Chapitre 4

Par Flammy

Lumi se rejette contre le dossier du canapé, les mains plaquées sur son visage. Il vient de terminer de lire le papier où j’ai écrit de manière manuscrite mon étrange rencontre de la boite de nuit et les paroles énigmatiques. Depuis notre première tentative de fouiner dans les secrets des Lames de Sang ou de Néo-Knossos, nous avons l’habitude de noter nos discussions sensibles par écrit puis de les brûler, de ne surtout pas les mener à voix haute. On se doute qu’il y a des micros dans nos montres et peut-être même des caméras dans l’appartement. Nous prenons donc beaucoup de précautions dans ce genre de cas. À notre prochain faux pas découvert par les Lames de Sang, nous serons exécutés sans autre forme de procès. Autant je pourrais m’enfuir et disparaître sans trop de problèmes, autant je doute de parvenir à protéger Lumi.

 

Après un moment de silence total, Lumi se penche sur le papier et attrape le stylo. Son écriture parfaite trace quelques mots, bien loin de mes pattes de mouche :

 

« Et le papier ? »

« Des coordonnées a priori. Il faudrait que j’y aille en personne pour vérifier, mais je dois d’abord semer les Tachis qui me surveillent. Ça risque de sembler louche. »

 

À chaque sortie, les brumes me préviennent que des personnes me suivent. Jusqu’à maintenant, je n’y prêtais pas attention. Cela m’était déjà arrivé de les semer lors d’entraînements dans l’utilisation de la mistergie poussés, mais cela n’a jamais posé de problèmes. Pendant un temps, Érika elle-même est venue me chaperonner, mais j’ai continué à vivre ma vie et elle s’est lassée. Et si je jouais sur ça ? Mes capacités dépassent tellement celles de toutes les autres Lames de Sang. Dans un exercice intensif, je pourrai les perdre en toute discrétion et découvrir ce qui se cache là-bas. Il faut juste préparer le terrain pour que tout semble normal et naturel. Je reprends le stylo pour expliquer mon idée à Lumi. Il hoche la tête, satisfait, avant de sortir un briquet et de brûler notre échange.

 

Dans Néo-Knossos, aucune preuve ne doit subsister.

 

~0~

 

Je m’entraîne depuis plusieurs jours, sans grands résultats.

 

Pour paraître le plus crédible possible, je me suis lancé dans un apprentissage particulièrement difficile, que très peu de Tachis tentent. C’est même un Nodachi qui a dû venir m’expliquer les bases, mais je n’ai pas poussé, la manœuvre étant trop spécifique, trop circonstancielle. Et surtout, elle réveille beaucoup trop mon vertige du ciel. Il s’agit de s’élever avec assez de vitesse dans les brumes pour réussir à en surgir et à se libérer de leur emprise momentanément, en suspension en hauteur.

 

Certaines Lames de Sang m'ont adressé des reproches, que je ne tente pas sérieusement de m’améliorer à cause d’une simple peur infantile. Ils n’ont pas insisté longtemps quand je leur ai gentiment rappelé qu’à l’heure actuelle, seul un Nodachi maîtrisait cette technique, sans même que cela soit parfait. On n’attend pas des autres une perfection qu’on n’est pas capable d’atteindre soi-même bordel.

 

Je travaille sur ça depuis une semaine et c’est pas glorieux pour le moment. Je n’ai réussi aucune percée hors des moyas et j’ai pas l’impression de progresser, bien au contraire. À mesure que mes peurs prennent le dessus, j’arrive de moins en moins à contrôler la mistergie. Au lieu des Tachis habituels qui me surveillent, c’est Érika qui s'en est chargé au début. Depuis deux nuits, je ne sens même plus sa présence. Est-ce que mes tentatives sont tellement déplorables que n’importe quel Tachi peut me suivre ? Et dire que la première fois, je les ai semés sans difficulté, sans même faire exprès !

 

Énervé contre moi-même, je me dirige vers le sol pour effectuer un nouvel essai. Je m'efforce de respirer pour me calmer, sans grand succès. Alors que je dépasse le troisième niveau, ma montre bipe d’une tonalité que je n’ai jamais entendue. Je la regarde un instant sans comprendre. Elle clignote d’une lumière rouge. Mon esprit se vide d’un coup. C’est le signal d’alarme, celui que seul Lumi peut activer. Celui qui indique qu’il est en danger de mort.

 

Avant de réaliser ce qui se passe, j’arrête ma descente et file au contraire aussi vite que possible vers le haut. D’après le GPS de sa montre, Lumi se trouve au dixième niveau. Même en forçant sur la mistergie, cela va me prendre du temps pour parvenir à destination. L’alerte a dû être relayée à tous les Tachis et Nodachis à proximité. Les Lames de Sang ne peuvent pas se permettre de voir Lumi mourir. Je ne leur sers plus à rien sans lui.

 

Tandis que les étages défilent devant moi et que les néons laissent des traînées dans les hukas, ma montre me transmet des indications. Depuis quelque temps, un groupe de Kaikens sème pas mal de troubles, souhaitant prendre part à des actions de plus grandes envergures, visant même le grade de Tanto. Putain. Je rage. Ces crétins n’ont pas compris que lorsqu’on est Kaiken, on le reste à vie ? Que seuls les rares qui apprennent à manier le sabre ont une chance de plus ?

 

Ces débiles ont donc tenté un coup d’éclat en espérant obtenir les faveurs des Nodachis. Et quel plus beau coup d’éclat que d’assassiner de manière spectaculaire l’un des Palladiums les plus populaires ? Putain. PUTAIN. Lumi n’a même pas dû se méfier, après tout, les Lames de Sang sont ses alliés.

 

Tandis que je continue de grimper, j’entends les ordres des Nodachis envoyés à tous ceux qui se dirigent vers les lieux. Sauver Lumi à n’importe quel prix. Pas grave s’il ne finit pas en bon état ou perd des morceaux, il doit juste être vivant et conscient. Putain. Tous les Kaikens impliqués doivent mourir de manière à faire comprendre aux autres que ce genre d’initiative est hautement désavouée. S’il fait preuve de remords, épargner leur leader, trop doué dans ce qu’il fait pour s’en débarrasser sans regret.

 

J’arrive enfin aux coordonnées GPS de la montre de Lumi, qui correspondent à une place dégagée du dixième niveau, une passerelle entre plusieurs immeubles. La voiture dont se sert Lumi est encastrée dans la base d’une statue, les cadavres de ses gardes du corps éparpillés autour. Il ne reste que Lumi, coincé entre le vide et les Kaikens. Ceux-ci le tiennent en joue. Ils ne veulent pas le tuer tout de suite, le temps mettre tout en scène.

 

Dans le lot, je repère Lurex. Il semble diriger les opérations. PUTAIN. Je le savais con, mais je ne pensais pas à ce point putain !

 

Un coup de feu retentit et la balle ripe pas très loin des pieds de Lumi. Le but est de l’effrayer, pas encore de l'assassiner. Je serre les poings. Ils vont payer. Ils vont tellement payer. Avant ça, faut sortir Lumi de ce traquenard. Si je m’approche, les Kaikens risquent de paniquer et de tirer sur leur cible. C’est inenvisageable. Des Tachis arrivent, ils n’auront pas de scrupules si Lumi doit finir blessé. Je porte ma montre à mes lèvres.

 

— Saute tout de suite. Fais-moi…

 

Je n’ai pas le temps de terminer que Lumi s’est déjà laissé tomber en arrière sans la moindre hésitation. Ok. Je pensais devoir le convaincre, même pas. Je me lance à mon tour dans le vide, m’aidant de la mistergie pour accélérer. Au-dessus, les cris paniqués des Kaikens résonnent dans la nuit. Je rattrape Lumi qui, les yeux fermés, n’en mène pas large. Je l'agrippe et freine notre chute. Dès qu’il réalise que je suis là, Lumi se jette à mon cou et me serre de toute ses forces contre lui. Avec ma montre, j’entends les Tachis qui s'approchent, prêts à éliminer les dissidents.

 

— Laissez-les-moi. Empêchez juste toute fuite.

 

Personne ne proteste. J’aspire plus de mistergie pour remonter, Lumi toujours dans mes bras. Je le dépose sur un espace surélevé et je demande à un Tachi qui vient d’arriver de s’occuper de lui. Je n’ai pas le droit de lui donner d’ordre, mais cette nuit-là, personne n’a envie de me contrarier.

 

Je sors mon sabre de son fourreau, je saute jusqu’à la plate-forme où les Kaikens sont restés, incapables de savoir comment réagir face à cet imprévu. La suite… C’est un massacre. Un putain de massacre mérité. J’aurais pu faire les choses proprement plutôt que de prendre mon temps pour les démembrer et les faire souffrir un maximum. Ils voulaient une exécution spectaculaire ? Ils l’ont eue ! Certains essaient de fuir. Deux Tachis, sans même les blesser, les en empêchent. Visiblement, ils ne se sentent pas capables d’une boucherie comme la mienne. Je suppose qu’il faut être légèrement énervé pour y arriver.

 

À la fin, je suis couvert de sang. Les cadavres des Kaikens traînent un peu partout, en pièces détachées. Il ne reste que Lurex, à qui je n’ai pas touché. C’est lui le chef. Lui que je dois tenter d’épargner parce qu’il est trop bon sniper pour s’en passer. C’est probablement pour cette putain de raison qu’aucune mesure n’a été prise avant. Putain. Je m’approche de lui, le sabre à la main. Je me sens toujours furieux, j’ai qu’une envie, le buter, mais je suis déjà sur la sellette avec les Lames de Sang. Putain. J’inspire pour essayer de me calmer. Il est terrorisé, les yeux exorbités. À l’odeur, il s’est même fait dessus.

 

— Des commentaires ?

 

Dis que t’es désolé et juste, je me casse, les autres s’occuperont bien de toi pour la suite.

 

— Mais… Mais… V-V-Vous comprenez p-pas ! C-C’est de ça dont les Lames de Sang ont besoin !

 

Je secoue la tête. Mes brumes. Je viens de massacrer tous ses amis devant lui et il est toujours persuadé d’avoir eu raison ? Sérieusement ? Ils pensent quoi, que c’est pas les Nodachis qui ont donné cet ordre ? Dans un sens, je l’admire. Malgré la situation, il continue d’y croire et il a réussi à me répondre de manière presque compréhensible. Juste dommage qu’il ait tort à ce point. Et je dois vraiment tenter de sauver ça ?

 

— Putain, t’es toujours aussi con, c’est pas possible.

 

Lurex cligne des yeux, la surprise parvenant par miracle à effacer la peur.

 

— A-Ariane ?

 

Ce nom me glace le sang. Avant même de réaliser ce qui se passe, ma lame s’envole et je décapite Lurex. Certaines choses… je ne peux pas les digérer. Au milieu de la place, j’entends juste le son de ma respiration. Un peu plus haut, j’aperçois Lumi, en bonne santé. C’est le plus important. Il me fixe, pâle comme une brume. Il aurait mieux fait de pas regarder ce massacre. C’est pas pour lui ce genre... d'incident. J’amène ma montre à mes lèvres.

 

— Mission accomplie. Et y avait rien de récupérable.

 

Personne ne commente.

 

~0~

 

Je me dirige vers Lumi pour le récupérer et le ramener chez nous. Érika est là et me fixe sévèrement. Quoi ? Elle veut que je m’excuse pour la mort de Lurex ? Elle peut toujours se brosser. Alors que je m’apprête à prendre Lumi dans mes bras, elle m’arrête.

 

— Je m’occupe de ça. Il va falloir maquiller l’incident et ce n’est pas ton point fort, la discrétion et la subtilité.

 

Est-ce que c’est du sarcasme que j’entends ? Pour le moment, j’ai juste envie de lui en coller une. Je ne suis toujours pas calmé malgré le massacre.

 

— Retourne t’entraîner. C’est un ordre.

 

Pendant un instant, j’hésite à lui désobéir. Mes velléités doivent se sentir parce que les Tachis à proximité se tendent. À la moindre connerie de ma part, c’est Lumi qui trinque. Je serre les poings et, sans rien répondre, je me jette dans le vide. Ils m’auront vraiment cassé les couilles jusqu’au bout.

 

Lorsque je parviens au niveau 0, je ne suis toujours pas apaisé, bien au contraire. La colère brûle, bien plus que la Corruption. Je vais me lancer dans une ou deux tentatives pour la forme, quitte à me blesser volontairement, et après ils iront se faire foutre ailleurs. Je m’inquiète pour Lumi. Je sais qu’il n’est pas blessé, mais la soirée a dû le secouer, je ne veux pas le laisser seul après ça.

 

Sans même prendre le temps de me concentrer, j’aspire une grande quantité de mistergie et la rejette puissamment vers le bas, vers les misturs, pour me projeter vers les sommets. Suffit de recommencer ensuite, de plus en plus fort, pour gagner de la vitesse. Je suis capable de faire les deux simultanément, aspirer et projeter. Il semblerait que je sois le seul. Même les Nodachis marquent des à-coups dans leurs ascensions. Et Érika ose me faire chier avec mon entraînement ?

 

Le début est facile. J'accélère, je dois juste esquiver les plates-formes et les routes suspendues. Même enragé, je maîtrise sans difficulté. À mi-hauteur, cela devient de plus en plus dur mais je force pour continuer à gagner de la vitesse. Les moyas moins denses rendent la manœuvre plus compliquée. Ma vision se teinte de plus en plus d'écarlate. Les brumes sont de plus en plus apparentes tandis que le reste s’efface petit à petit. Je me fie à ma connaissance parfaite de Néo-Knossos pour ne rien percuter, surtout les aqueducs, peu visibles la nuit. Les Nodachis me lamineraient si je détruisais par erreur le système d’eau de la ville et que je provoquais une sécheresse.

 

Au moment où je ralentis d’habitude, je m’efforce de poursuivre malgré la peur qui resurgit. La rage aide. La rage rend tout plus facile. Je ferme les yeux, inspire profondément. Il n’y a presque plus de brume, cela vient de plus en plus difficile d’aspirer de la mistergie.

 

Et d’un coup…

 

Je surgis hors des moyas. Je n’ai plus aucune source d’énergie, plus aucun cocon réconfortant, juste le vide, absolu et terrifiant. Mon élan m’entraîne un moment vers le haut, puis je ralentis. J’ouvre les yeux. Au-dessus de moi, une immensité noire, hypnotisante, parsemée de points lumineux. Je regarde tout autour de moi. À perte de vue, sous moi, il n’y a qu’une vaste étendue de brumes. Néo-Knossos est presque entièrement cachée, seules quelques pointes d’immeubles émergent.

 

Lumi adorerait cette vue parfaitement dégagée, qui porte vers l’infini. Moi, je panique. L’humain n’est pas fait pour vivre dans des espaces pareils. Il nous faut des brumes. Il me faut des brumes. Ma respiration se bloque dans ma poitrine et mes muscles se figent. L’instant d’immobilité se brise et ma chute commence. Je ferme les yeux par réflexe. Je ne veux pas voir ma dégringolade dans le vide du ciel, c’est trop horrible, trop terrifiant. Je vais tomber combien d’années avant de mourir de vieillesse ?

 

Je prends de la vitesse tandis que je chute, le vent sifflant à mes oreilles. J’ai l’impression d’entendre de nouveau les brumes, de sentir leurs caresses sur ma peau, mais c’est une hallucination, non ? Je n'arrive à rien, paralysé par la peur.

 

Un choc perturbe ma dégringolade et, après, quelques turbulences, je m’immobilise. A priori, je suis toujours en vie. Il me faut un moment pour me souvenir comment respirer et pour me calmer. Je crois que quelqu’un me tient dans ses bras. J’ouvre les yeux, un peu perdu. Dans le brouillard écarlate, je distingue Érika, qui m’a rattrapé. Autour de nous, je reconnais une des places du quatrième niveau. Je suis bien tombé, vers les brumes et le sol. Si Érika n’était pas intervenue, je serais mort écrasé quelque part. Malgré cette pensée, c’est surtout du soulagement que je ressens. Lumi avait raison, on est attiré vers le bas, pas vers le ciel.

 

Je finis par me dégager. Même si j’encaisse mieux la Corruption que la plupart des Lames de Sang, j’ai beaucoup trop forcé et une chaleur désagréable me déchire la poitrine. Il faut que j’aille me faire purifier. Je compte partir sans un mot, mais Érika me retient.

 

— Tu as enfin repris l’entraînement sérieusement.

 

Une simple constatation. Difficile de déterminer s’il s’agit d’un compliment ou d’un reproche. Autant l’ignorer.

 

— La semaine prochaine, tu viendras à la troisième base avec Lumi. Il est temps que tu en apprennes plus.

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Nanouchka
Posté le 09/05/2023
→ Chouette, le détail de s'écrire les conversations sensibles plutôt que de les dire à voix haute. Ça crée de la tension et du réalisme autour de leur démarche d'enquête.

→ "Dans Néo-Knossos, aucune preuve ne doit subsister." Ça claaaaaque, comme phrase. Ça pourrait tout à fait être sur la couverture du livre, en-dessous du titre.

→ "Ils ne veulent pas le tuer tout de suite, le temps mettre tout en scène." le temps de

→ "PUTAIN. Je le savais con, mais je ne pensais pas à ce point putain !" Je suis tarabustée par la répétition de "con" et "putain", les mots-phares d'Ombre ahahaha. Je me suis dit que peut-être sa vulgarité pourrait être composée de plus de mots ? Que du coup ça donnerait un côté créatif et ludique et satisfaisant à ses insultes ? (Idée random et subjective au possible ahahaha.)

→ "L’humain n’est pas fait pour vivre dans des espaces pareils. Il nous faut des brumes. Il me faut des brumes." Très beau.

→ Trop chouette cette fin de chapitre ! Très mystérieux, encore une fois. Le rythme s'accélère, j'ai l'impression qu'on va cavaler jusqu'à la fin.
ClementNobrad
Posté le 28/01/2023
Coucou Flammy,

J'ai beaucoup aimé ce chapitre, surtout la partie où Ombre se retrouve au-dessus des brumes devant le ciel étoilé et sa chute. Le rendu est propre et le changement de vitesse très bien rendu.

Je ne m'attendais pas à ce que Lurex soit raccourci, mais bon sang, que j'approuve Ombre ! Je pense que tout le monde aurait fait pareil à sa place :D No regrets, on verra bien le merdier plus tard ^^

Bon chapitre, dynamique et en même temps qui nous donnent envie de savoir ce qu'il y a derrière ces fameuses coordonnées GPS. La vérité est ailleurs ! (talalalalalaaaa, - oui c'est la musique de X-filse que j'essaie d'imiter à l'écrit ! ) Ombre devient de plus en plus badass. Intéressant ce virage. (Et pour reprendre la discussion qu'on a eu, ce chapitre est dans la lignée directe de ton prologue, niveau contenu et ambiance.... Comme quoi ! :D)


Au plaisir de lire la suite !

Quelques remarques au fil de la lecture :

Je ne sais pas combien de fois tu dis "putain" ici, mais ça mériterait d'être compté :D

" Ils m’auront vraiment cassé les couilles jusqu’au bout." > Le changement de genre est clairement réalisé mdr :D

"Je surgis hors des moyas. Je n’ai plus aucune source d’énergie, plus aucun cocon réconfortant, juste le vide, absolu et terrifiant. Mon élan m’entraîne un moment vers le haut, puis je ralentis. J’ouvre les yeux. Au-dessus de moi, une immensité noire, hypnotisante, parsemée de points lumineux. Je regarde tout autour de moi. " > Visuel très réussie. Après ce passage très rythmé, le moment où il arrive là, on a l'impression que le temps s'arrête, comme suspendu sous le ciel étoilé...

"A priori, je suis toujours en vie." > L'accent sur la majuscule du a
Flammy
Posté le 28/01/2023
Coucou =D

Contente que ce chapitre te plaise =D On est effectivement plus dans la lignée du prologue, mais fait attendre la partie 3 pour ça quoi ^^" Mais oui, ça sortait pas non plus de nulle part ^^

Putain, c'est clairement juste une ponctuation pour Ombre ='D C'est toujours mieux que de taper sur des gens ^^

Pour Lurex, il l'a bien cherché en même temps quoi ='D Il a grave merdé en essayant de briller, et puis bon, c'était qu'un petit con x) (Ouiii, j'aime bien juste taper sur ce perso ='D )

Contente pour que la sortie en hauteur fonctionne, je me suis vraiment arrachée les cheveux pour que ça rende bien ^^"

Pour le "a priori", ya pas un truc comme quoi c'est une locution latine du coup ya pas d'accent ? Il me semblait ^^"

Merci pour tes retours ! =D
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