Chapitre 29 - Manon

Notes de l’auteur : Bonjour ! Voici le vingt et neuvième chapitre ! J'espère qu'il vous plaira :) Je compte sur vous pour me lire et me donner votre avis ! :)

Je ne pensais pas passer mon après-midi à chercher les baskets d’Elyas. Ce gros malin n’a pris qu’une seule paire de chaussures de volley-ball. Heureusement que c’est leur jour de repos, ce serait catastrophique en jour de match. Toute l’équipe s’est réparti les lieux entre le gymnase et l’hôtel. Au cas où on ne trouverait pas la paire miraculeuse, nous avons repéré un Décathlon à deux heures de voiture et Elyas devra forcément être présent puisque le choix des chaussures doit se faire en fonction d’un certain nombre de critères comme le confort optimal, l’amorti ou encore la légèreté. Je tire un bac pour regarder dedans, le connaissant, tous les endroits sont envisageables.

- Rien dedans, je dis à mon acolyte de toujours en poussant plus loin le fameux bac bleu.

 

De son côté, il s’étend au maximum pour regarder les objets disposés sur l’étagère.

- Pareil, dit-il en se rapprochant de moi et en s’adossant à l’étagère derrière lui.

- Je ne pensais pas qu’on allait passer ta journée de repos à chercher des baskets dans un placard de stockage.

- Je ne pouvais pas rêver de meilleur programme.

 

Un léger sourire se dessine sur son visage.

- Ah oui ?

- Tu sais lorsque j’étais en mission “création de ta bibliothèque de rêve”, je n’ai pas pu m’empêcher de feuilleter certains de tes romans.

 

A l’évocation de mes romances, j’ai instantanément les pires passages qui me viennent en tête, me faisant rougir au-delà du possible. Attention, je n’ai pas honte de ce que je lis c’est juste que je trouve ça gênant de parler des scènes les plus explicites. Ma gorge se noue et je le regarde alors qu’Owen avale la distance qui nous sépare.

- Tu n’as pas osé lire mes romans ?

 

Je sais que je deviens rouge tomate. Mes joues commencent à me brûler et ça n’est jamais bon signe. Je ne sais pas où je dois me situer émotionnellement. J’oscille entre la surprise, la colère et la gêne.

- Il se passe des événements vachement intéressants dans des placards.

 

Ses bras sont appuyés contre l’étagère derrière moi, m’emprisonnant par la même occasion et m’ôtant toute possibilité de réflexion. Je sens son odeur s’infiltrer partout, mes oreilles bourdonnent et mon cœur veut déjà sortir de ma poitrine. Je n’ai pas été aussi proche de lui depuis la dernière fois et nous n’en avons pas reparlé. Mon attention se reporte sur ses bras qui sont couverts de chair de poule.

La pièce dans laquelle on se trouve est faiblement éclairée par l’ampoule proche de la porte d’entrée. Nos respirations s’accélèrent au fur et à mesure que nos regards se croisent. Mêlant le désir et l’impatience. Les battements de mon cœur s’accélèrent tandis qu’Owen s’approche. Je suis certaine que cela ne dure que quelques secondes, mais j’ai l’impression que cela fait des heures et que l’on me prive de ce que je souhaite le plus. Il rapproche son visage du mien, seulement quelques centimètres nous séparent. C’est la pire torture qui puisse exister. Et je suis sûre qu’il prend un malin plaisir à me torturer.

- Je me demande si on ne pourrait pas mettre certaines scènes en pratique, il me souffle gonflant encore une fois mon ventre d’excitation.

 

Et je fais la seule chose dont je suis capable. Ses lèvres m’appellent, j’ai la sensation que je suis complètement déshydratée et que sa bouche est la seule goutte d’eau disponible. Ma bouffée d’air.

- Owen…

- Mmmmh.

 

Amplifiant sa torture, sa bouche trouve mon cou, déposant des baisers mouillés allant de mon oreille au haut de mon t-shirt. Mes jambes tremblent déjà, si cela continue comme ça, je vais tomber par terre en mille morceaux. N’y tenant plus, mes doigts s’accrochent à ses cheveux, augmentant la pression de ses lèvres. Je les tire voulant l’attirer vers mes lèvres, mais il se détourne à chacune de mes tentatives. Me mordillant le lobe pour toute réponse.

- Owen, s’il-te-plaît…

- Qu’est-ce que tu veux Man-Man ?

 

Je ne peux pas lui répondre, c’est bien trop difficile d’avoir l’esprit clair, de formuler une réponse. J’ai chaud. J’ai froid. Mais je n’angoisse pas. Tout mon corps frissonne au moindre contact.

- Si tu ne me le dis pas, je ne peux pas deviner, me marmonne-t-il.

 

Sa bouche reprend sa danse lancinante.

- Em…Embrasse-moi.

 

Ma voix est basse et rauque. Il répond directement à ma supplique. Cependant, quand ses lèvres me rencontrent, elles ne touchent que les coins de ma bouche, les uns après les autres. La pression de ses lèvres n’est pas assez et trop à la fois. J’ai besoin de plus, c’est ma seule certitude.

D’impatience, je lui tire les cheveux en arrière pour l’obliger à reculer et le repousser. Je comprends son petit manège et l'irritation, de ne pas avoir ce que je souhaite, commence à pointer le bout de son nez, ses yeux interrogateurs me rencontrent :

- Soit tu fais ça correctement, soit tu recules, lui dis-je en lui lançant un regard noir.

 

Une moue moqueuse se forme sur son visage. Et je le regarde comme jamais auparavant. Mémorisant mentalement tous les détails de son visage, de ses cheveux. Je pensais tout connaître de lui. Mais je n’avais remarqué les différentes nuances dans son regard, sa mâchoire me donnant envie d’en suivre les contours, ses pommettes hautes étant un appel au crime. Ses cheveux décoiffés par ma faute, me donnant l’envie irrépressible de repasser ma main dedans. Si seulement il y avait plus de lumière.

- Tes désirs sont des ordres, trésor.

 

Il vient à peine de prononcer ces mots qu’il bouge. Et c’est l’explosion. La combustion que j’attendais le plus. Nos bouches se rencontrent dans un baiser passionné et enflammé. Je ne respire qu’à travers lui. La distance que j’avais imposée est réduite alors qu’il presse son corps contre le mien. Je me retrouve plaquée sur les étagères derrière moi. Un frisson parcourt mon épine dorsale alors qu’il m’enveloppe dans ses bras m’attirant encore plus près de lui. Comme la dernière fois, mon corps s’enflamme. Une sensation incroyable me parcourt, se dirigeant vers mon bas ventre. Ma main quitte ses cheveux et se glisse sous son t-shirt. Mais pourquoi il ne l’enlève pas ? Je griffe ses abdos puis passe les mains dans son dos l’obligeant à augmenter la pression de son corps contre le mien. Sa respiration s’alourdit alors que la mienne devient saccadée, suivant son propre rythme.

À l’instar de mes mains qui l’explorent, ses doigts se pressent contre ma peau. Tous mes membres tremblent. Je l’étreins comme si ma vie en dépendait tandis qu’il nous change de position, glissant l’une de ses cuisses musclées entre les miennes. Je le sens partout, tout autour de moi. Le monde extérieur n’est plus présent. C’est à mon tour de fondre sur lui, de le découvrir avec mes lèvres. Je comprends à cet instant son besoin, c’est à mon tour de faire le contour de sa mâchoire. Mordillant tout sur mon passage, en passant de sa mâchoire à sa lèvre inférieure. Bordel, je pourrais mourir pour ses lèvres. Un nouveau combat commence, chacun voulant satisfaire ses désirs. Je me perds dans lui, commençant à gesticuler partout pour augmenter le frottement de ses vêtements. Il grommelle dans mon oreille une litanie qui pourrait me faire chavirer :

- Man-Man, tu me fais perdre tout contrôle.

 

Encore une fois, il recule. Et je panique. Je saisis son t-shirt dans un dernier élan pour l’empêcher d’augmenter la distance entre nos deux corps.

- Si tu veux arrêter, il faut me le dire, me dit-il de sa voix encore lourde.

- Ne t'arrête surtout pas.

 

Ses mains s’enfoncent dans mes hanches. Se glissent sous mon t-shirt, me brûlant la peau par son simple contact. Son corps est si près du mien. Sa cuisse appuie parfaitement contre mon clitoris et cela malgré les couches de vêtements qui nous séparent. J’halète lorsque l’une de ses mains passe sur ma poitrine dessinant le contour de mes seins. Je glisse dans ses bras, je fonds, le forçant à me serrer plus fort contre lui. Et je la sens. Il est tout aussi excité que moi. Son corps est dur, chaud, son excitation se presse contre mon ventre. L’inconfort devient de plus en plus présent me poussant à augmenter le frottement contre sa jambe.

Putain…

Ça n’apaise rien.

Je veux juste continuer sans jamais m’arrêter.

Mon cœur rate un battement tandis qu’il bouge ses hanches contre les miennes.

Cela signe ma fin.

Le KO technique.

C’est trop et trop peu.

Je me sens défaillir.

Ses lèvres quittent les miennes et reprennent leurs attaques sur mon cou, suçotant ma peau et me faisant perdre définitivement le contrôle. Je ne sais pas où poser mes mains, je veux le toucher partout à la fois. Son ventre se contracte sous mes assauts, Il se recule, m’interrogeant du regard tandis que sa main s’aventure une nouvelle fois sous mon t-shirt et sur le galbe de mon sein. Mes gémissements deviennent de plus en plus difficiles à étouffer.

- Owen… je gémis en fermant les yeux pour mieux apprécier la sensation de ses mains sur ma peau brûlante.

 

J’ai chaud, trop chaud. Nos vêtements me dérangent trop et je ne peux penser qu’à ça. Ma main agrippe son t-shirt, le remontant vers le haut. Il comprend facilement mon message et le retire, le jettant à l’autre bout de la pièce. Mon haut le rejoint rapidement. Je ne fais pas attention à son regard qui se pose sur moi et ma respiration haletante, là à cet instant, la seule chose qui m’intéresse est son ventre dessiné grâce à ses abdos et les marques rouges qui le cisaillent un peu partout. Je prends quelques secondes avant de comprendre que je suis la raison de ces marques. C’est vraiment moi qui ai fait ça ?

Je ne peux pas continuer mon analyse puisqu’il rompt notre contact visuel en me plaquant une nouvelle fois contre l’étagère en métal. Sa fraicheur contraste avec ma peau brûlante me donnant la chair de poule. Mon cœur s’affole lorsqu’il passe son pouce sur les pointes de mes seins après les avoir passés par-dessus le fin tissu que formait mon soutien-gorge. Son attaque ne s’arrête pas contrairement à ce que je pense lorsque son pouce quitte mon téton maintenant durci. Je n’ai pas le temps de m’habituer à son absence qu’il revient à la charge avec sa bouche. Touchant cette zone sensible avec sa langue, m’obligeant à mordre mes lèvres pour étouffer mes gémissements. Il suçote en ne s’arrêtant que pour lâcher un grognement appréciatif lorsque j’agrippe plus fermement ses cheveux.

Je ne réponds plus de rien, cherchant de nouveau le frottement contre son jean. Je tremble de tout mon être, mon corps souhaitant de toutes ses forces un plus. Juste pour soulager mon estomac qui se tourne dans tous les sens et les sensations qui me mènent toujours plus haut sans pour autant atteindre ce dont j’ai besoin. La langue d’Owen n’arrête pas, alternant les caresses, les morsures sur les zones les plus fines.

- Owen… N’arrête surtout pas. J’ai besoin…

 

L’air me manque, je n’arrive pas à me concentrer.

- De plus, s’il-te-plaît.

 

Son regard brumeux rencontre le mien, m’interrogeant du regard tandis que ses mains glissent le long de mon ventre, le faisant se contracter au moindre de ses passages. Ce n’est que lorsqu’il commence à jouer avec la fermeture de mon jean que je vois trouble.

- Trésor, je peux continuer ?

 

Sa voix me trouble à cause du désir que je perçois. Je n’ai plus aucune salive. Un nœud se forme dans ma gorge, ma poitrine monte et descend rapidement, j’hoche la tête ne voulant pas stopper une seconde de plus le moindre contact avec lui.

Mes lèvres s’entrouvrent tandis que je tente de reprendre mon souffle. Aucune prise ne me semble suffisante, je plante mes ongles dans ses épaules, puis accroche de toutes mes forces le barreau métallique le plus proche de moi. Soulageant un peu la bouffée d’air chaud qui me submerge lorsque ses doigts se font une place sous les derniers remparts que forment mes habits. Mon souffle se coupe, lorsque je sens ses doigts se glisser dans les plis humides et gonflés de mon pantalon.

Sa bouche retrouve la mienne alors que j’halète toujours autant. Je respire à travers lui tandis qu’il continue ses caresses, traçant des cercles autour de mon clitoris. Mon corps répond en écho à sa torture, demandant silencieusement d’augmenter la fréquence de ses caresses. Un gémissement parcourt mes lèvres, tandis que son doigt entre lentement en moi. Tout le contrôle que j’avais encore sur mon corps part, je m’affale sur lui posant ma tête sur son épaule. Les sensations créées donnent envie à mon corps d’hurler, ma bouche s’ouvre en grand, mais rien n’en sort mis à part un son torturé. Il respire aussi fort que moi, son souffle suivant le rythme de son doigt allant et venant doucement à l’intérieur de moi.

Un deuxième doigt entre en moi tandis qu’il augmente le rythme imposé par ses doigts recourbés. Il fait mouche lorsqu’il touche la zone la plus sensible, je suis sur la corde raide, mes ongles s’enfoncent dans ses épaules. Ses yeux ne quittent pas les miens, inspectant chacune de mes expressions avec attention. J’accompagne ses mouvements avec mes hanches.

- Tu es parfaite, putain.

- Ow…Owen.

 

Je ne peux rien dire d’autre que son prénom. Il m’ensorcelle. A la mention de son prénom, ses doigts me caressent plus fermement en grognant contre mon cou.

Putain.

Je suis complètement à sa merci.

Une bulle de pression commence à se former dans mon bas-ventre; me faisant me resserrer autour de lui. Je rejette la tête en arrière en sentant la pression s’intensifier. Mes jambes s’agitent tout comme mes bras qui descendent vers son pantalon et son excitation. Je dois le toucher. J’ai besoin de le toucher. Je lutte contre sa ceinture, bordel, pourquoi c’est aussi difficile de l’ouvrir ? De sa main libre, il me repousse mes mains le griffant encore une fois.

- Là, ce n’est que pour toi me dit-il en mettant toute son intention sur les mouvements de ses doigts.

- Mais… Je…Veux…Aussi…

- Plus tard…

 

Ses va-et-vient profonds me font perdre l’esprit. Je n’arrive plus à respirer, mes poumons sont en feu. Tout me brûle. Et c’est là que j’explose. Je lâche un cri d’extase tandis qu’il enfouit son visage dans mes cheveux et prend une profonde et longue inspiration. Mes jambes tremblent, je perds la vue, plus rien n’existe, n’a d’importance. Si Owen n’était pas là je ne donnerais pas cher de ma peau, je tomberais sûrement à la renverse.

Je ne sais pas combien de temps on reste comme ça, reprenant difficilement nos respirations. Plongeant nos regards l’un dans l’autre, bleu contre brun-noisette. Les vagues de plaisir commencent doucement à s’évaporer. Il analyse toutes mes expressions et je suis captivée par la chaleur de ses iris parsemés de reflets dorés qui se dégage de son regard. Des cris dans les couloirs nous parviennent. Je me fige complètement, me concentrant pour analyser la provenance des sons.

Owen comprend plus rapidement que moi, puisqu’il relâche la prise qu’il a sur moi. J’ai d’un seul coup froid et le flot de pensées qui m’assènent quotidiennement reviennent au galop. Je me force à prendre une grande inspiration, alors que le bruit se rapproche. Purée, ils nous cherchent.

Et je suis en soutien-gorge.

Et Owen torse nu.

Si je me fie à la bosse tirant son jean, toujours excité. Sans pour autant être gêné par la situation ou même alarmé, il se dirige vers nos t-shirts, enfile rapidement le sien et me tend le mien m’indiquant silencieusement de l’enfiler. Une fois que c’est chose faite, il se dirige vers la petite fenêtre et laisse entrer l’air froid dans la pièce. L’interrogation dépasse ma bouche sans que je le décide :

- Mais qu’est-ce que tu… ?

- Toute cette pièce sent le sexe et ton odeur. Je n’ai pas envie de partager ça avec qui que ce soit.

 

Les paroles dans le couloir deviennent de plus en plus audibles. Les bruits de pas s’accélèrent. Notre bulle à deux ne va pas tarder à se briser. Encore une fois, comme un aimant, il se rapproche de moi. Sa main se glisse dans mes cheveux remettant une mèche derrière mon oreille. J’halète, je ne suis pas certaine de pouvoir supporter ça une nouvelle fois.

- Ils ne vont pas tarder.

- Qu’est-ce qu’on fait ? je ne peux pas m’empêcher de lui demander.

- Ne t’inquiète pas, on en parle plus tard.

 

Je suis encore une fois perdue dans mes pensées. Et même si Owen me dit que l’on va en parler plus tard, je ne peux pas m’empêcher d’y penser maintenant. De voir toutes les possibilités qui s’offrent à nous, le pire me vient. Si jamais, il ne voulait plus jamais me voir ? Pourquoi je n’avais pas le droit de le toucher ?

La porte s’ouvre à la volée. Me faisant sursauter comme une gamine prise en flagrant délit. Je me retourne brusquement voulant voir à qui je vais devoir mentir. C’est Elyas qui avance dans la pièce joyeusement, il se stoppe d’un seul coup. Il nous regarde avec un air interrogateur tout en étant sans voix, il ne fait que d’alterner des regards entre Owen et moi.

- Vous… vous ?

 

Coupable, je rougis à perte de vus et baisse le regard vérifiant ma tenue. Rien n’a signalé, tout est normal, je passe ma main dans mes cheveux pour les aplatir, m’incriminant encore plus. Encore une fois, volant à mon secours, le capitaine reprend son rôle. Il profite de la tétanie de son coéquipier pour le guider vers la porte. Avant de dépasser l’embrassure, Elyas se détourne pour nous regarder une nouvelle fois :

- Vous êtes ensemble ?

 

Sa voix est beaucoup trop forte, tout le monde va l’entendre. Et ça, je ne le permettrais pas. Je ne suis pas prête à affronter le monde. Je m’élance pour les rattraper et lui couvre la bouche avec ma main, lui intimant de ne plus prononcer un mot.

- Tu n’as rien vu et tu n’en parles à personne, compris ?


 

Il se fige et hoche la tête pour acquiescer. Je relâche donc ma prise. On n’aurait pas pu tomber sur pire, il ne va jamais tenir sa langue. C’est comme si nous avions balancé la nouvelle sur Gossip Girl. Il ne va pas le faire exprès, mais il va la faire fuiter et tout le monde sera au courant. Je nous donne cinq minutes de répit et l’équipe entière nous questionnera et je ne saurais pas quoi répondre parce que je ne sais pas ce qui se passe. Mon trouble est plus que visible tout comme ma panique, mais Owen ne peut traiter qu’un problème à la fois et là il doit empêcher le reste de l’équipe de le découvrir et brouiller les pistes.

- Viens avec moi, on doit retrouver tes baskets.

 

Il le suit docilement, sans rien dire. Si je n’étais déjà pas proche de la crise de panique, je m’inquiéterais pour lui. Je n’ai jamais vu Elyas être silencieux et être docile. La porte se referme derrière eux, puis s’ouvre une nouvelle fois ne laissant que passer la tête d’Owen.

- Viens dans ma chambre ce soir, on parlera, dit-il avant de s’éclipser une bonne fois pour toutes. 

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