Chapitre 26 - Yi

Notes de l’auteur : Voilà enfin la suite !! Après un retard assez bien justifié : j'ai trouvé une grosse incohérence et j'ai dû modifier beaucoup plus de choses que prévu dans ce chapitre et les suivants. Si ça ressent, n'hésitez pas à me le dire dans les commentaires !

   Un vent sec me fouette le visage. L’air est frais. Mes yeux s’ouvrent tout doucement, mais ma vue se trouble. J’ai la tête qui tourne et la gorge sèche. Quelque chose de dur dans mon dos. Je suis adossé contre un mur, mon sac toujours sur les épaules. Et sur mon torse un autre sac-à-dos, celui de Sacha. Plus personne ne me tient la main. Je suis seul. J’ai dû lâcher Paul à cause de mon bras blessé et Sacha ne me tenait pas bien avec Diego sur son dos. Je ne sais pas où je suis arrivé.

   Mes paupières se referment.

   Il ne faut pas que je perde connaissance. Je me frotte le visage de la main droite, mon bras gauche me fait trop mal pour que je le déplace. Mes yeux sont pleins de poussière, je mets quelque temps à y voir clair. J’essaye d’examiner les alentours pour déterminer ma position. Il n’y a que de la terre battue tout autour. Quelques buissons asséchés ici et là et ce sol ocre à perte de vue. Le décor est vaguement familier, mais je n’arrive pas à le replacer. Je compte bien aller voir ce qu’il y a de l’autre côté de ce mur dans mon dos, mais avant, il faut que je m’occupe de mon coude.

   Je me débarrasse des deux sacs-à-dos en me mordant les lèvres pour ne pas pousser un cri lorsque je passe mon bras blessé dans les bretelles. Dans mon sac, quelques vêtements, une bouteille d’eau, des barres protéinées et mon nunchaku. Dans celui de Sacha, une autre bouteille d’eau, des vêtements aussi, une petite trousse de toilette et son poignard. C’est idiot, mais j’espère qu’elle ne m’en voudra pas trop d’avoir gardé son sac.

   En attendant, Paul porte la trousse de secours dans le sien et il n’est pas dans les parages. Il va falloir faire avec les moyens du bord.

   Je me mords de nouveau les lèvres en sortant mon bras de la manche de mon gilet. Il fait frais mais pas froid, je l’enlève complètement. La blessure est pire que ce que je pensais. Mon coude avait déjà été amoché par une première balle qui m’avait touché sans pénétrer, mais la deuxième est bel et bien rentrée, juste au-dessus du coude, qui a doublé de volume. Pas le temps de s’émouvoir à la vue de tout ce sang. J’attrape un tee-shirt dans mes affaires et en fais un garrot au-dessus de la blessure, puis je prends la bouteille d’eau, commence par en boire plusieurs gorgées bien méritées et en mouille un autre tee-shirt pour nettoyer mon bras. Ça valait bien la peine de me réjouir que nous ayons pu laver notre linge chez Kari… Je n’avais que deux tee-shirts dans mon sac et ils viennent d’y passer. Le contact de l’eau froide sur ma peau me donne une fausse impression de réconfort. Le saignement est faible mais continu. Je suis incapable d’utiliser mon bras.

   Dans mon état actuel, hors de question de me téléporter ou de faire quoi que ce soit. Ma vue se brouille, je sens ma tête qui s’alourdit. Il faut que je me reprenne. Je sais ce que je dois faire, ma mère m’a préparé à ce genre de situation. Ce sont des gestes que j’ai répétés des centaines de fois, je les connais. La seule différence, c’est qu’il n’y avait jamais vraiment de projectile enfoncé dans mon bras lors de l’exercice.

   En soulevant le tee-shirt ensanglanté que je maintenais dans le creux de mon coude, je constate que le peu de nettoyage que j’ai déjà fait ne suffit pas. Du sable et des gravillons se sont incrustés dans la plaie. Je fais l’inventaire du matériel dont je dispose pour m’occuper de ce problème.

   Le sac de Sacha. J’attrape sa trousse de toilette et l’ouvre sans me poser de questions. Ma vie passe avant son intimité. Jackpot ! Une pince à épiler. Je la passe sous un peu d’eau et respire un grand coup. Avec autant de délicatesse que possible, je retire les plus gros gravillons autour et sur les bords de la plaie. Je me redresse et prends une grande bouffée d’air. Je donnerais cher pour qu’il soit encore plus frais.

   L’étape suivante est d’essayer d’attraper les saletés entrées dans le trou d’impact laissé par la balle. Je nettoie de nouveau la pince avant de l’approcher de la plaie. Ma main tremble légèrement. Je me répète en boucle que je peux le faire, que je suis entraîné pour ça, mais ce n’est que quand je visualise le visage de ma mère et la réaction qu’elle aurait face à moi en ce moment-même que mes doigts s’immobilisent. Inspiration. Expiration. Cette image déçue de ma mère doit absolument disparaître de mes pensées.

   La mâchoire serrée, je retiens mon souffle et laisse mes gestes redevenir mécaniques. Après ce qui me semble être une éternité, j’ai retiré tout ce que je pouvais voir et je respire enfin. En relevant la tête, un vertige me prend et j’ai juste le temps de presser le tee-shirt mouillé contre mon bras et de fermer le coude pour le bloquer.

   Je perds connaissance.

 

 

   Je n’ai pas dû rester inconscient très longtemps. Rien n’a bougé autour de moi. Je finis la bouteille d’eau et avale deux barres protéinées pour reprendre un peu mes esprits et calmer mon estomac. L’effet ne se fait pas attendre. Je retire lentement le tee-shirt ensanglanté qui couvre ma blessure et libère celui qui m’a servi de garrot, le mouille et le noue autour de mon coude en guise de bandage. Il faudrait que je puisse maintenir mon bras en bandoulière et j’ai abandonné la sangle trouvée dans la Jeep en allant chez Kari. Je n’avais pas prévu de me faire tirer dessus de si tôt, et surtout pas dans le même bras. Comme je suis à court de tee-shirts, je cherche de nouveau une solution dans le sac de Sacha. Il y a là un pull bleu marine qui fera parfaitement l’affaire.

   Après un instant de répit adossé contre le mur, j’entreprends de ranger tout le bazar que j’ai mis autour de moi. Je nettoie soigneusement la pince à épiler que je remets dans la trousse de toilette de Sacha. Je frissonne. L’adrénaline retombe et la fraîcheur se fait ressentir. J’essaye de renfiler mon gilet du mieux que je peux, le bras droit dans une manche, le côté gauche sur l’épaule. En me mettant debout, je sens un léger vertige mais j’y vois clair, ça va mieux.

   Une fois les sacs cachés sous un buisson à proximité et mon nunchaku glissé dans mon dos, je m’aventure vers l’angle du mur contre lequel je suis arrivé. C’est toujours aussi calme. Je longe le mur latéral et en découvrant l’espace à l’avant du bâtiment, je comprends tout de suite où je me trouve.

   Sur la droite, des bâtiments autour d’une cour. Sur la gauche, une route derrière une barrière au loin et un terrain vague dont le sol est en grande partie brûlé. Je me colle au mur. J’ai atterri au même endroit que lors de notre premier échec de téléportation avec Sacha et Paul, dans ce lieu truffé de démons, comme une base ou un centre d’entraînement. Mon instinct me crie de ne pas rester là, mais je sais aussi que je pourrais peut-être apprendre beaucoup de choses en profitant de ma présence involontaire ici pour faire un tour et repérer les lieux. Le cadre général est tout aussi désertique que dans mon souvenir. Est-ce que je serais encore en Afrique ? Ça expliquerait le calme actuel. Peut-être que je ne suis pas si loin du village de Kari où nous venons d’affronter un groupe de démons. Peut-être qu’ils ont envoyé du renfort avant que nous ne nous téléportions. Si c’est le cas, ils ne devraient pas tarder à revenir. En vérité, ils devraient même déjà être revenus. Je ne suis pas convaincu de me trouver en Afrique. Il fait beaucoup moins chaud que chez Kari, l’air est bien plus sec. Et je ne vois pas les montagnes, je ne reconnais pas le paysage.

   Le bâtiment contre lequel je me tiens s’avère être un garage. En longeant la façade, je remarque les portes ouvertes et me glisse à l’intérieur sans hésiter. J’avais raison, je ne suis plus en Afrique. Les plaques d’immatriculation des véhicules m’indiquent que je me trouve en Australie. Au moins, la téléportation m’a amené sur le bon continent. Il y a une quinzaine de Jeeps stationnées ici, les mêmes qu’en Afrique, jusqu’à leur contenu. Plus aucun doute sur l’identité de leurs propriétaires.

   Depuis la porte du garage, je cherche le bâtiment le plus proche ou n’importe quoi qui puisse me cacher dans mon avancée. Personne en vue. Je cours jusqu’au prochain mur et remarque alors un grillage à plusieurs mètres derrière le bâtiment et qui semble délimiter le périmètre de cette espèce de base. Je ne l’avais pas encore vu. Je dois vraiment être tombé en plein milieu de leur territoire, je n’aurai donc pas d’autre choix que de me téléporter pour sortir. Il commence à faire sombre, j’ai dû rester inconscient plus longtemps que je ne le pensais.

   Cinq bâtiments autour d’une cour centrale. Personne à l’extérieur, mais il y a de la lumière dans deux de ceux qui me font face. Je ne suis donc pas tout seul. Je longe les bâtiments par derrière. Le premier n’a pas de fenêtres, mais le deuxième en a. J’avance plié en deux en essayant d’oublier la douleur dans mon bras gauche. Pas de lumière à la fenêtre la plus proche. Je me hisse tout doucement pour voir à l’intérieur. La pièce est plongée dans la pénombre et je distingue seulement un bureau au centre et des meubles de rangement le long des murs. Il y a aussi une chaise au milieu de la pièce. Une simple chaise en métal qui détonne avec le reste du mobilier, basique mais plutôt moderne. Et ce qui détonne encore plus, c’est que cette chaise est posée sur une bâche en plastique. J’ai vu assez de films et de séries pour savoir qu’on ne la réserve certainement pas à des visiteurs venus de leur plein gré.

   Je continue le long du deuxième bâtiment. Une autre fenêtre, cette fois-ci éclairée. Je n’ose pas regarder et me contente de me coller dos au mur juste à-côté de la vitre pour tenter d’entendre quelque chose. Plusieurs personnes à l’intérieur. Je ne comprends rien, mais je distingue au moins trois voix et la discussion a l’air d’être animée. Je passe sous la fenêtre et continue mon chemin. Entre le deuxième et le troisième bâtiment, j’essaye de m’avancer vers la cour centrale. Il y a du monde de sortie. Deux hommes vêtus de noir de la tête aux pieds se tiennent debout en train de discuter. Il y a une trappe au sol à leurs côtés. Ils se déplacent vers le bâtiment le plus proche de moi et je rebrousse chemin à toute vitesse le long du mur.

   Un bruit de porte, ils doivent être rentrés. Je passe derrière le quatrième bâtiment. De nouveau des fenêtres, quelques-unes éclairées. La première ne l’est pas, j’y jette un œil et constate qu’il s’agit d’une sorte de dortoir. Deux lits superposés de chaque côté de la pièce et une table et quatre chaises au centre. Aucune décoration, aucun artifice, purement simple et pratique. La lumière s’allume soudain et j’ai juste le temps de m’agenouiller. Il faut que je parte d’ici. Le calme n’est qu’apparent, ils sont beaucoup trop nombreux.

   Je regarde le grillage à quelques dizaines de mètres de moi. S’il s’agit là de leur seule protection, je pourrai le sauter sans problème. Mais il faut d’abord que je récupère mon sac et celui de Sacha. Je retrace mes pas en prenant bien soin de me baisser sous toutes les fenêtres et en tendant l’oreille entre chaque bâtiment. J’hésite en passant près du garage. Je pourrais aussi voler un de leurs véhicules. Non. Trop risqué.

   De retour à mon point de départ, j’enfile mon sac sur mon dos et celui de Sacha sur ma poitrine et prends le temps d’observer de nouveau les alentours, avec un but précis cette fois : repérer ce grillage que j’ai vu près des autres bâtiments. Il fait sombre, j’ai du mal à voir. Je refuse cependant de passer la nuit ici. Je me lève et avance à tâtons dans la direction que devrait avoir pris le grillage, en toute logique. Je finis par l’apercevoir. Et par l’entendre. Il s’agit d’une clôture électrique. Personne en vue et plus de vingt mètres me séparent de l’arrière des bureaux et des chambres. À vue d’œil, le grillage ne dépasse pas un mètre trente. Je peux sauter par-dessus. Je recule pour prendre de l’élan, je cale bien mon bras gauche contre ma poitrine et je me lance.

 

 

   Une fois de l’autre côté, je ne prends pas le temps de regarder derrière et pars en courant droit devant moi. Aucune idée de là où je peux aller, mais peu importe tant que je m’éloigne de ce nid de vipères. Lorsque je finis par faire une pause pour m’hydrater, la nuit est complètement tombée. Je ne vois rien, ni derrière, ni devant. Je continue tout droit.

   Une ombre imposante se dessine peu à peu sur ma droite. Je ralentis ma course et me dirige vers ce qui semble être une grange. De fait, il s’agit d’un vieux hangar abandonné. Il n’y a même plus de porte et strictement rien à l’intérieur. J’entre et m’installe le long du mur pour reprendre mon souffle. Mon bras gauche ne se laisse pas oublier. J’ai autre chose à penser. Il faut que je me téléporte pour retrouver les autres.

   Paul m’avait décrit avec précision le lieu vers lequel nous devions nous téléporter à l’origine. Je m’en souviens assez bien, mais je n’ai pas la même maîtrise de la téléportation que lui. Avec un peu de chance, je vais encore me retrouver à l’autre bout du pays. J’essaye de mobiliser ces souvenirs pour les rendre plus nets.

   Le décor actuel ne m’aide pas vraiment… Je baisse les yeux sur mon bras blessé posé sur le sac de Sacha contre mon ventre. De ma main gauche, je tripote l’attache de la fermeture éclair et une idée me vient. Est-ce que je ne pourrais pas me téléporter vers une personne plutôt que vers un lieu ? Paul n’en a pas parlé, mais au final, c’est la même chose, il faut juste penser à être avec quelqu’un plutôt qu’à être quelque part. Ça vaut le coup d’essayer.

   Je me mets debout et je regarde le sac de Sacha. Penser à elle ne devrait pas être trop difficile. Il faut tout de même que je me concentre sur le fait d’être avec elle et pas seulement de penser à elle. Mon bras gauche accroché à son sac-à-dos, je visualise son visage en face de moi. Ses cheveux blonds attachés dans une queue de cheval haute, son visage pâle et ovale, d’apparence bien plus fragile que le caractère de sa propriétaire, son nez fin et ses yeux qui lancent des éclairs.

   Il ne se passe rien. C’est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher de penser aux remarques qu’elle me lancerait si elle se trouvait juste devant moi maintenant. Elle n’apprécierait certainement pas que je me sois approprié son pull et que je porte son sac-à-dos…

   Il ne faut pas que je m’imagine ce qu’elle dirait, il faut juste que je m’imagine sa présence. Je ferme les yeux. Sa présence. Son énergie, celle que je ressens même en me trouvant à quelques mètres d’elle. Toute cette colère qu’elle renferme en elle, sa main glaciale dans la mienne brûlante, la brutalité et la douceur de ses gestes mélangées. Sa force, sa détermination, son indépendance.

   Un sentiment de légèreté m’envahit. J’ai l’impression de tomber. Le seul endroit où je veux me trouver maintenant, c’est près de Sacha.

   J’ouvre les yeux.

   J’ai réussi ! Elle se tient juste devant moi. En chair et en os.

   Ma bouche à moins de dix centimètres de son nez, son visage reste impassible, mais elle a les yeux écarquillés de surprise. Je ne peux pas retenir mon sourire idiot. J’ai réussi ! J’ai retrouvé Sacha. Avant de lui laisser le temps de réagir, je passe mon bras valide autour de ses épaules et la serre contre moi. Ou plutôt je l’écrase contre mon bras blessé et son propre sac.

   Peu importe. Je l’ai retrouvée.

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Eryn
Posté le 26/06/2020
Ah pas con de se téléporter vers une personne, même si c'est super risqué parce qu'il ne sait pas si ça va marcher.
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser au garçon prisonnier, qui est sans doute juste là, et j'espérais qu'il ne le trouverait pas par hasard, ça serait trop facile !
Sinon, ici la scène de nettoyage de la blessure, c'était bien !
Schumiorange
Posté le 26/06/2020
Et oui, voilà Yi le sauveur, qui a, lui, quelques notions de secourisme ! Et il n'a peur de rien, pour lui, ça vaut toujours la peine d'essayer : )

Pour le prisonnier, de fait, ça aurait été beaucoup trop simple ! Il va falloir attendre encore un peu.
Renarde
Posté le 01/06/2020
Coucou Schumiorange,

Alors je n'ai vu aucun problème dans ce chapitre, bien au contraire ! Il est assez haletant et on se demande vraiment dans quel guêpier Yi s'est encore fourré et comment est-ce qu'il va faire pour s'en sortir.

Cela m'a fait sourire comme il pense tour à tour à sa mère et à Sacha; à croire que les femmes de sa vie n'ont pas un caractère facile ;-)

Le coup de la téléportation vers Sacha est très crédible (enfin, on se comprend...) et offre une piste pour qu'ils puissent tous se retrouver à la fin. Je me réjouis déjà de lire la réaction de Sacha ^_^
Schumiorange
Posté le 01/06/2020
Salut Renarde !

Merci pour ton commentaire et ta remarque sur l'absence de problème dans ce chapitre !
Je suis tombée sur une grosse coquille au niveau du contenu et je me retrouve à devoir modifier beaucoup de choses… Et c'est bizarre parce que c'est un texte que j'ai écrit il y a presque deux ans et j'ai parfois l'impression d'être complètement à côté quand je fais parler les personnages. Donc ça me rassure que ça ne se voit pas !

Tu as bien raison, se téléporter les uns vers les autres, ça va les aider plus qu'un peu par la suite. Même si ce n'est pas donné à tout le monde ! Et c'est absolument crédible, ce n'est même pas une question ; )
annececile
Posté le 24/05/2020
Ah, ca fait vraiment plaisir de retrouver cette histoire! Et on suit avec plaisir (et une bonne dose de compassion, on n'est pas des sadiques!) les peregrinations de Yi. Il nettoie ses propres plaies, il ne manque plus qu'il se recouse lui-meme comme Rambo... :-) Mais on sent bien sa vulnerabilite. A la fin, a-t-il rejoint Sacha ou l'a-t-il fait venir a lui sans le vouloir? Suspense.... :-)
Schumiorange
Posté le 25/05/2020
Il n'est encore qu'au stade "apprenti Rambo" !! XD
Ton commentaire m'a bien fait rire, merci !

Et la suite arrive dans quelques minutes (et c'est même pas une mauvaise blague !).

A très bientôt !
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