Andréa
Jamais, je n’aurais dû aller pisser dans un coin de ruelle. La prochaine fois, je me retiendrai.
Cela fait des heures que je suis enfermé dans cette carriole de l’enfer.
Je devrais être paniqué par l’enlèvement, mais j’ai l’impression que je suis une puce agrippée à un poil de chien en pleine course.
Le résultat ? J’ai vomi trois fois. Il ne me reste plus grand-chose de ma liqueur et de mon repas divin. Ma première fois dans l’engin m'apparaît comme une douce promenade en comparaison avec celle-ci. Je suis presque nostalgique.
Un énième nid de poule m’arrache un juron, répété par l’autre prisonnier. La voix me rappelle quelqu’un. Lorsque les soubresauts se calment, je m’exclame :
— Cesare ?
— Oui, articule-t-il dans un râle de douleur.
— Ça va ?
— J’imagine que je suis dans le même état que toi… Ils m’ont mis un bandeau sur les yeux.
— Pareil…
Un nouveau nid de poule me coupe le souffle. Je grogne.
C’est sûr que je ne vais pas pouvoir marcher. Mon dos est une pâte à pain qu’on a trop malaxée. Un fouet claque, les chevaux hennissent, la carriole s’arrête. J’entends le cocher descendre de son nid et ouvrir la porte. Des bras me redressent et me tirent sans ménagement hors de l’habitacle. Une main m’enlève les boutons de manchettes que j’ai volés lors de la soirée, une autre m’arrache mon pourpoint pour fouiller mes poches.
Je sens une lame aiguisée dans mon dos.
— Avance !
Je m’exécute en grimaçant. Bon, j’arrive à tenir debout, c’est déjà une bonne nouvelle, même si j’ai l’impression que mon corps est composé d’une multitude de verres brisés. J’entends un fracas derrière moi. Je me demande si c’est Cesare qui a embrassé les pavés.
L’image de mon demi-frère en étoile sur le sol me fait doucement sourire avant que je me rende compte qu’on est vraiment dans la mouise.
— Avance, je t’ai dit.
— Facile à dire, pisse-froid ! J’aimerais bien t’y voir !
Note à mon moi futur : ne pas insulter son geôlier.
C’est à mon tour de faire un câlin au caniveau.
L’homme me remet debout comme si j’étais une bûche de bois au lieu d’un être humain.
Marcher aveuglément, c’est la galère. Je ne cesse de me prendre les pieds dans des trous et de perdre l’équilibre. Le soldat qui me guide à la patience d’un gondolier coincé dans un canal. A chaque hésitation, je me prends un coup.
J’essaie de me concentrer sur les bruits aux alentours pour résister à l’envie de me jeter sur lui.
La cité est plutôt calme. J’entends une cloche, des bottes qui battent en cadence la chaussée, entrecoupée d’un son métallique, des oiseaux, quelques chevaux qui piaffent, et mon souffle qui prend tout l’espace, une espèce de longue plainte qui part de la poitrine jusqu’à mourir sur mes lèvres. Après quelques minutes de marche, je comprends que nous sommes entrés dans une bâtisse, car mes pas résonnent sur des dalles plus régulières. Mis à part notre déambulation, les lieux sont silencieux.
— Lève le pied, c’est un escalier.
J’obéis. J’ai une furieuse envie de me gratter le visage, mais je suis à peu près sûr que mon geôlier résoudra le problème en me mettant un gnon.
On monte. D’interminables marches étroites. J’ai l’impression de revivre la montée au Sanctuaire.
J’ai mal partout, j’ai soif et j’ai envie de dormir. Je prie le Sérénissime pour qu’il soit plus clément avec moi à l’avenir.
Un long grincement m’indique qu’une porte métallique est ouverte. On me fait baisser la tête et ensuite m’accroupir.
J’espère qu’on va m’enlever ce fichu bandeau.
La porte grince de nouveau et se referme. Je reste plusieurs minutes immobile, attentif au moindre bruit dans la pièce. Après un moment, je comprends que je suis seul et je me roule au sol dans l’espoir de faire tomber le tissu qui m’aveugle. Je me tortille tant bien que mal et ma gesticulation finit par fonctionner, car le bandeau glisse de mes yeux.
Je découvre mon environnement.
La cellule est petite, grise, basse de plafond. Je suis dans un galetas en forme de berceau recouvert de plomb. La pièce n’est pas haute, cinq pieds peut-être, je ne pense pas que je puisse me tenir debout. Une large grille occupe la moitié du mur, croisée par six barreaux de fer. Elle est munie d’un battant qui, s’il est refermé, me priverait certainement de la lumière du jour. Une petite trappe est accessible en bas de la grille, j’imagine qu’elle servira à me donner mes repas. Je discerne une lucarne au-delà de ma cellule, c’est le seul puits de lumière naturel. Pour tout meuble, il y a une planche de bois qui devrait me faire office de lit, une pauvre étagère et un pot de chambre. Aucune trace de Cesare.
Bon j’admets, je suis un peu inquiet. Peut-être qu’il est prisonnier dans une autre cellule ? Je tire sur la corde qui retient mes bras attachés l’un contre l’autre et le nœud se défait.
C’est bon ! Je peux de nouveau bouger les bras ! Je fais quelques mouvements des épaules en grimaçant. Les sales rats, je suis tout cassé à cause d’eux. Des pas résonnent dans les escaliers. Je me terre dans le fond de la cellule.
J’aperçois deux hommes qui soutiennent un troisième mal en point : Cesare. L’un d'entre eux ouvre la grille et guide mon demi-frère dans le galetas. Je suppose qu’ils l’ont un peu rafistolé, car un bandage entoure ses côtes, son regard croise le mien. J’ai l’impression d’y lire du soulagement. Mais peut-être que j’hallucine.
Les gardes le déposent sur la planche de bois et, sans un mot pour moi, referment la porte. Je me rapproche de Cesare. Il a une sale tête.
Il se redresse, réalise quelques mouvements pour étirer sa nuque et m’arrête d’un geste de main.
— Ne t’approche pas plus. Tu pues vraiment trop.
J’adore nos retrouvailles. Dire que je m’inquiétais pour lui…
Je recule de quelques pas et décide de ne plus lui adresser la parole. Après tout, il va devoir s’habituer à mes doux effluves si on reste plusieurs jours ici. J’espère que c’est une demande de rançon. Le Paternel paiera rapidement et ensuite on sera de nouveau libres.
Les heures passent.
Je me refais en pensée les événements de la veille. Mon enthousiasme d’être mieux classé que Cesare, la décision d’aller fêter cette victoire en ville, le bon repas qui a suivi où je me suis bien rempli la panse, l’arrivée de Salvatore avec une mine de dépressif, le nombre incalculable d’ambroisie qu’il a ingurgité et son départ soudain.
J’essaie de me souvenir s’il y avait des personnes louches dans la taverne : c’est un échec. Je dois dire que ma mémoire a tendance à me jouer des tours quand j’ai commencé à boire.
J’entends sonner midi. La ville est de plus en plus agitée. On dirait un gros poisson qui se débat dans des filets. Notre cellule elle-même vibre tant il y a de l’agitation. On entend des coups de marteau, des cliquetis, des hommes et des femmes qui hurlent des instructions. J’ai l’impression que la cité est un gigantesque chantier. C’est peut-être la cité des métallurgistes ? Ou celles des architectes ? Je me demande si c’est juste un acte criminel ou si c’est un complot plus vaste. Cesare doit le savoir.
Le soleil tape sur la toiture de plomb et les miasmes de ma chemise tachée commencent à me donner la nausée. En fait, c’est moi qui sens le poisson.
Je décide de l’enlever, ce qui n’est pas une mince affaire, car je ne peux pas me mettre complètement debout et le vêtement me colle à ma peau. Une fois ma manœuvre périlleuse effectuée, je m’avance vers la grille bien décidée à obtenir de l’eau pour faire ma toilette.
— Hé, oh ! Il y a quelqu’un ? GARDIEN !
Personne ne me répond. Je continue à appeler une âme charitable. Peu à peu, mes cris deviennent des jurons sans queue ni tête et je me mets à donner des coups de pied dans la grille : sans succès.
— Tu me casses les oreilles, se plaint Cesare.
— Au moins, je fais quelque chose, contrairement à toi qui pleurniche dans ton coin.
Il paraît piqué par ma remarque et s’allonge sur la planche de bois pour fixer le plafond. Je soupire. Si Cesare était un aliment, il serait un fenouil bouilli, sans huile, sans sel, sans saveur, sans goût. Inutile.
À huit heures du soir, je suis toujours accroché aux barreaux, l’un sous une aisselle, et un bras qui retombe négligemment de l’autre côté. Mes insanités se sont transformées en reniflements, pleurs, et plaintes. Un ventre vide n’a pas de dignité.
Cesare n’a pas bougé du lit. Je crois qu’il s’est endormi, le veinard.
Le silence est finalement rompu par un glapissement de verrous. Je me redresse si vite que ma tête heurte le plafond. J’émets un bêlement de douleur.
Un homme arrive à grands pas dans le couloir. Il tient à la main deux gamelles qu’il dépose dans la trappe, puis allume une torche à côté de la lucarne.
Je me dépêche de me saisir de la pitance et pars la dévorer dans un coin. Au diable, Cesare. Il n’a qu’à se débrouiller tout seul.
— Vous voulez autre chose ?
La bouche pleine, je m’exclame :
— Che l’eau pourche me laver !
Le gardien acquiesce et tourne les talons. Brave homme !
Cesare finit par se lever de sa couche pour se saisir de l’assiette. En apercevant son contenu, il grimace. Quel Petit Prince. Il n’aime pas le gruau. Avec un soupir, il s’empare du bol, part se rasseoir et se met à manger en silence.
Moi, j’ai déjà fini et je lorgne son repas. Je sens qu’il va faire son difficile et en laisser la moitié. Quelques minutes plus tard, il me tend le bol et je me fais un plaisir de terminer sa portion. Je dois avouer que j’ai déjà mangé plus copieusement, mais un estomac vide se contente de tout.
La porte du couloir se déverrouille et le garde me glisse un pichet rempli d’eau. Avec la flamme de la torche, je me rends compte que le gardien a un visage atypique avec une tache de vin énorme sur le visage comme un cocard. Il n’a pas l’air méchant, en tout cas, je suis sûr que ce n’est pas lui qui m’a maltraité jusqu’ici.
La voix de Cesare coupe le silence de la cellule.
— Est-ce que je peux avoir une feuille ?
— Non, c’est interdit.
— Un bout de charbon, alors ?
— Oui, je peux vous trouver ça.
Alors qu’il est à deux doigts de partir, je l’interpelle.
— On peut avoir des couvertures ? Et des vêtements propres ?
Le gardien hoche la tête. Je suis étonné qu’il accepte mes demandes. Être le fils du Doge donne quelques privilèges.
Quelques minutes plus tard, il revient avec ce que je lui ai demandé. Il dépose les tissus dans la trappe ainsi qu’une briquette noire. Cesare le remercie, s’empresse de récupérer son charbon et s’agenouille devant le mur à côté de sa couchette.
J’enlève mes vêtements et me dépêche d’enfiler les autres. Ils sont un peu grands, mais feront tout à fait l’affaire, je fourre mes affaires pleines de vomi dans la trappe et m’enroule dans une couverture.
Pendant ce temps, Cesare s’est mis à dessiner. Des mouvements amples. Des demi-cercles. Des formes. Des lignes. Erratiques. Il n’y a pas d’obligation, pas d’objectifs, pas de concours. Que cherche-t-il ? Ce n’est pas comme si le Paternel allait adouber son œuvre ? J’ai l’impression qu’il est dans une quasi-transe. La torche accentue les contrastes et sa création a tout d’un monstre. Elle est divinement affreuse. Je n’ai jamais rien vu de pareil.
Lorsque la torche finit par s’éteindre, les ténèbres envahissent la cellule et je n’entends plus que le bruit du charbon sur le mur.
Bon... Je suis pas convaincue que le rapprochement va s'opérer miraculeusement en fait. Enfin on verra bien !
Ce chapitre est plein de mystère, j'aime bien être du côté du "prisonnier" et ne pas savoir pourquoi ils sont retenus là... Mais je ne peux m'empêcher de me dire que je ne remarque aucune appréhension chez Andréa, donc je n'arrive pas à me sentir réellement inquiète, comme si ça n'était pas si grave, ce petit enlèvement, et que ça allait vite s'arranger.
Andréa a l'air de penser que c'est un enlèvement contre rançon, je le vois bien. Mais il est presque à l'aise, même s'il "râle".
Ce que j'adore dans cette scène par contre, c'est que c'est la première non parasitée par des interventions extérieures où on peut comparer les deux frères / les voir interagir. Ça met encore un peu plus de relief sur leurs personnalités ô combien différentes. Ici, je trouve que Cesare est lassitude et pragmatisme, et qu'Andréa est colère vindicative...
J'aime beaucoup qu'ils soient ainsi juxtaposés.
Je te fais quelques retours sur la forme :
- "mon corps est composé d’une multitude de verres brisés" -> "composé" me chagrine un peu, j'ai l'impression que le verbe ne colle pas à la phrase.
- "mais je suis à peu près sûr que mon geôlier résoudra le problème en me mettant un gnon." -> résoudrait, plutôt? Dans le sens "si je lui demandais de l'aide"?
- "s’il est refermé, me priverait certainement de la lumière du jour." -> s'il était refermé, plutôt?
- "J’adore nos retrouvailles." -> je trouve ça un peu abrupte, trop tourné vers le lecteur. J'aurais bien aimé quelque chose d'un peu plus subtil (en gardant le côté ironique), peut-être, bien qu'en pensée, adressé directement à Cesare?
- "si c’est juste un acte criminel ou si c’est un complot plus vaste" -> j'aurais bien ajouté un acte criminel "isolé" parce qu'un complot, en soit, c'est un acte criminel.
- "le vêtement me colle à ma peau." -> me + ma, j'enlèverai un des deux.
- "sans saveur, sans goût." -> ça me semble être la même chose
- "je fourre mes affaires pleines de vomi dans la trappe" -> par la trappe ?
Merci pour ce petit chapitre, j'ai hâte de savoir pourquoi ils sont là et ce qui va leur arriver !
À bientôt :)
Je prends enfin le temps de répondre à tes supers coms :)
Je suis contente de voir que la lecture te plaise toujours :)
"Mais je ne peux m'empêcher de me dire que je ne remarque aucune appréhension chez Andréa, donc je n'arrive pas à me sentir réellement inquiète, comme si ça n'était pas si grave, ce petit enlèvement, et que ça allait vite s'arranger.
Andréa a l'air de penser que c'est un enlèvement contre rançon, je le vois bien. Mais il est presque à l'aise, même s'il "râle"."=> Je comprends, après c'est un peu son caractère... Tu penses que je devrai nuancer un peu ?
J'aime beaucoup comment tu décris les deux frères, et je suis contente de lire ton ressenti sur le sujet. J'avoue que c'était important d'avoir un moment où ils pouvaient se confronter.
Merci beaucoup pour ton relevé des phrases qui te paraissent un peu bancal. Je vais me pencher sur ces éléments une fois le 1er jet terminé (qu'est-ce c'est long d'écrire un roman ! )
Merci encore pour ta lecture <3
Mak'
On est en plein suspens ! Aucune réponse à leur enlèvement dans ce chapitre, bien qu’on puisse émettre des hypothèses puisqu’ils sont frères et que leur famille est reconnue.
J’ai beaucoup aimé les traits d’humours dans ce chapitre malgré la situation.
Cette phrase m’a fait rire : « Note à mon moi futur : ne pas insulter son geôlier. »
Sacré Andréa !
Même si ce n’est pas flagrant, on sent (on espère) qu’un rapprochement entre Cesare et Andréa va se faire étant donné ce qu’ils sont en train de vivre. Mais c’est bien fait qu’ils restent fidèles à eux-mêmes et qu’ils restent froids.
Forcément je suis intriguée par cette fin. J’ai deux idées, soit Cesare a en possession son prodige secret et il va l’utiliser, dessiner pour sortir d’ici, soit il continue d’être dévoré par sa passion et a trouvé une quelconque beauté à dessiner !!!
Pour la relecture :
Alors, je ne l’ai pas relevé dans le chapitre précédent mais tu as fait la même erreur de ponctuation : tu écris souvent « Jamais » en début de phrase puis une virgule. Il n’en faut pas. Ici :
« Jamais, je n’aurais dû aller pisser dans un coin de ruelle. » Enlever la virgule.
Au début tu as beaucoup de répétition de « nid »
Tu peux modifier celui-ci je pense car tu en as plusieurs à la suite : « J’entends le cocher descendre de son nid »
Dans cette phrase « — Au moins, je fais quelque chose, contrairement à toi qui pleurniche dans ton coin » je pense qu’il faut mettre un « s » à pleurniches (toi qui)
Je suis contente si tu accroches avec l'humour d'Andréa, c'est nécessaire pour détendre un peu l'atmosphère.
"Forcément je suis intriguée par cette fin. J’ai deux idées, soit Cesare a en possession son prodige secret et il va l’utiliser, dessiner pour sortir d’ici,"=> J'y ai pensé ;)
Je note pour les erreurs de ponctuation (mon nemesis XD). Merci <3
A bientôt !
Enfermer les deux frères dans un cachot tout petit, en leur offrant un ennemi commun, ça pourrait être un moyen facile et rapide de les "forcer" à se rapprocher, mais même là, tes personnages restent tellement fidèle à eux-même... c'est frustrant et très bien joué de ta part. On voit que si leur relation évolue, ce ne sera en aucun cas de manière contrainte ou superficielle.
J'adore cette pulsion créatrice qui anime Cesare, même blessé, même dans le noir... La fin de chapitre est particulièrement puissante. C'est la première fois que je me dis que, vraiment, j'aurais super envie de voir ce qu'il dessine.
La vision d'Andrea est toujours aussi plaisante, il est drôle autant de manière directe (le fenouil bouilli) que de manière subtile ; j'ai trouvé par exemple cet enchaînement de phrases excellent : "Pour tout meuble, il y a une planche de bois qui devrait me faire office de lit, une pauvre étagère et un pot de chambre. Aucune trace de Cesare."
Enfin, je découvre presque à chaque chapitre un nouveau mot de vocabulaire, merci pour ça ! Souvent du vocabulaire en lien avec l'architecture. Aujourd'hui c'était "galetas", très joli mot.
Pour finir, voici mes petites remarques/suggestions sur la forme :
- Les virgules sur les deux premières phrases en trop (sur la première, éventuellement, une répétition pourrait permettre de la conserver un effet d'emphase du style "Jamais, jamais je n’aurais dû aller pisser dans un coin de ruelle.", si c'est ça que tu cherchais)
- "Une main m’enlève les boutons de manchettes que j’ai volés lors de la soirée" -> "plus tôt dans la soirée" ou bien c'est toujours les boutons de manchettes volés lors de la grosse soirée costumée ?
- "L’homme me remet debout comme si j’étais une bûche de bois au lieu d’un être humain." -> "une vulgaire bûche de bois" pour alléger ?
- "Le soldat qui me guide à la patience..." -> "a"
- les bruits aux alentours -> enlever "aux" ?
- "basse de plafond. (...) La pièce n’est pas haute," -> petit effet de répétition
- "s’il est refermé, me priverait certainement de la lumière du jour" - "s'il était" ?
- "Je dois dire que ma mémoire a tendance à me jouer des tours quand j’ai commencé à boire." -> pareil au niveau des conjugaisons j'ai l'impression que c'est à reprendre.
Désolé j'ai encore du mal à formuler mes remarques efficacement sans proposer des reformulations pour illustrer, mais j'y travaille !
Voilà, sinon toujours aussi prise par l'intrigue, impatiente de découvrir la suite :)
Bonne écriture !
Je suis très contente de lire tes ressentis sur ce chapitre et ton interprétation des choses ! (très juste) !
J'avoue que moi aussi, j'aimerais voir "en vrai"ce que dessine Cesare :p
Je suis contente que tu trouves toujours le point de vue d'Andréa plaisant et drôle, c'est mon but aussi :p
"Désolé j'ai encore du mal à formuler mes remarques efficacement sans proposer des reformulations pour illustrer, mais j'y travaille !"=> ça me parait déjà très bien !
Merci beaucoup pour ton relevé de coquilles et de propositions d'améliorations ! Je prends note :)
A bientôt !
Mak'
J'ai hâte d'en savoir plus sur ce qui leur est arrivé !!
« J'ai hâte d'en savoir plus sur ce qui leur est arrivé !! » => le prochain chapitre arrive vite :p
Merci beaucoup de ta lecture !