Chapitre 3

Par Mimi

Pour une fois, je n’observais pas les gens, et pour cause ; j’étais à bord d’un vieux train dont la locomotive roulait au diesel qui desservait une ville où je n’aurais jamais imaginé mettre les pieds ou même apprendre son existence un jour.

Nous étions mercredi. La nuit dernière, nous l’avions passée à faire ce que nous aimions le plus : mener des conversations sans queue ni tête. Nos dialogues se limitaient d’habitude à ces sujets idiots, la plupart du temps, évitant soigneusement ce que Phil appelait notre statut intermédiaire, c’est-à-dire trop âgés pour être de vieux amis en relation amoureuse et trop jeunes, vraiment trop jeunes pour songer à nous marier et fonder une famille.

-       Nous n’avons que trente ans ! répliquait-il théâtralement lorsque parfois, ça atterrissait tout de même sur la table. Nous n’allons certainement pas faire comme tout le monde, profitons de la vie pour…

-       …nous raconter des bêtises ? répondais-je. S’il y avait un championnat du monde de profit de la vie par le débit d’histoires amusantes et inutiles, je crois que tous les arbitres du monde seraient unanimes quant à notre glorieuse victoire…

Je disais ça, mais moi aussi ça me tentait de vivre comme tout le monde. Lorsque je lui avait confié mes pensées, Phil m’a avoué qu’il y réfléchissait également, cependant  nous avions eu du mal à aborder le sujet de façon sérieuse. Je ne lui en voulais pas de retarder la grave discussion qui annonçait ce grand changement. Un changement à nous donner suffisamment d’insomnies pour maintenir le débat plusieurs heures durant.

Je n’étais donc pas tout à fait réveillée. Je somnolais au milieu d’un wagon vide. Le contrôleur était passé depuis déjà pas mal de temps. Le train sautait de gare en gare dans les crachotements des annonces du chef de bord, et les bruits de ferraille qui me faisaient sursauter à chaque halte.

Je me trouvais encore à quelques arrêts de mon point d’arrivée et le train a desservi un autre patelin. Je me demandais qui pouvait bien habiter un lieu pareil, à part deux ou trois vieilles dames et leurs vieux chats décharnés, avant de laisser mes yeux se refermer doucement. J’ai été réveillée par un sac à dos qui a bousculé ma tête dodelinant dans le couloir. Je n’ai vu que l’arrière du fauteur de trouble lorsque j’ai levé les paupières, recouvert d’un sac de couchage et soutenu par deux jolies longues jambes chaussées pour la randonnée. Je devinais la silhouette menue sous la carapace de toile. La fille s’est assise quelques places devant moi, après avoir hissé ses affaires sur le rack au-dessus de son siège.

Curieusement, j’ai voulu voir son visage, voir qui voyageait seule dans cette campagne paumée avec sa maison sur le dos. Je me suis penchée dans l’allée pour mieux apercevoir son reflet dans la vitre qui séparait la première de la seconde classe.

Comme je l’avais entrevu, elle flottait dans ses vêtements. Sa minceur m’indiquait qu’elle était en route depuis pas mal de temps. Son visage androgyne était encadré de cheveux bruns coupés courts, mais ce que j’avais vu de ses jambes ne permettaient pas de doute sur son genre.

J’ai pensé à Phil, à ce que j’avais fait pour attirer son attention le jour où je l’avais rencontré. Devais-je faire de même avec cette fille ? Elle affichait une expression qui reflétait sa nature introvertie et j’avais été incapable de lancer la conversation la dernière fois. Néanmoins elle pouvait descendre à n’importe quel moment et je m’en serais voulu de l’avoir laissée filer…

Mais elle est restée immobile lors des différentes étapes, le regard perdu dans le paysage entre le ciel et la ligne d’horizon, les genoux repliés contre la poitrine, la joue sur le poing. Je me suis demandé ce que Phil aurait fait. Il m’avait déjà avoué qu’il n’aurait jamais pensé venir me voir si c’était moi qui avais été de l’autre côté du comptoir. Je lui ai dit qu’on en savait rien parce que je n’avais jamais porté l’uniforme de la compagnie de train, et que je ne savais pas comment j’avais été capable de me lever et de me planter devant le bar. Il me disait qu’une rencontre ne peut avoir lieu que s’il y a un effort des deux côtés. Peu lui importait que je n’aie pas osé engager la conversation, j’avais fait en sorte qu’il me remarque et que notre rencontre ait lieu. Cependant, je sentais que si je tentais quoi que ce soit avec cette fille, je devrais redoubler d’efforts…

Elle m’a surprise lorsqu’elle s’est levée brusquement. Son sac a atterri violemment derrière elle et elle l’a traîné le long du couloir, passant devant moi comme une flèche, sans que j’aie le temps de l’arrêter. Je l’ai suivie jusqu’au sas de sortie, courant presque pour ne pas qu’elle me sème, déséquilibrée par la perte de vitesse. Le train à peine arrêté, elle avait déjà ouvert la porte et descendu son vélo.

Bien que déstabilisée par la façon totalement inattendue dont elle s’était éjectée du wagon, j’ai été suffisamment rapide pour reprendre mes esprits et me lancer à sa poursuite sur le quai.

-       Hé !

Elle poussait sa bicyclette le long de la voie, légèrement penchée sur le côté et traînant des pieds. Elle s’est retournée brièvement en entendant mon invective mais a aussitôt détourné la tête et a poursuivi son chemin comme si rien ne l’avait interrompue, pas même une fille inconnue qui lui courait après dans l’enceinte d’une gare de rase campagne.

Je suis tout de même arrivée à sa hauteur après quelques longueurs de petit trot. Elle m’a jeté un regard en coin, méfiante, sa bécane de plus en plus couchée contre elle.

-       Où est-ce que vous allez ?

Elle ne m’a pas répondu. Elle a accéléré, le nez droit devant elle. J’ai failli renoncer. Une étiquette se balançait à son sac.

-       Carole ? Moi c’est Marion, ai-je dit, presque machinalement.

Carole s’est immobilisée, comme pétrifiée. Son vélo pendait de ses bras et elle gardait les yeux baissés. J’en ai profité pour la rejoindre à sa hauteur. Elle a brutalement tourné la tête vers moi. Son visage était si triste que je me demandais ce que j’avais pu dire de si douloureux.

-       Où est-ce que vous allez ? ai-je répété avec douceur.

Carole a soupiré et m’a regardée dans le fond des yeux. Je n’ai pas compris les reproches que j’y ai vus. Elle a longuement fermé les paupières et a articulé :

-       Je me promène.

C’était vague, mais je comprenais exactement ce qu’elle voulait dire, je m’en était même doutée lorsqu’elle m’avait renversée dans le train. Elle-même ne savait pas où elle allait. Elle se promenait, et c’était tout. Une réponse déjà bien suffisante.

-       Depuis combien de temps ? ai-je voulu savoir néanmoins.

-       Depuis toujours.

Je sentais qu’elle n’allait rien me dire de plus. Résignée, j’ai sorti un morceau de papier de mon sac et j’y ai écrit mon adresse. Je ne sais pas ce qui me poussait à faire ça.

-       Si vos promenades vous conduisent dans le coin, passez me voir.

Carole a pris la feuille que je lui tendais, l’a lue et a hoché la tête.

-       Je m’appelle Carole Martin.

-       Je sais, ai-je murmuré alors qu’elle s’en allait déjà.

Je ne saisis pas bien ce qui m’a attiré chez cette grande solitaire. Peut-être que j’ai toujours rêvé de partir loin de tout ce que je connaissais pour vagabonder dans les chemins des bois sans croiser qui que ce soit qui puisse me rappeler mon passé. Je n’ai pas eu une vie très difficile, ni empreinte de solitude, mais je ne connaissais pas spécialement la nécessité des autres, de leur compagnie, de leur contact. Ou en tout cas, pas d’un trop grand nombre.

En revenant de mes pensées, je me suis retrouvée sur le quai désert devant la voie vide. Passé le moment d’agacement contre moi-même, je me suis mise à rire. Je me suis dit que si Phil avait été là, il aurait probablement ri avec moi, tant la situation était inhabituelle. Je voyais une fille, cette fille m’intriguait, je lui courait après et je laissais mon train repartir, m’abandonnant au milieu de nulle part. Il n’y avait que moi pour provoquer une situation pareille.

Au moins, j’avais réussi à lui dire où j’habitais… mais rien n’indiquait que je la verrais un jour débarquer chez moi.

Alors que je me remuais la tête pour trouver un moyen de rentrer, j’ai entendu quelqu’un m’interpeler :

-       Madame Arceau ?

En me retournant, j’ai vu mon client sortir de sa voiture, garée derrière l’ancien poste de voie. J’ai lu le nom de la ville sur un lampadaire derrière moi. Encharet. Avec surprise, j’ai réalisé que c’était bien là que j’étais censée descendre et retrouver mon client. Je commençais à penser que les rencontres que je faisais dans les trains étaient des signes… sans y croire vraiment. Il s’agissait peut-être seulement de me remettre dans le droit chemin lorsque je m’égarais quelque part.

En me dirigeant vers l’automobile, j’ai croisé les doigts pour que mon assuré ne m’ait pas vue courir après Carole…

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Fannie
Posté le 15/03/2020
Ça peut paraître étrange que Marion soit attirée par Carole, cette inconnue montée par hasard dans le même train. Cependant, je dois avouer que j’ai aussi tendance à fonctionner comme ça : des gens me frappent dès le premier regard et me fascinent, mais comme toi, je suis trop timide pour les aborder. Dans les fictions, j’aime bien ces rencontres qui se déroulent hors des schémas classiques.
Comme Marion est venue dans ce coin perdu pour rencontrer un client, c’est étonnant qu’elle soit descendue du train sans savoir où elle était ; c’est également bizarre qu’elle n’ait pas guetté son arrêt. C’est même irresponsable d’un point de vue professionnel. C’est peut-être là que réside la facilité scénaristique. J’aime bien cette rencontre au milieu de nulle part, cette urgence qu’a soudain ressentie Marion à l’idée qu’elle ne reverrait plus jamais Carole si elle n’agissait pas immédiatement. Mais ce serait plus logique qu’elle ait guetté son arrêt en observant le comportement de Marion, tentant d’imaginer ce qu’elle allait faire si cette dernière descendait avant elle ou après elle.
Coquilles et remarques :
— j’étais à bord d’un vieux train dont la locomotive roulait au diesel qui desservait une ville où je n’aurais jamais imaginé mettre les pieds ou même apprendre son existence un jour. [Formulé comme ça, on dirait que c’est le diesel qui roule ; pour lever l’ambiguïté, tu peux mettre « dont la locomotive roulait au diesel » entre deux virgules ou écrire « et qui desservait » / La deuxième partie de la phrase, à partir de « où », est bancale ; je propose : « où je n’aurais jamais pensé mettre les pieds et dont je n’aurais pas même imaginé apprendre l’existence un jour ».]
— Nos dialogues se limitaient d’habitude à ces sujets idiots, la plupart du temps, évitant soigneusement ce que Phil appelait notre statut intermédiaire [« d’habitude » et « la plupart du temps » sont redondants ; je propose : « Nos dialogues se limitaient la plupart du temps à ces sujets idiots, évitant soigneusement ce que Phil appelait notre statut intermédiaire »]
— c’est-à-dire trop âgés pour être de vieux amis en relation amoureuse et trop jeunes, vraiment trop jeunes pour songer à nous marier et fonder une famille. [Je mettrais une virgule avant « et » ; il faut mettre « vraiment trop jeunes » entre deux virgules.]
— S’il y avait un championnat du monde de profit de la vie par le débit d’histoires amusantes et inutiles [Le mot « profit » est impropre dans ce contexte ; je propose « de jouissance de la vie » ou « de félicité » tout court.]
— Lorsque je lui avait confié mes pensées, Phil m’a avoué qu’il y réfléchissait également, cependant  nous avions eu du mal à aborder le sujet de façon sérieuse. [Il faut mettre les trois verbes au même temps, plus-que-parfait ou passé composé / avais confié]
— Un changement à nous donner suffisamment d’insomnies pour maintenir le débat plusieurs heures durant. [Je propose : « Un changement propre à nous donner »]
— Le train sautait de gare en gare dans les crachotements des annonces du chef de bord, et les bruits de ferraille qui me faisaient sursauter à chaque halte. [Pas de virgule avant « et ».]
— Je me trouvais encore à quelques arrêts de mon point d’arrivée et le train a desservi un autre patelin [quand le train a desservi]
— Je n’ai vu que l’arrière du fauteur de trouble lorsque j’ai levé les paupières [de troubles]
— La fille s’est assise quelques places devant moi, après avoir hissé ses affaires sur le rack au-dessus de son siège. [Pas de virgule avant « après avoir » / sur le support (plutôt que le « rack »).]
— Son visage androgyne était encadré de cheveux bruns coupés courts, mais ce que j’avais vu de ses jambes ne permettaient pas de doute sur son genre [coupés court ; ici, « court » a valeur d’adverbe / ne permettait pas ; le sujet est « ce que j’avais vu ».]
— Je lui ai dit qu’on en savait rien [qu’on n’en savait rien]
— Je l’ai suivie jusqu’au sas de sortie, courant presque pour ne pas qu’elle me sème, déséquilibrée par la perte de vitesse [« pour ne pas qu’elle me sème » est incorrect ; « pour qu’elle ne me sème pas » ou « pour éviter qu’elle me sème » / là, il y a un doute sur la personne qui est déséquilibrée ; je propose : « Je l’ai suivie jusqu’au sas de sortie, déséquilibrée par la perte de vitesse, courant presque ».]
— Elle s’est retournée brièvement en entendant mon invective mais a aussitôt détourné la tête et a poursuivi son chemin [Le mot « invective » est impropre ici ; je propose « mon appel », « mon apostrophe » ou simplement « ma voix » / Pour éviter la répétition retournée / détourné, je propose : « Elle a brièvement pivoté vers moi ».]
— J’en ai profité pour la rejoindre à sa hauteur [« la rejoindre à sa hauteur » est redondant : je propose « J’en ai profité pour la rejoindre » ; d’ailleurs, il y a déjà « Je suis tout de même arrivée à sa hauteur » un peu plus haut.]
— Elle a brutalement tourné la tête vers moi. Son visage était si triste que je me demandais ce que j’avais pu dire de si douloureux. [Tu devrais remplacer un des deux « si » par « tellement ».]
— je m’en était même doutée lorsqu’elle m’avait renversée dans le train [je m’en étais]
— Depuis combien de temps ? ai-je voulu savoir néanmoins [«  ai-je voulu savoir » n’est pas un bon verbe d’incise parce qu’il ne veut pas dire qu’elle pose la question et il n’évoque même pas la parole ; je propose « ai-je néanmoins demandé » ou « ai-je néanmoins insisté »]
— Je ne saisis pas bien ce qui m’a attiré chez cette grande solitaire [attirée]
— cette fille m’intriguait, je lui courait après [courais]
— j’ai entendu quelqu’un m’interpeler : [N.B. « interpeler » est la graphie rectifiée ; la graphie classique est « interpeller »]
— Avec surprise, j’ai réalisé que c’était bien là que j’étais censée descendre et retrouver mon client. [L’Académie française déconseille l’emploi de « réaliser » dans le sens atténué de se rendre compte ; je propose « je me suis aperçue » ou « j’ai compris ».]
Je sais que tu as déjà corrigé certaines coquilles dans ton document, mais faire le tri entre les nouvelles remarques et les autres serait trop long pour moi.
Mimi
Posté le 21/03/2020
L'intérêt d'une histoire c'est aussi de faire vivre à ses personnages des situations inédites on qu'on ne vivra jamais ! Personnellement c'est impensable aussi de descendre sans faire attention, surtout avec un rendez-vous programmé, mais un petit éclair de folie (ou de génie, ce qui est la même chose) peut-être bénéfique parfois !
Merci Donna :-)
Jupsy
Posté le 09/04/2016
Eh ben...
Marion a quand même de la chance. Elle est descendue au bon endroit, au bon moment. J'aime bien sa façon de voir les choses, cette volonté de vivre les choses d'une manière peu banale.  Je note au passage qu'avec Phil, ils ont décidé d'entretenir une relation spéciale, qui ne doit pas forcément être défini même si on sent qu'une discussion finira par s'imposer tôt ou tard. 
A côté de ça, je ne m'attendais pas à une telle rencontre avec Carole. Je te le dis, j'ai vraiment été traumatisée par mes précédentes lectures. Tant de douceurs me surprend, je n'en reviens toujours pas, mais je compte bien faire durer la parenthèse car elle est forte agréable. Je vais donc aller jeter un oeil à suite afin d'en apprendre plus sur Carole, et sûrement sur Marion ! 
Mimi
Posté le 09/04/2016
Je dois le reconnaître, elle a de la chance, mais si elle n'en avait pas eu un peu, il n'y aurait pas d'histoire :D (dit l'auteur qui n'a aucun argument contre les facilités que se permet le scénario...)
En fait, je trouve qu'on est un peu dans la répétition entre la rencontre de Marion et Phil et celle de Marion et Carole. J'avais peur que cela ne semble pas très original...mais bon, on dirait que ça marche !
C'est gentil tout ce que tu me dis :) Merci beaucoup beaucoup beaucoup d'avoir pris tout ce temps pour lire et commenter !
EryBlack
Posté le 10/05/2014
Coucou Mimi, je suis sincèrement désolée, je viens de m'apercevoir que le tryptique est censé être fini depuis une semaine et que je n'avais pas encore laissé ce troisième dernier commentaire ! Je me sens bête, j'ai pas vu les semaines filer... Du coup me voilà en retard, mais mieux vaut ça que jamais, j'espère.
En plus ce chapitre est vraiment intéressant ! Nous voici enfin en présence des deux personnages du titre. Carole a tout ce qu'il faut de mystérieux pour me donner envie de lire la suite. De même que les interrogations de Marion et Phil à propos de leur couple, s'il faut se lancer ou pas. En fait, je trouve ça drôle que juste après ces réflexions, Marion se lance à la poursuite d'une inconnue. J'ai l'impression que ça montre qu'elle n'est peut-être pas encore prête à se poser... Mais qui sait, j'ai hête de voir la suite !
Ce qui est étonnant dans tes histoires, je ne sais pas si je l'ai dit dans un précédent commentaire, c'est que c'est presque un peu fantastique, tout en restant très crédible. Je veux dire, ces rencontres nous paraissent impossible dans la vraie vie, et pourtant on y croit complètement ! De même que le personnage de Marion : ce n'est pas facile de créer un personnage solitaire mais pas trop, de ne dévoiler d'elle que de petites bribes petit à petit... On ne sait toujours pas vraiment qui elle est, puisqu'on ne connaît d'elle que ce qu'elle pense depuis sa rencontre avec Phil. Son passé, rien ! Et c'est aussi une chose qui pousse à continuer la lecture. A ce train-là, je vais dévorer Marion et Carole au même rythme que les Ciseaux...
Voilà, encore une fois je suis désolée d'être si tête-en-l'air, mais contente malgré tout d'avoir suivi ce tryptique avec toi et Kelsee ! Découvrir vos histoires m'ont enchantée et la suite de celle de Marion et Carole m'appelle déjà à grands cris !
Bises et à bientôt ! 
Mimi
Posté le 10/05/2014
Hello Ery, je n'ai pas besoin de te dire que c'est pas grave, vu tout le retard que j'ai pris personnellement dans mes deux derniers commentaires et la réponse au tien…
C'est gentil, tout ce que tu me dis ! J'aime bien privilégier la spontanéité de l'histoire, c'est probablement ça qui la rend un tout petit peu crédible mais le ton n'est pas toujours facile à trouver, c'est pourquoi je suis d'autant plus flattée par ton éloge :) Je n'ai pas prévu d'en dire beaucoup sur le personnage de Marion. Je suppose qu'il n'y a rien à en dire, que son histoire est devenue extraordinaire seulement à partir du moment où elle s'est mise à observer et poursuivre les gens xD En ce qui concerne Carole, cependant, je promets qu'on en apprendra plus sur elle par la suite. Il faudra être patiente parce que je suis ultra-lente en écriture, mais ce sera chose faite.
Ça me touche beaucoup que tu songes à dévorer Marion et Carole (au sens figuré, hein ? ^^) ! Je crois que tu ne pouvais pas trouver mieux en matière de compliment ;)
Bisous et merci de tout cœur ! 
 
Mimi 
Seja Administratrice
Posté le 16/08/2013
Eh bien xD
C'est une rencontre pour le moins originale. Elle a des tendances de stalkeuse, ta Marion x) Je me serais aussi méfiée à la place de Carole :P
Mais le truc chouette avec cette fic, c'est qu'à force de voir tous ces trains, je sens mes traumatismes qui s'en vont petit à petit xD Merci pour cette jolie thérapie :P
Cela dit, le truc terrible, c'est que ça se lit tout bien. A cette vitesse, j'ai bien peur d'arriver au bout vite fait :( Et je vais encore passer pour la méchante de service quand je vais te menacer de cage et tout et tout. Bref, pour m'éviter d'en arriver là, prends de l'avance, publie :P 
Mimi
Posté le 16/08/2013
… je dois reconnaître que Marion est quand même épatante ! Moi, j'ai été incapable d'aller voir le barman et incapable de parler à la fille qui épluchait ses haricots à côté de moi… Marion, c'est un peu la personne que j'aurais aimé être dans une autre vie xD (surtout pour rencontrer des gens dans le train :D)
Oh, j'arrive à te détraumatiser ? C'est inattendu !!! Je suis très flattée de te servir, chère Sej… Et je crains le pire pour la bastonnade qui va arriver ! Surtout quand tu connais ma rapidité d'écriture, une catastrophe de lenteur ^^
Merci encore de ton passage et de tes gentils commentaires, Séjounette ♥ (non, je n'essaye pas de t'amadouer pour que mon châtiment soit moindre, c'est une illusion d'optique et en vrai, c'est de l'amoouuuuur ! :D ) 
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