Les couleurs chatoyaient devant les yeux d’Alya. Ses pupilles s’adaptaient difficilement à la lumière. L’horizon tanguait devant son regard. Elle ne discernait que des silhouettes noires et allongées. Elle ne pouvait dire si ce spectacle lui procurait un quelconque sentiment : elle avait l’impression d’être vide, de se réveiller d’un long coma. Un bras autour de sa taille la soutenait pour éviter qu’elle ne chavire.
— Elle est réveillée.
La jeune femme ne reconnut pas le ton grave. À qui était adressée cette information ? La terre se stabilisa alors que le cheval s’arrêtait. Alya jeta un coup d’œil derrière elle. Azzan tenait les rênes de l’animal. Plus loin, d’autres cavaliers suivaient au trot. Chacun portait une fille du groupe. Le pas des chevaux crissait sur les pierres. Les sabots martelaient le sol et soulevaient des nuages de poussière. Les bruits lui parurent à la fois assourdissants et feutrés. Les ombres s’étiraient sur la surface désolée.
Jun arriva à sa hauteur. Il plongea ses yeux dans les siens. Le tumulte de sa tristesse réanima sa conscience. Des pensées contradictoires s’emparèrent de la jeune femme. Pourquoi m’as-tu menti ? Je te hais. Je suis brisée. Ne me laisse pas. Je nous croyais si semblables. Je nous croyais si proches. Ne t’approche plus de moi.
Il n’osa pas parler. Son regard s’attardait sur elle, mais fuyait son visage. Il avait peur de sa réaction, mais on sentait les questions se presser à ses lèvres. Un comble, après sa trahison. D’où se permettait-il d’avoir cet air inquiet ? Elle n’était rien pour lui. Qu’une marchandise. Une personne que l’on échange contre un remède.
— Si c’est pour vous fusiller du regard, autant qu’on vous laisse tous les deux dans le désert avec des armes, observa Azzan.
Jun se mordit la lèvre et déglutit. Alya préféra fixer un point dans le lointain, sentant les larmes monter à ses yeux. De nouvelles montagnes apparaissaient à l’horizon. Ocre et dentelées. Elle se sentait lasse de ce voyage. Toujours cet enchaînement de déserts et de montagnes. Toujours cette sécheresse. L’Extérieur n’avait-il pas d’autres teintes, d’autres formes ?
Le vide avait déserté son esprit, il ne restait qu’une torpeur acide, une sensation insupportable qui lui enserrait aussi l’estomac. La liberté était un leurre. On la lui avait vendue, mais elle n’existait pas. Comment avait-elle pu croire un seul instant que Mallaig n’était pas au courant de cette soi-disant expédition ? Eux qui savaient tout. Eux qui contrôlaient tout. Jusqu’à leur esprit et leur corps. Plus elle y pensait, plus elle s’en voulait d’avoir été aussi naïve.
Un bruit l’interpella soudain. Yumi venait de descendre de cheval et se tenait le ventre. Elle vomit sur la terre rouge. Azzan tira sur les rênes de sa monture et dévisagea la jeune fille un long moment, sans un mot.
— Nous allons nous arrêter au K'molen.
Les soldats hochèrent la tête. Jun lui fit répéter plus lentement la phrase et acquiesça. Alya comprit alors que le cavalier venait de parler dans une autre langue. Elle comprenait donc l’Étiolien…
Était-ce l’un des avantages des Silleurs ? Elle préféra ne pas révéler cette découverte. Peut-être pouvait-elle saisir au vol de précieuses informations ?
Une fois que Yumi se sentit mieux, ils reprirent leur cheminement. Le soleil entamait une descente vertigineuse dans le ciel d’un bleu azur. Elle repéra sa grand-mère qui discutait avec l’un des soldats. Elle aussi semblait parler leur langue. Cette reine de la manipulation. Ce requin. Elle aurait dû la laisser périr dans l’immensité aride.
Après plusieurs dizaines de minutes, un petit village apparut au milieu de nulle part. Composé de quelques maisons carrées en terre crue et d’une petite construction circulaire en son centre, il paraissait complètement abandonné. Rien ne poussait. Pas un arbre. Pas une brindille.
Les cavaliers descendirent et aidèrent les filles à mettre pied à terre. Alya refusa l’aide d’Azzan d’un mouvement vif de la main : elle pouvait encore se débrouiller seule. Il fronça les sourcils, mais ne fit aucun commentaire. Plusieurs soldats pénétrèrent dans les habitations et revinrent bredouilles.
— Il n’y a personne, observa l’un des cavaliers.
— Tant mieux, s’exclama Azzan. Nous serons tranquilles. Emmenez les femmes dans plusieurs maisons. Je ne souhaite pas qu’elles restent ensemble.
— Sommes-nous vos prisonnières ? interrogea Alya en direction du frère de Jun.
Le cavalier l’examina d’un œil soupçonneux.
— Bien sûr que non.
— Alors, nous aimerions rester ensemble.
Les deux frères se regardèrent avant de répondre. Jun hocha la tête pour donner son accord.
— Quinze minutes, après on les sépare, accorda Azzan.
Alya serra les dents en essayant de rester impassible. Elle ne devait pas montrer qu’elle comprenait l’Étiolien. Azzan lui désigna l’un des logis. La jeune femme marcha d’un bon pas vers l’habitation et y pénétra. Une obscurité impressionnante régnait à l’intérieur malgré le soleil encore haut. Les filles la rejoignirent une à une. Immédiatement, elles se rassemblèrent autour d’Alya.
Mina, sans lui demander l’autorisation, l’attira contre elle et referma ses bras autour de ses épaules. Alya accepta l’étreinte, les larmes aux yeux. Elle prit une grande inspiration alors que l’émotion la gagnait. Les autres filles se rapprochèrent, formant comme un cadenas autour d’elle. Les mains se lièrent, les fronts s’affaissèrent les unes contre les autres.
Pour la première fois depuis son réveil, Alya sentit comme un courant chaud la parcourir, la rassurer. Une même douleur établissait des ponts entre les êtres et une même affliction prenait les mots en otage. L’instant sembla suspendu alors que leurs sanglots emplissaient la maisonnée. Ce lâcher-prise commun sembla d’abord la vider de toute énergie. Puis, la force parut réinvestir chaque parcelle de son esprit, l’espoir gagna de nouveau du terrain.
Elle n’était pas seule.
Après un temps infini, les doigts se délièrent et les pleurs se tarirent. La voix de Ness s’éleva :
— Qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on accepte d’être une monnaie d’échange ?
Ness s’adressait à tout le monde, mais ses yeux scrutaient Alya comme si elle seule pouvait décider au nom du groupe.
— Je pense qu’on pas le choix, Ness, observa Irys. Si on décide de s’enfuir, on va mourir dans le désert ! On ne connaît rien de ce monde. On n’a plus de vivres.
— On est dépendantes d’eux, confirma Azélie.
— Ça c’est ce qu’ils veulent, coupa Alya. Peut-être que ce monde ne nous réserve pas que de mauvaises surprises.
Sa réflexion engendra peu d’enthousiasme de la part du reste du groupe.
— Je pense qu’on peut se débrouiller seules. Nous ne sommes pas dépourvues de ressources, insista la jeune femme. Au final, nous avons survécu à une tempête de sable, à des dénaturés, à des jours de marche…
— Alya, il faut être réaliste, on ne sait pas se défendre. On ne connaît pas le fonctionnement de ce monde. C’est trop dangereux… argumenta Mina d’une petite voix.
— Alors vous préférez rester des pions dans le plan de ma grand-mère et de Jun ?
— Non, bien sûr, Alya ! Mais on ne sait rien de ce qui nous attend ! Peut-être que ce ne sera pas si terrible ? reprit Mina.
— Ça se voit que tu ne connais pas ma grand-mère. Je peux t’assurer que si elle est sortie de Mallaig, ce n’est pas pour nous servir de nounou.
— On aurait mieux fait de la laisser mourir dans le désert, lâcha Azélie.
L’ensemble des filles tombèrent d’accord.
— Jun est aussi dans le coup, cela n’aurait rien résolu, finit par ajouter Irys.
— Écoutez, interrompit Ness. On essaie d’en savoir le plus possible sur cet échange, si c’est vraiment horrible, on s’enfuit, sinon on essaie de tirer notre épingle du jeu....
— Oui, je suis d’accord, poursuivit Mina, il nous faut savoir les termes de ce marché. Il nous faut comprendre quel sera notre rôle et comment nous serons traitées.
— Je peux certainement en apprendre davantage, annonça Alya.
— Comment ? articula Yumi.
— Je peux faire parler Jun.
— Tu te sens prête à lui parler ? reprit Ness, étonnée. Moi, dès que je le vois, j’ai des envies de meurtres. Si l’expédition était organisée par les Têtes, les patrouilleurs à l’entrée de la ville avaient ordre de nous laisser passer, quel que soit le document que Jun avait préparé. Peut-être que j’aurais pu prendre mon fils avec moi… Cette simple pensée me torture. Il nous a bien dupés.
— Je ne comprends pas pourquoi il a mis en place tout ce stratagème, déplora Irys. Je le croyais si gentil, si altruiste…
Les joues d’Alya s’empourprèrent. Elle se força à balayer certains souvenirs de son esprit.
— Irys, répondit Alya, quelles que soient les motivations de Jun – et je ne lui pardonnerai jamais – personne n’aurait accepté d’être une monnaie d’échange. Jun devait obtenir notre confiance. Alors il a flatté notre ego. Nous vivions dans une société où avoir une identité était un véritable privilège. Le fait d’être repérées, le fait d’être choisies, de partir en groupe, nous a séduites. L’appel de la liberté nous a convaincues.
Les filles approuvèrent, dépitées.
— Nous avons été si naïves… murmura Ness.
L’observation fit l’unanimité.
— Je pense que tu peux soutirer des informations à Jun, confirma Azélie. Ça se voit qu’il a des sentiments pour toi. Il n’a fait que te regarder durant des heures lorsque tu étais évanouie.
— Quand je pense que Pavel et Léandre sont de mèche. Ça me donne envie de vomir, ajouta Irys.
— Ça va mieux, d’ailleurs ? s’inquiéta Azélie en direction de Yumi.
— No-on. C’est bi-zarre, balbutia la jeune femme.
— J’espère qu’ils ne nous ont pas droguées, marmonna Ness.
— Avec quoi ? s’alarma Mina.
— On boit leur eau et on mange leur nourriture depuis plusieurs heures… insista Ness.
— On a peut-être juste du mal à digérer ? suggéra Mina.
— Je ne sais pas, rétorqua Alya, mais soyez vigilantes. Je doute qu’on puisse se retrouver toutes ensemble encore longtemps.
Comme si sa phrase avait été entendue, un garde pénétra à l’intérieur de la masure.
— Tout le monde sort, sauf la métisse.
Seule Alya comprit la phrase, mais les gestes de l’homme ne prêtaient pas à confusion. Les filles disparurent les unes derrière les autres. Le silence succéda à leur départ. Les rayons filtraient difficilement à travers les persiennes. Alya se sentit affaiblie sans la présence de ses camarades à ses côtés, comme si leur absence drainait toute son énergie. Ses jambes se mirent à trembler et elle se laissa choir au sol. Elle devait se ressaisir. Ses amies l’avaient investie d’une mission. Maintenant, elle devait agir.
D’un doigt, elle commença à tracer un dessin dans la terre granuleuse de la maisonnée. Ébaucher une scène lui permettait de se concentrer, de rassembler ses idées, peut-être même de faire émerger un plan. Peu à peu, les visages de ses amies s’esquissèrent. Les traits étaient grossiers, mais l’image percutante. Elle entoura dans une bulle la flopée de visages.
Une toux discrète lui fit lever les yeux.
Jun.
Debout à quelques mètres d’elle. Une expression presque mélancolique saisissait ses traits à la vue de son dessin.
Le cœur de la jeune femme se mit à battre à tout rompre. Dire que quelques heures auparavant, elle se trouvait encore dans ses bras. Dire que quelques heures auparavant elle l’aurait suivi n’importe où… Comment avait-elle pu être aussi idiote ? Elle tenta de maîtriser les tremblements de ses doigts.
Se donner comme ça. Lui faire totalement confiance. Quel traître.
— Est-ce que je peux te parler ?
Alya rassembla tout son courage, son orgueil, sa rage et le fixa avec hargne.
— Toutes tes justifications ne serviront à rien. Ce que tu as fait est impardonnable.
La jeune femme se releva en déclamant ces mots, ne baissa pas les yeux. Elle s’adossa contre le mur. Ses amies comptaient sur elle.
— Je sais, Alya. Il est normal que tu me détestes, je ne pouvais pas m’attendre à autre chose. Mais le fait que tu n’aies plus confiance en moi me détruit. J’ai voulu t’en parler, tu sais. Avant que… – Il marqua un moment de pause, gêné – nous nous rapprochions… J’ai été si lâche… J’avais peur de briser ce que nous étions en train de vivre. Je n’avais jamais vécu ça, Alya, tu dois me croire. Je suis noyé. Je suis perdu.
Alya ne le dévisageait plus. La voix de Jun comportait trop d’émotions, trop d’accents qu’elle prenait encore pour des marques d’affection. Elle préférait fixer les murs pour ne pas pleurer. Pauvre ingénue. Imbécile, bécasse. Tu es incapable de le confronter. Tu te vantes auprès des autres d’être plus coriace que tu ne l’es. Arrête de l’écouter. Il essaie une nouvelle fois de te manipuler ! Prends le contrôle !
— Cette mission, c’est toute ma vie. C’est mon but. Je suis obsédé par un traitement contre l’insensibilité. Tu as bien vu à quel point cela me torture ! C’est invivable ! Ce marché était le seul moyen pour moi d’obtenir un espoir. Mais aujourd’hui, Alya, j’ai envie de tout abandonner. Je préférerais revenir en arrière juste pour que tu puisses me regarder avec tes yeux d’avant et non ceux d’aujourd’hui.
Alya hésitait entre se boucher les oreilles et prendre ses jambes à son cou. Non, ces alternatives n’étaient plus des options tellement le discours du jeune homme la dégoûtait.
— Seule ma réaction t’importe, au final ? Tu n’as jamais trouvé ce marché immoral ?
Jun baissa les yeux, tout son corps se raidit.
— Bien sûr que si. Mais ce traitement est nécessaire pour notre Cité.
— Notre Cité ? s’étrangla Alya. Cette ville n’a jamais été la mienne. Elle ne m’a jamais acceptée. Cette cité maltraite ses habitants et tu es d’accord avec ce système ?
— Non, je ne suis pas d’accord. Ne mélange pas tout. Je ne cautionne pas le clonage ni la dictature du régime. Ce sont des méthodes révolues. Mais justement, grâce à cet échange, j’ai un moyen de pression pour faire changer les choses à Mallaig. Peut-être même, mener une révolution !
Alya ferma les yeux et porta les mains à ses tempes, tentant de démêler les sentiments contradictoires que les explications de Jun engendraient chez elle.
— Tu nous as sacrifiées…
— Non. Cette expédition n’est pas une condamnation à mort. C’est pour cela que j’ai sélectionné des femmes qui allaient s’adapter facilement à l’Extérieur et qui avaient besoin de partir ! Jamais je ne vous ai vendu ce voyage comme une forme de tourisme !
— Non, mais tu as dit qu’on serait libres !
— Oui, admit-il. C’est mon seul mensonge, mais mon meilleur argument. Si tu savais comme j’ai douté. Je pense que c’est pour cela que ta grand-mère nous a suivis. Je pense qu’elle avait peur que je fasse échouer toute l’opération, que je finisse par craquer. S’il était arrivé quelque chose à l’une d’entre vous, je ne me le serais jamais pardonné… J’ai tant appris sur moi et sur les relations humaines en quelques semaines ! À Mallaig, nous avions tellement l’habitude d’être éloignés les uns des autres. Tout y était artificiel, la famille, le travail, la vie, l’amitié, l’amour. Je me suis rendu compte que ce voyage m’ouvrait enfin les yeux sur ce qui importait, sur ce qui faisait de nous des êtres humains.
— Tes réflexions ne m’intéressent pas, Jun. Du début jusqu’à la fin tu nous as manipulées, trahies. Nous te faisions confiance !
— Je sais. Je le regrette. Je m’en veux terriblement. Mais cet échange n’a pas que des bases égoïstes ! Pense aux centaines de personnes que je pourrai soigner ! Y compris ta mère !
Un frisson parcourut le corps de la jeune femme. Le fait que Jun essayait de justifier ce marché atroce la rendait nauséeuse. Qu’il utilise sa mère comme dernier argument lui donnait envie de le frapper. Elle devait accepter qu’il n’était pas l’homme qu’elle pensait.
Après un moment de silence, elle s’exclama :
— Dis-moi la vérité sur l’expédition. Dis-moi la vérité sur ma présence dans ce groupe. J’ai l’impression que tout est lié. Ma grand-mère ne peut être impliquée dans toute cette mascarade pour rien.
— Oui, je vais tout te dire. Je te dois au moins la vérité.
Il tenta de s’approcher, mais Alya l’arrêta d’un geste de main. Elle puisait dans ses dernières résistances. Il ne devait pas faire un pas de plus.
Jun reprit la parole.
— Tu l’as deviné. Tout est lié, lorsque ton père Valek est arrivé il y a vingt ans, les premiers cas d’insensibilité apparaissaient. Ils touchaient principalement les clones âgés. Ton père ; lui faisait des recherches sur la fertilité. Il souhaitait comprendre pourquoi le nombre de naissances diminuait à Étioli et pourquoi de moins en moins de filles venaient au monde. En tant que Silleur, il avait le droit de rester autant qu’il le souhaitait dans la cité. Il a eu l’autorisation de se jumeler avec ta mère s’il aidait l’équipe de la FSOR à faire des recherches sur l’insensibilité. Lorsque ta mère est tombée enceinte – alors que nous pensions tous les clones stériles –, il a pensé avoir trouvé la solution à l’infertilité de l’espèce humaine. Quelques mois plus tard, il comprenait que ta mère était elle aussi touchée par la dégénérescence. Ton père s’est perdu de plus en plus dans les recherches et il en est arrivé à t’utiliser comme cobaye. Lorsque ta grand-mère l’a compris, elle l’a banni. Puis, elle t’a effacé la mémoire pour te préserver.
Alya resta silencieuse un long moment, le temps de digérer la nouvelle et ses répercutions. Son esprit raccommodait tous les souvenirs entre eux. Son père lui hurlant qu’elle pouvait aider sa mère. Ses crises de colère devant son impuissance. Les piqûres. Les masques.
Le puzzle se mettait lentement en place dans l’esprit de la jeune femme. Tant d’images reprenaient leur sens. Étrangement, elle ne ressentit aucune joie. Ces réminiscences appartenaient à un autre monde.
— Il y a six ans, les cas sont devenus si nombreux et commençaient à toucher tellement de clones que les Génomes Un ont décidé de rejoindre les deux autres cités dans l’espoir de trouver un traitement. Pendant leur absence, ils ont nommé six membres au Conseil des Têtes dont ta grand-mère et mon père. Si nous avons eu régulièrement des nouvelles d’Astrée à Étioli, nous n’en avons plus aucune de Vassili à Astrakam. On ne sait même pas s’il a atteint cette cité. Tous les espoirs reposaient donc sur Astrée qui a su en quelques années arriver jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir étiolien. L’année dernière avec l’aide de mon frère, ils ont réussi à trouver une nouvelle molécule issue d’une plante endémique d’Étioli qui pourrait faire office de traitement. À l’heure actuelle, ils ont apparemment réalisé une substance qui permet de retrouver ses sensations sur quelques heures. Leurs recherches ont été découvertes par la Mémoire du Monde – un scientifique de leur ville – et par le Kâ, le souverain qui a demandé une contrepartie à ce remède : Des femmes étioliennes capables d’enfanter.
— Donc notre rôle c’est d’être violé et d’enfanter. Charmant.
Jun n’osa pas soutenir le regard de la jeune femme.
— Oui, c’est ce qui est prévu. Ensuite nous devons récupérer la substance, faire évader Astrée, car le souverain ne souhaite pas qu’elle quitte étioli. J’espère que tout cela n’aura pas servi à rien et que nous puissions réaliser un traitement.
Alya se mit à marcher en rond, ressassant les éléments. Elle avait tour à tour envie de rire puis de pleurer. Elle s’arrêta soudain.
— Mais si les Têtes connaissaient votre contrat avec Étioli, pourquoi les patrouilleurs nous ont-ils poursuivis à Mallaig ?
— Les Patrouilleurs n’ont pas été informés. Cet échange est maintenu secret tant qu’il n’est pas une réussite sur ordre d’Astrée…
Alya baissa les yeux au sol. Ça avait du sens.
— Il y a une chose que tu dois éclaircir. Pourquoi es-tu venu me voir ? Pourquoi m’avoir choisie ?
— Je ne voulais absolument pas te mêler à cette expédition, mais ton père m’a contacté, il y a quelques mois. Je ne t’aurais jamais demandé de venir s’il n’avait pas insisté.
La jeune femme se rapprocha de lui, les yeux écarquillés.
— Tu as une preuve de ce que tu avances ?
Jun acquiesça. Il sortit sa montre, chercha un moment dans l’historique et afficha le message :
Alya doit sortir. Les Dieux ont besoin d’elle. Je ne leur suis plus d’aucune utilité. Aide-là à s’échapper. Protégez-là à l’Extérieur.
La jeune femme sentit son cœur se serrer ; son père ne voulait pas qu’elle le rejoigne, il voulait qu’elle aide les Dieux. Elle n’était rien pour lui. Un cobaye, tout au plus.
— Valek a toujours répété que les Silleurs étaient les soldats des Dieux. Leurs seules armes. Alya, tu ne fais pas partie du marché. Ta grand-mère le sait. Elle ne s’attendait pas à te voir dans le groupe.
— Si je ne fais pas partie du marché, alors…
— Alors tu es libre de partir si tu le souhaites, continua Jun. On peut partir si tu le souhaites.
— On ? répéta la jeune femme, interloquée.
Jun s’était rapproché d’elle durant ses dernières phrases. Il fit un pas et attrapa ses mains qu’il pressa contre ses lèvres. Un frisson remonta le long des bras de la jeune femme, des images de leurs baisers s’imposèrent. Sa colère se noya un instant dans ses yeux.
— Alya, je renonce à cet échange, je renonce au traitement. Je préfère rester avec toi et insensible plutôt que sans toi et retrouver mes sensations. Je te suivrai n’importe où. Je veux que tu me pardonnes… Je t’en prie…
Alya le dévisagea, ébahie, puis dégagea subitement ses mains comme si on l’avait brûlée. Elle lui lança un regard perçant.
— Jun, je ne partirai pas avec toi. Jamais. Je ne laisserai pas les autres. J’aurai le même destin qu’elles.
— Je ne pense pas que tu puisses décider, répliqua-t-il d’un ton amer. Les Dieux sont puissants. S’ils ont besoin de toi, ils te convoqueront. Tu ne choisis pas ton destin quand tu es un Silleur. Ton père le répétait souvent.
— Qu’ils essaient d’imposer leur volonté ! s’écria Alya. On verra ce qui se passera ! Je ne serai plus le jouet ni le cobaye de personne, à présent !
Alya se dirigea vers la sortie.
— Attends ! Je ne t’ai pas tout dit !
La jeune femme se retourna en le fusillant du regard. Qu’avait-il encore fait ?
— Je t’écoute. Dépêche-toi.
— L’échange comportait une autre clause. Le Kâ voulait s’assurer que les femmes seraient fertiles, car selon lui « la cargaison n’aurait pas d’avenir ni d’intérêt ». Nous ne pouvions pas prendre le risque d’entraîner une guerre entre nos cités alors… Nous avons inséminé artificiellement les femmes.
Le visage d’Alya perdit toute couleur.
— Qu’est-ce que tu dis ?
— Tes amies sont enceintes. Nous les avons endormies et inséminées puis nous avons effacé leurs mémoires. Elles ne se souviennent de rien.
— C’est une idée de ma grand-mère ?
— Non, d’Astrée. Elle l’a expérimenté elle-même avant de partir à Étioli. Elle savait que le fait d’être enceinte lui permettrait d’atteindre les plus hautes strates du pouvoir et la protégerait.
Alya recula jusqu’à sentir le mur contre son dos. L’horreur courait dans ses veines.
— Est-ce que je le suis aussi ?
— Non. Bien sûr que non ! Tu ne devais même pas faire partie du groupe à la base.
La jeune femme resta muette, attendant que Jun lui annonce une autre révélation terrible. Il semblait avoir fini ou alors n’osait pas en dire plus.
— Ne m’adresse plus jamais la parole, Jun. En ce qui me concerne, tu n’existes plus et tu n’es rien pour moi.
La jeune femme tourna les talons et sortit de la maison en coup de vent. La chaleur du dehors lui donna le tournis. Ses yeux étaient aussi secs que le désert aux alentours. Elle n’avait plus de larmes. De loin, elle aperçut Azzan qui discutait avec sa grand-mère. Alya se planta devant lui et ordonna :
— Laissez-moi voir toutes les filles. Nous devons discuter.
Passé la stupéfaction, il comprit dans son regard qu’elle n’accepterait pas de refus.
— Très bien. Retournez d’où vous venez, je vais chercher vos amies.
Alya fit demi-tour. Elle entendit Azzan lancer à son frère :
— Tu lui as tout révélé ?
— Oui.
— Il va falloir davantage les surveiller. J’ai peur qu’elles ne tentent de s’échapper.
— J’en suis même sûr… confirma Jun.
Je ne vais pas trop m'attarder sur la noirceur du monde car je vais déprimer (malgré la crêpe au Nutella). En revanche ce qui me saute aux yeux depuis plusieurs chapitres c'est que tu es la maitresse des intrigues !
J'hallucine : Alya est libre mais est prête à retourner avec les autres pour les faire s'échapper. ^^ Quels dénouements à l'approche de la fin !
J'adore aussi la tournure que prend la relation Jun/Alya. La rédemption de Jun est-elle possible ? Ca va être incroyable :)
J'espère juste qu'il va faire quelque chose de grandiose avant de mourir ^^
A bientôt Dame Makara :)
"Je ne vais pas trop m'attarder sur la noirceur du monde car je vais déprimer" => je te comprends, je suis moi même étonnée d'avoir écrit ça ^^
"En revanche ce qui me saute aux yeux depuis plusieurs chapitres c'est que tu es la maitresse des intrigues !" => merciii☺️. Sillages c'est un peu comme un entonnoir, plus tu avances dans le récit plus les intrigues s'entremêlent, se rapprochent et plus ça prend de l'ampleur. 😊
" La rédemption de Jun est-elle possible ? Ca va être incroyable :)
J'espère juste qu'il va faire quelque chose de grandiose avant de mourir ^^" =>ça c'est plus l'arc du tome 2 👌
A bientôt maître goupil 😘
Ok, alors ce chapitre... que de révélations ! Et que de bouleversements ! très très dur de cerner le personnage de Jun maintenant, d'un côté j'ai envie de le serrer dans mes bras et de l'autre l'envie de le gifler ! Suis si fière d'Alya qui arrive à lui tenir tête, signe de la force de son caractère ! Parce que ce marché... c'est abominable, perfide et wow, en plus on a ces révélations sur le père d'Alya !
Nouveau regain d'intérêt, nouveau dynamisme à la toute fin de ton roman. Bravo pour ça ! Tu sais bien y faire avec nos émotions toi ;)
Donc oui, très bon chapitre ! ^^
Oui, tu as vu ! Il porte bien son nom ce chapitre ;)
Trêve de plaisanterie, c'est sûr que le personnage de Jun n'est plus aussi sympathique après cette révélation, je suis même étonnée que tu envisages tout de même de le prendre dans tes bras ;)
J'avoue qu'Alya s'en sort bien, malgré la situation et leur relation...
"Nouveau regain d'intérêt, nouveau dynamisme à la toute fin de ton roman. Bravo pour ça ! Tu sais bien y faire avec nos émotions toi ;)" => Cool ! Tu t'y attendais à ce rebondissement ?
Plus que trois chapitres, tu verras les émotions fortes seront encore au rendez-vous :p
Pleins de bisous volants <3
(Petite pensée à Azzan qui ne pourra peut-être pas revoir l'homme qu'il aime sniif)
Super chapitre, comme d'hab' ! => Mine de rien celui-ci a été beaucoup retravaillé ! Il y avait énormément de dialogue et de choses à dire et je le trouve toujours pas terrible :/
"Atone/Azzan et co ont quitté la cité avant le coup d'état de Sinaï. J'en connais qui vont avoir une grosse surprise en rentrant au bercail :-)"=> En effet...
(Petite pensée à Azzan qui ne pourra peut-être pas revoir l'homme qu'il aime sniif)=> Je ne dis riiiien, je ne dis rien (sifflote ^^)
Bon, il te reste trois chapitres du tome 1... Hâte de lire ce que tu penses de la fin !
Pleins de bisous volants et merci de tes coms <3
Oh tu trouves ce chapitre intense ? Top alors, car ce n'est pas la dernière versio en plus, j'ai repris plusieurs dialogues entre Alya et Jun suite au com de Tac, et la nouvelle version est encore mieux ! :)
"tu maîtrises super bien des notions de sciences autour du clonage, des maladies etc, je suis VRAIMENT impressionnée!" => Ah oui ? J'avoue que je fais quelques recherches mais je suis loin d'être une spécialiste, j'essaie juste que cela soit crédible...
a chaque chapitre tu nous fais un peu plus de peineeeeeeeeeee) => DESOLEE^^ hihihi mais je ne peux pas te promettre que cela va s'arranger^^ :P
Des bisous <3
J’avais pas lu le chapitre 23… J’en reviens pas d’être passée à côté de tant de révélations (c’est le titre du chapitre, haHahAhA) !
Il y a plusieurs répétitions entre les réflexions d’Alya et les dialogues : qu’elle comprenne l’etiolien et que ce soit potentiellement lié au Sillage, qu’elle est sans doute capable de confronter les autres.
« C’est égoïste, je le sais. Mais pense aux centaines de personnes que je pourrai soigner ! Y compris ta mère ! » tout ce que cette phrase sous entend…. Mon cerveau implose, c’est génial (en plus je suis en train de lire Sorcières de Mona Chollet ça fait tellement écho à tout ce qu’on colle sur le dos des femmes en général et à quel point elles sont manipulées et pas libres… bref). Au-delà de la colère, je pense que Jun, à cet instant, devrait provoquer du dégoût chez Alya (telle que je la perçois en tout cas ça me paraît une émotion cohérente et qui complexifierait plus encore leur relation – clairement Jun dans son propos ne considère pas les femmes comme des êtres humains (ou des clones, mais il me semble qu’ici la notion se confond), des égales, mais l’amour rehausse Alya à ce statut… je ne comprends pas qu’Alya ne se révolte pas par rapport à ça, le mette face à son sexisme. D’ailleurs ça me fascine car Mallaig est présenté comme une société égalitaire sur le plan homme/femme mais confrontée à Etioli qui est sexiste, ça ne pose aucun souci à Mallaig d’adopter des mesures sexistes (ça me fait presque bizarre que ça ne soit pas problématisé ; si mallaig était réellement égalitaire sur le plan des genres, alors pourquoi n’est elle pas un peu embêtée de mettre ce principe au placard ?). C’est OUF. Vraiment ça serait uuuuuultra intéressant de creuser un peu de ce côté (trop de potentiel dans ton texte)
« C ette expédition n’est pas non plus une condamnation à mort. » mais le mec ne sait même pass comment les femmes vont être traitées à l’extérieur ! par les gens auxquelles elles vont être mariées, la société dans laquelle elles seront intégrées ! Cette présomption du savoir qu’il ne détient pas ! aaaaaaaaah !
D’ailleurs au début Alya and co font référence à leur groupe de femmes avec le mot « filles », or ça me choque parce qu’elles n’ont pas 14ans. J’ai l’impression d’avoir les Winx en face de moi après avoir mis en place un plan d’action pour aller combattre les méchants vilains (je caricature, mais ce mot les infantilise énormément et il détone d’autant plus que c’est la première fois qu’il est autant employé, d’autant qu’il est mis en valeur par l’opposition du groupe féminin avec le reste de la troupe. Bref, personnellement, ça me choque et je te recommande vivement de trouver un autre terme (on n’est pas habitués à entendre le mot « bon allez les femmes », on emploie plus le mot « meuf », à toi de voir quelle marge de créativité tu te laisses, tu pourrais prendre un autre mot comme les mallaigiennes (orthographe approximative ^^) ou les battantes ou je sais pas quoi, un truc un peu d’empouvoirement tant qu’à faire))
Jun me rend diiiiiiiiingue je vais le taper je te jure ! Au-delà de ma réaction primaire de colère, il y a des raisons construites : il dit à Alya qu’il y a une alternative, celle-ci étant qu’ils s’enfuient tous les deux. Il en parle comme si cela éviterait à Alya de devenir une serviteuse des dieux. Pardon, mais c’est débile comme raisonnement ! Où qu’elle soit, que ce soit mariée à un inconnu à Etioli ou dans les champs avec Jun, elle risque tout le temps et toujours d’être convoquée par les dieux, Jun ne fournit aucune immunité d’aucune sorte, donc je ne comprends pas pourquoi il s’excite autant quand Alya lui rétorque qu’elle préfère subir le même sort que les autres. Ou plutôt, je comprends que Jun puisse faire la confusion, je le déteste tellement et je le vois tellement comme un sexiste (il est sexiste vis-à-vis des autres femmes de la troupe dont il n’en a rien à carrer, il préfère n’en sauver une, et c’est pour la sauter, disons-le franchement, le mec a aucun scrupule par rapport à ses actions – ou s’il en a, c’est intellectuellement, ça ne l’amène pas à prendre des décisions différentes (quitte à abandonner le bateau, essaie au moins de sauver les personnes que tu as mises dedans, non ? non, il est égoïste, il prend le radeau tout seul, il a foutu les autres dans le caca mais rien à foutre, il regrette mais c’est pas pour autant qu’il va les aider à prendre un canot pour s’échapper du merdier, tranquillou pépou). Je reprends mon propos : la confusion entre les options d’Alya est possible pour Jun dans le sens où il est confus, il a une vision du monde distordue par ses émotions, ce qu’il croit être son devoir, ses scrupules mal gérés, sa morale douteuse et surtout, le fait qu’il n’est pas au clair avec lui-même par rapport à ses actions passées (et n’empêche le type a le culot de se présenter en héros « ouais mais ton père il t’utilisait comme cobaye mais moi j’étais contre hein, vasy sois sympa sois ma meuf eh chuis gentil madmoizelle oh tu réponds vazy là » (pardon je m’éloigne….) vraiment tout tourne autour d’Alya c’est presque un trait de psychopathe obsessionnel). En revanche, qu’Alya réponde sans souligner la confusion me heurte. (je crois que je vais t’avoir perdue avec toutes mes parenthèses… oups… n’hésite pas à me tanner pour que je réexplique de façon synthétique !)
Je trouve que la fin manque un chouilla de description quand Alya sort de la maison, ça permettrait je pense de mieux ancrer dans le récit. D’ailleurs je n’ai pas trop capté pourquoi Alya était seule dans la maison mais que les autres ont le droit de sortir.
Mais sinon ben je sais pas pourquoi je suis surprise par le fait que tout est lié, hein, dans les romans tout est toujours lié de toute façon… Vraiment j’essaie de déceler ce qui ne va pas mais tout cela est une très bonne base, comme le chapitre d’après que j’ai déjà commenté tout à l’heure (avant de m’apercevoir que j’avais pas lui celui-ci ^^)
Plein de bisous !
Bon on en a déjà un peu parlé en Mp mais c'est vrai que je vais essayer d'accentuer le dégoût d'Alya dans ce chapitre, cela est assez logique mais je ne vais pas trop forcer le trait car elle est encore sous le choc et qu'elle a du mal à démêler les fils.
Idem , ta réflexion sur le fait que je les nomme filles est intéressante, pour moi, le terme fille n'est pas forcément connoté "jeunes filles" et pour moi elles ne sont pas encore des battantes. Non cela ne me choque pas ! XD
Toute ta vive réaction face à Jun m'a bien fait rire ! Tu étais bien énervée ! Lol. Je pense pas mal reprendre le dialogue pour l'affiner surtout, mais globalement les réactions d'Alya et de Jun vont rester les mêmes. Comme tu le dis, il est perdu entre son devoir, la nécessité de retrouver ses sensations, son amour pour Alya (qui ne la rehausse pas par rapport aux autres car justement, elle a toujours été différente, elle a toujours été une énigme dès son enfance).
Après comme je te le disais en Mp, il n'est pas sexiste, c'est juste qu'il donne peu de valeurs aux clones en général, on lui a inculqué comme aux autres que le bien commun était le plus important et que lui en tant que scientifique avait un rôle primordial à jouer dans la survie de l'espèce humaine (un point qu'il va falloir que je développe dans ma réécriture).
Je note en tout cas tes remarques pour la réécriture.
Pleins de bisous volants <3
La colère d'Alya au début est pas mal décrite envers Jun et Camilla. Tu le fais bien le ressenti de tes personnages, j'aime bien :)
Le câlin collectif est très touchant :3 J'ai imaginé la scène, ça ferait un joli plan de cinéma ;)
"Je pense que l'on pas le choix"
-> que l'on a* ou que l'on n'a* même si tu veux mettre la négation, mais pas obligatoire dans un dialogue.
"commenta Azélie jusqu'à là bien muette."
-> Elle a parlé il n'y a pas si longtemps que ça ;) C'est Yumi qui n'est pas intervenue encore (mais bon comme je ne les différencie et visualise que par leur prénom ;p ça manque toujours de descriptions physiques et caractéristiques de ceux/celles qui accompagnent Alya et Jun ;)).
Le dialogue entre les filles manque de conviction je trouve. Il est un peu en dessous de ce que tu nous as proposé jusque là. Jusqu'au moment où Yumi parle de ses nausées, après ça a tiqué de nouveau ma curiosité et remis dans le texte, mais avant je trouve leurs paroles un peu vides et faciles.
OH ATTENDS ! JE VIENS DE CAPTER QUELQUE CHOSE DE TERRIBLE ! Ouai j'ai mis 20 ans à capter xD Alya et Jun ont couché ensemble ! Jun à la maladie et ils savent tous les deux que ça se transmet par relation sexuelle.
Jun sait qu'Alya ne "risque" rien et encore ptet pas à 100%, mais Alya ne le sait pas !? Et et et ils le font quand même ?! C'est chaaaaaaaud !
Et absolument pas envisagé par l'auteure :p il manque peut-être un petit truc par rapport à ça du point de vue d'Alya, en mode, elle est tellement amoureuse, qu'elle était prête à prendre le risque, ou je ne sais pas.
Bon alors, les révélations tiennent la route ça va !
Chapitre plutôt calme puisque ça papote plus qu'autre chose. Ce n'est pas mon préféré cependant, mais peut-être parce que je m'attendais à être un peu plus surprise. Après on ne peut pas toujours t'en demander autant xD
Bon apprendre que la mère d'Alya est atteinte aussi de la maladie, ça j'ai aimé, ça explique pas mal de chose ! J'ai encore un peu de mal à comprendre l'implication de la grand-mère et le fait qu'elle soit rangé du côté des têtes alors que sa petite fille s'est fait disséquée par son père, le gendre de Camilla, même pas son fils.
Enfin voilà, même si mon ressenti est plutôt mitigé, et peut-être un peu dur, désolée ! je suis triste pour la relation entre Jun et Alya, et surtout du fait que le bouton "SUIVANT" soit grisé.
Faut attendre combien de temps pour avoir la suite ? :D
Ton ressenti sur ce chapitre était très intéressant (m'enfin comme d'hab quoi^^)
Alors le fait que Jun et Alya aient couché ensemble c'est ce que tu en as déduit mais ce n'est pas forcément le cas ;-)
Tu as raison sur le dialogue avec les filles, je dois le retravailler, il sera en grande ligne pour la réécriture !
Sur le rôle de la Grand-mère, je dois aussi le retravailler, cela va me demander d'ajouter des éléments dans la partie sur Mallaig.
Pleins de bisous volants <3
Alors le fait que Jun et Alya aient couché ensemble c'est ce que tu en as déduit mais ce n'est pas forcément le cas ;-) -> oooooooh ah bon ?!
Cool hâte de voir que j'ai été utile :D
Je refais : Cool hâte de voir le résultat ! Contente d'avoir été utile ! Mieux comme ça xD
En résumé, j'ai lu tous les chapitres de Sillages et j'ai beaucoup aimé ! Je trouve que tu as une écriture très poétique et originale.
C'est la sublime couverture réalisée par Léthé qui m'a attirée ici et quand j'ai lu le résumé je savais d'avance que ça me plairait ! Et je n'ai pas été déçue, j'ai suivi les aventures de tes personnages avec grand plaisir, les mystères se dévoilant ou s'épaississant de façon maîtrisée !
J'ai été très déçu par Jun, mais d'un côté je le comprends je crois que je ferais tout pour retrouver mes sensations moi aussi... Dommage qu'il ait choisi la voie du mensonge cependant. Contrairement à beaucoup, moi j'aime bien la grand-mère, je suis très friande des personnages qui sont très "humains" au final avec beaucoup de défauts et des ambitions égoïstes ^^'
Et puis on comprend qu'elle a fait beaucoup de choses pour protéger sa fille et sa petite-fille, même si c'était mal fait. Je suis très intriguée par la suite de l'histoire, j'espère que les personnages vont se rencontrer ! Et puis évidemment j'ai très envie d'en savoir plus sur les "Dieux" (qui eux pour le coup ne me plaisent pas beaucoup !).
J'essaierai de faire un meilleur commentaire pour la suite !
A bientôt
Je suis désolée que tu ais perdu ce grand com, ça m'est aussi arrivée pour une autre histoire et j'étais dégoutée ! Merci d'avoir trouvé la motiv pour ré écrire un com (qui est dejà très bien ;)
Merci pour tes compliments sur mon écriture, ça me touche, je mets longtemps à écrire mes chapitres mais j'essaie qu'ils soient les plus aboutis possible :)
La couverture de léthé est magnifique, elle symbolise vraiment mon bouquin <3 j'ai bcp de chance, son cadeau est formidable !
Oui Jun est décevant mais il va se rattraper ^^
Oh c'est drôle que tu apprecies la grand mère ^^moi je ne peux pas me la voir ! Xd
Alors petit spoiler :oui les persos ne vont pas tarder a se rencontrer ^^. Par contre la rencontre avec les dieux ce sera pour le tome 2 !
Alors voici venir le moment où je t'assomme de questions !!
1) est-ce que le rythme est bon ? T'es-tu ennuyé ?
2) quels sont tes persos préférés ?
3) quel retournement de situation t'as le plus surpris ?
4) t'attendais-tu a la mort d'ewen ?
Voilà déjà quelques questions qui me viennent en tête ^^
Merci merci merci pour ta lecture <3
Maintenant que FPA est rétabli, j'ai sauté avec grand plaisir sur ce chapitre :D
(Et zut, je pensais avoir déjà posté ce commentaire il y a une dizaine de jours mais non, il traînait juste dans les mémos >.<)
Coquillettes et suggestions :
"Alya jeta un coup d'œil derrière elle. Azzan tenait les rênes de l'animal." Comment il peut-être derrière elle s'il tient le cheval qui la porte ??
"D'où se permettait-il d'avoir cet air concerné ?" Anglicisme (avec concerned) ; j'aurais plutôt mis "inquiet"...
"Composé de quelques maisons carrées en terres crues (terre crue)"
"à mettre pied au sol" Pied à terre ?
"- Alors, nous aimerions rester ensemble." J'ai mis un moment à comprendre qu'elle parlait des autres filles.
"Ce lâcher-prise commun sembla d'abord la vider de toute énergie. Puis, la force parut réinvestir chaque parcelle de son esprit" Trop de sembler et paraître ;P
"cela n'aurait rien résolue (résolu)"
"Quand je pense que Pavel et Léandre sont de mèches (mèche)"
"Je doute que l'on puisse se retrouver toute(s) ensemble encore longtemps"
"Peu à peu, les visages de ses amies se profilèrent" ... se dessinèrent ? S'esquissèrent ? Je ne crois pas que "profiler" ait le sens adéquat...
"Il est normal que tu me détestes, je ne pouvais pas m'attendre à autre chose. Mais, le fait que tu n'aies plus confiance en moi me détruit" En général, quand on déteste les gens, on leur fait pas confiance non plus :P (puis ça aussi il aurait pu s'y attendre !)
"Cette mission c'est l'ensemble de ma vie" C'est toute ma vie ?
"Il semble qu'il s'agit (s'agisse - subjonctif) à la base d'un virus"
"Les bleues (bleus)"
" Mais chez toi, le virus a agit (agi)"
"Ils obtinrent (ont obtenu) de nouveaux ordres : trouver un remède à Etioli" Concordance des temps...
"Pourquoi es-tu venue (venu) me voir ?"
"Aide-là (Aide-la) à s'échapper. Protège-là (Protège-la) à l'Extérieur."
"Alors tu es libre de /partir si tu le souhaites/, continua Jun. /On peut partir si tu le souhaites/" Repet
"comme si on l'avait brûlé(e)"
Du coup, bah, comme j'ai attendu beaucoup trop longtemps à cause de ma mémoire de poisson rouge je ne me rappelle plus de tout ce que je voulais dire -.-'
J'ai noté qu'il y avait des phrases courtes qui sonnaient un peu trop hachées au début, et puis que le message de Valek aurait p'têt pu être en italique, pour bien souligner la différence avec la narration / le dialogue. Oh, et aussi que j'ai été confusée par ce passage, surtout par la dernière phrase :
"Étrangement, ce virus permet aux clones femmes d'avoir des enfants. Des filles surtout. Et tu en es la preuve. Mais chez toi, le virus a agit comme un agent mutagène. Ton ADN a été altéré au cours de la division cellulaire. La maladie fait partie intégrante de toi sans que tu ne la contractes"
Donc, les clones femmes ne peuvent pas avoir d'enfant biologiquement, c'est ça ? (J'avais oublié cette info, rah le boulet) Sauf qu'après avoir contracté la maladie, la mère d'Alya est tombée enceinte. Est-ce que ça marche de la même façon pour les hommes, dans le sens est-ce qu'ils peuvent féconder un ovule (aussi bien avant qu'après la maladie, d'ailleurs) ? Parce que si oui, c'était peut-être pas une bonne idée de contaminer les Patrouilleurs… Et donc, Alya est porteur sain. Est-ce qu'elle peut transmettre la maladie à ses éventuels enfants du coup ? (Par ailleurs, d'un point de vue purement scientifique, le passage est un peu discutable, mais bon ça passe…)
Sinon, les révélations passaient bien je trouve, j'ai bien aimé l'attitude de tes deux persos l'un vis-à-vis de l'autre, c'était crédible, et les dialogues passaient bien aussi. J'ai beaucoup aimé le rapprochement entre les femmes aussi, et j'ai été touchée par la détresse de Ness quand elle se rend compte qu'elle a abandonné son fils "pour rien", je l'aime de plus en plus cette femme d'ailleurs ! Oh, et j'avoue que je suis pas dans les meilleures dispositions par rapport à Jun pour le moment (on s'identifie trop à Alya pour ça), mais quand il dit qu'il est prêt à renoncer à tout pour la suivre, ça m'a émue.
Et donc, par rapport à l'intrigue… Contre un remède, ils échangent une dizaine de femmes fertiles ? Mais… ça ne va pas changer grand-chose pour Etioli, non ?? Enfin, j'attends de voir la suite :P
Alors merci pour les coquilles, elles sont magnifiques ! XD
Je crois que j'ai fais plusieurs passages avec des phrases courtes, il faudrait que je relise pour voir si cela passe ou si c'est trop saccadé.
Donc, les clones femmes ne peuvent pas avoir d'enfant biologiquement, c'est ça ? (J'avais oublié cette info, rah le boulet) Sauf qu'après avoir contracté la maladie, la mère d'Alya est tombée enceinte. Est-ce que ça marche de la même façon pour les hommes, dans le sens est-ce qu'ils peuvent féconder un ovule (aussi bien avant qu'après la maladie, d'ailleurs) ? Parce que si oui, c'était peut-être pas une bonne idée de contaminer les Patrouilleurs… => Oui c'est le cas pour les hommes comme pour les femmes;
" Et donc, Alya est porteur sain. Est-ce qu'elle peut transmettre la maladie à ses éventuels enfants du coup ?"=> Oui du coup, ses enfants seront aussi porteurs sains ou insensibles
"Sinon, les révélations passaient bien je trouve, j'ai bien aimé l'attitude de tes deux persos l'un vis-à-vis de l'autre, c'était crédible, et les dialogues passaient bien aussi"=> Bon ben tant mieux car j'étais pas trop sûre de moi sur ce coup là...
Je suis contente si tu apprécies de plus en plus Ness !
Oh, et j'avoue que je suis pas dans les meilleures dispositions par rapport à Jun pour le moment (on s'identifie trop à Alya pour ça)=> C'est normal c'est tout de même une belle trahison^^
""mais quand il dit qu'il est prêt à renoncer à tout pour la suivre, ça m'a émue."=> Oh cool <3
"Contre un remède, ils échangent une dizaine de femmes fertiles ? Mais… ça ne va pas changer grand-chose pour Etioli, non ?? '=> En effet, c'est un premier test. Le but est d'envoyer d'autres femmes...
Merci de ta lecture <3
Ils ne respirent pas la gaieté ces deux derniers chapitres ^^ Jun… Déçu quand même, qu’il marchande des femmes pour un remède, même si ce dernier peut aider pas mal de monde. Après, il faut noter qu’il est insensible et que dans une certaine mesure, ça doit jouer aussi sur son comportement. Mais la trahison, pour Alya, est énorme. Elle ne fait pas partie du lot, ok, mais elle doit être livrée au dieu en mode cobaye et je ne suis pas certaine, du tout, que ce soit mieux.
Je me demande comment ça va tourner, si elle va complétement se détacher de lui pour lutter avec les filles, ou si elle va le sauver. Et lui, changera-t-il d’avis pour rejoindre le droit chemin ?
C’est triste aussi pour le papa. Qu’il aime sa femme ok, mais qu’il ne considère sa fille que comme une éventuelle éprouvette…
J’ai noté cette phrase « le virus venait d'un animal de l'Extérieur. » parce qu’étrangement, j’ai aussitôt pensé à un grand oiseau… ^^
À Bientôt ;)
C'est normal que tu sois déçu pour Jun, mais t'inquiète il se rattrapera dans le tome 2 ! C'est sur que l'insensibilité à un impact important sur lui !
"Je me demande comment ça va tourner, si elle va complétement se détacher de lui pour lutter avec les filles, ou si elle va le sauver. Et lui, changera-t-il d’avis pour rejoindre le droit chemin ?"=> SUSPENS ! Ahaha (bon dis toi que je suis une romantique dans l'âme si ça peut te rassurer).
"J’ai noté cette phrase « le virus venait d'un animal de l'Extérieur. » parce qu’étrangement, j’ai aussitôt pensé à un grand oiseau… ^^"=> Mais oui ! Très bien ! ;)
Pleins de bisous volants et à bientôt pour la suite !
J’ai une pré-remarque comme je me suis posée la question pendant ce chapitre, je te la mets ici : Au moment de partir, Jun a fait se presser tout le monde (il a même été blessé et tout) en leur disant que les Têtes allaient les arrêter et effacer la mémoire de tout le monde. C’était même une grosse partie de l’intrigue puisque Jun a été blessé et que tout le groupe n’a pas pu s’échapper à temps, laissant des gens à l’intérieur de Mallaig...
Seulement dans ces derniers chapitres, on sait que les Têtes étaient au courant de ce plan et qu’ils ont tout orchestré pour que Jun aille chercher l’antidote, donc pourquoi lui auraient-ils mis des bâtons dans les roues pour la sortie ? C’est un peu bizarre non ? Si ça se trouve j’ai mal compris un truc.
Bref, pour en revenir sur ce chapitre, qui fait un peu office de transition puisqu’Alya dresse le nouveau plan qui va nous maintenir en haleine : découvrir ce qui va arriver aux filles et les sauver d’Étioli. Je sens que si elle se fait marier à quelqu’un, Jun va pas être content du tout XD mais il le mérite ! Ça ajoutera un peu de piment à la relation et ça fera languir les lecteurs !
J’ai toujours envie que la grand-mère meurt, même si elle a de bonnes raisons de vouloir l’antidote, je trouve ça horrible de sacrifier des gens sans leur demander leur avis sur la question. Si ça se trouve, si on leur avait proposé d’aller à Étioli pour se marier, plusieurs filles auraient été d’accord ! C’est exotique xD
EH ! J’avais oublié mais du coup Azzan est insensible aussi ! Ça veut dire qu’il embrasse Kian vraiment parce qu’il est grave in love <3 C’est mignon
Voilà, il va sérieusement falloir que je commence à te harceler pour avoir la suite è.é parce que là c’est pas possible d’attendre !! Aussi, je me demandais où tu en étais dans ton histoire, est-ce qu’on s’approche de la fin du tome 1 ou on est genre au milieu ? J’arrive pas du tout à me rendre compte du volume de la chose XD
Gros bisouuuuus <3
Alors en ce qui concerne la fuite de Mallaig, c'est vrai que les Têtes sont au courant de l'expédition mais pas les patrouilleurs de base, ceux qui surveillent la cité. L'éclair d'absence a vraiment eu lieu donc ils devaient en effet partir au plus vite. Tu es la deuxième à me demander des explications et je pense qu'Alya se poserait aussi la question directement donc il faut que je rajoute quelques lignes pour le spécifier.
Le mariage sur Etioli a été aboli par l'Odalisque, donc elle ne risque pas de se marier^^
La grand-mère sert " la cause commune", elle ne voit pas les gens comme des personnes. je trouve ça horrible de sacrifier des gens sans leur demander leur avis sur la question. => ça va même plus loin que ça. Tu le verras dans le dernier chapitre. Là t'auras juste envie de la pendre haut et court.
"Aussi, je me demandais où tu en étais dans ton histoire, est-ce qu’on s’approche de la fin du tome 1 ou on est genre au milieu ? "=> Non j'arrive à la fin il reste deux-trois chapitres. Après c'est le tome 2, où on découvre enfin la troisième ville !
Bisous à toi aussi ! Et moi aussi je veux la suite de ton histoire ! OH !
En lisant sur ton JdB que tu avais coupé deux chapitres, j’ai prêté attention à leur longueur. J’ai découvert avec surprise qu’ils faisaient 4000 mots voir plus. Franchement, ils paraissent plus courts et se lisent tous seuls à chaque fois. Celui-là aussi. Mais je comprends que tu ne sois pas 100% satisfaite d’enchaîner les dialogues. J’ai vraiment apprécié la confrontation entre Jun et Alya. La réaction d’Alya m’a paru compatible avec son caractère. Le dialogue pourrait peut-être commencer plus simplement dans le vif du sujet : Alya exige tout de suite la vérité point.
C’est peut-être le dialogue entre les filles qui mériterait d’être retravaillé. Une partie des échanges où elles sont toutes d’accord pourrait être versée dans la narration pour moins de "une telle a dit" "une autre pense".
Comme elles, je m’interroge après coup sur leur fuite de Mallaig. Si un échange avait été conclu entre les têtes et étioli pourquoi la course poursuite dans Mallaig ? Si Alya ne fait pas partie de l’échange pourquoi était-il indispensable qu’elle les accompagne pour que la mission fonctionne ? C’est Jun qui en parle je crois dans les chapitres de préparation au départ.
Je trouve Jun pas très malin. Il aurait dû l’avertir avant des termes du marché, avant qu’elle ne se lie d’amitié avec les filles.
Et oui Jun a vraiment manipulé Alya pour le remède. Sa cote de popularité chute
J’adore cette réaction solidaire qu’a Alya.
La mère d’Alya atteinte de la maladie : mais bien sûr ! C’est évident après coup. Brillante idée bien amenée !
Sur la maladie :
À la lecture je n’ai pas compris pourquoi utiliser le virus sur les itinérants les maintient sous contrôle.
Soyons honnêtes, je n’y connais rien en ADN et en virus, alors je ne peux pas juger si ta maladie est crédible.
Par contre j’ai estimé qu’une partie des informations sur cette maladie auraient pu être révélées avant. Le mode de transmission ne fait pas partie du mystère, si ? Est-ce essentiel de savoir que c’est un animal qui la propage (les ombres ?) ?
Il y a peut-être trop d’infos d’un coup, des généralités qu’on aurait eu besoin de savoir avant… Je trouve que ça nuit à la tension entre Alya et Jun et que les révélations de ce dernier tendent parfois vers le cours de biologie. Je resserrais autour des révélations personnelles (la mère, le père, mamie, Jun ).
Peccadilles
Déambulation=un autre terme ?
Une même affliction= « même » pas adapté
Le confronter =pas adapté
Deux alternatives=alternatives suffit sinon pléonasme
Voili voilou
Des bisous étoilés
Au final, je te réponds ici, comme ça je peux tester les fonctionnalités de ce magnifique nouveau site !
Encore une fois, merci de ta lecture, toutes tes remarques sont tellement pertinentes <3
"J’ai vraiment apprécié la confrontation entre Jun et Alya. La réaction d’Alya m’a paru compatible avec son caractère."=> ah tu me rassures énormément, j'étais pas trop sûre de moi sur ce coup là.
"C’est peut-être le dialogue entre les filles qui mériterait d’être retravaillé" => En effet, je vais relire pour faire un meilleur enchaînement.
Si un échange avait été conclu entre les têtes et étioli pourquoi la course poursuite dans Mallaig ? => Je voulais qu'Alya interroge Jun à ce propos mais je n'ai pas réussi à caser le passage. En gros, seuls les Têtes sont au courant de l'expédition, pas spécialement les petits patrouilleurs (qui eux ont juste fait leur travail)
Si Alya ne fait pas partie de l’échange pourquoi était-il indispensable qu’elle les accompagne pour que la mission fonctionne ? C’est Jun qui en parle je crois dans les chapitres de préparation au départ. => Tu mets le doigt sur une petite incohérence que je vais devoir retravailler.
Je trouve Jun pas très malin. Il aurait dû l’avertir avant des termes du marché, avant qu’elle ne se lie d’amitié avec les filles.=> Je pense qu'elle se serait d'autant plus rapprocher des filles en apprenant la nouvelle ou alors il aurait dû le faire dès le début de l'aventure ce que je ne souhaite pas car Alya ne lui aurait pas fait confiance.
"Et oui Jun a vraiment manipulé Alya pour le remède. Sa cote de popularité chute" => Malheureusement, mais t'inquiète, il va se rattraper^^
La mère d’Alya atteinte de la maladie : mais bien sûr ! C’est évident après coup. Brillante idée bien amenée ! => Cool je suis contente que tu t'en souviennes :)
"À la lecture je n’ai pas compris pourquoi utiliser le virus sur les itinérants les maintient sous contrôle."=> Je pense qu'il faudrait que je reformule. D'une part, cela leur permet de ne pas souffrir du climat à l'extérieur et d'autre part, ils sont moins tentés de fonder une famille à Etioli ( quoique avec le problème de naissance des femmes, mon argument est un peu pourri...) Bref, je pense que je vais devoir réfléchir un peu plus aux motivations des Têtes.
Par contre j’ai estimé qu’une partie des informations sur cette maladie auraient pu être révélées avant. => J'avoue ce serait pas mal car c'est vrai que cela faisait un peu enseignement scientifique de spécialité là et c'est vrai que cela casse la tension entre Jun et Alya. Merci pour cette piste de réécriture !
"Est-ce essentiel de savoir que c’est un animal qui la propage (les ombres ?) ?" => Bonne déduction ! Mais c'est vrai que cela on peut l'apprendre plus tard ou plus tôt.
Je note pour tes peccadilles !
Merci encore Stella <3
Pleins de bisous volants !
J'ai une remarque par rapport à la langue : je ne sais plus si tu le précises dans le chapitre d'avant mais en quelle langue ont lieu les échanges quand les deux groupes se rencontrent ? Si c'est en Etiolien, comment les autres filles peuvent-elles avoir tout compris ?
Par rapport à ton commentaire de bas de page, je n'ai pas trouvé que les dialogues posaient problème. En revanche, j'ai trouvé que quelques introspections manquaient un peu de naturel. Genre un peu trop drama (oui je sais, ça me va bien de dire ça vu ce que j'écris :D). Mais c'est vrai que c'est difficile les moments clés comme ça. On pourra en parler en live, si tu veux, ce sera plus facile.
Bon comme d'hab : vivement la suite !
Détails :
"- Si, c'est pour vous fusiller du regard," : la première virgule est en trop
"Les cavaliers descendirent et aidèrent les filles à mettre pied au sol." : à mettre pied à terre ou à descendre (mettre pied au sol, je ne crois pas que ça existe, comme expression)
"Une même douleur établissait des ponts entre les êtres." : j'ai l'impression que tu as voulu écrire cette phrase comme une sorte de vérité universelle, non ? Si c'est le cas, je la mettrais au présent.
"Je pense que c'est une des capacités des Silleurs." : les autres filles savent ce que sont les silleurs ? Et elles savent qu'Alya en est une ?
"comme si l'absence des autres avait drainé toute son énergie." : j'ai un doute sur "drainer", même utilisé au figuré. Ca veut dire filtrer. Peut-être "épuiser" ou "pomper" ?
"Elle ne reconnut pas sa voix tant elle contenait de la froideur et de la condescendance." : j'enlèverais les deux "la", ce serait plus joli.
"Étrangement, ce virus permet aux clones femmes d'avoir des enfants." : pas sûre de comprendre. Ca veut dire que les femmes porteuses du virus peuvent tomber enceinte alors que les autres, non ?
je ne sais plus si tu le précises dans le chapitre d'avant mais en quelle langue ont lieu les échanges quand les deux groupes se rencontrent ? => Azzan s'adressent aux filles en Mallien et la grand-mère fait aussi sa tirade en Mallien donc toutes les filles ont compris !
En revanche, j'ai trouvé que quelques introspections manquaient un peu de naturel. Genre un peu trop drama (oui je sais, ça me va bien de dire ça vu ce que j'écris :D). => Tu as totalement raison. Je pense qu'il faut que je le relise dans trois-quatre jours l'esprit bien posé pour faire le tri dans les reactions et pensées d'Alya. Est-ce que tu rejoins l'avis d'Elikya sur le fait qu'elle n'utilise pas assez Jun ? Que ce soit un erreur de sa part ?
On pourra en parler en live, si tu veux, ce sera plus facile => Carrément :) On va jouer le dialogue héhé
à mettre pied à terre ou à descendre (mettre pied au sol, je ne crois pas que ça existe, comme expression) => En effet, c'est un peu laid ! mdr
j'ai l'impression que tu as voulu écrire cette phrase comme une sorte de vérité universelle, non ? Si c'est le cas, je la mettrais au présent.=> En effet, le passage était d'ailleurs au présent mais en relisant j'ai trouvé ça bizarre...
Je pense que c'est une des capacités des Silleurs." : les autres filles savent ce que sont les silleurs ? => GLOUPS... Non ! Merci pour l'incohérence ! Il va falloir que je rajoute quelques lignes d'explications !
"comme si l'absence des autres avait drainé toute son énergie." : j'ai un doute sur "drainer" => épuiser c'est pas mal
Ca veut dire que les femmes porteuses du virus peuvent tomber enceinte alors que les autres, non ? => Les femmes clones oui et les femmes à l'extérieur aussi ( je dois développer un peu ces explications je pense)
Merci encore pour tes remarques méga pertinentes ;-)
Pleins de bisous volants !
A bientôt
Sinon, je trouve Qu’Alya manque d’intelligence lors de cette confrontation. Si elle veut obtenir des informations de Jun, il ne faut pas commencer par couper le dialogue et le mettre en colère en l’accusant. Malgré sa colère, elle ferait mieux de le faire parler en profitant de son affection pour lui demander des explications. Elle a tort de le repousser, au lieu de l’utiliser encore. Pourquoi ne lui dit-elle pas « je dois réfléchir » ou « aide-moi à en apprendre davantage » pour en faire un allié ou même un pion ? Elle se montre tellement transparente que cela nuit au dialogue et au personnage, je trouve.
En effet, je vais changer confronter en affronter ! Merci !
Alors au sujet de la réaction d'Alya... Je comprends ce que tu veux dire. Alya est tout de même contrôlée par ses émotions, elle a au final du mal à résister à Jun, elle le repousse car c'est sa manière de résister... Après, c'est sur c'est mal joué pour le groupe de filles. Elle va s'en vouloir, mais bon elle n'est pas encore une maîtresse de la manipulation comme Astrée ou Sinaï !
Mais ta réaction me fait réfléchir, je vais voir si je ne peux pas un peu développer sa pensée !
Merci encore pour ta lecture <3
Pleins de bisous volants
Je me demande également pourquoi Yumi est malade. On dirait un début de grossesse (les nausées inexpliquées chez les femmes, cela me fait penser directement à cela).
Par contre, je ne comprends pas tout au fonctionnement du virus. Il se transmet uniquement sexuellement ? Comment est-ce qu'il peut s'étendre si c'est le cas ? Et si ce n'est pas le cas, pourquoi est-ce que tout le monde n'est pas contaminé ? Je pense qu'une partie doit m'échapper... Peut-être que tu pourrais plus détailler pourquoi et comment il s'est répandu ?
Jun me fait de la peine. Je ne sais pas ce que j'aurais fait à sa place, la maladie est tout de même atroce. Il est sincère. Sincère et désespéré.
Valek et les Dieux. Les Silleurs et les Dieux. Je me demande bien où tu vas nous emmener !
Les capacités des Silleurs sont de plus en plus mystérieuses. Je me demande si Jun sait qu'elle peut comprendre l'Etiolien, vu qu'il a beaucoup étudié le sujet. => Oui, il doit s'en douter^^ Son père le parlait aussi.
Je me demande également pourquoi Yumi est malade. On dirait un début de grossesse (les nausées inexpliquées chez les femmes, cela me fait penser directement à cela). => Je ne dirai rien, tu auras ta réponse bientôt... :)
Pour le fonctionnement du virus, j'imaginais que c'était un peu comme le SIDA donc sexuelle et sanguine. Mais bon je crois qu'il faut que je creuse un peu plus, ta questions me fait réfléchir ! Merci :)
Jun me fait de la peine. Je ne sais pas ce que j'aurais fait à sa place, la maladie est tout de même atroce. Il est sincère. Sincère et désespéré. => Bon ta réaction me rassure, du coup le lecteur ne lui en veut pas trop ? Est-ce que la réaction d'Alya te semble proportionnée par rapport à ce qu'elle apprend ?
Valek et les Dieux. Les Silleurs et les Dieux. Je me demande bien où tu vas nous emmener ! => A Astrakam ;)
Merci encore de ta lecture ( j'ai hâte de voir le bout du premier tome !)
Pleins de bisous volants