J’attends Lumi. Je me suis posté à un carrefour relativement peu animé de l’étage, mais je suis au niveau le plus populaire et le plus couru de tout Néo-Knossos, celui du divertissement. J’ai l’impression de croiser plus de monde pendant ces quelques minutes que pendant toute ma vie et mes sens menacent déjà de décéder.
J’ai pourtant essayé d’arriver juste à l’heure, voire un peu en retard, pour être certain de ne pas devoir attendre dans cette foule moite. Ce niveau n’est vraiment pas fait pour moi. Les hukas sont peu denses, chassées par l’incessant va-et-vient et rendues fantomatiques par les puissants néons et éclairages qui illuminent le moindre recoin.
Je remonte les lunettes noires sur mon nez, mal à l’aise. J’ai beau appliquer une teinture éphémère pour masquer mes cheveux blancs, les lentilles ne suffisent pas pour mes yeux. Je suis venu grâce à la mistergie et mes iris doivent briller d’une lueur écarlate. Il ne faut pas que quelqu’un le remarque avant que Lumi arrive. Provoquer une scène de panique dans un endroit si bondé à cause de la présence d’une Lame de Sang créerait inutilement du chaos. Déjà que la cicatrice qui barre mon visage attise beaucoup trop la curiosité… Même avec la couche de fond de teint que je mets pour masquer les volutes blanches qui ont continué d’apparaître sur ma peau, on la distingue toujours.
Je ne suis pas non plus à l’aise avec mes vêtements « décontractés », choisis par Lumi. Un simple jeans et une chemise, je sais que ça n’a rien d’exceptionnel, mais avec le manque d’habitude, j’ai l’impression d’être un robot bien codé qui attire les regards, aussi compatissants que moqueurs. Je me sens nu sans mon sabre. Et si quelqu'un en profitait pour me le voler ? Certes, il est enfermé dans un coffre-fort à l’appartement, probablement surveillé par un Tachi, mais je m'inquiète quand même.
Lumi est en retard. Pas de beaucoup, mais je me demande si je ne peux pas m’en servir comme excuse pour m’enfuir. Un attroupement quelques rues plus loin empêche le passage des voitures. J’entends les exclamations excitées et les klaxons énervés malgré la distance. Il doit s’agir d’une idole à la mode. Vu les cris, une starlette qui ne doit pas se montrer souvent en temps normal. Les fans en profitent.
Quelques minutes plus tard, alors que j’envisage de plus en plus la fuite, j’ai l’impression que des gens veulent m’adresser la parole. Je commence à m’éloigner quand une limousine s’arrête devant moi. Le chauffeur sort pour m’ouvrir la porte arrière. Je m’engouffre à l’intérieur, soulagé. Lumi m’attend, les jambes croisées comme à son habitude, légèrement décoiffé.
Tandis que la voiture repart, Lumi me détaille de haut en bas. Il secoue la tête, presque blasé. Il m’enlève mes lunettes noires, prend quelques instants pour me purifier et rendre à mes yeux leur couleur naturelle. Il ouvre ensuite les deux premiers boutons de ma chemise et remonte mes manches sur mes avant-bras. Puisque cela dévoile un peu trop les cicatrices de mon entraînement, il m’enfile des mitaines longues. Je le regarde sans comprendre. À quoi bon me relever les manches alors ?!
— Tu ne sais vraiment pas t’habiller normalement, c’est pas possible.
Comme réponse, je me contente de fixer ses cheveux ébouriffés. Il se recoiffe en se drapant dans sa fierté. Des cernes marquent yeux. Il semble fatigué, mais aussi excité à l’idée de notre sortie.
— Navré pour le retard. En voulant acheter de quoi grignoter, j’ai créé un attroupement. A priori, les services de communications de la famille Asuka sont efficaces, depuis l’annonce de mon mariage, ma côte de popularité grimpe, assez pour que cela devienne gênant. Une demoiselle m’a envoyé ses… sous-vêtements.
Je hausse un sourcil sans rien dire. La starlette qui a bloqué la circulation, c’était lui ? Il m’étonnera toujours. Je sais qu’il est considéré comme l’un des Palladiums les plus doués et appréciés de la population, mais je ne pensais pas à ce point.
— Vu que je n’ai pas pu prendre de quoi manger, je te propose de commencer par un restaurant, quelque chose de rapide et de pas trop recherché et ensuite, nous irons en boite de nuit. Tant qu’à faire quelque chose, autant que tu découvres un nouveau divertissement.
Je pourrai dire adieu à mon audition, mais je n’ose pas protester. Cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu aussi excité. À une époque, il m’entraînait souvent dans ses escapades, pour tenter de me montrer ce qu’était une vie normale et me laisser profiter au maximum. Les sorties ont fini par se calmer quand il a compris que je n’appréciais pas cela. Le coup de grâce a été lorsque Lumi a débarqué à l’appartement une nuit, complètement ivre et en larmes, le cœur brisé.
J’ai passé plusieurs jours à le réconforter, à essayer de lui remonter le moral. Lumi ne m’a jamais expliqué les événements, il sait que je ne suis pas très à l’aise avec ses histoires de sentiments et de sexe. Mais d’après ce que j’ai compris, contrairement à tous les amants qu’il avait enchaînés, il était profondément et désespérément tombé amoureux de quelqu’un, sans que cela soit réciproque. Il a beaucoup souffert avant de s’en remettre un peu. Depuis, il évite d’en reparler, mais le jeune homme insouciant a disparu. Je ne crois pas qu’il soit retombé amoureux.
On ne dirait pas, mais Lumi est quelqu’un de fidèle à l’extrême. Il sera probablement amoureux de cette même personne jusqu’à sa mort. J’espère que cela finira par bien tourner pour lui. Le revoir un peu excité et enthousiaste comme des années plus tôt me fait juste plaisir. Si cela peut durer, ça serait parfait.
Le restaurant se passe bien. Je suis toujours impressionné de la manière obséquieuse avec laquelle tout le monde traite Lumi, à s’écraser devant lui et à tenter de prévenir le moindre de ses désirs. Il est arrivé avec son éternel sourire étincelant et a exigé qu’il n’y ait aucun alcool dans les plats, prétextant que j’étais allergique, ne voilant même pas la menace dans son ton. Le maître d’hôtel s’est juste incliné en assurant qu’il n’y aurait pas de souci.
Pour éviter les questions gênantes, Lumi me présente comme l’une de ses conquêtes. J’ai l’habitude, ce n’est pas la première fois, aussi je me contente d'un signe de tête. Tous s’empressent autour de moi avec envie, prêts à me servir. C’est légèrement oppressant, mais une fois de temps en temps, c’est étrangement satisfaisant. Juste, contrairement à Lumi, je ne pourrais pas vivre tout le temps ainsi.
Tandis que les assiettes défilent, je ne peux pas retenir un sourire amusé. Pour un repas rapide sans chichis, j’ai rarement vu autant de décorum et des préparations aussi élaborées. À chaque fois, je dois attendre que Lumi commence à déguster pour l’imiter et déterminer comment se servir des dizaines de couverts. La nourriture est excellente, assez pour me dire que je pourrai sortir un peu plus souvent pour ce genre de choses. Peut-être qu’ils font des plats à emporter ?
Lumi a l’air heureux. Comme toujours, il se charge de la majeure partie de la conversation, mais je ne retiens pas quelques piques ou des remarques. Au moment du dessert, la discussion finit par tomber sur ma passion pour les livres, notamment les romans.
— Je ne comprends pas ton amour pour ça. En plus, ceux que tu préfères sont des antiquités qui parlent du monde d’avant les brumes ! Quel intérêt ?
Ma cuillère reste en suspens, puis je la repose dans mon assiette. Pensif, je réponds sérieusement, malgré la récurrence de la râlerie de Lumi.
— C’est justement parce que ça montre le monde avant les brumes. Tout paraît si… grand.
— Pour un ermite tel que toi, je ne m’attendais pas à cela. Qu’est-ce que cela changerait à ta vie un quartier de plus ou de moins ? Tu passes ton temps enfermé.
Je secoue la tête.
— Ce n’est pas qu’une question de taille de la ville. Ce sont… Ce sont les grands espaces sauvages et naturels qui m’intriguent. À une époque, il y avait des forêts, des immenses étendues d’eau, des montagnes… C’est tout ça qui m’intéresse et que j’aurais aimé voir.
Lumi hoche la tête, pensif. Lui, c’est un citadin pur souche, Néo-Knossos lui suffit amplement, mais même s’il ne comprend pas mon point de vue, il l’accepte. Je ne lui en demande pas plus.
De retour dans la voiture, je sens l’anxiété monter petit à petit. La boite de nuit me fait vraiment peur. Les sons trop forts, les odeurs agressives… Je sais déjà que pour éviter tout risque, je ne vais pas boire de la soirée. Et puis bon, danser, draguer… C’est pas du tout mon délire. Mais si cela peut faire plaisir à Lumi… Je peux serrer un peu les dents. Alors que je me crispe de plus en plus, je ne peux pas m’empêcher de demander à Lumi, au cas où :
— On ne pourrait pas plutôt aller ailleurs ? Ça fait longtemps qu’on est pas allé dans une salle de DDR.
— Hors de question, répond Lumi au tac au tac.
Appuyé avec nonchalance contre la portière, Lumi me jette un coup d’œil de travers froid sans aucune trace de sourire. Cela ne lui arrive pas souvent de reprendre ses habitudes de dirigeant avec moi, preuve qu’il se montrera intransigeant.
— Dois-je te rappeler à quel point tu es mauvais perdant et ingérable dans ces cas-là ?
— Tu exagères, tenté-je mollement, conscient qu’il a raison.
— La dernière fois, j’ai dû te suivre aux toilettes pour vérifier que tu ne tabasses pas, ou pire, le pauvre qui t’avait battu. Et puisque tu refusais de repartir avec moi, j’ai même dû coucher avec lui pour être certain que tu ne t’en prennes pas à lui. J’aimerais éviter de réitérer ce genre d’incident. Même si ce bougre s’est révélé passable, il n’était pas mon type.
Un peu honteux malgré le temps écoulé, je détourne les yeux sans répondre. J’ai conscience que Lumi a raison, mais j’aurais quand même préféré, c’est tout de même mieux qu’une boite de nuit.
À la sortie de la voiture, dans l’avenue, je me fige, prêt à fuir. Une foule s’amasse sur le trottoir, hystérique, sautillante et hurlante, encore plus enragée à la vue de Lumi. Je crois qu’à la base, ils attendaient pour rentrer dans la boite, très sélective, et l’arrivée d’un Palladium populaire offre une très bonne distraction. Lumi perçoit mon trouble. Il saisit mon bras, en m’entraîne vers l'entrée, répondant avec décontraction aux appels avec un sourire charmeur. Mes muscles se crispent mais, du bout des doigts, Lumi caresse mon bras et je m’apaise un peu.
Une fois à l’intérieur, j’ai l’impression d’avoir échoué en enfer. La musique trop forte, la luminosité trop basse, mais avec des néons criards et des flashs, des litres d’alcool qui coulent dans tous les sens et les gens qui se bousculent sans cesse… Je ne sais pas ce qui sera le plus difficile entre ne pas fuir et ne tuer personne.
Lumi m’entraîne vers le bar, nous prend de quoi boire et se dirige ensuite vers une alcôve. Il me hurle parfois dans les oreilles pour parler, je l’entends mais lui ne me comprend pas, il n’a pas une assez bonne audition. Il abandonne et me traîne vers la piste de danse, il tente de m’apprendre des pas. J’essaie. Vraiment. Mais les flashs lumineux m’agressent, les odeurs corporelles m’assaillent, le bruit m’assourdit. Je dois me retenir pour ne pas aspirer inconsciemment la mistergie pour apaiser mes sens maltraités.
Je tiens une éternité puis je craque. Je demande grâce à Lumi et retourne m’asseoir à notre table. Une migraine me déchire le crâne. Il suffirait que je remette mes lunettes noires pour pouvoir la calmer sans que personne ne remarque mes yeux écarlates, mais cela attirerait l’attention dans un tel lieu. Et si je pars sans prévenir Lumi, il risque de m’en vouloir. C’est son enterrement de vie de garçon officieux après tout.
Je le regarde sur la piste de danse. Sa vue me serre le cœur. Avec moi, il accorde une grande attention à se servir de ses deux bras normalement, mais dès que je m'éloigne, je vois bien qu’il limite l’utilisation de son bras droit. Cela continue de l’handicaper mais il tente toujours de me le cacher. Au moins, il s’amuse. Je suis à peine parti, son « amant officiel » pour la soirée, que déjà plusieurs jeunes hommes sont venus lui tourner autour. Il n’exagère pas son succès auprès de la gent masculine. C’est le meilleur moment pour m’éclipser. Il me traite souvent de petit vieux, il comprendra bien que je dois me coucher tôt.
Je m’apprête à me lever lorsqu’une inconnue s’installe en face de moi. Elle saisit mes mains et me fixe, presque avec de la vénération dans son regard.
— Vous… Vous êtes ici pour nous libérer, c’est cela ? C’est merveilleux ! Enfin !
Des larmes coulent le long de ses joues tandis qu’elle sourit largement. Je reste stupéfait, incapable de trouver quoi répondre. Qui est cette femme ? Je suis certain de ne l’avoir jamais rencontrée, mais elle semble me connaître. Ma tête menace d’exploser.
— Vous êtes l’héritier d’Yvanna, non ? Ce sont les brumes qui me l’ont dit ! Vous allez enfin pouvoir remplir la Promesse. La planète sera libérée ! C’est incroyable, je…
Elle n’a pas le temps de terminer que Lumi tire mon bras et détourne mon attention. Il semble mécontent, un peu en colère. Je me tourne pour répondre à l’étrange femme, mais elle a disparu. Lumi me parle mais ma migraine m’empêche de le comprendre.
— Je… J’ai mal à la tête…
Je sais que j’ai murmuré trop faiblement pour qu’il entende, mais il saisit quand même. Une expression inquiète fleurit sur son visage et, sans plus tergiverser, il m’entraîne vers la sortie. La voix de la femme résonne une dernière fois à mon oreille, tandis qu’elle ressaisit ma main l’espace d’une seconde.
— Les premiers Palladiums et les Lames de Brumes nous ont trahis, il ne faut pas leur faire confiance.
Avant de réaliser ce qui se passe, je suis installé dans la limousine aux côtés de Lumi. J’en profite pour aspirer de la mistergie et, immédiatement, je me sens mieux après cette scène surréaliste. J’ai même du mal à m’en souvenir, comme s’il ne s’agissait que d’un rêve.
Il ne me reste qu’un bout de papier dans ma main et un sentiment étrange.
→ Quand est-ce qu'ils ont fait des sorties nocturnes dans le passé ? Pendant les sept ans depuis le premier Yokai mineur ? Auquel cas, est-ce que ça ne vaudrait pas le coup de l'évoquer au détour d'une phrase dans le premier chapitre de la partie 3, juste pour créer un sentiment de fluidité quand on en parle ici ?
→ Hahaha, c'est amusant, parce que justement je me suis dit dans le chapitre précédent "tiens, et si Ombre était l'héritier de quelqu'un et que ça en ferait le partenaire parfait pour Lumi ?" Bon après, j'ai bien eu conscience qu'ils ne pourraient pas avoir d'enfants pour autant, mais ça m'a traversé l'esprit sans trop de logique, juste par réaction au mariage de Lumi. Et là, quelqu'un vient lui annoncer coucou tu es l'héritier d'Yvanna. Intéressant et mystérieux.
→ Je n'ai pas trop compris pourquoi Lumi insiste pour aller dans un endroit qui est insupportable sensoriellement pour Ombre. Qu'il veuille s'amuser et danser, ça fait sens. Mais pourquoi pas aller dans un bar dansant (admettons) où il y aurait moins de bruit et une luminosité plus gérable ? Ou une autre option, mais toujours dans l'idée du compromis. J'ai eu le sentiment que ce n'était pas très gentil de sa part comme décision, en fait.
→ J'ai beaucoup aimé la scène du restaurant, en revanche. C'est très drôle et cocasse.
Je suis comme Ari, je ne supporte pas les boites de nuit, je comprends parfaitement ce qu'elle ressent dans ce genre d'endroit.
J'ai bien aimé cette révélation finale (qui n'en ai pas une finalement ) mais qui va retitiller l'esprit fouineur d'Ari. Après les alertes de John l'écologiste, ça va lui remettre plein de doutes dans la tête ! Arianombre ne va pas pouvoir rester inactive trop longtemps. Une petite confrontation avec Erika pour en savoir davantage? Car, à l'heure actuelle, on ne vot pas comment la vérité pourrait venir autrement que par Erika. Peut elle quitter la ville? Voir ce qu il y a en dehors? Étonnant qu'elle n y ait jamais songé jusqu'alors. Remonter les brumes pour connaître leur origine (un peu à la manière de la Horde du contrevent qui cherche l'origine du vent). En tant que lecteur, Erika ne représente que la voie qui permettrait de connaître une partie de la vérité. A ce stade là de la lecture, faudrait-il peut-être ouvrir une autre possibilité, ou du moins la suggérer dans l'exploiter?
Toujours un plaisir de te lire !
A très vite
Pour la confrontation avec Erika, c'est a priori toujours pas prévu, je compte rajouter un passage pour expliquer que la dernière fois, ça s'est pas très bien passé x) Mais clairement, ça va titiller et cette personne en elle-même est une nouvelle piste ^^
Pour le dehors, j'ai peut-être pas insisté assez, mais la ville est entourée de brume corrosive, ce qui rend toute exploration impossible, et même si Ombre pouvait y aller, pour lutter contre la Corruption, faudrait emmener Lumi et c'est pas trop ouf, mais je peux rajouter une tentative sur ça, c'est pas une mauvaise idée ^^
Et sinon, juste une petite remarque, vu que Ombre a fait sa transition entre la partie 2 et 3, c'est bien d'essayer de le genrer en masculin ;)
J'espère que la suite te plaira =D Merci pour tes retours !
On s’en doute depuis le début, les Lames de sang et les Palladiums ont beaucoup de secrets, mais l’intervention de cette femme, qui ne semble pas tout à fait humaine, m’interroge... Est-ce qu’ils agissent vraiment pour le bien de la ville ? La quasi-totalité des personnages en semble persuader, mais... connaissent-ils la véritable histoire ?
Ombre est spécial, on le sait, mais je m’interroge sur le fait qu’on l’appelle « héritier d’Yvanna », j’pense qu’il est un clone lui aussi, même si y tu as laissé des indices qui laissent penser que non...
On verra ! Je continue ma lecture !
Et pas mal de mystère du côté d'Ombre ^^ Après, est-ce que c'est un clone ou non, mystère ^^ Il ne me semblait pas avoir laissé dans indices dans un sens ou dans l'autre, du coup j'aurais été assez curieuse de savoir ce que tu entendais pas là, mai ça fait tellement longtemps, tu dois pas te rappeler ^^" Ca m'apprendra à mettre autant de temps à répondre.
En tout cas, merci beaucoup pout ta lecture =D