Chapitre 29

Par Mila
Notes de l’auteur : Bonne lecture à tous !

Le chemin entre la bibliothèque de feu et la caserne de l’Antichambre avait beau être relativement court, il parut interminable aux yeux de Taïe. Elle était incroyablement fatiguée, et la voix de Temps tentait sans relâche de s’introduire dans sa tête. Chaque fois qu’elle sentait les chuchotements devenir de plus en plus forts, elle se forçait à redresser la tête et claquer ses doigts pour se réveiller. L’efficacité de la méthode était discutable.

 

Trouve la vérité trouve la vérité trouve l’homme…

 

Elle fit rageusement claquer ses doigts près de son oreille, avant de froncer les sourcils. Trouve l’homme ? La Tsadienne avait changé de registre. Elle lui confirmait qu’elle devait trouver le Radvenheng cependant loin de la réjouir, cette intervention ne fit que l’agacer davantage. Qu’est-ce qu’elle n’aurait pas donné pour que les voix cessent ! Leur présence perpétuelle la rendait folle. Malgré sa nuit à la caserne, l’épuisement alourdissait ses pas. Avec un peu de chance, elle pourrait dormir en paix ce soir.

 

“Taïe, Taïe !”

 

Totalement plongée dans autre chose, Taïe entendit à peine Pavel l’appeler. Il l’avait rejointe en bout de file, et marchait à sa hauteur. Elle leva la tête et le regarda, toujours à moitié dans la lune. Les voix de l’âme mirent un temps à s’étouffer, temps qu’elle passa à regarder les lèvres de Pavel bouger. Après un moment de silence, elle se rendit compte qu’il lui avait posé une question.

 

“Je suis désolée, est-ce que tu peux répéter ?”

 

Il fronça les sourcils, mais ne fit aucune remarque.

 

“Est-ce que vous partez aujourd’hui ?

-Oui, sans doute. Nous n’avons plus rien à faire ici.

-J’ai réfléchi à ce que tu m’as dit. Pourquoi je ne quitte pas cet endroit, tout simplement.

-Tu m’avais répondu que tu ne connais pas le monde en dehors du gouffre.

-Oui, mais tu m’y a fait penser, et… Il y a une solution à presque chaque problème. Si je veux que l’inconnu ne le soit plus, il me suffit de le découvrir. Seul, c’est beaucoup trop dangereux mais si je ne le suis pas ? Alors tout devient réalisable. Taïe, puis-je partir avec vous ? Je n’en peux plus de ce gouffre étouffant. Toute ma vie, j’ai vécu sous ce ciel de cendres, je veux contempler la véritable couleur des cieux. D’autres nuages au-dessus de ma tête que ceux qui sont aussi noirs que les âmes de mes camarades.”

 

L’émotion se faisait entendre dans sa voix. S’il avait pu pleurer, Taïe était certaine qu’elle aurait vu des larmes couler sur ses joues de feu.

 

“Je ne sais pas ce qui vous a amené ici, ni ce qui vous pousse à chercher les Radvenhengs, mais j’aimerais vous y aider. Peu importe le danger, tant que je trouve enfin un but à ma vie, autre que de seulement survivre.”

 

Les paroles du Korafiè résonnaient dans la tête de Taïe. Elle n’avait pas les idées très claires, mais comprenait l’essentiel. Si Pavel voulait venir, pourquoi pas ? Oui, ce n’était pas une mauvaise idée. Seulement elle devait d’abord demander à…à qui déjà ? Ah, oui. Lo’hic, Elyie et Ka’ni.

 

Elle ne se souvint même pas de ce qu’elle répondit au jeune homme qui marchait à côté d’elle, mais il rattrapa la tête du groupe avec un grand sourire. Au passage, elle le vit échanger quelques paroles avec le reste des voyageurs.

 

Trouve l’homme trouve la vérité et la vérité trouve l’homme…

 

Une fois revenue à la caserne, Taïe reprit brusquement ses esprits. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Elle avait été totalement ailleurs pendant tout le trajet. Ils attendaient devant la porte, tandis que Xane retournait déjà dans les profondeurs de la falaise. Pavel était en pleine discussion avec l’un des gardes de l’entrée.

 

“Je les accompagne jusqu’à la frontière, afin d’être sûr qu’ils partent.”

 

Son supérieur se contenta d’acquiescer, totalement désintéressé, et Pavel rejoignit Lo’hic, Elyie, Taïe et Ka’ni.

 

“Une fois en dehors du gouffre de l’enfer, je vous suivrai au-delà. Je pense avoir du temps avant que qui que ce soit ne remarque mon absence, et votre départ me donne l’excuse parfaite pour m’éloigner.

-Xane n’a rien dit ? s’interrogea Taïe. Il ne veut pas venir aussi ?

-Je lui ai servi les mêmes mensonges. Il ne sait rien de nos plans.

-Ce n’est pas ton ami ?”

 

Le Korafiè eut un petit rire.

 

“Un ami ? Sûrement pas. Disons plutôt un compagnon d’infortune. Sa compagnie ne me manquera pas. Cet endroit noircit toutes les âmes, la sienne y compris.”

 

Tout de même nerveux, Pavel les exhorta à se mettre en route. Après avoir récupéré et harnaché les chevaux, ils débutèrent leur ascension hors de l’Antichambre. Seller Fine Fleur avait été compliqué pour Taïe : les lanières glissaient sans cesse de ses doigts, et son esprit était accaparé par les voix de Temps. Depuis qu’ils étaient partis de la Bibliothèque, elles se faisaient plus insistantes. Chaque fois qu’elle voulait reprendre ses esprits, il fallait de longues secondes pour que les chuchotements s’évanouissent totalement.

 

Elle avançait le long de l’étroit sentier qui grimpait en tenant sa monture par la bride. Elle se souvenait encore de la descente, et avait préféré accomplir le retour à pied. Pavel marchait en tête, bavardant avec Lo’hic. Le sage l’interrogeait sur sa capacité à réguler ses flammes, et le Korafiè affirmait qu’il pourrait évoluer hors du gouffre de l’enfer sans problème, qu’il ne brûlerait pas tout sur son passage. Les êtres du feu étaient apparemment en capacité de rendre leurs flammes inoffensives.

 

De ce que Taïe avait compris, ils se rendaient maintenant au Canyon de Can, à l’ouest du gouffre, pour y retrouver Nali’ah et Ban’eh.

 

***

 

 

Le voyage se déroula sans difficultés. N’ayant pas de monture, Pavel chevauchait tour à tour avec Ka’ni, Elyie et Taïe. Ils ne recroisèrent aucune créature, qu’il avait désignée sous le nom de “edral”. Elles sévissaient surtout dans les plaines du sud, par lesquelles ils étaient passés à l’aller, et ne s’aventuraient plus au nord.

 

Lo’hic avait affirmé qu’aller au Canyon était la bonne chose à faire. Non seulement ils y retrouveraient les Néréeins, bien que cette idée n’ait pas eu l’air de l’enchanter, mais ils se rapprochaient aussi des Montagnes Masiths. En effet, le Canyon se trouvait entre le côté ouest du gouffre et les contreforts est des montagnes. Ils l’atteignirent en deux jours à peine, Ka’ni étant maintenant plus ou moins remis, ce qui permettait d’avancer à une allure plus soutenue. Les deux Néréeins avaient établi leur camp non loin des montagnes, caché par un amoncellement de rochers clairs. Ils les accueillirent avec le sourire, bien que Nali’ah se fût tout d’abord montrée méfiante à l’égard de Pavel. Quoi de plus normal, pour un être de l’eau, que de redouter une entité du feu ? Heureusement, la nature calme et plutôt timide de Pavel l’avait rassurée. Le Korafiè était totalement inclus dans le groupe : après une soirée passée à discuter tous ensemble, ce fut comme s’il avait toujours été là. Elyie exposa à la princesse et son garde leurs découvertes, et raconta toute l’histoire à Pavel. Elle avait décrété qu’il avait le droit de savoir, étant à présent des leurs.

 

Les jours suivants avaient été plutôt monotones pour Taïe. Le soir de leur arrivée, elle s’était tordu la cheville en descendant de Fine Fleur, l’esprit totalement ailleurs. Lorsque Lo’hic avait organisé une expédition vers les Montagnes le lendemain, afin de jauger le terrain et préparer leur futur voyage, elle avait donc été mise sur la touche. Lo’hic, Elyie, Ban’eh et Pavel s’étaient donc mis en route à l’aube, laissant Nali’ah, Ka’ni et Taïe au camp. Sa cheville avait vite guéri, ce qui lui avait permis d’explorer le canyon. Elle avait décidé de reprendre un entraînement quotidien, semblable à ses journées d’apprentie au sein de la Tribu. Les rochers qui s’étendaient à perte de vue étaient un formidable terrain d’entraînement, et elle passait ses journées à les escalader. Ils offraient également une grande variété de poids différents, idéaux pour s’exercer à maîtriser le pouvoir de Temps. Elle laissait Ka’ni et Nali’ah seuls au camp, et le Soboemns jovial semblait avoir fini par dérider la princesse stricte. Lors des soirées autour du feu, l’atmosphère était maintenant plus détendue, bien que Taïe se retirât souvent assez tôt, épuisée par sa journée et tous les efforts qu’elle mettait à contenir l’âme de Temps.

 

Un soir, alors que le soleil se couchait et projetait ses ombres enflammées sur les roches pâles, et surprit les deux camarades plongés dans une conversation animée. Curieuse, elle s’approcha assez pour entendre, et se cacha derrière un bloc de pierre.

 

“…très étrange, disait Ka’ni.

-Je crois que je sais pourquoi, affirma Nali’ah. Elle passe ses journées à se fatiguer, à pousser son corps et son esprit jusqu’à leurs limites. Avant de partir, Elyie m’a confié ce qu’elle lui a dit sur l’âme et les voix. Elle n’en peut plus, de ces chuchotements incessants. Elle s’épuise pour être en capacité de s’endormir le soir, pour échapper aux voix et bénéficier de quelques heures de sommeil.

-Elle se rend malade en continuant ainsi. Je la vois toute la journée, elle s’entraîne sans relâche avec l’âme de Temps.”

 

Après un instant d’incompréhension, Taïe s’était rendu compte qu’ils parlaient d’elle. Elle s’adossa contre son rocher un instant, prenant garde à ne surtout pas faire de bruit. Elle ne s’était pas rendu compte qu’ils avaient vu clair dans son jeu. L’épuisement lui permettait de retrancher les voix derrière les limbes du sommeil pour quelques heures seulement, avant de devoir se lever et passer une nouvelle journée en étant tourmentée par les chuchotements incessants. Au fil des jours, elle se rendait bien compte qu’elle n’allait pas pouvoir tenir ce rythme bien longtemps. Comme pour lui donner raison, son corps se mit à trembler. Elle s’assit, et ramena ses genoux contre sa poitrine. Nali’ah et Ka’ni parlaient toujours d’elle, mais cela ne lui importait plus, elle avait entendu l’essentiel. Après avoir pris de grandes inspirations, elle se releva et entra dans leur camp de fortune.

 

“Alors, quelque chose de nouveau ? demanda-t-elle avec un grand sourire.

-Pas particulièrement.”

 

Ka’ni jeta un regard à la princesse Néréein, puis annonça qu’il allait faire le repas. Taïe s’assit à sa place, et contempla les braises d’un air songeur. Nali’ah se tenait éloignée du feu, prudente. Après avoir avalé sa part, une cuisse de lézard filandreuse mais nourrissante, elle partit s’allonger. Peu à peu, la fatigue prenait le pas sur les voix de Temps.

 

“Je ne vois pas ce qui vous pose problème. Je suis bien capable de faire preuve de discernement !

-C’est bien là ce qui nous inquiète. Le fait que tu dises cela prouve que ce n’est pas le cas.”

 

Une grande silhouette avait parlé à Temps. Il se tenait au sommet du Mont Tsadis, tourné vers l’océan. Lorsqu’il se retourna vers elle, la lumière joua sur sa peau nacrée en un million de reflets bleutés. Derrière Temps, d’autres Tsadiens se tenaient droits et immobiles. L’un d’eux s’avança, sa cape aussi noire qu’une ombre liquide enveloppant ses membres de fumée comme un sinistre linceul. Quand il ouvrit la bouche, ce fut pour parler d’une voix caverneuse et éthérée.

 

“Je suis d’accord avec Fluide. Tu dois faire attention, ma sœur.

-Merci de ton soutien, Ombre, lâcha-t-elle d’un ton sec. Vous êtes si fermés alors que vous ne le connaissez même pas.

-Mais toi, le connais-tu vraiment ? Tu penses tout savoir de ses intentions, mais qu’arrivera-t-il le jour où vous serez en désaccord ?

-Si cela doit arriver un jour, alors je prendrai les mesures qui s’imposeront. N’y a-t-il aucun de vous qui me soutient ?”

 

Son regard se promena sur l’assemblée, plein d’espoir. Il s’arrêta sur un Tsadiens aussi transparent qu’un fantôme. Seules de fines lignes blanches définissaient ses contours.

 

“Esprit, tu ne dis rien ? Tu n’as toi-même pas confiance en ton propre peuple ? Tu veilles sur eux chaque jour, ne me fais pas croire que tu ne l’as pas observé.

 

-Même si cela me peine de l’avouer, je ne peux te soutenir. Je connais chaque Radvenheng comme s’ils étaient mes enfants néanmoins… chaque individu recèle en lui une part d’ombre que je ne peux explorer. J’aperçois seulement sa présence. Prends garde avec lui, ma sœur. Il est aimant et heureux, mais possède une part sombre. Elles finissent toutes par se révéler au grand jour à un moment où un autre. Il suffit d’un malheureux évènement pour qu’un homme tourne mal…”

 

L’air las, Temps contempla les reflets enflammés du soleil couchant sur l’océan.

 

“Tu l’as dit toi-même, nous en possédons chacun une.”

 

Taïe ouvrit les yeux en sursaut. Dès que sa conscience se fut éveillée, les voix s’engouffrèrent à nouveau dans sa tête. Cependant, elles semblaient différentes. En se concentrant, elle parvint à distinguer plusieurs tons différents : les voix des autres Tsadiens s’étaient mêlées à celle de Temps, elle reconnaissait le timbre particulier d’Ombre. À présent, c’était les douze en même temps qui la pressaient de trouver la vérité. Trop lasse et fatiguée pour se plaindre, Taïe se contenta de se lever en grimaçant. Tout son dos était tendu, et la tiraillait. Elle vit avec déception que le soleil venait à peine de se coucher, et sortit du camp. Elle avait espéré dormir un peu plus longtemps. Sa vision de la nuit ne lui apportait pas grand-chose de nouveau : Temps avait une liaison avec un Radvenheng, relation que les autres Tsadiens désapprouvaient. Elle avait l’impression que la part d’ombre du Radvenheng en question, mentionnée par Esprit, était importante. Ce n’était pas la première fois qu’un tel côté sombre était associé à l’homme. Elle l’avait déjà vu lors de la vision de la biche, quand il s’était éloigné dans la forêt. Son image était alors passée de bienveillante et heureuse à sombre et dangereuse.

 

Elle grimpa au sommet d’un amas de roches et s’étira, dans l’espoir de détendre son dos. Comme chaque jour, elle scruta au loin le pied des Montagnes Masiths avec l’espoir de voir apparaître Lo’hic, Ban’eh, Elyie et Pavel. Cela faisait déjà six jours qu’ils étaient partis, et elle commençait à s’inquiéter. Même si Lo’hic voulait se préparer au mieux, ces repérages prenaient du temps. Ils avaient initialement prévu de s’absenter pendant deux ou trois jours, et Taïe espérait qu’ils avaient pu se trouver à manger dans les montagnes. Au moins, la présence de Pavel leur assurait une chaleur constante à la tombée du jour. Car si le gouffre de l’enfer les faisait constamment transpirer, le Canyon de Can était un tout autre cas. La nuit, la température chutait brutalement, tandis que le soleil tapait fort toute la journée. Il en allait de même dans les montagnes, selon Lo’hic.

 

De son perchoir, Taïe vit Nali’ah se lever, imitée par Ka’ni peu de temps après. Fatiguée, elle se laissa tomber en arrière et s’allongea sur son rocher, les bras et les jambes en étoile de mer. Un léger vent soufflait sur son visage dans l’aube encore fraîche.

 

Trouve la vérité la vérité trouve l’homme et la vérité tu dois trouver la vérité la vérité…

 

“Si vous voulez”, chuchota-t-elle au vent.

 

Elle tourna sa tête vers sa main gauche, et dessina de petits tourbillons dans la poussière, avant de donner un grand coup dans les gravillons. Lorsqu’elle les figea, elle sentit cette sensation de déchirure, puis des volutes dorées serpentèrent entre ses doigts. Elle sourit en portant sa main à hauteur de ses yeux. Agir sur de petits objets n’était plus un problème, à présent. Souvent, elle s’exerçait sur les lézards qui surgissaient entre les fissures. Bientôt, elle pourrait peut-être arrêter des êtres humains. Elle resta sur son rocher un moment, appréciant le soleil qui caressait son visage de sa douce chaleur. Bientôt, cependant, les voix devinrent trop pressantes et elle dut se lever pour occuper son esprit.

 

Elle trouva un assemblage de blocs qui lui permettaient de se déplacer sans toucher le sol, et y sauta sans hésitation. Elle ne savait pas où cet étrange chemin allait la mener, mais passer de rocher en rocher était distrayant. Ses sauts faisaient jouer ses muscles engourdis.

 

Longtemps après avoir perdu le compte des rochers foulés, elle se rendit compte que le sol était maintenant bien loin en dessous d’elle. Elle était plus proche de l’une des parois du canyon que du camp. Une immense faille avait fendu le mur de pierre pâle, s’enfonçant vers des profondeurs inconnues. Curieuse, elle s’approcha. La terre ferme était trop basse pour qu’elle y saute, aussi avisa-t-elle une petite corniche qui serpentait sur le mur de la faille. Elle tendit son pied, s’accrocha à une petite prise, colla son corps à la paroi… juste un petit saut et elle serait dessus. Au moment où elle prit son impulsion, sa botte heurta une arête rocheuse et la fit trébucher. Elle se sentit basculer en avant, cherchant frénétiquement une prise sur le mur trop lisse. Avec horreur, elle se sentit glisser, ne pouvant se retenir. Ses doigts lâchèrent l’angle trop rond qu’elle tenait, et elle tomba vers les pierres en contrebas à toute vitesse.

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Luvi
Posté le 28/10/2024
Hello,
L'équipe s'agrandit de nombreuses compétences. Un nouvel arrivant qui apporte un nouveau souffle à cette compagnie.
Très surprise que Pavel puisse monter à cheval alors que c'est un être de feu! Mais il semble pouvoir manipuler ses flammes.
Une nouvelle vision qui apporte son lot de réponse et de question concernant les Tsadiens.
Ah je sens une pointe de : sa vie est en danger, donc elle va débloquer un power-up, qui arrive !
J'ai hâte de voir cela

A bientôt
Mila
Posté le 28/10/2024
Hello !
Oui, j'ai bien vu que tout le monde s'interroge sur les flammes de Pavel et le cheval... je vais rajouter un passage expliquant que, en effet, il est capable de les maîtriser.
À bientôt !
Camice
Posté le 30/08/2024
Coucou !
On comprend de mieux en mieux ce qui se passe du côté de Temps et ce qui a précipité sa perte. Contente de voir la petite équipe se constituer tranquillement en ayant rajouté Pavel
Dans la première, deuxième et troisième supplications de Temps, les textes : "Trouve la vérité trouve la vérité trouve l’homme…" ne sont pas en italique
Je ne comprends pas comment Pavel a pu chevaucher un cheval alors qu'il est fait de flamme, ne brule t il pas les chevaux et les personnes accompagnatrices ?

Ce chapitre n'avait pas beaucoup de choses qui se passaient à l'intérieur, peut être avoir une nouvelle interaction entre Pavel et les autres camarades qui ne soit pas dans la description ?
Beau cliffhanger à la fin

Courage pour l'écriture !
Mila
Posté le 30/08/2024
Hello !
Oups pour l'italique, il y a dû y avoir un problème quand j'ai transféré le texte sur PA.
En ce qui concerne Pavel, il a la possibilité de gérer tout ça... je pensais l'avoir mis, mais apparemment non 😅
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