— On peut regarder ce qui se passe au sol, niveau rayonnements perçus ? Erwan ? Je m’exclame le plus calmement possible.
— Je regarde les données de la base météo…Répond Erwan, avant de pianoter frénétiquement sur son clavier.
Plusieurs téléphones se mettent à sonner à l’unisson. Laura décroche, elle pâlit au fur et à mesure des secondes. Les quelques personnes ayant décrochés subissent la même métamorphose…
Une sirène d’urgence retenti alors ! Je regarde Erwan qui vient d’activer l’alerte.
— Enregistrement d’anomalies majeures de radiation solaire au sol sur 5 bases d’enregistrement et ça s’étend !
— La couche d’ozone…Je murmure, effarée, manquant de défaillir. Tahar qui a passé instinctivement le bras autour de ma taille, me jette un regard noir.
— Ressaisis-toi Stella ! Lance-t-il, avant de me libérer et de courir vers la sortie.
— Tu fais quoi Belkacem ? Tu restes à ton poste ! Braille Soraya, ce qui effraye son chat qui détale dans un feulement.
— Je vais voir ce qu’il se passe dehors ! C’est super tous ces écrans, mais on parle du ciel, bordel ! …Du vrai !
Il se précipite alors hors de la salle. Je le regarde quelques secondes, interdite, puis je balaye des yeux mes collègues, tout le monde est hagard. Sauf Soraya qui saute sur le poste de Tahar et plonge son regard furieux sur les chiffres qui y scintillent.
Le ciel…Il a raison.
J’ouvre mon tiroir et fouille dans mon sac pour finir par y trouver avec soulagement les lunettes spéciales éclipse que nous avions acheté avec Tom un mois avant. Je me précipite alors vers le toit, ignorant le hurlement de rage de Soraya et les sièges que j’entends bouger derrière moi.
Je cours comme une dératée dans les escaliers menant à la terrasse du bâtiment. J’y arrive en sueur, à bout de souffle. J’aperçois la silhouette de Tahar, les yeux levés vers le ciel. La lumière a une clarté subtilement étrange, presque trop éclatante.
— Tahar ! Il se retourne, les sourcils froncés…
Je le rejoins installe les lunettes sur son nez, puis place les miennes, un peu trop petites car il s’agit de celles de Tom.
— Stella…me murmure-t-il en levant la main au ciel.
Je lève la tête mais rien dans l’aspect du ciel ne m’alerte…
Il pose les mains sur mes épaules et me secoue.
— Le ciel ! Stella …enlève ces putains de lunettes !
— Quoi ?
J’enlève les lunettes d’un geste et je regarde au-dessus de moi. Et effectivement, un voile blanc-gris qui ne ressemble à rien de ce que j’ai pu voir, mange petit à petit le bleu du ciel. J’ai l’impression d’être dans un rêve, tout en douceur, un filtre gris s’appose sur la couleur.
Je remets mes lunettes, bouche bée, décidée à trouver l’astre qui saura me rassurer…
Il est 13h, le soleil devrait être au zénith, le ciel est sans nuages, mais je ne vois rien…Le bouclier a gommé le soleil !
—Oui…Ça a marché, on reflète bien la lumière du soleil...Un peu trop bien ! Murmure Tahar d’une voix sombre…
Et moi de répondre difficilement :
—Putain, le soleil…Y a plus de soleil !!!
Le texte de hard SF du concours. C'est jamais simple d'écrire dans ce créneau, inventer du plausible. Globalement, tu t'en es bien tirée, même si les puristes du genre auraient probablement quelques remarques.
Je me trompe peut-être, mais il m'a semblé que tu n'avais pas l'habitude d'écrire en format si court. On sent que tu pars très large au départ avec une scène presque hors intrigue pour donner de l'épaisseur à tes personnages. Difficile avec si peu de mots.
À côté de ça, c'est bien écrit, très fluide. À partir de la partie 2, les enjeux sont bien posés et on se demande ce qui va se passer. La fin est chouette et mériterait d'être développée pour accentuer l'aspect (énorme) boulette. :D
Merci pour la lecture et bravo pour l'incursion dans la hard SF !
Merci pour ce texte. On sent bien que tu as dû couper en travers des lignes : le développement des personnages secondaires sur une histoire aussi courte porte un peu préjudice à l'histoire. Le chapitre 1 et les chapitres 2-3 forment deux atmosphères, deux histoires dont le propos ne suit pas, à cause de la limite de mots : avec une présentation de la vie de Stella, très madame tout le monde, puis scénario catastrophe. Je pense que tu aurais pu faire entièrement ton histoire sur le scénario catastrophe, avec des rappels et des images de la vie de Stella, lui revenant à l'esprit pendant le lancement de la fusée, et la débâcle. Ça t'aurait fait gagner beaucoup de place; mais en même temps, on sent que tu avais beaucoup travaillé ce premier chapitre, et que tu y tenais. Plutôt que de couper, il aurait fallu que tu le reprennes entièrement pour préserver une forme cohérente à ton texte, mais ça nécessite beaucoup d'énergie et de temps, choses dont on manque, malgré tout.
Tu décris tout de même très bien Stella, elle a parfaitement la place du personnage principal, on est dans sa tête et dans ses émotions; les relations humaines sont bien représentées.
C'est aussi le scénario catastrophe de "Snowpiercer- Le Transperceneige" dans le film de Bong Joon-Ho (je ne sais pas si Jacques Lob déclenche son aire glaciaire de la même façon, je ne l'ai pas lu). J'aime beaucoup ce film, si tu ne connais pas.
Ensuite, il y a un petit détail scientifique qui me titille : à la fin du chapitre 2, le taux d'UVC (les UV les plus dangereux qui sont arrêtés par la couche d'ozone) augmentent, alors que dans le chapitre 3, tous les rayonnements sont arrêtés, car on ne voit plus le Soleil. Du coup, je pensais à la fin du chapitre 2 à un réchauffement climatique, alors qu'au chapitre 3 on pense plus à une aire glaciaire. Je suis pas sûr, hein, mais en tant que lecteur, je trouve ça bizarre, et ça me fait sortir de l'histoire.
Ensuite, dans ce que j'ai bien aimé, c'est la retranscription de la panique, avec la tension qui est très crescendo, et très efficace. La fin remplit parfaitement ce rôle de chute, avec le retournement de situation qui surprend, nous troquant un enfer pour un autre.
J'espère ne pas avoir été trop critique par mes remarques, car ton texte reste très bien et j'ai passé un bon moment à le lire.
J'espère aussi que tu continueras d'écrire sur ce site, c'est toujours un plaisir de lire autant de plumes différentes.
Porte toi bien, et bon été.
Merci pour tes commentaires, effectivement, je me suis bien faite avoir par l'élan d'écriture et la limite de mots. C'est comme ça, j'apprends :-) !
Pour ce qui est de ta remarque sur les UV, la réaction décrite se fait normalement avec le dioxygène de l'air, ici j'imagine que le dioxyde de souffre réagit avec l'ozone O3, bousillant de ce fait la couche d'Ozone d'où l'augmentation des UV reçus sur Terre. Je suis partie du principe que l'acide sulfurique formé, H2SO4, reflétait qu'une partie du rayonnement visible et infra-rouge, les autres rayons cosmiques passant...c'est peut-être pas tout à fait juste scientifiquement. Je vais creuser :-D !
Merci, passe un bel été !
Merci à toi, bonne continuation !
Interprétation du thème littérale mais très efficace.
La contrainte de longueur sape les possibilités de développement et beaucoup d'éléments sont seulement embryonnaire. Après le concours, tu te laissera peut-être tenter par un retravail pour faire croître ce texte et lui permettre d'atteindre pleinement son potentiel...
Bonne continuation
Hahaha, j'ai beaucoup aimé cette fin ! 😂 On la sent venir avec les indices de scénario catastrophe disséminés au fur et à mesure des chapitres cependant, elle reste plaisante à lire. 😊
Effectivement, vu que tu as dû recouper pout respecter le nombre de mots, je rejoins les commentaires plus bas sur le fait qu'il faudrait peut-être réduire le nombre de personnages car c'est une histoire courte. Toutefois, cela ne m'a pas gênée dans ma lecture. :)
Est-ce que tu prévois une suite à cette histoire ? Parce que ça pourrait être top comme début de roman ! (J'aimerais beaucoup voir se développer la relation de Tahar et Stella 🤭)
Une petite coquille que Rimeko n'a pas relevé :
- Les quelques personnes ayant décroché[s]
Merci pour ce bon moment,
Em 🌸
Quelques remarques au fil de ma lecture :
« Réveille-toi mon chaton…( )Le réveil »
« sa tête qu’il allonge exagérément, pensant surement que cette déformation » -> houla, j’ai du mal à visualiser là ?
« — Louloute dépêche-toi ! Je lui cris (je lui crie)» -> pas de majuscules aux incises :P
« Un long coup de klaxon retenti(t) au dehors »
« — Je suis en train de lire… // — Concentre-toi mon chat, tu dois t’habiller ! » -> hahaha, je connais ça x)
« — Tu me manquais... me répond-t-il du tac au tac, en restant à me dévisager silencieux. » -> il répond... en restant silencieux ?
« Me lance la voix d’Ayleen » -> qui est Ayleen ? (d’ailleurs, elle a seulement un fils, ou un fils et une fille ? « Louloute » ça sonne comme pour une fille pour moi... puis dans le même dialogue elle appelle « Tom » après comme si c’était une autre personne... je suis un peu perdu’e)
« Merde, c’est hyper sensuel et intime comme geste… » -> euh, elle exagère un peu la madame là non ?
« — Je déteste quand il dit ça…Je murmure agacée. Ça me donne l’impression d’un permis à polluer ! » -> haha, oui, je la comprends :/
« 10 (Dix) longues minutes » -> de manière générale, sauf si c’est un très gros nombre, il faut mieux l’écrire en toutes lettres :)
« Putain, je m’apprête à déverser 12 tonnes d’acide sulfurique au-dessus de nos têtes » -> ça fait beaucoup en effet ! D’ailleurs, ça m’intrigue, c’est vrai le passage sur le volcanisme et le souffre qui agit comme miroir ? Parce que là comme ça, au débotté on me parle d’acide sulfurique dans l’atmosphère, je dois dire que j’ai plutôt le film français « Acide » en tête x) (c’est un film catastrophe, passablement mauvais par ailleurs, mais qui parle de pluies acides)
« Oui, nous l’avions anticipé » -> pourquoi ça grimperait ?
« Les quantités que nous avons diffusé(e)s »
« Une sirène d’urgence retenti(t) alors » -> oups, je sens la boulette...
« les lunettes spéciales éclipse que nous avions acheté(es) » -> j’ai pas trop compris le principe des lunettes ?
Bon, au moins ils n’ont pas tout à fait déclenché l’apocalypse et brûlé la terre, c’est déjà ça ! x)
J’aime bien l’idée, et l’exécution est dynamique tout comme il faut, mais d’une part je me suis demandé à quel point c’était réaliste (okay, scientifique de métier ici, on ne se refait pas...) et d’autre part, je me demande qu’elle était l’intérêt en soi du premier chapitre ? Ça fait monter un peu la tension, vu qu’on se doute que quelque chose va capoter avec le lancement et on attend de voir quoi, mais du coup je m’attendais à ce qu’il y ait plus d’impact au fait que Stella soit mère, et en fait pas trop... Son amourette (?) avec Tahar par exemple prend plus de place dans l’histoire, vu qu’il va la chercher, puis qu’elle le suit dehors, qu’ensemble ils découvrent ce qui se passe...
Tiens, d’ailleurs, j’aime bien la réplique de Tahar sur « non mais le vrai ciel, décrochez des vos écrans ! » c’était un peu drôle :P
Mais globalement, pour tes pauvres persos : un bon « oups » sur leur super idée qui a effectivement marché un peu trop bien, j’espère pour eux que ça va se dissiper rapidement leurs 12 tonnes là x) La bonne nouvelle, c’est que ça va être facile de faire ça à grande échelle s’il faut de si petites quantités ! haha
Merci du partage :)
Merci pour la précision pour « louloute », je comprends mieux pourquoi plusieurs lecteurs on vu 2 enfants :-) !
Je commence oar dire que j'ai aimé la montée en tension, et la fin qui est en demi teinte, soulagement qur lenmonde ne brûle pas et soleil disparu. :)
Sur les problèmes de clarté, mon avis personnel est qu'avec des incises bien placées, et la suppression de quelques personnages superfétatoire, ça ferait déjà 90% du travail ^^
Merci pour cette histoire pleine d'énergie, et à bientôt !
Merci pour cette histoire, j'ai l'impression d'avoir vécu un film d'action en 15 min !
Le sujet et l'action sont originaux, on est facilement engagé derrière les motivations de Stella et son équipe. J'aime le raisonnement scientifique (je n'ai pas du tout les compétences en chimie pour savoir à quel point elles sont crédibles mais j'y crois volontiers le temps de l'histoire) avec la réaction chimique et leur objectif, ça fait beaucoup plus crédible et sérieux que "on a trouvé un truc, mais on dit pas quoi, à envoyer dans l'espace". J'aime bien les petits détails tout au long du récit sur les personnages (Stella qui oublie sa serviette, le chat dans sa cage, ses enfants qui ne veulent pas se lever etc...) je visualise beaucoup mieux la scène avec eux. J'aime aussi qu'on soit dans la tête de Stella, qu'on ait l'impression d'avoir un direct sur ses émotions, ce qu'elle regarde, ressent etc... que ça soit sa peur, son amour pour ses enfants, les remarques sur à quel point Tahar est beau, la joie quand l'opération semble marcher et l'horreur quand elle déraille.
Ca serait peut-être le reproche que j'aurais à faire aussi (les autres comms l'ont déjà fait remarquer mais je vais essayer de formuler mon ressenti), mais comme autour de Stella, tout se passe extrêmement vite dans le texte. J'ai peut-être lu un peu vite, mais je n'étais pas sûr à certains moment du chap 1 et 2 de qui parlait à qui, quel nom allait avec qui et même combien de personnages il y avait (en réalité je dis 'les' enfants de Stella mais je n'en suis même pas sûr). Etonnament ça ne m'a pas particulièrement empêché de profiter de l'histoire, mais j'ai accepté de ne pas comprendre certaines choses. Tu dis avoir dû recouper certains bouts du texte pour rentrer dans la limite de mots, ça se ressent un peu mais au final ça m'a offert une lecture assez originale où je me laissais porter et tant pis si je n'étais pas sûr de qui parlais, le récit est assez bien construit pour que je comprenne ce qu'il se passe.
La fin est assez brutale, je m'attendais à une conclusion du style 'en fait tout va bien', celle ci a le mérite de me donner envie de lire une suite, est-ce que tu envisages de publier le texte complet après le concours ?
Merci encore pour ce texte, malgré les recoupes j'ai passé une très bonne lecture :)
Bonne continuation et bonne chance pour le concours !
La technique existe, je suis partie d’un article dans la presse scientifique :-)
Concernant la forme, si je comprends bien, il aurait fallu que je clarifie mieux qui prononce quoi dans les dialogues; et idéalement il aurait fallu que je prenne plus de temps pour expliciter qui étaient les différents personnages et leurs rôles? C’est ça (je suis désolée, ça peut sembler bébête mais je débute et en lisant vos commentaires à tous, je me rends compte que ce qui gêne le lecteur semble être le fait d’avancer avec pleins de choses qu’on voit sans les comprendre. Or ça, ça ne vient pas des coupes dans le texte…je crois que malheureusement ça vient de moi 😱, de mon histoire et de ma façon d’aborder la vie…)
Dans la version initiale, il y avait un premier chapitre qui expliquait les questionnements existentiels de Stella et +/- sa vie de famille. Cela permettrait surement de rentrer plus sereinement dans le récit, bien que ça induisait d’autres questions….
J’ai pris plaisir à imaginer cette histoire, il est possible que je reparte dans une re-écriture après le concours en tenant compte de vos conseils, en re-intégrant ce que j’ai supprimé et surtout à condition que l’inspiration vienne et qu’elle sonne juste :-). Merci en tout cas de tes encouragements 📣 (…une vraie psychothérapie ce concours !)
En effet, personnellement (et j'ai l'impression que c'est le cas des autres comm') le principal problème de compréhension venait du fait que j'avais du mal à comprendre qui s'adresse à qui, qui est présent et sa fonction dans l'histoire. Ce n'est évidemment pas rédhibitoire (la preuve j'ai beaucoup aimé).
Il n'empêche que dans le chapitre 1 il y a une grande quantité de dialogues d'affilée, avec parfois juste une petite phrase entre chaque réplique. Ce n'est pas impossible de rendre la lecture claire, qui parle et qui s'adresse à qui etc... mais je ne connais pas beaucoup de moyens, perso j'ai recours à des 'trucs' comme donner aux persos des façons de s'exprimer très différentes + inclure dans les répliques des remarques qui ne laissent aucun doute d'à qui ils s'adressent/qui parle.
Je remplace aussi souvent les échanges les plus petits (une série de oui/non ou de petites remarques) par une phrase "machin demande à truc de lui passer le sel". Si le dialogue ne transmet pas dans sa construction ou dans les mots précis utilisés un message que la phrase précédente ne peut pas transmettre, je ne le mets pas sous forme de dialogue. Je ne saurais pas du tout dire à quel point on peut appliquer cette philosophie à ton texte et ta façon d’écrire (en réalité j'aime bien être perdu de cette façon, savoir ce qui se passe mais voir les répliques fuser sans être sûr de qui parle, dans une situation de panique comme dans le chap 3 c'est très efficace)
J'espère avoir un peu clarifié ce que je disais dans mon comm, n'hésite pas à me redemander si tu veux des précisions. Je n'ai probablement pas plus d'expérience que toi en écriture donc ne prend pas mes méthodes ou ma critique comme un avis compétent, mais je serai très heureux de clarifier mon ressenti si besoin.
J'espère que tu apprécies quand même le concours et que tu as pu trouver des textes qui te plaisent :)
Pour ta dernière question, oui c’est le kiff ! Je trouve fascinant la diversité des approches sur ce thème et toutes ces palettes de nuances d’écritures.
Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas bien compris dans cette histoire, notamment sur les chapitres 1 et 2 (qui est qui, cette histoire d'acide...). J'imagine que c'est parce que le récit a été ratiboisé pour rentrer sous les 2000 mots, dommage !
J'ai bien aimé la fin, que j'ai trouvé forte et efficace.
Merci pour ce partage ! :)
J’ai lu ta nouvelle d’une traite, captivée, avec l’envie de connaître la suite ! Et ne serait-ce que pour ça, un grand bravo à toi ! Tu déroules ton intrigues tranquillement : la scène mignonne du matin (très réaliste!), l’arrivée de Tahar et ce petit frisson en moto (classique, efficace), le discours presse, le lancement, boum plus de soleil. Tout ça est franchement rondement mené et je rejoins les commentaires précédents : il y a la une bonne base pour un roman!
Merci pour cette lecture et encore bravo 😉
Merci beaucoup pour ce retour d'expérience d'une décennie pour le projet le plus important de Stella. Effectivement, plus besoin de lunettes "éclipse", le bouclier atmosphérique n'aura que trop bien fonctionné ! Y aura peut-être plus de rencontre entre le soleil et la lune, la faute à ton divorce provoqué !
J'ai beaucoup apprécié le fait que le thème du concours soit pour le lecteur la chute de ta nouvelle. Ce voile d'aérosols sulfurés aura fini par occulter le Soleil à son plus beau zénith. Ta fin apocalyptique a de quoi servir de très bonne base aux autres nouvelles qui débutent par le constat désastreux de l'humanité. Oui, le réchauffement climatique provoque des vocations... pour autant de catastrophes.
Y a plus qu'à subir les effets alarmants des rayonnements pour les générations futures...
Mention spéciale pour les dialogues crus qui complètement aisément le ton distillé par notre narratrice responsable de l'extinction d'un monde.
Merci pour la découverte :)
Quelques fautes si et là, tantôt des accents manquants, d’autres des erreurs de conjugaison… mais rien de trop marquant pour empêcher la lecture, au contraire, j’avais l’impression d’être pressée par l’histoire ahahah.
Je comprends la contrainte du concours mais si vous en avez envie, je pense que cette histoire vaudrait la peine d’être explorée et travaillée dans un format plus long!