Les anges existaient. Alek était de cette espèce. Olivia ne pouvait contester cela en aucune manière : elle avait vu de ses propres yeux, touché de la pulpe de ses doigts et soupesé le manteau de plume. Deux ailes aux nuances de gris et de bleu, qui s’enfonçaient dans la peau d’Alek à la racine de ses omoplates, et qui avait la même odeur boisée que ses cheveux.
La jeune femme se réveilla, nauséeuse.
Ils avaient changé d’abri le quatrième jour, lorsqu’Alek s’était déclaré suffisament en forme pour faire le trajet. Seul, il était pavenu à la transporter, ainsi que toutes leurs affaires, en l‘espace d’une nuit. Grace au Souffle, avait-il expliqué, il lui était possible de modifier la gravité et de rendre les charges très légères. C’était presque trop simple.
Ils avaient quitté la forêt Halda pour des collines accidentées, et trouvé refuge dans une nouvelle grotte plus accueillante. Olivia constata que l’intérieur avait encore changé : deux peaux tapissaient le sol et il flottait un délicieux fumet de viande grillé. Elle s’efforçait toujours de manger ce qu’Alek lui préparait, mais le résultat ne variait pas : elle finissait toujours par rentre tripes et boyaux. Alors que toute énergie s’amenuisait en elle, Alek au contraire gagnait chaque jour en vitalité. Ses plaies avaient merveilleusement bien cicatrisé et il s’activait à toute heure, améliorant leur condition de vie au-delà du raisonnable. Il ne souffrait plus, et la métamophose était radicale : effacée, l’expression hantée qui le carratérisait ; Son visage avait pris des couleurs et ses iris adopté leur véritable couleur bleu-gris. Olivia observait sa transformation avec émerveillement : malgré une maigreur affolante, elle le trouvait resplendissant. Il flottait littéralement, et seul un pli soucieux sur son front assombrissait son expression lorsqu’il était auprès d’elle.
Et puis elle le sentait heureux. Inquiet, mais heureux.
Lorsqu’il était loin, le phénomène était bizarre, mais pas désagréable. Elle percevait son état d’esprit, bien que ce ne fut pas tout à fait transparent. Les sentiments, comme un langage, nécessitait un apprentissage pour être déchiffrées. Elle avait saisi qu’Alek, lui, lisait en elle comme un livre ouvert. Elle comprenait qu’il n’ait pu le lui avouer plus tôt (d’ailleurs, elle ne l’aurait probablement pas cru), néamoins cela apportait un éclairage nouveau sur leur relation. Olivia n’avait pas été préparé à une telle révolution : son changement de vie entre la France et le Luft n’était rien en comparaison. Elle ne pouvait pas ignorer cette magie qui l’habitait. Son esprit cartésien rendait les armes.
— Tu es réveillé, Leal ?
La voix d’Alek envahit la grotte. S’adressant à elle, il utilisait ce mot intraduisible, qui n’existait que dans le dialecte Etcho, signifiant tout à la fois mon âme-sœur, mon univers, mon oxygène. Olivia serra les dents : c’était comme si Alek venait de plonger la main au travers de sa cage thoracique et de tourner le volume à fond. Amour, joie, peur, désespoir, colère… lorsqu’il était proche d’elle, les émotions d’Alek l’attaquaient, bruyantes, sans jamais lui laisser de répit.
Le Lufzan s’approcha lentement, lui posa furtivement la main sur le front.
— Tu as beaucoup de fièvre, souffla-t-il.
Olivia n’eut pas besoin de lire sur son visage l’angoisse qui le tenaillait : elle le ressenti au plus profond de sa chair, comme un claquement de cymbale. Elle contracta les machoirs : elle avait de plus en plus de mal à respirer.
— Mange, ordonna Alek avec douceur, il te faut prendre des forces. Si tu dors un peu après, peut-être que tu ne vomiras pas.
Il la laissa seule pour lui éviter tout haut le cœur et sorti faire quelques mouvements de sabre. Olivia était parvenu à en conserver un, ce qui avait été pour lui un grand soulagement : depuis plusieurs jours, il cherchait à adapter ses techniques de combat à sa nouvelle morphologie. Sa bosse avait toujours constitué son point faible et il avait appris à la protéger des attaques : en cela ses ailes ne changeaient pas la donne, mais elles modifiaient son équilibre vers l’arrière et accrochaient le vent.
Olivia adorait les toucher. Les contacts peau à peau leur était pénible à tous les deux (cela intensifiait le mal), exeption faite des ailes, qui semblaient faire office d’isolant. Elle s’étonnait sans fin de ce gris bleuté unique, et se blotissait la nuit sous son duvet de plume.
Olivia était en train de mourir. Elle le sentait au plus profond d’elle-même. La vie la quittait peu à peu, malgré tous les soins et les efforts d’Alek. Depuis la veille, elle n’avait pratiquement plus la force de se lever : désormais, le temps était compté pour trouver une solution.
Quant à Alek, il nageait en plein déni. Elle irait bientôt mieux, disait-il, et lorqu’elle serait en mesure de voyager, ils se rendraient au Nord. Là-bas, il connaissait le clan Dyami, un clan de chamanes qui pourrait les aider.
Olivia ne savait pas comment lui dire que son état n’était pas prêt de s’améliorer tant qu’ils resteraient près l’un de l’aute. Il en était sans doute conscient d’ailleurs, mais refusait d’envisager cette enventualité. Elle le comprenait : l’idée de se séparer de lui provoquait en elle une angoisse irrationnelle. Il était comme un aimant autour duquel tout son être semblait tourné, à présent. Elle devinait qu’en le quittant, son sort ne serait guère plus enviable que la mort. La situation était inextricable.
Il rentra quelques temps plus tard voir comment elle allait. Au début, Olivia parvenait à se remettre rapidement des moments où ils étaient en contact. Mais c’était de moins en moins le cas. Elle le sentit se rapprocher : son estomac se contracta et en une secousse, elle rendit l’intégralité de son dernier repas. Alek constata ce nouvel échec sans mot dire : il lui apporta de l’eau, puis, pendant qu’elle se rinçait la bouche, nettoya le vomi. Il essayait de paraître détaché mais Olivia ressentait son anxiété avec une telle vigueur que c’en était presque insoutenable. Elle chuchota :
— Alek…
— Repose-toi, ça va aller mieux, tu vas voir.
— Alek… si je disparais… où tu iras ?
Ele perçu l’espace d’une seconde une émotion d’une intensité incroyable, qui ébranla tout son être. Sa vision commença à se troubler. Olivia se concentra de toute ses forces : elle avait besoin d’entendre sa réponse.
Alek esquissa un sourire triste.
— Je n’irais nulle part Leal …je ne peux pas vivre sans toi. Mon existence n’aurait plus de sens.
Olivia comprit. Elle ferma les yeux : elle n’avait plus le choix ; il fallait agir.
Un bruit sec la sortie de son sommeil. Olivia reprit lentement ses esprits : elle grelottait de fièvre. Alek était en train de découper de la viande (le moins que l’on pouvait dire, c’est qu’il ne faisait pas dans la finesse) : il avait embroché quelques gros morceaux qui cuisaient sur le feu. La carcasse de la bête gisait à quelques mètres, posée sur un matelas d’herbes sèches. Malgrés cette précaution, des sillons de sang à l’odeur ferreuse s’échappaient autour comme les rayons d’un soleil. Olivia détourna le regard.
— Bois un peu, dit Alek en la sentant se réveiller. J’ai réussi à tuer un krut, on va avoir de la viande pour plusieurs jours.
Il avait également préparé du bouillon à l’os : il était très doué pour cuisiner des choses savoureuses avec trois fois rien.
Olivia haletait : l’air lui manquait.
— Je vais sortir me laver, lui annonça Alek sur un ton faussement enjoué. On mangera après.
C’était une manière de lui laisser reprendre son souffle. Il sorti rapidement, mais Olivia avait eu le temps de voir le voile brillant sur ses yeux. Elle attendit que le bruit de ses pas s’évanouissent et se releva péniblement.
Où l’avait-elle caché déjà ? Elle rempa jusqu’à son sac, le vieux sac qu’elle trainait avec elle depuis son arrivée dans le Luft. Il ne lui restait presque plus d’objets de sa vie d’avant : elle avait du tout jeter au fur à mesure. Alors bizarrement, elle était attachée à ce vieux machin décolloré, qui contenait toute sa vie : ses vetements et affaires de toilette, et puis un de ses cahiers de compte qu’elle avait gardé. Elle fouilla dans sa trousse de toilette et en sorti un petit sachet.
Ça devrait suffire, se dit-elle avec une pointe d’appréhention.
Et elle en vida le contenu dans le bouillon brulant.
Alek revint peu de temps après, torse nu (on pouvait compter ses côtes une à une), les cheveux humides. Le pauvre n’avait plus rien à se mettre sur le dos : heureusement, à part la nuit, il ne faisait guère froid. Il lui servi du bouillon dans l’unique bol en guise d’entrée, et prit la gamelle chaude pour lui-même. Olivia fixa le liquide, s’efforçant de faire le vide dans son esprit : il ne falait pas qu’elle trahisse ses sentiments.
— Quelque chose ne va pas ?
Elle tresaillit.
— Non, c’est simplement que… je n’ai pas très faim.
— Essaye de manger un peu, c’est important que tu reprennes des forces.
Olivia trempa ses lèvres dans le bouillon.
— Hmm, c’est bon
Alek lui souris avec tendresse.
— C’est bien Leal, aller encore un peu.
Il prit sa gamelle entre ses deux mains et souffla sur son bouillon en faisant de petites rides à la surface. Olivia l’observait à travers ses cils, le cœur battant. Alek approcha doucement ses lèvres et bu une première gorgée. Ses narines frémirent un instant : il fronça les sourcils, bu une seconde gorgée.
Aussitôt, Olivia eu l’impression que ses poumons allaient exploser : son corps coulait au fond d’une mer froide, l’eau lui envahissait les nez et la gorge, elle se noyait de chagrin. Le chagrin d’Alek.
Il s’était mis à pleurer, sans bruit, et elle ne pu retenir ses propres larmes.
— Doit-on vraiment en arriver là ? dit-il, la voix brisée.
Les sanglots étouffaient Olivia. Alors, elle lui dit avec son cœur ce qu’elle ne pouvait lui dire avec les mots. Elle n’accepterait pas qu’il meurt. Si leur destin était lié, alors elle se sauverait, pour lui. Alek devait vivre.
Il devait vivre, coûte que coûte.
Alek ferma les yeux et termina le reste du liquide d’une traite. Dans une minute, il serait profondément endormi. Déjà, son corps s’engourdissait.
— Je trouverais… un moyen… et je te retrouverai…ma puce… le Souffle, je te remets… à lui.
Olivia sentit qu’il partait et l’accompagna sur le sol sur le côté, pour ne pas abimer ses ailes.
Il était temps de partir.
Où aller ? Quoi faire ?
Essuyant ses larmes, Olivia consultat la bousolle que le Commadant lui avait fourni : il y avait cinq petits cadrans et elle avait eu du mal à en comprendre le fonctionnement, au début. Les Lufzans parlaient en « angles » pour se diriger, calculés en fonction de la position de la Capitale Harfang et des points cardinaux. Elle repéra la direction d’Harfang : là-bas, elle pourrait se rendre au café Blar, comme Tilma le lui avait conseillé. Si son amie s’en sortait – Olivia n’avait toujours pas renoncé à cet espoir – c’est là-bas qu’elle irait la retrouver. De toute façon, elle n’avait pas d’autres options.
Elle étudia sa carte : la capitale se trouvait à au moins quinze jours de marche. Elle pourrait toujours faire étape dans un village, proposer ses services de bouchère puis reprendre la route lorsqu’elle irait mieux. Il fallait y croire, il n’y avait pas d’autres alternatives.
Elle prit le temps d’empaqueter de la nourriture, suffisament pour tenir plusieurs jours. Ses gestes étaient lents, elle avait toujours le souffle court. Enfin, elle sortit son carnet, détacha le stylo fixé sur la spirale et écrivit un petit mot sur une page. Ce n’est qu’après avoir terminé qu’elle réalisa qu’Alek serait sans doute incappable de le lire.
Elle hissa le sac sur ses épaules, regarda une dernière fois Alek, endormis à ses pieds. Elle lui faisait confiance : il allait trouver une solution. Bientôt, ils pourraient à nouveau être ensemble.
Olivia inspira un grand coup, puis sortie à l’extérieur.
Un pas.
Deux pas.
Trois pas.
Quatre pas.
Cinq pas.
Le désespoir ruisselait sur Olivia. Elle était transie de froid, malgré la chaleur qui asséchait la vallée. Son existence ne paraissait plus obéir aux lois naturelles.
Elle livrait une bataille qui la dépassait. Et elle n’était plus sûre d’avoir la force de lutter.
Elle avait parcouru deux kilomètres, à peine, et celui lui avait demandé l’effort de sa vie. Pourquoi était-ce si dur ? Elle était fatiguée.
Elle sut qu’Alek s’était réveillé : aussitôt, la musique de ses émotions vibra dans sa poitrine. Olivia ne savait plus si sa tristesse lui appartenanit ou si leurs deux cœurs sanglotaient à l’unisson. C’était illusoire que de fuir : ils allaient mourir tous les deux, mourir de ne pouvoir vivre l’un sans l’autre.
Plus elle avancait, et plus elle retrouvait cette sensation familière de vide glacée. Etait ce le sort qui l’attendait, redevenir l’ombre d’une femme, après avoir gouté une vie si palpitante ?
Olivia s’arrêta, prête à faire demi-tour. C’est à ce moment là qu’elle les entendit.
Les mumures.
Ils l’accompagnaient depuis de le début de son aventure, ils avaient fait échos à ses états d’âme, ils avaient fait socle. Elle leva les yeux : le vent d’été dansait dans le ciel bleu azur.
— Aidez-moi !
Le chant devint si puissant qu’elle eut la sensation qu’une personne se tenait près d’elle. C’était une note grave, d’une pureté sans pareil. Des fourmillements lui traversèrent le corps des pieds à la racine des cheveux.
Encore un pas.
C'est une lecture que j'ai vraiment appréciée, et appris à apprécier avec le temps. Comme je te l'ai déjà dit, au début, j'étais un petit peu dans l'attente, et puis petit à petit, j'ai pris conscience que ces personnages existaient réellement. Découvrir leurs réactions, leurs façons de voir le monde, c'était un véritable plaisir, alors même que tu ne cherchais pas à les montrer comme des idéaux. Tu as déjà eu l'occasion de me répondre à ce propos en disant que tu voulais qu'on aime tes personnages pour ce qu'ils étaient, et pour moi, c'est réussi ! On n'est pas dans un attendrissement perpétuel à leur égard, mais ça ne renforce que mieux notre sensibilité quant à ce qu'ils sont vraiment.
J'ai eu un peu de mal à comprendre les tenants et aboutissants du monde que tu nous décris, au début, mais UN PEU seulement : ce n'était pas confus, et ça allait au rythme des découvertes d'Olivia elle-même, donc c'est cohérent. Mais ça me pousse à répéter une idée que je t'avais déjà soumise (et que tu n'as peut-être pas eu le temps de voir encore : hé oui, surprise ! j'ai pas pu m'arrêter une fois que le week-end m'a donné l'occasion de me plonger entièrement dans cette lecture) : mon idée de glossaire ! Au début de l'histoire ça serait peut-être un peu frustrant, mais pourquoi pas à la fin ? (Je me demande toutefois si je n'ai pas vu quelque chose expliquant que c'était contraire aux règles du site : à vérifier parce que je ne voudrais pas te pousser à faire une bêtise :o !)
Enfin, quant à l'histoire elle-même, c'est un peu pareil : au début je n'en percevais pas vraiment les enjeux, alors qu'ils sont pourtant présents dès le départ. En prendre conscience à la fin de ma lecture, c'est aussi agréable. Je me demandais d'ailleurs si, finalement, le fait qu'Olivia apprécie aussi peu la vie à Rennes soit un miroir des émotions qu'Alek ressentait à 200% avec ses souffrances ? Et une fois le barrage de ces émotions ouvert, que ce soit parce qu'il était retenu par ses souffrances, ou parce qu'ils les partagent tous les deux désormais, c'est ce trop plein auquel le corps et l'esprit d'Olivia ne sont pas habitués qui rend leur proximité difficile. En tout cas, ça fait mal au cœur, mais je trouve que la perspective de se séparer à la fin promet une évolution des personnages vraiment intéressantes, comme un nouveau départ ! Une fois tombée amoureuse d'Alek, ça aurait été dommage qu'Olivia en devienne complètement dépendante. Je trouve ça intéressant de savoir qu'il existe sans doute la perspective pour eux de se construire en tant qu'individus avant de se retrouver entiers.
Au fait, c'est la première histoire que je termine sur Plume d'Argent (mon existence ici étant toute fraîche encore), donc voilà, c'est un petit coup de trompettes à sonner aussi en ton honneur :) !
J'espère que j'aurais su traduire l'attachement que j'ai pu ressentir à l'égard de cette histoire, et je te dis à très bientôt, puisque je ne tarderai pas à aller lire le tome 2 !
Tes commentaires sont très complets et j'ai eu l'impression de suivre ta lecture en direct, c'était super ! Merci de tout cœur !
Effectivement, pourquoi ne pas faire un glossaire, je ne sais pas si c'est contraire ou non au règlement du site il faudra que je vérifie.
Ton hypothèse sur la raison du lien trop fort pourrait être vraie, mais je ne dis rien encore car c'est un enjeux important du tome 2 ;)
Et du coup, quel est ton personnage préféré ?
A bientôt,
Ysaé
Mais je trouve qu'Alek est vraiment intéressant aussi, et que c'est assez fou qu'il ait pu trouver en lui tant de sensibilité vu le monde dans lequel il a grandi, même si tu n'en fais pas un personnage à l'eau de rose pour autant.
Le commandant Medon était cool aussi, et "consistant" dans le sens où on le cerne finalement assez bien comme un homme de principe, droit et juste.
Quant à Olivia, je ne crois pas que ce serait un de mes personnages préférés s'il ne s'agissait pas d'une histoire principalement vécue depuis son point de vue, mais pour autant, c'est un point de vue que l'on apprend à estimer et apprécier pour ce qu'il a d'assez vulnérable : pas dans un sens faiblard ou quoi, mais vraiment dans une perspective très humaine. :)
Aaaah mais c'est quoi cette fin ??? T-T
Au début j'ai également cru au double suicide, et finalement non ^^
Mais je sais, je suis sûre qu'ils réussiront à se retrouver !!
J'ai énormément adoré ce premier roman, plein d'intrigues, de personnages attachants ou détestables, d'émotions, très diverses... Tu as mené l'histoire d'une belle plume, c'était vraiment un plaisir de te lire !
J'ai hâte de lire la suite :p
En ce qui concerne tes hésitations, je te conseillerai de faire comme tu le veux ^^ Je pense que si tu publies, tu ne seras pas influencée, tu pourras avoir des retours sur des coquilles/incohérences, mais c'est très rare qu'une plume dise comment elle voudrait que l'histoire s'oriente ^^ Et puis, lire les hypothèses des lecteurs peut être une source d'inspiration ! Après, on va pas se mentir, tu peux clairement te dire que je ne suis pas objective, en tant que lectrice qui veut la suite 😄 Mais voilà, c'est comme tu veux, et j'attendrais s'il le faut 😜
Au plaisir de retrouver Olivia, Alek, peut-être Tilma, et évidemment, toi ! (à demain, très certainement xDD)
• "elle finissait toujours par rentre tripes et boyaux" → rendre
• "effacée, l’expression hantée qui le carratérisait" → caractérisait
• "Son visage avait pris des couleurs et ses iris adopté" → ce n'est qu'un petit détail, mais il n'y a pas besoin de majuscule au début ^^
• "nécessitait un apprentissage pour être déchiffrées" → nécessitaient / déchiffrés
• "Tu es réveillé, Leal ?" → réveillée (j'adooore ce surnom je le trouve vraiment super joli !! Je vais l'utiliser un jour tiens 😜)
• "elle le ressenti au plus profond de sa chair" → la ressentit
• "Elle contracta les machoirs" → mâchoires
• "sorti faire quelques mouvements de sabre" → sortit
• "Olivia se concentra de toute ses forces" → toutes
• "Malgrés cette précaution, des sillons de sang à l’odeur ferreuse" → malgré
• "Il sorti rapidement, mais Olivia avait eu le temps de voir le voile" → sortit
• "Elle rempa jusqu’à son sac, le vieux sac qu’elle trainait" → rampa
• "elle avait du tout jeter au fur à mesure" → dû
• "elle était attachée à ce vieux machin décolloré" → décoloré
• "Elle fouilla dans sa trousse de toilette et en sorti un petit sachet" → sortit
• "Il lui servi du bouillon dans l’unique bol en guise" → servit
• "il ne falait pas qu’elle trahisse ses sentiments" → fallait
• "Elle tresaillit." → tressaillit
• "Alek lui souris avec tendresse" → sourit
• "C’est bien Leal, aller encore un peu." → allez encore
• "Alek approcha doucement ses lèvres et bu une première gorgée" → but
• "il fronça les sourcils, bu une seconde gorgée" → but 😄
• "et elle ne pu retenir ses propres larmes" → put
• "Olivia consultat la bousolle que le Commadant lui avait fourni" → consulta / boussole / Commandant
• "qu’elle réalisa qu’Alek serait sans doute incappable de le lire" → incapable
• "regarda une dernière fois Alek, endormis à ses pieds" → endormi
• "Olivia inspira un grand coup, puis sortie à l’extérieur" → sortit
• "Olivia ne savait plus si sa tristesse lui appartenanit" → appartenaient
Je pense que je vais continuer à publier au fur et à mesure, rien que pour me motiver à écrire :)
A bientôt <3
N'hésite pas à publier ce que tu écris, j'irais lire cela avec plaisir.
Je vais y réfléchir pour les prochaines publications, en tout cas vos commentaires m'encouragent !
Aaaaaah mon Dieu j'étais pas prête à ce que ça se termine ! En même temps, c'est assez logique que, le père d'Alek ayant enfreint les règles de l'ylure, y ait des problèmes avant que tout ne revienne "à la normale", mais cette séparation !! Mon petit coeur ne s'en remet pas!
J'aurais bien aimé qu'il y ait une description un peu plus poussée de ce que ça fait à Olivia de tout à coup ressentir les sentiments d'Alek: tu dis que c'est une révolution, mais je pense que ça gagnerait à être approfondi.
Tu as prévu une suite ou pas? Ou tu préfères laisser en mode ouvert? (parce que du coup on en apprend pas beaucoup sur le Souffle...)
Quelques petites coquilles:
« rentre tripes et boyaux » → rendre
« Olivia n’avait pas été préparée » → préparée
« elle le ressenti » → ressentit
« les machoirs » → mâchoires
« cette enventualité » → éventualité
« un bruit sec la sortie de son sommeil » → sortit
« Malgrés cette précautions » → malgré
« elle avait du tout jeter » → dû
« et en sorti un petit sachet » → sortit
« bouillon brulant » → brûlant
« il lui servi » → servit
« elle ne pu retenir » → put
« la bousolle » → boussole
« le Commadant » → Commandant
« elle n’avait pas d’autres options » → pas d’autre option
« il n’y avait pas d’autres alternatives » → pas d’autre alternative
« puis sortie à l’extérieur » → sortit
« et celui lui avait demandé l’effort de sa vie » → cela
« Ils l’accompagnaient depuis de le début » → depuis le début
Voili voilou, je te le redis mais j'ai vraiment beaucoup aimé l'histoire, je pense que y a beaucoup à exploiter, donc bravo déjà d'avoir écrit tout ça! Et j'espère relire très vite quelque chose de toi ;)
Oui j'ai prévu d'écrire une suite, il y a beaucoup de questions encore non résolues (pourquoi ce monde existe, qui est l'empereur, est ce que alek et Olivia vont se retrouver, que vont devenir tous les personnages secondaires etc)
Je ne sais pas si je publierais mes chapitres au fur et à mesure (au risque d'être influencée)ou si j'attendrais d'avoir tout fini :)
Encore merci pour tes corrections et tes remarques !