté de vous parler une seconde fois, indiqua Sora. Mais il va falloir être trèèèès respectueux d’après ce que j’ai compris.
Les deux hommes hochèrent la tête, le chemin qui les séparait de la salle du trône devint soudain un peu trop court.
Saktia les reçut immédiatement, ils la trouvèrent égale à elle-même, toujours hautainement perchée sur son trône.
Kotla s’inclina bas, imité par son ami.
- Votre camarade a su me convaincre de ne pas vous faire jeter aux titanoboas, énonça la reine. Mais cela ne veut pas dire que j’ai accepté votre comportement.
- Nous nous excusons platement, Votre Majesté, déclara Kotla le visage face au sol.
- J’accepte vos excuses, mais si cela se reproduit, je ne serai pas aussi clémente.
- Nous vous remercions, Votre Grâce.
- Passons. Quels sont les effectifs de la Compagnie ?
Le Baroudeur releva la tête en retenant un sourire. C’était presque un miracle.
- Trente Segments dirigés par dix généraux, soit cent vingt mille hommes, Votre Majesté, dit-il.
- Et leur équipement ?
- Je ne connais pas celui de tous les Segments, mais en me basant sur ceux que je connais, je peux estimer qu’ils possèdent une centaine de canons rotuliets, une trentaine à faucilles, plusieurs centaines de mortiers et de bombes rotatives, et plus de pistols et de fusils qu’on puisse en compter.
La reine quitta brièvement son attitude dominante, elle semblait pensive.
- Si la Compagnie voulait conquérir le Marêt, quand et comment s’y prendrait-elle ?
Le Baroudeur s’accorda quelques secondes de réflexion.
- La Compagnie ne vous attaquerait qu’après avoir conquis le reste de Nouvelleterre. Je pense qu’ils tenteraient une prise en tenaille en faisant descendre le fleuve par une partie de son armée, et remonter l’autre par l’océan. Avec leurs armes, ils pourraient abattre le grand palétuvier. Ils leur suffiraient de vous bombarder en restant à bonne distance.
La reine semblait moins assurée.
- Neska, qu’en pense-tu ?
Le crâne rasé sortit de l’ombre, l’air soucieux.
- Je pense que Sa Majesté devrait prendre cette menace au sérieux.
- Je vois. Baroudeur.
Ses prunelles écarlates vinrent le frapper, c’était la première fois qu’elle le regardait vraiment.
- Où en est la défense dans les autres contrés ?
- Eh bien… la plupart des tribus appâs, teppias, samaïs et reptiennes ont déjà subi les assauts de la Compagnie, elles se rangeront à nos côtés sans mal. Quant aux colons, eux-aussi sont contre la République, une grande partie devrait se battre avec nous.
- « Devrait » ? Je ne vais pas lever une armée sur des suppositions.
- C’est en cours, Votre Majesté, la formation de la défense est en cours. Mais j’ai voulu venir vous voir en premier car la participation du Marêt dans la lutte enverrait un symbole puissant, qui, j’en suis sûr, rallieraient tous les habitants de Nouvelleterre sous notre bannière.
- Vous êtes bien optimiste, siffla la souveraine.
Elle laissa planer un silence incisif pendant quelques instants. Puis elle se leva d’un air raide.
- Soit. Je vais m’entretenir avec mes conseillers. Vous, allez vous restaurez. Vous allez devoir m’expliquer votre plan en détail.
Un immense soulagement déferla dans l’esprit du Baroudeur. Il échangea un sourire avec ses compagnons alors que la reine descendait pesamment de son perchoir. Elle fit un signe de tête à Sora, avant de disparaître par une des nombreuses portes qui ceinturaient la salle du trône, suivie par Neska.
- Là, je dois admettre, Sora, que tu as accomplis un miracle, fit le Baroudeur. Merci.
Elle accepta le compliment avec un sourire encore plus grand.
- Veuillez me suivre, annonça une garde ne s’approchant.
- Allons-y, vous devez avoir faim ! déclara gaiement la Kapla.
Elle les guida, sa démarche dansante faisait voltiger ses innombrables tresses.
Tout d'abord, je suis vraiment, vraiment désolé d'être aussi peu régulière en commentaires sur cette histoire. J'essayerais au mieux de manier mon temps...
Et ensuite... Aïe, aïe, aïe !!! Cette reine ne m'a guère l'air bien sympathique ! C'est le moins qu'on puisse dire ! XD Je pense pourtant que tu devrais forcer sur les expressions de son visage, ses mimiques, son attitude ; approfondir le sentiment de malaise qui s'insinue dans Baroudeur & Compagnie sous l'aplomb d'un tel regard (j'imagine que se doit être quand même quelque chose !) Tu as fait une très jolie description de son physique en début de texte, elle est très concluante qui plus est, maaaaiiiis ça ne me suffit pas, lectrice assidue de détails que je suis.
Quand Barou & Cie sont jetés dans le cachot, ils me semblent aussi un peu "moumous", nonchalants, alors que quand même, c'est la prison ! Donc oui, je continues de le dire, s'il y a bien quelque chose à creuser, ce sont les descriptions émotionnelles. Je ne te demande pas non plus de faire du Stephen King, rassures-toi, mais c'est pour l'instant le meilleur conseil que je puisse te donner ;)
Passons au positif !
Je trouve en revanche que tu manies assez subtilement tes mots, ce qui est une excellente chose. Quant à la fluidité de ton texte... extraordinaire !
Tout coule, s'enchaîne, s'emmêle : PARFAIT !
On se décolle pas les yeux de l'écran, complètement happés. C'est merveilleux de savoir nous poigner comme ça, et je ne te féliciterais jamais assez sur cette capacité <3 J'attends la suite avec impatience, et c'est avec un tonnerre de bravos, d'encouragements et de poutous télépathiques que je te dis :
Au revoir !
Qu'à jamais tes idées fleurissent tel des boutons d'or,
Pluma.
Ne t'inquiète pas, je comprends tout à fait. Tu le vois au délais de cette réponse, j'ai moi aussi du mal à gérer mon temps (enfin c'est surtout que j'en ai peu).
Ok je note pour la reine, c'est vrai que plus de description ne me déplairait pas ^^
Je note aussi sur la remarque des émotions, merci !
Haha merci <3
À ce propos je suis désolée mais la dernière partie du Baroudeur ne sera pas écrite avant quelques mois, tu risques donc d'attendre longtemps pour la fin :/
Que ton imagination fleurisse en pétales virolante ~