Nous ne sommes pas arrivés au bon endroit. Rien de vraiment surprenant. Assise dans l’herbe, j’ai toujours la main de Sacha fermement accrochée à la mienne, mais je ne sens plus celle de Kari. Sacha grogne. Elle obtient pour seule réponse un bêlement. Qui ne vient pas de moi, je tiens à le préciser. J’ajuste ma vue, une main en visière pour me protéger du soleil éclatant et découvre plusieurs dizaines de moutons qui se promènent tout autour de nous. J’ai presque envie de rire, ce qui n’est pas le cas de Sacha. Elle allonge Diego au sol sans trop de délicatesse et celui-ci ne réagit pas du tout. En m’approchant de son visage, je constate qu’il est inconscient et entreprends de lui tapoter les joues.
- Diego ! Diego ! Réveille-toi !
Pas de réaction. Sacha soupire et me pousse pour pouvoir lui soulever les paupières l’une après l’autre, puis elle lui met une gifle qui réanime Diego en un quart de seconde.
- Aïe !!, s’écrit-il avant de se mettre à regarder autour de lui d’un air ahuri. Où sommes-nous ?
- Aucune idée, lui répond Sacha. Ta jambe ?
Il se redresse et essaye de la déplacer, sans succès. Il s’est pris une balle dans le genou droit et il perd toujours du sang. Il va falloir faire quelque chose pour arrêter le saignement.
- Où est mon sac ? Et mon sabre ?
- Pourquoi tu ne les avais pas sur toi ?
- Je les ai laissés à Kari en m’avançant dans la rue pour vous aider.
- Donc non seulement tu ne nous as pas aidés, mais en plus tu t’es fait tirer dessus et tu n’as pas tes affaires…
- Sacha !
Je l’interromps d’un ton ferme. Elle ne peut pas se permettre de faire culpabiliser Diego encore plus. Il a déjà l’air complètement anéanti par le fait d’être blessé. J’essaye de rétablir la situation avant qu’elle ne s’envenime.
- La priorité est que nous stoppions le saignement, je dis en sortant un gilet de mon sac. Sacha, soulève sa jambe pour qu’on fasse un garrot.
Elle s’exécute sans un mot. Diego l’aide à maintenir sa jambe légèrement surélevée et j’enroule mon gilet juste au-dessus de son genou. Les yeux fermés, il se mord la lèvre lorsque je serre et fais plusieurs nœuds pour que ça tienne. J’ai encore du sang plein les doigts. Celui de Diego recouvre maintenant celui de Yi. Mes mains commencent à trembler et je cherche la bouteille d’eau dans mon sac pour les laver le plus vite possible.
- Attends !, m’interrompt Sacha. Je n’ai pas non plus mon sac. C’est toute l’eau potable que nous avons.
Je regarde la bouteille aux trois quarts vide que je viens maintenant de recouvrir de sang. Elle a raison. Nous n’avons aucune idée de l’endroit où nous nous trouvons et nous n’avons qu’un sac et ma seule bouteille que je n’ai pas remplie avant de partir de chez Kari. Il ne fait pas chaud, mais l’air est sec, nous allons avoir besoin d’eau. Diego s’est rallongé au sol et ses yeux se ferment par intermittence. Mes mains se remettent à trembler. Sacha attrape la bouteille, la range dans le sac et se lève.
- Nous sommes dans un champ de moutons, ils doivent bien avoir un endroit pour boire, non ?
Je ne sais pas comment elle fait pour réagir aussi lucidement à la situation. Nous sommes perdus tous les trois au milieu de nulle part, avec Diego à moitié conscient et pas de quoi survivre bien longtemps… Sans parler du fait que Yi et Paul sont officiellement les seuls à savoir se téléporter et qu’aucun d’eux ne se trouve avec nous. Sacha fait un tour sur elle-même pour examiner les environs. Elle montre soudain une direction du doigt.
- Là-bas ! Il y a un petit bâtiment au bout du champ et un truc devant qui doit être un abreuvoir. Il faut y aller !
Plus vite dit que fait. Je remets mon sac sur mon dos et nous soutenons Diego pour l’aider à se mettre debout. Il ne peut pas du tout poser sa jambe droite au sol, il va devoir faire du cloche-pied à travers ce champ au terrain escarpé. Sacha chasse les moutons à coup de grognement et ils finissent par s’éparpiller. Seuls quelques-uns nous suivent jusqu’au bâtiment, espérant sûrement que nous nous transformions en friandises. Peu à peu se révèle une sorte de grange séparée en deux, d’un côté la bergerie et de l’autre une partie avec une porte fermée. Le chemin est interminable. La tête de Diego tombe parfois sur le côté et nous sentons ses forces qui l’abandonnent à chaque pas. Je répète son nom une vingtaine de fois pour tenter de le garder éveillé avant que nous n’arrivions enfin à destination. Sacha s’approche de la porte cadenassée et je maintiens Diego debout du mieux que je peux. Il est plus grand et plus lourd que moi et j’ai bien du mal à garder l’équilibre avec la douleur dans mes côtes qui ne cesse de se faire ressentir. Je me demande vraiment comment fait Sacha avec son épaule.
- On ne va quand même pas…
Pas le temps de finir ma phrase. Sacha a gelé le cadenas avec son don et l’a brisé d’un coup sec. Elle préfère visiblement commettre une effraction plutôt que de s’installer avec des moutons. La partie de la grange qu’elle a ouverte s’avère être simplement une réserve de paille. Elle m’aide à faire passer la marche à Diego et nous l’installons contre les bottes les plus proches. Il respire de manière irrégulière et son visage ne cesse de pâlir.
- Passe-moi ton sac.
Sacha l’ouvre et le vide sans ménagement. Elle attrape un de mes tee-shirts et sort du bâtiment pour revenir un instant plus tard, le tee-shirt imbibé d’eau. Elle s’agenouille près de Diego et nettoie ses mains qui sont elles aussi pleines de sang. Je sors de la grange et vais laver les miennes dans l’abreuvoir des moutons. Les pauvres bêtes s’éloignent dès qu’elles me voient. Des tremblements continuent à parcourir mes doigts. Je prends le temps d’enlever tout le sang, jusque sous mes ongles. Je frotte comme si j’étais en train de récurer un évier encrassé. Sacha arrive à mes côtés et elle rince le tee-shirt ensanglanté. Elle en a apporté un autre qu’elle me passe.
Diego semble revenir un peu à lui lorsque je passe le tissu mouillé sur son visage. Sacha essaye de rouler le bas de son pantalon pour nettoyer sa blessure, mais le sang a commencé à sécher et le tissu est collé à sa jambe. Il ne porte qu’un pantalon en toile, pas besoin de ciseaux. Elle passe ses doigts dans le trou que la balle a formé et le déchire d’un coup sec. Diego sursaute. Sacha se lève subitement, me tend le tee-shirt mouillé qu’elle tenait et se dirige vers la porte.
- Occupe-toi de lui. Je vais aller faire des repérages et voir s’il y a un village pas loin.
Je reste sans voix. Elle a vraiment l’intention de partir seule ?
- Il faut que nous définissions où nous sommes et pour ça, il faut parler à des gens ou trouver une carte. Je reviendrai avant la tombée de la nuit.
Elle est déjà sur le pas de la porte.
- Sacha, attends !
Elle se retourne et m’interroge du regard.
- Prends mon arc, tu n’as rien pour te défendre.
- Garde-le. En cas de danger, il te sera bien plus utile à toi qu’à moi. Et je ne suis pas sans défense.
Elle fait apparaître un pic de glace au creux de sa main. Elle a son pouvoir qu’elle maîtrise parfaitement. Contrairement à moi.
Un hochement de tête et la voilà partie. Loin d’approuver son idée, je n’ai pas eu le courage de l’en empêcher, et ça n’aurait mené à rien.
Plus de trois heures que Sacha nous a laissés. J’ai nettoyé la blessure de Diego et je l’ai enveloppée du tee-shirt humide dans l’espoir que ça la protège des infections. J’ai essayé de le faire parler un petit peu, mais il a fini par s’endormir. Je vérifie régulièrement sa respiration.
Sacha a fermé la porte derrière elle en partant, je n’entends que quelques bêlements occasionnels à l’extérieur. Ma montre indique seize heures, mais je ne sais même pas sur quel créneau horaire elle est réglée. Mon portable m’a lâchée lors de notre arrivée en Afrique. Il n’a pas aimé la poussière provoquée par l’accueil que nous réservaient les démons. De toute façon, il ne me servirait à rien… Il n’y a que David que je pourrais appeler et son téléphone n’a plus de batterie depuis hier. En plus de ça, je n’ai aucune idée d’où nous sommes, mais ce n’est clairement pas en Europe et je n’ai pas vraiment eu le temps d’aller acheter un forfait monde avant de prendre la route. Je crois que les autres n’ont même pas de téléphone, je ne les ai jamais vus en sortir un. Ma petite vie confortable me semble soudain bien loin.
Tout ce que j’espère, c’est que nous avons bien atterri en Australie. Ça nous simplifierait la vie et ça éviterait à Diego d’endurer une autre téléportation. D’ailleurs, il ne pourrait probablement supporter aucun type de déplacement dans son état actuel. Je commence vraiment à me demander ce qu’il va advenir de nous. Et Sacha qui ne revient pas. Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé. Après sa remarque cinglante, la veille chez Kari, je me suis surprise à souhaiter que Yi et elle se soient fait attaquer pendant leur escapade imprévue. Aujourd’hui, je n’ai plus du tout envie que qui que ce soit l’attaque. Je suis même plutôt rassurée de savoir qu’elle est avec nous. Enfin, si elle était là… Partie seule, sans rien emmener avec elle, ni à manger, ni à boire, elle a simplement dit qu’elle reviendrait avant la nuit. Cette fille est folle. Ce qu’elle a dit hier m’a touchée plus que je ne l’ai laissé voir. Une part de moi sait pertinemment qu’elle a raison, nous avons besoin d’entraînement sinon nous n’allons pas tenir longtemps. Mais elle aurait bien besoin de se mettre à notre place un instant. On dirait qu’elle a grandi dans une grotte avec pour seul objectif de partir sauver le monde un jour. Certains d’entre nous n’y ont jamais été préparés et se retrouvent à devoir quitter leur famille du jour au lendemain, donc il est clair que nous n’avons pas les mêmes priorités. Nous sommes tellement différents… Paul ne cesse de le répéter depuis que je l’ai rencontré. Tellement différents et pourtant tous liés par un même destin.
Je n’ai pas envie d’être fâchée avec Sacha. Nous n’avons pas le temps de nous disputer.
Le grincement de la porte me sort de ma rêverie et je me redresse subitement. Je m’étais assoupie. La grange est plongée dans la pénombre. Je vérifie la respiration de Diego et l’ombre de Sacha se dessine dans l’embrasure de la porte. Mon premier réflexe est de lui crier dessus et de lui reprocher d’être partie si longtemps, mais je me retiens en voyant le grand sac à commissions qu’elle tient dans sa main.
- Nous sommes bien en Australie.
Je soupire de soulagement.
- Il y a une petite ville à une quinzaine de kilomètres d’ici. J’ai pu récupérer quelques provisions et j’ai fait un tour à la pharmacie. Comment va-t-il ?, termine-t-elle en désignant Diego du menton.
Je n’en reviens pas. Elle pose le sac au sol et je m’en approche pour faire l’inventaire. De l’eau, de la nourriture, des bandages, du désinfectant et du Paracétamol. Comment a-t-elle pu se procurer tout ça sans argent ? Elle remarque mon expression étonnée et s’explique sans que j’aie à le lui demander.
- Je me suis fait passer pour une randonneuse. J’ai dit que mon ami était blessé dans un sentier. Dans la précipitation, j’ai oublié mon portefeuille et je leur ai promis de les payer quand nous repasserons par le village demain ou après-demain.
Incroyable. Je la regarde les yeux écarquillés.
- Quoi ? C’est une petite ville, les gens n’ont pas peur de tout le monde ici.
Nous commençons par nous hydrater et par faire boire Diego, puis Sacha dénoue le tee-shirt que j’ai mis autour de son genou pour que nous puissions nettoyer sa blessure correctement. Diego a repris des couleurs et nous échangeons quelques mots sur la situation. D’un commun accord, nous décidons de passer la nuit ici. Nous nous mettrons en route demain pour aller chercher les autres. En espérant qu’ils soient eux aussi arrivés en Australie. Personne n’y a fait allusion, mais aucun de nous trois ne maîtrise la téléportation.
Je suis un peu 'déçu' par Marina, entre autre une fois arrivée à la grande elle semble totalement laisser la main à Sacha.
Elle me semblait bien plus débrouillarde au début de livre. (typiquement et pour rebondir sur la remarque d'Eryn, je l'aurais tout à fait bien vu avoir quelques notions de secourisme - pas forcément toutes).
Autant sur les phases de combat, je m'attend pas à ce que Marina prenne le lead sur Sacha et Yi (en tout cas pas à ce stade), mais sur une épreuve comme celle-ci je l'aurai pensé moins passive. Au moins jusqu'à ce que Diégo soit bien installé, une fois l'urgence fait ça me parait logique qu'elle reparte sur ses questionnements, tandis que Sacha reste pragmatique et pars chercher une ville.
(d'ailleurs en relisant au début de ce chapitre, c'est bien elle qui recentre sur le besoin de prendre soin de Diégo, mais arrivé à la grange, elle le laisse de côté ).
Je rejoins Renarde sur la question de l'absence de questionnement sur la présence des autres. (sans le côté "affolement")
Après c'est un point de vue personnel, et peut-être que j’interprète le personnage en décalage. (et tout le monde - dont Marina - décroche parfois par rapport à son schéma standard d'action/réflexion).
15km la ville ? n'est-ce pas beaucoup. Car cela fait 3heures aller, et 3 heures retours (si elle ne perd pas de temps à chercher la ville) - après c'est un détail.
en tout cas j'accroche toujours à l'histoire.
(quand je ressens des choses à la lecture, je n'hésite pas à faire des remarques sur mes propres ressentis. Mais ils ne sont que cela. et visent à être reboucler avec d'autres lecteurs. Je veux dire que parfois comme ici je détail beaucoup un point, c'est pas forcément que ce soit un point très important/choquant, mais vraiment pour aider à recouper entre tous les retours et ta propre vision de l'histoire. en toute bienveillance)
A bientôt dans la suite des chapitres
Les 15kms sont tout à fait volontaires, j'avais besoin que le temps passe !
Et l'absence de "mais où sont les autres ??" est juste un gros oubli de ma part, probablement parce que je savais personnellement où étaient les autres ; )
Quant à Marina, je te remercie d'avoir partagé ton ressenti sur ce personnage que je voulais "incohérent", mais qui finit par l'être un peu trop peut-être... Je m'interroge encore sur ces différents décalages dans son comportement. Ici par exemple, on s'attend à ce qu'elle s'active un peu plus, mais en fait non, elle est un peu sous le choc ou paniquée, et elle n'agit plus selon son schéma habituel, ce qui est très humain aussi...
Une fois que j'aurai tout mis en ligne, je pense que je demanderai une ou deux BL juste pour décortiquer le personnage de Marina.
Bonne lecture pour la suite ! Et merci encore : )
Attention, niveau secourisme :
- tapoter les joues de quelqu'un d'inconscient ou le gifler pour le réveiller est parfaitement inutile, même si c'est un réflexe que beaucoup de gens auraient, mieux vaut lui serrer la main et l'appeler par son prénom en lui demandant de répondre. (et puis on évite de cogner quelqu'un qui va déjà mal, non ? A moins que ce soit fait sous l'effet de la panique...)
- Nettoyer une plaie ouverte avec de l'eau d'un abreuvoir est parfaitement stupide : c'est le meilleur moyen pour que la plaie s'infecte et se gangrène. Mieux vaut utiliser l'eau potable de la bouteille pour la blessure, et faire bouillir celle de l'abreuvoir pour la boire.
- Enfin, un garrot peut effectivement couper un saignement important, mais c'est très dangereux : si on le laisse trop longtemps, le blessé peut perdre son membre et faire un malaise (ou un arrêt cardiaque) si on retire le garrot trop vite : le mieux serait que Marina appuie sur la blessure avec sa main pour stopper le saignement.
Je ne sais pas ce que tu en penses, mais quitte à mettre du secourisme dans le texte, peut-être qu'il vaut mieux que ce soient les bonnes procédures, histoire de ne pas apprendre de mauvais réflexes aux lecteurs, comme c'est si souvent fait à la télé !
Sans ça, rien à dire pour tout le reste, ils sont en sécurité, se débrouillent, mais paumés une fois de plus...
Sous le coup de la panique, elles ont des réflexes humains et essayent simplement de faire du mieux qu'elles peuvent. Comme pour le chapitre précédent, l'objectif est de montrer qu'ils ne sont clairement pas prêts à se battre, à se défendre, à se soigner, ... bref, ils ne sont pas prêts à grand-chose !
Il y a une chose qui m'a gênée à la lecture, c'est l'absence quasi totale de réaction de Sacha, mais surtout de Marina, lorsqu'elles se rendent compte qu'elles ont été séparées du reste du groupe.
J'ai lu toute la première partie en me demandant quand est-ce que les autres allaient intervenir, parce qu'hormis la précision "j’ai toujours la main de Sacha fermement accrochée à la mienne, mais je ne sens plus celle de Kari", il n'y a pas eu d'autres mentions explicites avant un bon moment.
Je m'attendrais plus à voir Marina s'affoler, regarder autour d'elle, se rendre compte qu'elle est seule avec Diego et Sacha, qu'elle en discute un brin avec cette dernière ("où sont-ils ?"; "que s'est-il passé ?", "comment allons-nous faire ?"), bref, qu'elle réagisse un peu et que Sacha soit toujours en mode un problème à la fois, sans trop réagir.
J'aime beaucoup les réflexions de Marina sur Sacha et elle. Dans le fond, elles ont toutes les deux raisons.
En tout cas, tu mets tes personnages dans une situation difficile ! Diego blessé, Marina et Sacha qui s'entende très moyennement, coupés des autres sans destination à laquelle se raccrocher, bref, je n'aimerais pas être à leur place ! Ils ont beau être dans le bon pays, difficile de faire plus vaste que l'Australie. Cela aurait été plus simples s'ils s'étaient téléportés au Liechtenstein ;-)
Je me réjouis de retrouver le point de vue de Yi. A mon avis, ils ne sont guère en meilleure situation...
Merci pour ton commentaire et pour ta remarque très pertinente ! C'est vrai que l'un d'eux devrait au moins se demander où sont les autres… Et de fait, une petite réaction affolée de Marina ne ferait pas de mal !
Je note tout ça pour la prochaine relecture. Merci : )
Pour les difficultés, ce n'est pas la fin… Dans le fond, on a tous un peu ce côté sadique avec nos personnages, non ? ; )
J'avais hésité avec cette question de la technologie, mais finalement, j'ai volontairement choisi de laisser mes personnages sans rien, ça les fait chercher d'autres solutions ! Et puis par la suite il va y avoir trop de poussière et trop peu de prises de courant à disposition pour que la technologie leur soit utile…
Et bien sûr, il y a aussi le fait qu'ils seraient plus facilement repérables en étant connectés.
J'espère ne pas trop te faire attendre pour la suite !
A bientôt et merci pour tes commentaires !