Chapitre 25 : La fin d’une équipe.

Après plusieurs missions accomplies avec brio, l’équipe formée par Astor et Zorg est dissoute. Murray annonce la nouvelle à Astor.  

 

Murray. — Astor, dernièrement tes missions effectuées avec Zorg nous ont tous convaincus de ta valeur, on peut dire que tu t’es bien débrouillé. J’en ai parlé avec l’empereur et suite à cela, il a décidé de rappeler Zorg à ses côtés. 

 

Astor. — J’y crois pas, je vais travailler sous les ordres directs de l’empereur. 

 

Murray. — Non, ça c'est le boulot de Zorg, il ne t’a pas demandé. 

 

Astor. — Et qu’est-ce que je deviens ?

 

Murray. — Pour toi rien ne change, tu fais toujours partie du premier cercle. Les missions seront nombreuses. 

 

Astor. — J’ai un nouveau partenaire ? 

 

Murray. — Non, enfin tu peux toujours recruter des subalternes parmi les cercles inférieurs si c'est ton souhait mais dorénavant, tu as fini ce qu'on peut appeler ta période d'essai. Tu sais que les autres te jugeront vite. On divise souvent les démons en deux groupes. Les démons faibles s’entourent pour se sentir forts, les puissants n'ont pas besoin d’une cour.

 

Astor. — Tu sais bien que je n'ai pas besoin d’un équipier, seulement je ne suis pas un associable comme Zorg.

 

Murray. — Je ne connais pas Zorg personnellement, je sais seulement que c'est un excellent soldat, sinon tu peux frayer avec qui tu veux pendant ton temps libre !

 

Astor. — Tu me rassures ! Je ne vais pas me gêner. Je crois que je garderai même un peu de temps pour Zorg, il le mérite bien, après tout il fut mon premier partenaire.  

 

Murray. — À première vue, on dirait pas que t’aimes le rapprochement.

 

Astor. — Tu ne me connais pas ! J’ai ma place réservée dans tous les coins où on peut s’en jeter une. Je t’invite si tu veux. 

 

Murray. — Je n’avais aucune idée...

 

Astor. — Les idées ne mènent jamais loin. Viens avec moi ! On va faire une super fête.

 

Murray. — Tu n’es pas en train de me mener en bateau ? 

 

Astor. — Je ne suis pas mon frère, vous pouvez me faire confiance. Au fait, vous avez appris la nouvelle à Zorgy le petit.

 

Murray. — Oui. Et pourquoi utilises-tu ce surnom ?

 

Astor. — J’aime donner des surnoms. Le petit doit être aux anges d’être sous les ordres directs de l’empereur.

 

Murray. — Il m’a semblé indifférent à la nouvelle.

 

Astor. — Je vais lui manquer ! Ne me dites rien, je commence à le connaître, il sait bien cacher ses sentiments. Ce n’est pas grave, buvons ce soir à mon avancement dans le premier cercle.

 

Les deux sortent pour faire le tour des endroits où l’on sert les meilleures boissons et où l’amusement est constant.  

 

 

 

 

 

 

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