Chapitre 24, la fosse

Par Makara
Notes de l’auteur : Voilà le nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira <3

Kian

La pénombre régnait dans la cellule. Kian se tenait assis en position du lotus, ses mains reposant sur ses genoux pliés. Le sable rouge pigmentait ses chevilles nues. La colère ne parcourait plus ses veines, mais son esprit fonctionnait à vive allure depuis que les lourdes portes en fer de la prison s’étaient refermées sur lui. Les dieux ne lui avaient plus parlé. Entendre le seul flot de ses pensées lui semblait irréel, presque inquiétant. Il avait perdu la notion du temps, mais savait que les premiers rayons du soleil appelleraient sa mort. Alors, il attendait, pieusement, que la lumière soit le chantre de son destin.

La fatalité l’accablait. Il n’avait plus la foi de se battre contre les dieux. Depuis le moment où il était devenu Silleur, il avait passé la moitié de sa vie à se plier à tous leurs désirs et l’autre moitié à les combattre. Invaincu en combat singulier, l’affrontement intérieur était une éternelle défaite.

Cette cellule lui rappelait celle d’Azzan. Il avait été celui tenu de l’interroger à son arrivée à Etioli. Plus précisément de le torturer. Il était tombé sous son emprise dès qu'il avait croisé son regard. Il lui manquait terriblement. Lorsqu’il reviendrait avec les femmes de Mallaig, Kian serait mort. Ils s’étaient à peine dit adieu.

Le grincement d’une porte qui s’ouvre l’arrêta dans ses sombres pensées. Les pas se rapprochèrent. Sa mère apparut dans son champ de vision. Elle n’avait pour l’instant revêtu aucun habit d’apparat : il lui restait donc quelques heures à vivre. Ses doigts s’enroulèrent autour des barreaux. Le regard de Kian s’arrêta sur le mince sourire crispé de sa mère, sur ses yeux gonflés par les larmes, sa mine échevelée. Un frisson le parcourut. Il avait été à deux doigts de la tuer. Sans le dresseur, elle serait morte et il n’aurait pu vivre avec ce crime. Elle prit la parole :

— Ewen est mort.

L'annonce tomba dans la pièce comme un couperet. Kian resta impavide. Cet état de fait ne l’étonnait pas. Son poison n’avait aucun antidote. Il poursuivit son silence, méditant sur les conséquences de la mort du dresseur, puis finit par lancer :

— Reste loin des barreaux. Les dieux peuvent reprendre le contrôle à tout moment. 

Comme si l’acier l’avait brûlée, sa mère recula. Dans ses prunelles brillait une peur nouvelle. Elle resta de longues minutes le dos au mur, à le jauger pour déterminer si elle devait craindre pour sa vie.

— Il était très apprécié, murmura-t-elle. C’est un désastre. Je suis à deux doigts de perdre le contrôle.

Kian fronça les sourcils.

— Tu ne perdras pas le contrôle. Tu sais ce qu’il te faut faire. 

— Je ne peux me résoudre à te faire exécuter, confessa Sinaï.

Kian gratta le sable d’un air détaché. 

— Tu aurais dû me laisser mourir il y a dix ans. La sentence a juste été reportée…

Les yeux de sa mère s’agrandirent de stupéfaction. Elle ne devait pas comprendre son détachement.

— Comment oses-tu dire cela ? s’énerva sa mère. Cela n’a rien à voir ! Te faire devenir Silleur était le seul moyen de te sauver. Je ne regrette rien, si je devais le refaire, je n’hésiterais pas une seule seconde.

Kian dévisagea intensément Sinaï. Elle ne semblait pas lui mentir.

Il vit se matérialiser l’événement qui l’avait forcé à devenir Silleur.

L’accident. Son drame.

Il se rappela clairement le combat, le visage concentré de son adversaire, son sourire triomphant au moment où la pique de l’Ekri se plantait dans sa moelle épinière, juste au niveau de la nuque. Le puissant courant électrique qui l’avait traversé et la douleur incommensurable qui s’était emparée de son esprit.

Son corps, dans un bruit sourd, s’était alors effondré au sol. La blessure l’avait irradié tel un brasier, mais son être entier avait fait la sourde oreille. Les nerfs avaient été sectionnés et la paralysie avait étendu sa toile comme une seconde peau. Alors qu’on le transportait dans ses appartements, il avait vu les murs défiler autour de lui et il se remémorait nettement la sensation de se sentir tout petit face à ce monde qui continuait de tourner alors que lui restait emmuré dans son carcan de chair.

Les meilleurs guérisseurs s’étaient occupés de lui, mais ils avaient été impuissants.

Pendant plusieurs jours, il avait vécu un calvaire : l’horreur au creux des pleurs amers, le corps comme une tombe, l’esprit éveillé, mais les membres éteints, l’envie d’en découdre avec la vie et celle de finir le combat à jamais. À quoi bon ?

Il avait supplié qu’on mette fin à ses jours. Le Kâ et Sinaï avaient refusé cette possibilité, pour une fois unis autour d’une même décision. Ses hurlements n’avaient rien changé à la situation.

Finalement, un matin, sa mère était venue le voir, accompagnée d’une femme aux yeux dissemblables. Ixtchel lui avait assuré qu’elle pouvait le sauver, lui faire retrouver l’usage de son corps et de ses jambes. S’il devenait Silleur, les Dieux le guériraient. Le Sillage raccorderait les terminaisons coupées, il lui permettrait de retrouver sa vie. Bien sûr, il ne l’avait pas crue. Cela s’apparentait plus à de la sorcellerie qu’à de la médecine. Il l’avait implorée de le tuer, mais elle avait répété cette phrase : « Tu es ce que les Dieux attendent, je t’en prie, accepte mon aide ».

Il avait fini par acquiescer et avait scellé son esclavage.

Se remémorer ces événements le replongeait dans un profond désespoir. Il avait été si dépendant des autres, si enfermé, que l’impuissance de la situation passée rejoignait en écho l’impuissance actuelle. Un frisson lui parcourut l’échine, lui rappelant que cette réalité, bien qu’ancienne, pouvait se cristalliser au bon vouloir des dieux.

— Toutes ces années, j’ai vécu comme un condamné à mort à qui l’on offre un sursis. Ce répit prend fin, mère. Il est temps.

Sinaï se mit à marcher le long de la cellule, les mains noués derrière le dos.

— Non, non. Ne baisse pas les bras. Pense à Azzan.

La mention de son amant lui serra le cœur. Il ne savait pas sa mère au courant de leur relation, mais n’en fut pas étonné non plus. Elle arrivait à tout connaître, à tout savoir.

— Pourquoi cherchent-ils à me tuer ? Par deux fois je les ai aidés ! reprit sa mère.

Kian haussa les épaules comme sous le poids de l’évidence.

— Nous sommes des pions dans leurs mains, mère. Une fois utilisés, nous ne sommes plus bons à rien.

Sinaï se rapprocha des barreaux. Elle plongea ses yeux dans ceux de son fils.

— Dans ce cas, je vais leur passer un message. Écoutez, les Dieux. Si Kian meurt aujourd’hui, une fois Mallaig vaincue, je réduirai en esclavage votre ville, j’anéantirai votre race, je détruirai vos enfants. Rien ne me résistera.

Le regard de Sinaï flamboyait et cela lui rappela pourquoi il avait eu peur de sa mère une grande partie de sa vie, pourquoi il l’avait aussi tant respectée. Elle reprit la parole :

— M’ont-ils répondu ?

— Non. Ils sont absents depuis la possession.

Sinaï agrippa de nouveau les barreaux et tendit une de ses mains vers son fils. Malgré le danger, Kian entremêla ses doigts aux siens. Peut-être était-ce la dernière fois qu’il acceptait un contact aimant ?

— Je vais demander l’exécution ancestrale. Si les Dieux m’ont entendue, ils interviendront. Ils savent que je ne plaisante pas.

Kian hocha la tête. Leurs fronts se touchèrent. Le prince sentit comme une onde de courage l’enlacer, le raviver, puis comme un bref courant électrique se répandre en lui. Lorsqu’il reconnut la présence, il était déjà trop tard. Ses mains se resserraient déjà autour du cou de sa mère, ses doigts s’enfonçaient dans sa peau. Les prunelles de Sinaï s’écarquillèrent, mais elle resta calme. Elle sembla avaler sa salive et d’une voix sifflante s’exclama :

— Je sais qui sont pour vous Nohan et Cyla. Ewen m'a tout révélé.

La pression se relâcha soudain. Sinaï recula vivement au fond du couloir. Elle massa sa nuque endolorie.

— Bon, je crois que vous m’avez entendue. Le message est passé…

Alors que les premières lueurs de l’aurore accompagnaient ses dernières paroles, Kian ressentit une bouffée d’espoir. Les Dieux le protégeraient peut-être.


 

*          *

*


 


 

Nohan

Nohan n’avait jamais été aussi sûr de lui. Jamais. Il n’était même pas effrayé par sa propre détermination. Une détermination qu’il savait teintée d’inconscience. Surtout depuis qu’il avait compris comment serait exécuté son frère. Cyla restait silencieux et stoïque à ses côtés. Ils traversaient les couloirs déserts avec leurs armes, de la corde et un sac en toile, en tentant de ne pas se faire repérer. L’affaire se révélait moins ardue qu’il ne l’avait pensé en premier lieu. L’effervescence régnait partout : les serviteurs couraient, des ordres fusaient, la vie dans la tour fourmillait. Personne ne faisait attention à eux. Ils n’avaient qu’à se positionner au niveau du premier balcon. Préparer la corde et attendre le moment propice.


 

Sinaï

Du troisième étage de la tour, Sinaï observait la place en contrebas. Le lieu était d'habitude parsemé d’oliviers, de fontaines et de haies de fleurs. Des effluves de roses et de mandarines embaumaient souvent l’atmosphère. Aujourd’hui, l'air vicié s’emparait de la place, comme une odeur prémonitoire.

Ces derniers temps, la pendaison ou la décapitation étaient largement pratiquées, mais ce type de mise à mort ne pouvait convenir à un Prince. Le bassin d’exécution avait donc été vidé. Quelques heures auparavant, il contenait encore une eau claire où nageaient des carpes. À présent, le soleil matinal faisait rosir le marbre blanc qui tapissait le réservoir de trois mètres de profondeur. Les parois étaient lisses, luisantes et se terminaient en entonnoir. Plus Sinaï réfléchissait, plus elle doutait que son fils puisse survivre. 

Kian, dans tous les cas, ne pourrait pas sortir seul de la cuve.

Une des générales releva ses cheveux pour terminer le chignon sobre qui l’occupait depuis plusieurs minutes. Une autre lissa sa robe noire, constellée de perles brillantes. Aucune ne lui avait adressé la parole. Elles lui jetaient seulement des regards respectueux et craintifs, s’attendant à tout moment à voir éclater sa colère et à subir son courroux.

L'Odalisque chercha Nohan des yeux, il était introuvable. Son regard se posa sur les épaules d’Anaël. Les coudes posés sur la rambarde du balcon, les deux mains contre son menton : il ressemblait à un enfant attendant un spectacle. Il se retourna vers elle, l'air interrogateur, presque inquiet. Se rendait-il enfin compte que son frère allait mourir ? Pourquoi ne tentait-il pas d'empêcher son exécution, d'essayer de la faire changer d'avis comme Nohan ? Sinaï comprit qu'elle aurait voulu voir les jumeaux s'opposer ensemble à sa décision, lui faire entendre raison. Voir sa famille unie, une dernière fois... Quelle ironie, pensa-t-elle, alors qu'elle était celle qui créait la division.

Elle se disait mère de toutes les femmes, mais elle était incapable de protéger ses propres enfants. Tout lui sembla vain. Les luttes. Le pouvoir. La cause. À quoi bon envisager un futur si le présent lui enlevait ce qu’elle avait de plus cher ?

Des hommes et des femmes se pressaient aux balcons d’en dessous.

Kian, encadré par deux gardes, entra sur la place. Il ne portait qu’un pantalon de toile. On lui avait ôté tous ses bijoux. Le cœur de Sinaï manqua un battement ; sans ses atours et ses armes, son fils semblait si dénudé, si fragile. Ses mains étaient ligotées derrière son dos et il avait les yeux bandés. Il ne savait pas ce qui l’attendait. D’autres soldates le dépassèrent. L’un des femmes récupéra une caisse criblée d’aérations et se plaça près du bassin. Des sifflements étranges provenaient du surprenant paquet. Sans attendre, la femme déversa le contenu dans la fosse.

Des serpents dégringolèrent de la boîte. Les reptiles de races différentes se mirent à se mouvoir au fond du trou, affolés. Dix au total. De petits êtres sombres se déplacèrent aussi en restant à bonne distance des rampants. Leurs dards dressés en l’air, prêts à attaquer. Les scorpions n’avaient pas apprécié la chute.

Sinaï frissonna. Elle n’avait jamais aimé ces bêtes. Elle se rasséréna en se rappelant que Kian en était un fin connaisseur : il utilisait le venin mortel de ces animaux pour son Ekri.

La Mémoire du Monde s’avança vers le peuple, il leva les yeux en direction de Sinaï.

— Etioliens. Nous sommes aujourd’hui réunis pour être témoins de la mort du Prince Kian. Celui-ci n’a pas accepté le nouveau régime. Il a attaqué notre Odalisque et dans sa fureur destructrice a mis fin à la vie de six femmes ! Nous ne pouvons tolérer ce comportement, notre famille doit être sanctionnée comme n’importe quelle famille. Étant donné la gravité de ces meurtres et de la tentative de matricide qui aurait réussi sans la défense héroïque de notre Inspirateur de la Cause des hommes, nous aurons recours à l’exécution ancestrale. Dans ce bassin, nous avons réuni des serpents et des scorpions, les plus dangereux de notre cité. Nous y déposerons le Prince ligoté. Une seule piqure de ces animaux peut tuer en moins de dix minutes.

Sinaï réalisa que les femmes applaudissaient le discours de la Mémoire du Monde. Les hommes restaient immobiles et chuchotaient entre eux : au moins Kian n’avait-il pas que des ennemis...

Elle pouvait encore mettre un terme à cette mise à mort. Un mot de sa part et son fils serait sauvé. Oui, il serait sauvé, mais sa révolution serait perdue. Les femmes ne lui feraient plus confiance. Ni les hommes, d’ailleurs. Elle n’avait d’autre choix que de laisser faire le destin, de laisser agir les Dieux. S’ils agissaient…

Après quelques minutes de silence, les gardes forcèrent le prince à se rapprocher de la fosse. Ses pieds s’arrêtèrent près de la margelle du bassin. Le souffle des spectateurs se suspendit. Un des gardes lui enleva son bandeau. Sinaï vit Kian plisser des yeux, inspecter d’un coup d’œil les environs. Son regard fut happé par les écailles olive des serpents qui miroitaient en contrebas. Certains tentaient de se mouvoir sur les parois couleur albâtre, mais finissaient par glisser dans un sifflement désorienté. Avant même qu’il ne comprenne ce qui lui arrivait, une générale le poussa brutalement dans le dos.

Son corps bascula dans la cuve. Sinaï porta la main à sa bouche pour retenir un cri. Anaël se pencha davantage. L’épaule de Kian heurta le marbre dans un craquement sordide et il roula jusqu’en bas en écrasant quelques serpents. Les reptiles plantèrent immédiatement leurs crochets dans la peau du Prince et filèrent se recroqueviller dans un coin de la fosse.

Dans un hurlement, Kian se releva. Ses mains étaient toujours attachées derrière son dos et cela l’empêchait de se déplacer avec aisance. Il s’écarta des bêtes et tenta de se hisser sur les rebords glissants du bassin. Péniblement, dos à la paroi, poussant avec ses pieds, il parvint à surplomber les créatures d’une cinquantaine de centimètres. Tout déséquilibre l’emporterait à nouveau vers les morsures et la mort. Le poison commençait lentement son œuvre. Sinaï apercevait les marques rougies sur sa peau sombre, les tremblements de ses mains, la respiration déjà atteinte par ce mal incurable. Elle connaissait son fils. Il allait se battre jusqu’au bout. Tenter de s’extraire de cette bouche de l’enfer. Elle avait les joues moites, les mains gelées par l’angoisse, le cœur trépidant alors que Kian oscillait, le temps suspendu à ses sandales et la mort en attente. Ses pieds dérapèrent et il glissa misérablement au fond du puits sous les cris des spectateurs.

Terrorisés, reptiles et scorpions s’acharnèrent sur lui, piquant, mordant, s’enroulant autour des membres du Prince. Il se démena de plus belle pour se défaire des animaux et se hissa à nouveau hors de leur portée. La sueur ruisselait sur son visage, ses yeux brillaient de douleur. Des boursouflures apparaissaient à présent sur son épiderme. Il ne devait lui rester que quelques minutes à vivre. Sinaï ferma les yeux. Elle ne pouvait assister à sa fin.

Une vague de protestation l’obligea à regarder. Quelle ne fut pas sa surprise de voir Nohan se balancer le long d’une corde dans la fosse ! Celle-ci semblait accrochée au premier balcon, placé quelques mètres au-dessus du bassin. Il descendait pour rejoindre son frère. Il posa un pied dans la fosse et sortit un poignard de sa poche de pantalon. Il sectionna les liens qui immobilisaient les mains de Kian et l’aida à agripper l’amarre en chanvre. Dos au public, Kian grimpa loin des serpents. Des murmures médusés accompagnèrent son ascension. Non seulement car il s’échappait, mais surtout parce que les spectateurs comprenaient enfin pourquoi Kian était encore en vie.

Le poison dessinait une gigantesque toile d’araignée sur le corps de son fils. Toutes les ramures se rejoignaient au Sillage. Celui-ci agissait comme une éponge, il absorbait le poison et, peu à peu, la toile bleutée se dissipait se noyant dans la peau sombre.

Les Dieux étaient bel et bien intervenus. Ils l’avaient bel et bien entendue !

Les deux frères se hissèrent hors de la fosse. Sinaï remarqua la jeune Cyla en train de se battre contre plusieurs gardes. Son combat devait durer depuis un moment déjà, car des corps inconscients jonchaient le sol.

Sinaï lança un coup d’œil à Anaël. Elle le chercha du regard.

Il avait disparu.


 

Kian

Lorsque le poison avait envahi son sang, Kian avait eu l’impression que le passé pénétrait le présent. Malgré quelques résistances, quelques soubresauts, une souffrance incommensurable, le Sillage avait accepté les toxines. Les Dieux avaient toujours besoin de lui, bien qu’ils se soient gardés de le lui dire. 

À peine sorti de la fosse, il avait dû livrer un combat acharné. Il ne se remettait toujours pas de la venue de Nohan. Jamais il n’avait pensé que son jeune frère puisse le secourir. Il remarquait, alors qu’ils combattaient tous deux contre les gardes de sa mère, comme il avait changé ces dernières semaines.

Il était aussi médusé de voir Cyla en compagnie de son frère. Pourquoi avait-elle accepté de le secourir alors qu’il était responsable de son enlèvement et de la mort de son père ?

Alors que cette pensée lui traversait l’esprit, il para l’attaque d’une femme avec son Tarkah,. Le choc des armes raviva sa douleur à l’épaule. Si les affres du poison n’étaient déjà plus perceptibles, il souffrait énormément au niveau de l’omoplate. Cyla lui fit un signe de loin, lui enjoignant de la rejoindre. Il s’empressa de s’exécuter. Près de l’entrée du Palais, son jeune frère était aux prises avec deux gardes et peinait à prendre l’ascendant. Cyla tenta de l’aider, mais fut rapidement encerclée par trois autres soldats. Kian  s’engagea dans la mêlée, mais les hommes arrivaient toujours plus nombreux. Bientôt ils seraient submergés.

Un soldat en prise avec Nohan s’effondra au sol dans un bruit sourd, un Tarkah planté en plein milieu de la poitrine.

— Pas touche à mon jumeau ! hurla Anaël à quelques mètres.

Nohan dévisagea son frère, interloqué. Celui-ci s’avança vers eux, l’allure triomphante et claudicante. Il faisait voltiger autour de lui un fléau d’armes. Les piques en acier valsaient dans les airs. Les soldats s’écartaient pour esquiver le danger. Anaël arriva à la hauteur de Nohan et lui lança :

— Où c’est que tu vas, blanc-bec ? Tu comptes me laisser mariner dans ce nid de vipères ? Hors de question ! Qui va veiller sur toi ? Le lilliputien à tes côtés ?

Cyla lui lança un regard noir qu’Anaël lui rendit avec plaisir. Peu à peu, ils resserrèrent les rangs.

— Il faut qu’on les sème ! s’écria Nohan. Dès qu’on est à l’extérieur, vous me suivez, nous allons prendre un souterrain !

Tous acquiescèrent. Ils repoussèrent une ligne entière de soldats et trouvèrent un temps de répit. Kian leva la tête vers le balcon du troisième étage. Sinaï les observait, immobile, mais le visage emprunt de tristesse. Les jumeaux redressèrent le visage et croisèrent eux aussi son regard.

Pendant un infime instant qui lui sembla durer une éternité, ils lui dirent adieu silencieusement. Elle avait fait son choix. Ils faisaient le leur. 

Ils la voyaient certainement pour la dernière fois. Contre toute attente, les trois frères partaient ensemble. Elle serait seule à présent. Nohan détourna les yeux et leur fit signe. Ils le suivirent dans les ruelles poussiéreuses. La main de Cyla se glissa dans celle de son jeune frère alors qu’ils couraient. Kian aperçut l’air désapprobateur d’Anaël et ne put s’empêcher de sourire. Celui-ci clôturait les rangs, il boitait et peinait à suivre le rythme. Une grimace déformait son visage. Kian hésita à l’aider, mais se rappela le sourire satisfait qu’il affichait quelques heures plus tôt. Ce n’est pas grâce à lui que tu es en vie.

Non loin d’eux, il perçut le martèlement des pas des soldats, les cris des habitants qui les vendaient aux autorités ; ils ne pourraient pas les distancer indéfiniment. 

Nohan bifurqua dans une impasse et pénétra dans une maison en ruines. Tous prirent sa suite. L’obscurité à l’intérieur saisit Kian et il s’arrêta, il ne savait absolument pas où il était. Son jeune frère ouvrit une porte et leur demanda de l’aide pour déplacer le rocher qui obstruait l’entrée du souterrain. Kian s’exécuta en poussant la pierre avec son épaule valide puis referma l’entrée derrière eux.

Ils descendirent les pentes du boyau. Aucune lumière ne venait éclairer leur chemin. Leur déambulation était ponctuée par les injures d’Anaël qui butait contre les parois comme un insecte enfermé dans un bocal. Après vingt minutes, Kian lâcha un soupir de soulagement : il venait d'apercevoir la lumière du dehors. Leur petit groupe sortit à l’air libre, l'adrénaline retomba, son souffle décéléra.

La ville d’Etioli s'étendait maintenant bien derrière eux, elle ressemblait à un champignon de sable et de roche. Les soldats devaient encore les chercher en ville : ils étaient sortis d’affaire pour le moment. Du côté des montagnes, aucun nuage de poussière ne venait troubler l’horizon. Anaël s’assit au sol en râlant. Kian se tourna vers Nohan et Cyla et posa un genou au sol.

— Merci. Merci de m’avoir secouru. Je vous dois la vie. À présent, mon existence est liée à vos destinées. Je vous suivrai et je vous protégerai. Jusqu’à ma mort ou la vôtre.

Nohan se balança sur ses pieds, totalement gêné par son discours. Cyla le dévisagea d’un air sombre.

—Je l’ai fait pour Nohan, annonça Cyla d’une voix sèche. Si ça n’avait tenu qu’à moi, je t’aurais laissé mourir, car tu ne m’as causé que des ennuis. J’espère bien que tu tiendras ta promesse, car nous allons à Astrakam.

Anaël se releva d’un bond.

— Hein ? Mais ça va pas ? Vous êtes tombés sur la tête ? T’as pris trop le soleil, Nohan ? Il va pas bien, le lilliputien ?

Nohan lui lança un regard noir.

— Je ne t’ai pas forcé à venir, Anaël, tu es libre de rester, mais si tu manques encore de respect à Cyla, nos chemins vont se séparer très vite.

La bouche de son jumeau resta grande ouverte. Il finit par hocher la tête, penaud.

Cyla pointa un doigt vers les Montagnes Ocres.

—  D’abord, on passe chez moi avant le grand voyage. 

Ils se mirent en route. Cyla et Nohan les distancèrent rapidement. Anaël peinait à suivre le rythme. Au bout de quinze minutes, Kian entendit sa voix plaintive :

— Hé les gars ! Attendez-moi ! Non, mais, sérieusement, je sauve la mise à tout le monde et voilà comment je suis remercié. Aucune reconnaissance dans ce bas monde, c’est fou !

Nohan et Cyla s’arrêtèrent. Anaël soupira et se traîna jusqu’aux adolescents. Il s’affala par terre avec grands bruits.  

— Je suis mort.

— On n’est pas encore arrivés, fit remarquer Cyla. Lève-toi.

Anaël ignora son ordre et dévisagea son jumeau, le regard suppliant.

— Allez, on rentre ? Je crois que mère nous pardonnera d’avoir affronté les gardes. Au pire, on lui redonne juste Kian. Je suis sûr de pouvoir le remettre dans la fosse, ni vu ni connu.

Le Prince héritier le fusilla du regard et lui rétorqua :

— Je ne crois pas que Nohan soit parti faire une promenade de santé. Mais tu n’es pas obligé de nous accompagner. On sera plus tranquilles sans toi.

Notant que personne ne prenait sa défense, Anaël leur adressa une moue vexée. Il se leva en se lamentant et reprit la marche.

Nohan et Cyla le dépassèrent sans difficulté. Tout au long de la montée, Kian se demanda comment il allait faire pour se débarrasser de ce frère encombrant et désagréable. Il ne trouva aucune solution qui n’impliquait pas sa mort…

Après deux heures de marche, ils arrivèrent ruisselants de sueur à la maison de la jeune dresseuse. Du promontoire, le paysage qui s’étendait devant eux était époustouflant. Etioli brillait en contrebas, les habitations disparaissant dans une brume jaune alors que le Palais se découpait à l’horizon.

Nohan et Cyla se ruèrent à l’intérieur comme si leurs vies en dépendaient. Ils ressortirent de l’habitation avec des créatures dans les bras. Kian se figea. Il n’avait jamais vu des oisillons de cette taille. Il ne mit pas longtemps à faire le lien entre l’œuf du concours et ces êtres étranges qui piaillaient, serrés contre les adolescents.  

Ewen, ce menteur.

Anaël eut un mouvement de recul.

— C’est quoi ces machins immondes ?

Cyla serra l’oiseau dans ses bras, vexée.

— Ce sont des bébés Ombres. Je pense qu’ils vont nous aider à aller à Astrakam.

— Quoi ? Ces trucs, ce sont les Ombres qui ont terrifié toute notre cité ? s’exclama Anaël, estomaqué.

— Tu n’as pas le droit de les toucher, commenta Cyla.

— Ça m’aurait étonné, tiens. Je sens que je ne vais pas avoir le droit de faire grand-chose avec vous.

Sur ces paroles, il accepta la gourde que lui tendait son jumeau et avala l’eau avidement.

Quelques minutes s’écoulèrent avant que Kian ne remarque des silhouettes se mouvoir sur le versant Nord, en face d’eux. Il en comptait une vingtaine. Il dégaina immédiatement son Tarkah et vit du coin de l’œil Cyla et Nohan en faire de même.

Comment les soldats de sa mère pouvaient-ils être aussi rapides ? Comment les avaient-ils retrouvés ? L’un des premiers cavaliers attira son regard.

Il lui rappelait quelqu’un.

Son cœur manqua un battement.

Il fit signe aux autres de baisser leurs armes.

Azzan.

 

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Joren
Posté le 30/10/2021
Hi Alya !

C'était dingue ce chapitre ! L'un des meilleurs moments de ton livre c'est la scène entre Sinaî et son fils en prison. Quand le fils attrape le cou de sa mère, je me suis mis à respirer faiblement tellement ton histoire m'a pris à la gorge.

La scène dans la fosse était poignante. Et le concept d'absorption des toxines par le Sillage : Oh my god <3 !!!! Tout cet aspect science-fictionnel sublime ton récit.

Superbe fin qui annonce un magnifique départ à l'aventure.

Bravo !

Petite faute de frappe en fin de phrase : "il para l’attaque d’une femme avec son Tarkah,."

PS : j'arrive toujours pas à croire qu'Ewen soit mort et Anael toujours en vie ^^
Makara
Posté le 30/10/2021
Re-salut !
Ah je suis contente si tu as passé un super moment de lecture :). J'aime beaucoup ce chapitre car il met en avant les relations familiales et si la scène Sinaï/kian t'a marqué je suis joie 😏
Ah la scène de la fosse ! J'étais en retraite littéraire avec des plumes lorsque je l'ai écrite et une des plumes mimait kian dans la fosse, c'était hilarant😜.
Merci pour tes coms et ta précieuse lecture, j'ai adoré lire tes ressentis ♥️


"PS : j'arrive toujours pas à croire qu'Ewen soit mort et Anael toujours en vie" =>j'avoueeee 😅🤣 mais anael c'est un perso trop drôle, il me surprend moi même, je ne sais jamais quelle connerie il va faire 😅
Allez je file répondre à tes derniers coms
Eryn
Posté le 25/09/2020
« il était tombé sous son emprise » = sous son charme plutôt ?
Ouhlala, Nohan et Cyla ?? Et cette histoire de sillage et de dieux… Ah c’est vraiment génial même si je n’ai pas encore tout compris, j’adore, c’est comme si la couverture se soulevait petit à petit…
Lors du jugement de Kian, je n’aurai pas utilisé le mot « comportement », ça sonne un peu comme un prof qui met un mot dans le carnet d’un élève. J’aurai choisi : « nous ne pouvons tolérer ces actes » ou bien « ces actes ne peuvent rester impunis »…
Yess ! Bon on comprend Sinaï qui n’a pas le choix, en même temps c’est vraiment horrible, je suis tellement contente que Nohan vienne sauver son frère ! Et bien vu le sillage qui le sauve du venin !
Ah et le crétin d’Anaël vient leur filer un coup de main aussi ? Cool, ça nous fait une belle fratrie !
"Tout au long de la montée, Kian se demanda comment il allait faire pour se débarrasser de ce frère encombrant et désagréable. Il ne trouva aucune solution qui n’impliquait pas sa mort." = Mouahaha ! J’espère qu’il va changer, je trouve ça chou que tous les frères soient unis !
Azzan vient sauver son chéri ? Ouahouuuuu !
Makara
Posté le 27/10/2020
Coucou ! Je réponds à tes coms un peu tard mais sache que j'ai noté tes remarques au cas d'une unième relecture ;)
En tout cas, tes coms sont un plaisir à lire et relire !
Au final, tu as préféré quels persos dans cette histoire ?
Eryn
Posté le 27/10/2020
Je crois que mon coeur a entièrement craqué pour Nohan et Cyla... Par contre au niveau des différentes villes et intrigues, je les aime toutes ! L'univers est génial !
Eryn
Posté le 27/10/2020
Je re-commente, en fait dans ces textes où on change de personnage à chaque chapitre, ça m'arrive de m'ennuyer sur certains chapitres en attendant que mes personnages préférés arrivent au suivant. Pour Sillages, j'ai en effet eu de l'impatience à revoir mes deux préférés, mais je ne me suis pas pour autant ennuyée avec les autres, signe qu'ils ont tous plus ou moins le même niveau de "développement".
chlo.k
Posté le 07/06/2020
Quel chapitre riche en émotion ! Tu m'as fait passer par tous mes états : de la tristesse avec la résignation de Sinaï, à l'horreur pure et simple face au sort qui se dessinait peu à peu pour Kian (Et dire que j'étais certaine que ce serait Anaël qu'il faudrait sauver de l'execution !), jusqu'à la joie de voir que le petit stratagème de Nohan et Cyla a fonctionné.
Qu'est-ce-qu'il a grandi celui-là, d'ailleurs ! Quand il a répondu à Anaël pour défendre Cyla, j'étais fière comme un coq :-D
En tout cas ça y est, la collision finale tant attendue entre toutes les trajectoires a eu lieu !! J'espère aussi que ce n'est qu'un au revoir pour Sinaï, qui est officiellement entrée dans mon panthéon de la badasserie :'(

Je n'ai rien à redire, si ce n'est une théorie : Et si Cyla et Nohan étaient les successeurs des Dieux Mun et Meï ? J'en suis maintenant certaine à 98%, vu qu'ils semblent avoir un rôle important à jouer dans toute cette histoire hihi. En plus, il me semble que peu après leur rencontre, Cyla a fait remarquer à Nohan qu'il était un "enfant du dieu Lune" (ou quelque chose de ce goût là) en faisant référence à son albinisme => Sucesseur du dieu Mun, du coup j'imagine ; et qu'il y a qq chapitres, Nohan a comparé Cyla et son caractère indépendant à un soleil. En tout cas, ça rendrait tt de suite leur petite idylle naissante bcp moins hasardeuse :)

Seraient-ils déjà donc plus ou moins conscients de leur destin ? Ne serait-ce qu'un clin d'oeil d'une l'auteure facétieuse ? Ou une extrapolation trop poussée de la part de la lectrice ? Réponse dans les prochains chapitres ^^
Makara
Posté le 08/06/2020
Coucou, ce sont tes derniers coms sur le tome 1, je suis presque un peu triste ! Lol
En tout cas, c'est toujours un plaisir à lire :p merci <3
"Quel chapitre riche en émotion ! Tu m'as fait passer par tous mes états : de la tristesse avec la résignation de Sinaï, à l'horreur pure et simple face au sort qui se dessinait peu à peu pour Kian "=> J'étais dans le même état en l'écrivant^^ ahah
Oui, petit Nohan a bien grandi ! :P (et il va continuer dans le tome 2 ! ;) )
"J'espère aussi que ce n'est qu'un au revoir pour Sinaï, qui est officiellement entrée dans mon panthéon de la badasserie :'("=> Oh t'inquiète, on la revoit très vite dans le tome 2, c'est un perso que j'adore, je vais pas m'en passer comme ça :)

"Je n'ai rien à redire, si ce n'est une théorie : Et si Cyla et Nohan étaient les successeurs des Dieux Mun et Meï ? "=> WHATTTTT T_T ! Mais comment t'as deviné ????
T'es la première qui devine en lisant le tome 1 !

"En tout cas, ça rendrait tt de suite leur petite idylle naissante bcp moins hasardeuse :)"=> En effet...

"Ne serait-ce qu'un clin d'oeil d'une l'auteure facétieuse ?"=> Makara sourit en se frottant les mains^^
Tu me fais trop rire^^
Je file répondre à tes autres coms <3

chlo.k
Posté le 09/06/2020
WHATTTTT T_T ! Mais comment t'as deviné ????
T'es la première qui devine en lisant le tome 1 => HAHAHAHA YEEEES ! Toujours partir du principe qu'un.e auteur.e ne fait JAMAIS d'insinuations au hasard... :-) Et puis une lecture rapide aide à repérer les liens entre chaque chapitre haha
Arabella
Posté le 21/01/2020
Dioudiouuuuuu j'ai failli te faire un sacré boudin Makara ! Si tu avais tué Kian j'aurais sacrément boudé ! Non sérieux ! un chapitre géniallissime autant au point de vue du vocabulaire, du choix des termes précis, de la structure du récit que du récit en lui-même. J'étais tenue en haleine et je t'avoue que j'ai bien cru jusqu'au bout que tu allais le tuer (après tout, tu as bien tué Ewen...Espèce de sans coeur !!!) Bien trouvée cette fosse à serpents (brrrr pauvre Kian), ce sillage également qui "absorbe" le venin. On voit les différentes équipes se retrouver, ce qui fait pressentir le tome 2. Kian et Azzan sont touchants, Sinai également (abandonner ses enfants pour ses idéaux c'est terrible !). Enfin on voit que Cyla est bien super importante ! j'ai hâte de voir la suite.
Makara
Posté le 21/01/2020
Mais non je n'allais pas tuer Kian^^ Il a un rôle bien trop important dans le livre ;p
Oui la fosse aux serpents, je trouvais que cela faisait une exécution stylée :p
Kian et Azzan sont touchants => Oui ils sont mignons (pour l'instant^^)
Sinai également (abandonner ses enfants pour ses idéaux c'est terrible !) => Oui, je voulais vraiment mettre l'accent sur ces éléments, je suis contente que tu le relèves :).
j'ai hâte de voir la suite => Hé moi que tu termines ! <3
Merci encore pour tes commentaires !
Tac
Posté le 07/11/2019
Yoooooooooo Makaraaaaaaaaaaaaaaaaa
Je t'avais promis un comm.... je ne t'ai pas menti :') Bonne lecture 0:-)
Invaincu en combat singulier, l’affrontement intérieur était une éternelle défaite. -> ici affrontement intérieur est sujet donc c’est l’affrontement qui est invaincu au combat singulier… alternative : lui qui était invaincu en combat singulier, subissait l’éternelle défaite de l’affrontement intérieur (par ex)
La torture d’Azzan : je sens que Kian a versé dans un art de la torture très particulier huhuhuhuhu
les conséquences de la mort du dresseur -> les conséquences de ce décès ? (moins lourd et t’évite la répétition du mot dresseur ; on sait de qui tu parles, nul besoin de le spécifier)
Je trouve intéressant que l’Odalisque aborde directement le problème du contrôle de la ville. Elle ne parle pas du tout du fait qu’elle va elle-même condamner son fils, qu’elle ne veut pas le voir mourir. C’est Kian qui lui rappelle son devoir, et c’est assez drôle de la voir, soudain, avoir des émotions, sortir de son rôle qu’elle s’est construit.
« Il l’avait imploré de le tuer » : Itchxel (tu l’as inventé ? on dirait un prénom basque) aurait pu lui répondre qu’elle tue le prince, puisqu’il devient Silleur… Elle tue la personne que Kian était jusqu’à présent pour le faire renaître comme serviteur des dieux. C’est intéressant comme choix de mots ! Cela étant je trouve quand même étrange qu’il parle d’un sursis, d’un répit quand il s’exprime. Il décrit sa vie de Silleur comme quelque chose de très douloureux, qui l’écartelait, une lutte perpétuelle, alors que les mots de sursis et de répit sont connotés positivement et d’autant plus ici. Pourquoi ne parle-t-il pas de sa situation à sa mère ? J’ai la sensation qu’il essaie d’être brave pour elle mais d’un autre côté s’il lui explique à quelle point sa vie est affreuse elle s’apitoeierait peut-être ? (en vrai je l’imagine bien rétorquer : oh pauvre chochotte la vie des femmes est mille fois pire que la tienne xD (avant que l’Odalisque mette en place son système en tout cas))
Le pdv sur Nohan juste après me paraît peu pertinent : je suis en deuxième lecture donc je sais ce qui va se passer, en première lecture je n’avais pas anticipé ce qu’ils feraient de la corde. Cela étant pour des gens avec des neurones, je pense que c’est très clair ce qui va se passer. Je ne sais pas si c’est un bon élément pour amener un peu de tension en distillant d’autres éléments, ou si au contraire ça « gâche » la surprise, car si tu passes directement à l’exécution et que tout à coup tu vois arriver Cyla et Nohan en mode « surprise motherfucker ! » ça peut être plus intéressant. D’autant plus que la scène est au travers des yeux de l’Odalisque, laquelle sert du coup de point de relai pour la surprise du lecteur, ce qui la renforce et crée une connivence plus forte (connivence qui échoue si tu crames la surprise à l’aide de ce petit pdv de Nohan – et je pense qu’en fin de tome c’esst important de renforcer la connivence avec le lecteur car ça capte son attention et lui donne envie de rester/revenir dans le récit).
« À quoi bon envisager un futur si le présent lui enlevait ce qu’elle avait de plus cher ? » cette phrase m’intrigue réellement car Sinaï se dit ça à un moment où… elle est seule. Il n’y a qu’Anaël qui est clairement présenté comme le prince le plus inconséquent du monde et pas le plus fut fut non plus parfois, donc clairement pas le fils rêvé. D’ailleurs de la façon dont c’est formulé ça me fait croire que Kian est le chouchou de l’Odalisque, Anaël à côté est le lot par dépit, d’autant plus que Nohan n’est pas là. La seule autre compagnie qu’a l’Odalisque à cet instant, c’est celle de deux femmes, qui ont peur d’elle. Bref, vive l’entourage. J’ai l’impression que l’Odalisque croit tout avoir alors que dans les faits, concrètement, elle est esseulée et isolée. Ce décalage me frappe pas mal. (ça n’a pas de but particulier comme remarque mais voilà, si ça te fait réfléchir à ce que tu veux montrer etc, ça peut t’être utile je pense)
« Des hommes et des femmes se pressèrent aux balcons d’en dessous. » en un instant j’ai l’impression qu’il y a plein de monde alors qu’il n’y avait personne deux secondes plus tôt, c’est très simultané avec l’arrivée de Kian… Je pense que tu devrais instaurer une meilleure idée de la progression de l’installation des gens venus assister à l’exécution. EN plus doit y avoir foule, c’est un spectacle quasi, puis c’est pas tous les jours qu’on tue un prince : c’est un gros truc, non ? je ne le ressens pas beaucoup dans le texte. Je pallie avec mon imagination mais je pense qu’il y a quand même un gros manque de description (je sais que tu aimes les descriptions hehehe)
Sinaï qui se rassure en songeant que Kian est connaisseur des scorpions car il en utilise le poison… mais clairement c’est d’aucune utilité quand tu es dans une fosse avec eux xD
Dans tout ce passage ce qui m’étonne c’est qu’à aucun moment l’Odalisque ne s’interroge sur l’absence de Nohan. On dirait qu’elle a complètement oublié son existence. Pourtant vu qu’il y a son jumeau ça me para^îtrait logique qu’elle pense à lui, ne serait-ce que pour se demande où il est (ça me paraîtrait cohérent de le mettre lorsqu’elle constate la présence d’Anaël qui sera toujours à ses côtés, lui (lol))
« Quelle ne fut pas sa surprise de voir » cette formulation qui raconte les émotions de Sinaï plutôt qu’elle ne les montre m’a un peu détachée du vif de l’action. Je trouve ça un peu dommage, la formule éloigne la surprise de moi, comme si je la regardais à travers une lunette astronomique : je la vois bien, mais elle est super éloignée de moi donc je ne me sens pas concernée. Or, il me semble que c’est censé être un coup de tonnerre, être fulgurant, je pense qu’il faut que tu retravailles ce passage.
Nohan qui met un pied dans la fosse qui grouille de scorpions : comment ne se fait-il pas piquer ?
L’arrivée d’Anaël est bien je trouve. Là, je ressens la surprise, le soulagement, l’exaltation, les émotions sont près de moi, je suis dans l’action (pour moi les effets de l’arrivée d’Anael sont à l’opposé des effets de l’arrivée de Nohan or tu pourrais faire une espèce de surenchère des émotions, c’est le genre d’enchaînement d’actions propice à cela, j’ai l’impression que tu ne t’empares pas de cette opportunité et je trouve ça très dommage.
« La main de Cyla se glissa dans celle de son jeune frère alors qu’ils couraient. » heuuuuuu y a une confusion je crois xD
Anaël me perturbe comme perso n’empêche, comme souligne Kian ce n’est pas lui qui a sauvé l’aîné mais il vient quand même, pour Nohan, [je viens de lire le com d’Isapass et je suis rassurée de ne pas être la seule à avoir du mal à le cerner et je la rejoins sur le sadisme assez chelou d’Anaël alors que c’est son propre frère qui va être exécuté sous ses yeux. Ok tu peux ne pas l’aimer mais de là à apprécier la mort dudit frère et le spectacle de cette mort, y a plusieurs pas à franchir]. J’espère en tout cas que ces relations fraternelles vont être développées par la suite car je sens que tu as de la matière pour écrire.
« Leur déambulation était ponctuée par les injures d’Anaël qui butait contre les parois comme un insecte enfermé dans un bocal. » cette phrase est magnifique
Kian qui jure serment à Nohan et Cyla… curieux comme choix, sachant qu’il est esclave des dieux ! je trouve que c’est un peu imprudent/inconséquent/utopique de sa part.
(toujours vivante ?)
Plein de bisous !
Makara
Posté le 18/11/2019
Re-coucou Tac ! Ton commentaire était extrêmement plaisant à lire :) J'aime vraiment beaucoup comment tu interprètes les évènements et les réactions des personnages et je trouve que dans ce chapitre, tu captes vraiment ce que je voulais dire (je dis pas que dans les autres c'est pas le cas^^ hein !).
En particulier sur l'Odalisque et sur le fait qu'elle est seule, ce qui est vrai. D'une certaine manière, elle se sacrifie pour le bien commun elle aussi car oui elle mène sa révolution au bout mais elle perd ses enfants (le passage où les garçons croisent son regard au moment de partir vient le souligner).
En ce qui concerne l’intérêt du point de vue de Nohan, euh... Je pense qu'il est nécessaire car par la suite, il n'a plus de point de vue mais je dois seulement l'étoffer car c'est un peu esseulé... Lol
Pour Anaël, j'avoue que je me laisse pas mal guider par les situations que rencontre le personnage. Il est un peu fou car concrètement, il aime le gore et la souffrance des autres mais en même temps, il est paumé, mal-aimé et cherche désespérement à attirer l'attention.
"Kian qui jure serment à Nohan et Cyla… curieux comme choix, sachant qu’il est esclave des dieux ! je trouve que c’est un peu imprudent/inconséquent/utopique de sa part." => Je voyais ça comme une tentative de pied de nez aux Dieux de sa part (alors qu'en fait, il est exactement là où il devrait être..."). Il pense qu'il commence un peu une "nouvelle vie".
Bref, je n'ai pas répondu à toutes tes questions mais j'ai copié collé ton com pour l'utiliser dans mes corrections ;-)
bisous bichette
Isapass
Posté le 28/10/2019
Bon alors laisse-moi te dire que tu ne vas pas y couper, à raconter comment Kian est passé de bourreau à amant d'Azzan ! Il va falloir un peu de détails ! Et croustillants, s'il te plaît ;) D'ailleurs si j'ai bien vu, je ne suis pas la seule à vouloir ce récit ! XD

La première scène est très réussie, d'une part parce qu'on en sait plus sur Kian, parce que la réaction de sa mère complexifie encore les deux personnages, mais surtout parce que la petite phrase sur Cyla à la fin laisse entrevoir que Cyla a un destin encore plus grand que celui qu'on devinait déjà ! Pourquoi son nom représenterait une garantie d'intervention des dieux, sinon ?
Encore une fois, c'est mené de main de maître (je n'ose pas dire "de main de maîtresse", parce que ça fait un peu connoté xD).

Est-ce que le tout petit pov Nohan est indispensable ? Parce qu'il me semble qu'on apprend rien de nouveau, si ?

La scène de l'exécution du pov de Sinaï est géniale : c'est haletant, bien décrit (très visuel), tout est cohérent. Je trouvais qu'il était encore bien vif après toutes ces piqures, Kian. Mais juste quand je me disais ça, tu donnes l'explication du Sillage qui absorbe le poison ! Impec !

Idem pour tout le pov Kian, rien à dire, le déroulement est clair, les introspections sont sympas (ce qui concerne sa mère est assez émouvant et ce qui concerne Anaël est à la fois drôle et cruel. On sent aussi une estime assez soudaine pour Nohan, ça fait plaisir).
Enfin, tu poses bien le prochain enjeu du tome 2 pour cet arc-là : partir pour Astrakam.
Quant à l'arrivée d'Azzan... je n'ose espérer que les deux arcs se rejoignent ? Je découvrirai ça dans le dernier chapitre !

Pour terminer, il faut quand même que je te parle d'un truc qui me turlupine. Il s'agit du personnage d'Anaël, qui me pose un problème depuis longtemps. En fait, je ne le trouve pas très cohérent, et ce qui me pose problème c'est que je n'arrive as à savoir si c'est ce que tu veux ou pas.
En l'état actuel des choses, je trouve que les incohérences d'Anaël (sa vanité, son apparent sadisme, son côté imprévisible, qui ne vont pas tellement avec son attachement pour son frère) sont telles que je le pense fou, dans le sens pathologique du terme. Or, je ne sais pas si c'est ce que tu veux qu'il soit, ou si tu veux juste en faire un petit con prétentieux et mal élevé, mais qui est susceptible de changer/s'améliorer.
Si tu veux le faire fou, alors ça marche pas mal (peut-être faudrait-il renforcer encore plus les incohérences ?) et on va s'attendre à un comportement imprévisible, tant en faveur de nos héros qu'il accompagne qu'en leur défaveur.
En revanche, si tu veux qu'on sente qu'il n'est pas complètement perdu, je me demande s'il ne faudrait pas le modérer un peu, notamment son côté sadique, ou montrer plus clairement que c'est une posture qu'il se donne mais qu'en fait, il en rajoute. Par exemple dans ce chapitre, j'ai trouvé too much qu'il soit excité en attendant l'exécution de son frère, alors qu'a priori, il ne sait pas que sa mère le regarde (ce qui peut laisser croire que c'est donc sa vraie nature qui s'exprime).
Evidemment, je suis partante pour en discuter plus avant si besoin, mais globalement (et avant de lire le dernier chapitre), je dirai que pour moi, c'est le seul point de ton histoire sur lequel je suis un peu moins convaincue.

Détails :

"Il vit se matérialiser l’évènement qui l’avait forcé à devenir Silleur." : pas très fan de cette formulation (je crois que c'est le verbe "matérialiser")

" Itchxel lui assura qu’elle pouvait le sauver, " : c'est la première fois qu'on entend parler d'elle ? Sinon, il faudrait faire un rappel pour resituer. Si oui, tu peux oublier cette intervention :)

"À quoi bon envisager un futur si le présent lui enlevait ce qu’elle avait de plus cher ?" : c'est beau, ça ! Hop, citation raclette

"Les hommes restaient immobiles et chuchotaient entre eux : au moins n’avait-il pas que des ennemis..." : qui n'avait pas que des ennemis ? Kian ? La mémoire des mondes ? C'est pas super clair.

"Une seule morsure de ces animaux peut tuer en moins de 10 minutes." : dix minutes ;)

"Malgré quelques résistances, quelques soubresauts, une souffrance incommensurable, le Sillage avait accepté les toxines." : on la voit pas trop la souffrance incommensurable dans la scène précédente. Il faudrait peut-être lui ajouter quelques grimaces ou quelques cris quand il vient de se faire piquer, s'il souffre atrocement, non ?

"Il remarquait, alors qu’ils combattaient tous deux ensembles contre les gardes de sa mère, tant il avait changé ces dernières semaines." : problème de syntaxe, dans cette phrase : "Il remarquait tant il avait changé", ça ne va pas, il faudrait remplacer par "Il remarquait qu'il avait beaucoup changé" ou quelque chose comme ça.

"La main de Cyla se glissa dans celle de son jeune frère alors qu’ils couraient." : tu es dans un pov Kian, certes, mais tu viens de mentionner Nohan juste avant. Du coup, on pourrait croire que tu parles du jeune frère de Nohan...

"Suite à la remarque, ils prirent la direction des Montagnes Ocres." : je supprimerais "suite à la remarque", pas très utile et pas très joli (ça fait un peu compte-rendu de réunion ;) )

"Quelques minutes s’écoulèrent avant que Kian ne remarque des silhouettes se mouvoir sur le versant Nord, en face d’eux." : là encore, problème de syntaxe, car je ne pense pas que "remarquer" admette l'infinitif après lui. Je pense que "... avant que Kian ne remarque des silhouettes qui se mouvaient... " ou "se mouvant" serait plus correct.

A très vite pour THE LAST ONE !
Makara
Posté le 28/10/2019
Coucou Isa :) ça faisait longtemps ! Je suis contente de retrouver tes coms <3

"Bon alors laisse-moi te dire que tu ne vas pas y couper, à raconter comment Kian est passé de bourreau à amant d'Azzan ! Il va falloir un peu de détails ! Et croustillants, s'il te plaît ;)" > J'avoue, je pense que je vais écrire la scène et voir si je peux l'intégrer un peu plus tôt dans le récit.

"Encore une fois, c'est mené de main de maître (je n'ose pas dire "de main de maîtresse", parce que ça fait un peu connoté xD)."=> AHAHAHA XD

"Est-ce que le tout petit pov Nohan est indispensable ? Parce qu'il me semble qu'on apprend rien de nouveau, si ?"=> Non c'est vrai mais après je n'ai plus de point de vue sur lui dans le reste du roman donc ça m'embête un peu. Au contraire, je vais peut-être un peu l'étoffer.

"La scène de l'exécution du pov de Sinaï est géniale : c'est haletant, bien décrit (très visuel), tout est cohérent."=> Ouf ! J'en ai sué ! Rimeko a même imité Kian les mains liés au sol pour moi ! Mdr
"Quant à l'arrivée d'Azzan... je n'ose espérer que les deux arcs se rejoignent ? Je découvrirai ça dans le dernier chapitre !"=> Yep j'espère que cela va te plaire !
Toutes tes réflexions sur Anaël sont très intéressantes ! Je le considère assez comme un fou, mais comme un fou que l'on peut "dompter" lol. Mais en tout cas, la prochaine fois qu'on se voit on en discutera ! Je pense qu'il faut que je relise tranquillement tout le livre pour voir si c'est pas trop incohérent.
Je note tous tes pinaillages dans mon fichier réécriture :)
Merci !
"A très vite pour THE LAST ONE !" => Ouiiiiiiiiiiiiii <3
Pleins de bisous volants ! Merci encore pour tes remarques avisées <3
Renarde
Posté le 24/10/2019
Je lis cette phrase "Anaël se pencha davantage, l’œil excité et un sourire jusqu’aux oreilles." et je me dis "mais comment est-ce que Makara veut me faire changer d'avis au sujet d'Anaël ? C'est vraiment un petit c*n jusqu'au bout ce gosse". Ensuite, j'arrive à cette exclamation : "Pas touche à mon jumeau !" et je commence à me dire qu'il y a peut-être de l'espoir ;-)

Bon, ça fait vraiment plaisir de retrouver ton histoire ! Cela m'avait manqué. Je trouve génial que Nohan vienne aider son frère, et je me doute qu'avec Anaël dans la boucle, on n'a pas fini de rire. A moins que Kian ne l'étrangle en chemin...

Et le final avec Azzan... Bon, j'espère que le bon air de Carcassonne va continuer à te faire du bien et que la suite ne tardera pas trop ;-)
Makara
Posté le 26/10/2019
Coucou Renarde :)
Oh ça me fait tellement plaisir de te voir de retour sur mon histoire <3
"Anaël se pencha davantage, l’œil excité et un sourire jusqu’aux oreilles."=> Tu sais que j'ai pensé à toi en écrivant cette phrase justement ? Je me suis dis que t'allais justement encore plus le détester et puis PAF il sauve son frère (Rédemption mode :p)
Bon, ça fait vraiment plaisir de retrouver ton histoire ! Cela m'avait manqué. => Oh ça me touche <3

"Je trouve génial que Nohan vienne aider son frère, et je me doute qu'avec Anaël dans la boucle, on n'a pas fini de rire. A moins que Kian ne l'étrangle en chemin..." => Oui exactement, cela va pimenter le voyage XD
"Bon, j'espère que le bon air de Carcassonne va continuer à te faire du bien et que la suite ne tardera pas trop ;-)"=> Je suis en train d'écrire le dernier chapitre et je ne te dis pas a quel point je galère ! Mdr
Bon allez, je retourne m'échiner le cerveau
Stella
Posté le 24/10/2019
Oh joie de te retrouver. Et merci pour ce chapitre à sensations fortes
Kian ne doit pas mourir ne peut pas mourir. Prière muette. Ouais on se rassure comme on peut.

La fatalité l’accablait.} ce qui suit et précède l'illustre suffisamment pour que tu ne sois pas obligée de le dire.
What? Kian a torturé Azzan! Tu ne peux pas nous balancer ça sans nous écrire une nouvelle sur le sujet. Je veux absolument savoir comment ils ont fini ensemble !

"sur le mince sourire crispé de sa mère" de sa mère peut être enlevé pour éviter la répétition

J'aurais aimé en savoir plus sur l'accord passé avec les dieux, les conditions, remarcher contre quelle contrepartie ?

"Dans ce cas, je vais leur passer un message. Écoutez les Dieux. Si Kian meurt aujourd’hui, une fois Mallaig vaincue, je réduirai en esclavage votre ville, j’anéantirais votre race, je détruirai vos enfants. Rien ne me résistera."
pour eux un dieu c'est quoi ? Ils sont censés être immortels ?

" Ses mains se resserraient déjà autour du cou de sa mère,"Je ne sais pas si techniquement avec leurs positions de départ et les barreaux ça peut se produire aussi facilement et rapidement... À tester ? 🤣

" Ils traversaient les couloirs déserts avec leurs armes, de la corde et un sac en toile, "" Personne ne faisait attention à eux. Ils n'avaient qu'à se positionner au niveau du premier balcon. Préparer la corde et attendre le moment propice.">tu es trop gentille avec tes lecteurs tu spoiles ce qu'il va se passer. Déjà qu'on sait qu'ils viennent le sauver... J'enlèverai cette histoire de corde.

" Une seule morsure de ces animaux peut tuer en moins de 10 minutes."ah non pas 10 minutes d'agonie. Pitié !

Pour que Kian ait du mal à sortir le bassin est forcément très profond donc assez grand. Il pourrait se tenir à distance des serpent. Je ne comprends pas comment 10 serpents peuvent remplir le bassin ou alors c'est 10 espèces de serpents ?

"Le poison dessinait une gigantesque toile d’araignée sur le corps de son fils. Toutes les ramures se rejoignaient au Sillage." j'adore l'idée

"-   Pas touche à mon jumeau ! hurla Anaël à quelques mètres." j'adore ! Allez soyez cool avec lui, il a bon fond Anaël. J'ai trop hâte de suivre leur péripéties tous ensemble.
J'ai toujours cru que le terrain était assez dégagé entre étioli et chez cyla. Ils ne risquent pas d'être vus par des gardes ?

" - Merci. Merci de m’avoir secouru. Je vous dois la vie. À présent, mon existence est liée à vos destinées. Je vous suivrai et je vous protégerai. Jusqu’à ma mort ou la vôtre." la réaction de Kian me rassure. J'avais peur que Cyla soit le dindon de la farce. Sauver le fils alors que la mère Sinai était prête à faire du chantage sur la tête de Cyla aux dieux.

Eh bien ce sont les bigs retrouvailles à la fin, Azzan et donc Jun et Alya, je ne m'y attendais pas. Si ça se trouve le groupe de Mallaig ne va jamais mettre les pieds à étioli 🤣
La suite la suite termine et savoure chaque mot
Des bisous étoilés
Makara
Posté le 26/10/2019
Stellaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa <3
Oh je suis contente de te revoir aussi vite <3
T'as vu j'ai été gentille, je n'ai pas tué Kian ( sourire angélique)
"What? Kian a torturé Azzan! Tu ne peux pas nous balancer ça sans nous écrire une nouvelle sur le sujet. Je veux absolument savoir comment ils ont fini ensemble !" => J'avoue que moi-même j'ai besoin d'écrire cette nouvelle pour que le couple soit vraisemblable^^
"J'aurais aimé en savoir plus sur l'accord passé avec les dieux, les conditions, remarcher contre quelle contrepartie ?"=> La contrepartie c'est qu'il est une marionnette, il obéit aux Dieux... Je pensais que cela était claire, non ?

"Pour que Kian ait du mal à sortir le bassin est forcément très profond donc assez grand. Il pourrait se tenir à distance des serpent. Je ne comprends pas comment 10 serpents peuvent remplir le bassin ou alors c'est 10 espèces de serpents ?" => Mmm la fosse n'est pas géante pour moi le fond fait deux mètres sur deux donc franchement les dix serpents n'ont pas beaucoup de place...
"Le poison dessinait une gigantesque toile d’araignée sur le corps de son fils. Toutes les ramures se rejoignaient au Sillage." j'adore => OUF, j'avais peur qu'on trouve que cela fasse too much
"Allez soyez cool avec lui, il a bon fond Anaël. J'ai trop hâte de suivre leur péripéties tous ensemble." => En vrai, Anaël est peut-être mon seul perso "rigolo" de l'histoire, si je l'enlève, je serai tout le temps dans le drame ! lol

"Eh bien ce sont les bigs retrouvailles à la fin, Azzan et donc Jun et Alya, je ne m'y attendais pas. Si ça se trouve le groupe de Mallaig ne va jamais mettre les pieds à étioli" => Bah tu verras XD
"La suite la suite termine et savoure chaque mot" => La je galère avec ce dernier chapitre, je savoure pas, le chapitre me torture^^
EN tout cas meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerci de ta lecture et de tes remarques avisées <3
Bisous volants
Stella
Posté le 28/10/2019
Re
La contrepartie c'est qu'il est une marionnette, il obéit aux Dieux... Je pensais que cela était claire, non ?
>oui c'est claire mais c'est plus le cheminement qui l'a amené à accepter un tel marché. Ça manque de pensées internes ou c'est maman qui a décidé pour lui ?
Pour le bassin je ne sais pas si on creuse de 2m de profondeur pour 2 m de large... C'est utile de préciser le nombre de serpents ? Je vais essayer de commenter la suite aujourd'hui ou demain. Des ❤️
Sorryf
Posté le 24/10/2019
Olala ce chapitre !!!
Trop heureuse de retrouver ta plume et tes persos, ils m'avaient grave manqué je m'en suis rendue compte des les premières lignes !

J'ADORE CE CHAPITRE !
Bon... la mort d'Ewen est confirmée... mais le sauvetage de super-Kiki woaaaaaaaah !!!
la conversation avec sa mère ou il essaye encore une fois de la tuer malgré lui était super !
tout était super lol, l'ambiance pendant l'exécution, le stress (j'ai cru que t'allais nous le tuer le Kiki j'aurais pas été contente è.é) c'était MAGISTRAL !
Kian est vraiment trop un BG <3<3<3

et l'outsider de ce chapitre, c'est l'abominable petit ANAEL ! j'en reviens pas qu'il parte avec le groupe, ça me laisse un sentiment un peu mitigé comme ça :
- Je trouve ça trooooooop cool parce que malgré moi j'aime bien cet affreux sale gosse, il me fait rire, puis il a des moments de grace comme par exemple dans ce chap quand il défend son jumeau. En plus avec Anael dans les parages c'est le pourcentage d'imprévu et d'instabilité qui augmente de 200% ça promets le meilleur pour la suite
- mais j'ai un peu peur quand meme. J'ai envie de leur dire : purée les mecs NON ! Anael va vous mener a votre perte avec le sourire è.é !

C'est comme dans Prison Break quand l'équipe décide d'emmener T-Bag, (je sais pas si t'as vu prison break) d'un côté on jubile et on sort les pop-corns parce que ça promet d'être dévastateur, de l'autre on se dit : mais nooooooon quoi pas T-Bag quand meme, ayez un minimum d'instinct de survie !
Bref... encore un commentaire de grande qualité lol ! C'était trop bien ! j'espère que t'auras le temps de finir le chapitre suivant cette semaine et de le poster !
Makara
Posté le 26/10/2019
Coucou Sorryf <3
"Trop heureuse de retrouver ta plume et tes persos, ils m'avaient grave manqué je m'en suis rendue compte des les premières lignes !" Oh ça me fait trop plaisir que tu dises ça <3
Bon si tu adoré le chapitre je suis aux anges <3. Plusieurs fois j'ai pas arrêté de me dire, non mais ça c'est too much, les lecteurs ne vont pas aimer (Makara s’essuie le front de sueur)
Ta réaction au sujet d'Anaël m'a tellement fait rire ! Moi aussi j'aime bien cet affreux sale gosse XD
"purée les mecs NON ! Anael va vous mener a votre perte avec le sourire è.é !" => TELLEMENT ! Lol
Purée, ta référence à Prison Break m'a tellement parlé, j'adorais cette serie plus jeune ! Pour le coup, Anaël n'est pas au point de T-bag mais c'est vrai que je n'avais pas compris pourquoi il l'embarquait à l'époque. Je hurlais devant mon poste de télé " MAIS C'EST UN VIOLEUR, NON ! NE LE PRENEZ PAS AVEC VOUS !"
Bon en vrai Anaël est tout de même plus sympa :p
Pleins de bisous volants, je bosse sur le dernier chapitre, j'espère que je pourrai le poster ce week-end...
Gabhany
Posté le 23/10/2019
OMG mais quel chapitre !!!! Je suis tellement CONTENTE que tu n'aies pas tué Kian. Une mort tragique a suffi ^^ j'étais contente d'en savoir plus sur lui d'ailleurs. Le pauvre ! J'ai adoré la scène avec Sinaï, tu es vraiment forte pour susciter toujours de nouvelles questions !! Pourquoi les Dieux veulent-ils Cyla hein ??
La participation d'Anaël m'a étonné ... j'étais persaudée qu'il resterait à Etioli et qu'il reprendrait la place de son frère. Il me semble que c'est ce qu'il a toujours voulu non ? Je ne comprends pas trop quelle est sa motivation pour venir, mais je m'attends à tout avec toi !!
Je finirai en te disant toute la joie que j'ai eu à te lire de nouveau <3 je me suis jetée sur mon écran quand j'ai vu que tu avais publié ! Pitié ne nous fais pas attendre aussi longtemps pour le prochain ! =D
Makara
Posté le 24/10/2019
Gabhanyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy :D !!!!!
(oui je suis contente de te revoir) XD
Bon je suis contente que le chapitre t'aies plu, j'avais peur de plus savoir écrire après si longtemps ! mdr
""Je suis tellement CONTENTE que tu n'aies pas tué Kian. Une mort tragique a suffi "=> Non j'ai besoin de Kian pour la suite, il ne peut pas mourir ( pour l'instant :p) lol
Bon j'avoue que la participation d'Anaël fait partie de la surprise, on ne sait jamais ce qu'il va faire. Ici, il a juste pensé à protéger Nohan, après il a été embarqué dans la fuite mais bon il a pas vraiment réfléchi à ce qu'il faisait. lol
"Pourquoi les Dieux veulent-ils Cyla hein ??"=> Mouah je ne vais pas te diiiiiiiire !! XD
"Je finirai en te disant toute la joie que j'ai eu à te lire de nouveau <3 je me suis jetée sur mon écran quand j'ai vu que tu avais publié !"=> Oh merci <3
Pleins de bisous volants, je file écrire la suite <3
LionneBlanche
Posté le 23/10/2019
Coucou Makara :)

Ça faisait trèèèèsss longtemps ! ^^ Mais tout vas bien parce que malgré tout, j’ai raccroché direct à l’histoire. Les souvenirs sont remontés d’un coup. :)

Kian est vraiment courageux :) J’ai bien aimé son histoire, et aussi, en découvrir plus sur les dieux. Je vote d’ailleurs pour leur mort ! ^^ C’est la mère de Cyla qui lui a donné le Sillages, et on comprend pourquoi elle n’en voulait pas pour sa fille… Mais pourquoi avoir cherché à convaincre Kian ? Elle était manipulée par les dieux, elle aussi ?
Hm… Les dieux veulent Cyla… Pourquoi ? En tout cas, j’ai découvert plus de cœur à Sinaï dans ce chapitre. Elle aime ses enfants :)

Nohan a eu, je crois, droit à la plus courte scène depuis le début du livre ! ^^ Mais elle a un sacré impact et nous remet en mémoire son envie de sauver son frère :)

Le coup des serpents et des scorpions… Spécial comme mort ! Mais ça colle bien avec la ville, en fait. Du coup, j’i bien aimé, mais si tu nous a mis à sacrée suspense ! Franchement, j’ai cru qu’il allait mourir. Il avait promis de tuer les dieux après tout ! Pourquoi voudraient-ils le sauver ? Pour Cyla, je pense que c’est pour Cyla…
J’ai cru que Noham et Cyla arrivaient trop tard, justement, jusqu’à ce que le sillage absorbe le poison : impression !
Ensuite, quand Anaëlle a disparu… Mince ! Je me suis dis qu’il allait tuer son frère ! Il m’a surprise ! On ne sait jamais dans quel camp il est ! J’espère juste qu’il ne va pas leur attirer d’ennuis… Pas touche pas à mon jumeau ! C’était mignon quand même, et ça nous dit pourquoi il agit ainsi, même si je n’ai pas confiance…

Après, les souterrains… Ben j’ai encore eu peur. Bah depuis le coup de la dernière fois, aussi. ^^ Les voilà donc tous en route en tout cas ! J’ai hâte de lire la suite !
LionneBlanche
Posté le 23/10/2019
Anaëlle… Franchement ! ^^ Allez les mecs, j’en ai marre, on fait demi-tour, on demande pardon pour les morts et on recolle le grand-frère discrétos au fond de son trou pour qu’il y meure ! Et le pire, c’est qu’il est sérieux ! ^^
Ça flaire l’entente fraternelle ! Ce sera une chance si personne n’assassine ou ne trahi personne d’ici Astrakam…

Bien joué pour les oiseaux ! J’avais oublié qu’Anaëlle n’était pas dans la confidence…

Quelques broutilles :

« Etioli brillait en contrebas, les habitations disparaissant dans une brume jaune alors que Palais se découpait à l’horizon. »
LE Palais
« Kian ne remarque des silhouettes se mouvoir »
Se mouvant ?
« pouvaient être »
Pouvaient-ils être.
Makara
Posté le 24/10/2019
Coucou Lionneblanche <3 <3 Merci d'être venue lire (et relire) aussi vite <3
"Mais tout vas bien parce que malgré tout, j’ai raccroché direct à l’histoire. Les souvenirs sont remontés d’un coup. :)"=> Ouf ! (Makara s'essuie le front de sueur)
"Kian est vraiment courageux :) J’ai bien aimé son histoire, et aussi, en découvrir plus sur les dieux. Je vote d’ailleurs pour leur mort ! => T'inquiète je pense que tout le monde sera d'accord avec toi :p ( sauf si les Dieux protègent quelque chose de magnifique ?)
"Mais pourquoi avoir cherché à convaincre Kian ? Elle était manipulée par les dieux, elle aussi ?"=> OUI (part du principe que si tu es silleur, tu ne contrôle pas ta vie)
Hm… Les dieux veulent Cyla… Pourquoi ? => Mmme ça je ne vais pas te répondre...
"Le coup des serpents et des scorpions… Spécial comme mort ! Mais ça colle bien avec la ville, en fait. Du coup, j’i bien aimé, mais si tu nous a mis à sacrée suspense !"=> Ouf, j'avais peur que ce soit un soufflé au fromage sortie trop tôt du four ! mdr. Qu'est-ce que j'ai passé de temps sur cette scène !
"Franchement, j’ai cru qu’il allait mourir. Il avait promis de tuer les dieux après tout ! Pourquoi voudraient-ils le sauver ? Pour Cyla, je pense que c’est pour Cyla…" YEP
Je suis contente si tu étais surprise par les actes d'Anaël :)
Il va dynamiser le voyage ;-)
"Ça flaire l’entente fraternelle ! Ce sera une chance si personne n’assassine ou ne trahi personne d’ici Astrakam…" Tellement ! XD
Je note pour les broutilles, je m'en vais corriger cela !
Merci encore de ta lecture <3
A bientôt pour la fin <3
tiyphe
Posté le 23/10/2019
Aller c'est parti ! Je m'installe confortablement, je prends du pop-corn, une limo (nade pas limousine ;)) et j'attaque la lecture !

Oulala quel chapitre ! Ça m'a très vite remise dans l'ambiance et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! Le fait que les 3 frères s'unissent et soient avec Cyla me fait trop plaisir ! Je ne m'y attendais vraiment pas pour Anaël !
J'ai hâte de les voir croiser le chemin d'Azzan, Jun et Alya !
Va vite falloir que tu nous sortes la suite ! ;)

Pour la forme et quelques détails de fond, je t'ai fait des remarques au fil de la lecture comme d'hab, désolée c'est super long xD J'espère que ça t'aidera ;)

"Depuis le moment où il était devenu Silleur"
-> On devient Silleur ? On ne naît pas Silleur ?
Ah j'ai ma réponse après ! Ça fait un peu pacte avec le diable, j'adore ! Mais Alya l'est de naissance par son père non ?

Oh je pensais qu'il y aurait plus d'émotions envers Azzan sur le fait qu'ils ne se verraient sûrement plus jamais :( ! On veut en savoir plus sur leur rencontre, leur amour !
Comment ils ont pu passé de tortionnaire/torturé à amants !?

"Ses doigts s’enroulèrent autour des barreaux."
-> Les doigts de qui ?

Ouloulou ce début de chapitre !!! La fin est hyper intense ! J'ai presque cru que tu tuerais Sinaï xD

Oh c'est tout :( Il n'y a que ça de bébé Nohan ? :(

"Adossé contre la rambarde du balcon, les deux mains contre son menton"
-> Accoudé plutôt non ?

"sans ses atours et ses armes"
-> atour, nom masculin : Dame ou demoiselle d'atour, Femme qui était chargée de présider à la toilette d'une souveraine, d'une princesse, etc.
J'imagine que c'est "atouts" que tu as voulu dire ? ;P

"Il ne savait ce qui l’attendait."
-> Il ne savait pas*

"Les souffles des spectateurs se suspendirent."
-> Le mien aussi :o

Nohan qui sauve Kian, je pleure de joie ToT !

"Pourquoi avait-elle accepté de le secourir"
-> Je ne me souviens plus, Kian sait que c'est une fille ? Il ne me semblait pas.

"Alors que cette pensée lui traversait l’esprit, il para avec son Tarkah, l’attaque d’un homme."
-> La deuxième virgule me semble inutile ici.

"Pas touche à mon jumeau ! hurla Anaël à quelques mètres."
-> Ouiiiiiiii ! <3 <3 Anaël <3 <3

"La main de Cyla se glissa dans celle de son jeune frère alors qu’ils couraient."
-> Même si tu es du pdv de Kian, avec la phrase au-dessus on a l'impression que tu parles du jeune frère de Nohan.

"leur demanda de l’aide pour déplacer le rocher qui obstruait l’entrée du souterrain. Kian s’exécuta"
-> Je pense qu'ici tu peux rappeler encore une fois que Kian est blessé à l'épaule. Je trouve ça pas mal d'insister sur les blessures pour rendre les personnages plus humains ;)

"Leur déambulation était ponctuée par les injures d’Anaël qui butait contre les parois comme un insecte enfermé dans un bocal."
-> Cette image m'a tellement fait rire mdr ! J'imagine Anaël rebondir sur les murs, se les manger, ahah c'est trop drôle xD

Olala la fin ! Je suis trop excitée !!
Makara
Posté le 23/10/2019
Tiyphe !!! <3
Bon j'ai sauté sur ton commentaire dès que j'ai vu ce que tu m'avais laissé sur mon JDB :)
Bon je suis bien contente que ce chapitre te plaise ! Alors je réponds à tes questions :
"Ça fait un peu pacte avec le diable, j'adore ! Mais Alya l'est de naissance par son père non ?" => Non , son père l'a marqué vers l'âge de 6ans.
"Oh c'est tout :( Il n'y a que ça de bébé Nohan ? :(" => J'avoue que j'aurai pu développer mais je voulais surtout rester concentrer sur Kian dans ce chapitre ;-)

"Oh je pensais qu'il y aurait plus d'émotions envers Azzan sur le fait qu'ils ne se verraient sûrement plus jamais :( ! On veut en savoir plus sur leur rencontre, leur amour !
Comment ils ont pu passé de tortionnaire/torturé à amants !?" => J'ai hésité à développer davantage mais j'avais peur que cela soit un peu larmoyant ! Bon peut-être que j'ajouterai des détails à la relecture si vous êtes friants de ce genre d'histoire :p
" sans ses atours" => J'ai regardé, cela peut s'utiliser pour les hommes même si cela ne se fait pas trop ^^
"Pourquoi avait-elle accepté de le secourir"
-> Je ne me souviens plus, Kian sait que c'est une fille ? Il ne me semblait pas. => Sisi, il le devine dans le chapitre où il l'enlève ;-)
J'ai rajouté une phrase pour rappeler que Kian est blessé, tu as bien raison, il fallait que je précise.
Je suis contente de voir que tu ne t'attendais pas à la réaction d'Anaël :). Il va dynamiser un peu le voyage avec ses blagues pourries et son humour limite ! XD
Merci encore de ta lecture rapide ! Dès que j'ai fini d'écrire le dernier chapitre, je file répondre à tes autres commentaires ;-)
"Olala la fin ! Je suis trop excitée !!" => MOI AUSSI CAR J'ARRIVE A LA FIN DU TOME !!! OMG
tiyphe
Posté le 23/10/2019
Merci pour toutes ces précisions :D
Je pense que tu peux rajouter un paragraphe ou deux pour Nohan, ça fait bizarre aussi court en fait :/ Le reste du chapitre montre que tu veux te concentrer sur Kian, donc ça va je trouve ;)

Et aussi pour Kiazzan ! Parce que là tu en dis soit trop soit pas assez ;) Tu n'est pas obligé d'ultra développé, ça peut être fait à un autre moment. Juste de permettre de comprendre comment ils ont pu devenir amant avec de telles circonstances.

Olala j'ai hâte d'avoir d'autres interventions d'Anaël xDD

""Olala la fin ! Je suis trop excitée !!" => MOI AUSSI CAR J'ARRIVE A LA FIN DU TOME !!! OMG"
-> BRAVO !! o/
tiyphe
Posté le 24/10/2019
Hey c'est re-moi !

Olala (oui je dis beaucoup Olala xD) super ce petit rajout ! Ça permet de retrouver les Ombres, et j'aurai presque aimé que le moment dure un peu plus longtemps, mais comme c'est du point de vue de Kian, c'est normal qu'on n'ait pas le droit à des "Oui, papa est là" xDD ! (On veut plus de "Oui, papa est là" !)

"Suite à la remarque, ils prirent la direction des Montagnes Ocres."
-> Le "suite à la remarque" n'est pas très beau je trouve... Du coup, le transition est bizarre.
-> "Ils opinèrent et suivirent la jeune fille qui prenait la direction des Montagnes Ocres." Tu peux faire un truc comme ça, tu trouveras mieux je suis sûre ;) et ça fait moins dissertation de français/philo ;)

"Il ne trouva aucune solution qui n’impliquait pas sa mort…"
-> Euh tu te calmes Kian ! Pas touche à Anaël ! Après on va aimer détester qui, hein ?
J'ai lu les commentaires des filles, et en fait, moi je comprends pourquoi Anaël a suivit ses frères (enfin je pense avoir compris xD)
Il n'aime pas être seul, même s'il passe son temps à rabaisser Nohan et à détester (plus ou moins) Kian, sans eux il n'a plus personne vu que sa mère est devenue Odalisque et qu'il n'a plus d'emprise sur les femmes. Il a perdu tout pouvoir et ne se sens plus en sécurité au Palais, son père étant mort.
Enfin si c'est bien ça, ça fait que je trouve ce personnage encore plus touchant (oui je suis cheloue xD) et je suis du coup super contente qu'il fasse partie de l'aventure !

"Etioli brillait en contrebas, les habitations disparaissant dans une brume jaune alors que Palais se découpait à l’horizon."
-> alors que le* Palais

Vite vite la suite !!
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