Ils l'avaient amené dans une chambre, spacieuse mais presque vide, composée seulement d'un grand lit, et d'un coffre en bois. Comme toutes les pièces qu'il avait traversées le plafond était très haut, pour ne pas gêner les ailes des anges, et leurs permettre de voler. Une ouverture donnait sur une salle d'eau, qui ressemblait à ce qu'avait dû utiliser des romains, ou des grecques. Trois fontaines versaient de l'eau dans un grand bassin. Une mosaïque au fond du bassin, seule décoration de la pièce, représentait un poisson.
Davvy se glissa dans le bain, l'eau chaude glissant sur sa tête, parcourant ses cheveux. L'eau le revigorait. Ce n'était pas seulement se laver, c'était aussi remettre ces idées en ordre. Trier ce qu'il avait vécu, ce qu'il avait vu. Ils revoyaient toutes les images de cette journée, trop horrible, trop troublante, trop fantastique pour être vraie.
La course poursuite qui l'avait conduit dans la barge, l'envol avec les anges, l'entrée dans la Cité des Anges, les anges tournant autour des fruits qui tombaient, son arrêt de justesse sur le bord de la place, l'épée de Mickaël sur sa gorge. Les images tournaient dans sa tête tandis qu'il se lavait. Et plus d'une fois il dû se rattraper au bord du bassin pour retrouver l'équilibre.
L’eau le revigorait, et atténuait ses pensées. Ce bain, le bruit de l’eau coulante de la fontaine, la lumière présente partout émergeant de la pierre, tout lui donnait une impression de déjà-vu. De choses qu’il avait sues, ou qu’il saurait plus tard, qu’il n’arrivait pas, sur le moment à se rappeler.
La journée avait été dure, et il ne comprenait pas ce qu'il faisait encore là. Ils n'avaient plus vraiment l'air de vouloir le tuer – à part le dénommé Mickaël qui avait resserré son étreinte à chaque fois que Davvy voulait poser une question. Mickael ne l’avait laissé, qu’une fois arrivé dans la chambre, se postant bien visible devant la porte. Il s’assurerait que Davvy ne tenterait pas de fuir.
Il y avait pensé à un moment. Mais où serait-il allé ? dehors il n’y avait que le vide du ciel, ou plus bas la mer. Alors Davvy avait suivi tranquillement ses gardes. D'ailleurs, il se rendit compte qu'avant de voir ces trois anges, il n’avait jamais entendu parler d'ange enfants ou adolescents. Tous les anges qu'il avait vus, avant d’arriver ici, étaient des adultes. Peut-être était-il dans leur école ? Ils devaient bien y avoir des jeunes anges aussi, non ?
Chaque question en amenait un million d'autre. Par un effort de volonté, il réussit à les oublier toutes, se concentrant uniquement sur l'eau qui tombait sur son corps. Elle le réchauffait, le revitalisait plus qu'aucune eau ne l'avait jamais fait. Toutes les coupures, les bleus, qu'il avait pu se faire dans la journée, cicatrisèrent bientôt.
« Comment t'appelles-tu ? »
Davvy n'avait entendu personne s'approcher, se retournant, il vit la fille ange, qui se tenait à l'entrée de la pièce. Elle semblait avoir une quinzaine d'année. En entrant, il avait vu les murs blancs, mais comparés à la blancheur de ses ailes, ils avaient maintenant l'air, jaunis, vieillis.
« Tu m'as entendu ? Comment t'appelles-tu ?
- Davvy – il avait dû faire un effort pour se sortir de son état d'abattement et se rappeler ne serait-ce que son propre nom. Et toi ?
- Je suis Gabrielle, l'un des quatre archanges. Dépêche-toi, de t'habiller, Il t'attend. »
Disant cela, elle lui montra des vêtements qu'elle avait apportés. Il s'agissait d'un simple pantalon, et d'une tunique blanche à capuche, mais sans manche, semblable à ce qu'elle portait elle-même. Terminant de s'habiller, il se risquât à poser la question qui lui brûlait les lèvres : « Qui m'attend ? » Gabrielle partie d'un rire clair et fort, comme si la question de Davvy était une blague en soi.
« Èl, bien sûr. Le seigneur de cette cité. La Lumière qui éclaire la Voie. »
Le conduisant par les couloirs, elle déclamait les nombreux noms qui lui était donné : le meneur, le Vent qui souffle dans les ailes, et encore de mille autres noms que Davvy ne retint pas. Les couloirs étaient tous différents les uns des autres. Comme si le bâtiment avait été construit à différentes époques, et à différents lieux. Là, il y avait de grandes voûtes avec de large ouverture, ici les murs étaient plus grossiers, puis les murs furent en briques, ou tout en bois. Il y avait même des salles en fer ou en verre. Parfois d’énormes piliers soutenaient les voûtes, à d’autres moments il semblait que c’était la lumière elle-même qui retenait les hauts plafonds. Il n’avait jamais vu dans un seul bâtiment, un assemblage de salles aussi hétéroclites les unes des autres. Malgré leurs différences chacune inspirait le respect, le silence, la quiétude, et la méditation. S’il avait pu, Davvy se serait arrêté dans chacune d’elles pour prier. Mais prier vers qui ? Vers ces anges qui le retenaient prisonniers ? Vers ceux qui l'avaient pourchassé, menacé ? Vers ceux qui jetaient les offrandes des hommes au milieu de chants et de cris ? Déments ou divins ?
Mickaël n’était plus là, avec son épée. Mais malgré tout, Davvy sentait encore le poids de son regard. Il suivait donc Gabrielle, en silence, mais redoutant de plus en plus ce qui pouvait arriver. Il aurait voulu s’enfuir, se rouler en boule et attendre que le temps passe. Mais sous le souvenir de la lame qui le poussait en avant il n’osa pas désobéir. Au bout d’un moment, il se décida à rompre le silence :
« Qu’allez-vous faire de moi ?
- Ce que El voudra, lui répondit l’archange, avec une moue désignant l’évidence de la réponse. Mais tu n’as pas à t’inquiéter, El ne veux que notre bien. Maintenant, avançons, que nous ne soyons pas en retard. »
Les fenêtres donnaient tour à tour, soit sur l'intérieur, vers des pièces ou des patios, ou sur la cité. Vu de l'extérieur les bâtiments étaient fins et élégants. Des couloirs permettaient de passer au-dessus du vide pour aller d'un bâtiment à un autre. Ils se croisaient dans tous les sens, montant, descendant, leurs directions même semblaient relever du hasard. De toute part, à droite et à gauche, de haut en bas, des stoës – ces bâtiments qui flottaient dans le ciel – s’étendaient à perte de vue. Des anges ramenaient des barges d'offrandes continuellement, tandis que d'autres volaient de tous côtés, en quête d'un sens que Davvy fut incapable de comprendre.
Alors que Davvy pensait avoir tout vu, ils arrivèrent dans une salle au mur de terre rouge. La salle était froide et tellement humide que les murs luisaient. Ils étaient remplis des dessins – des écrits dans une langue que Davvy ignoraient – qui s’illuminait les uns après les autres, de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Des milliers de boules blanches volait dans tous les sens, éclairant jusqu’au plafond, des centaines de mètres plus haut. « Il s’agit de la salle du Livre », fût la seule explication qu’il réussit à obtenir de la part de son guide. Dans ces quelques mots, Davvy avait senti la déférence de Gabrielle pour ce Livre, qui assurément n'était pas un simple livre.
Ils arrivèrent dans une salle de taille moyenne, un trône en marbre blanc était posé en plein milieu. Trois anges se tenaient de côté, un quatrième assis dessus. Davvy en reconnut deux : Ratziel, à sa peau noire, et ses cheveux en dreadlocks, tenu à l'arrière par un ruban blanc ; et Mickaël, la poignée de son épée dépassant de son dos. Gabrielle lui présenta le dernier archange debout : Raphaël. Celui-ci avait des cheveux noirs et lisses en queue de cheval, et un bandeau lui couvrait l’œil droit.
Elle se tourna alors vers l’ange assis, s’agenouilla, le poing droit sur le cœur. « El », elle avait prononcé ce nom en douceur, le terminant dans un souffle. Le dénommé El était accroupi sur le trône, une main sur un genou, une autre sur l'accoudoir, ses ailes penchaient reposant par terre. De ses yeux pointés sur Davvy, il donnait l’impression d’être prêt à plonger sur sa proie.
« DAVVYYYYYYYYYYYYYYY !!! » Le cri surpris Davvy, autant parce qu’il ne s’y attendait pas que par son intensité. Résonnant sur les murs, le cri lui venait de toute part. Il sentit qu'il décollait de terre, El le tenait par la poitrine, le faisant voler. L'ange avait effectivement plongé sur lui. A deux ou trois mètres du sol ils zigzaguaient à travers les colonnes. Davvy ne voyaient du plafond qu’un flouté coloré par les peintures, et les ailes d'El qui battaient en rythme. Déjà ils passaient par la fenêtre. Davvy vit El s'éloigner de lui. Son cœur remonta dans sa poitrine. Plus rien ne le retenait. El l'avait lâché. Davvy tombait, tandis qu'El le regardait d'en haut, un rire puissant fendit l'air.
Quand Davvy compris qu’il tombait, il n’eut pas même un cri. Il avait trop peur, le souffle, tout comme la volonté, lui manquait. Il descendait de plus en plus vite, se demandant sans cesse à quel moment il allait s’écraser. Les stoës filaient, de plus en plus vite, de part et d’autre de lui. Sans cesse il passait de justesse sur leurs côtés, sans jamais s’écraser dessus. Parfois il évitait un bâtiment grâce à une brusque bourrasque. D’autre fois, c’était dans des puits au plein milieu des stoës qu’il tombait, pour ressortir plus bas.
Après plusieurs minutes de chute, et de nombreux "sauvetage" de justesse, il se résigna à la chute. Il allait mourir, écrasé sur un stoës, ou plutôt – comme les structures semblaient l’éviter – dans la mer. Il vit alors une grande plate-forme s’approcher de lui. Sans aucun bâtiment, de l’herbe poussait, et de nombreux arbres étaient éparpillés dessus. Il ne semblait y avoir aucun puits. C’était donc ici la fin de sa chute. Il sentit alors des bras se serrer autour de lui. Et malgré le vent qui sifflait à ses oreilles, Davvy entendit El lui murmurer « Ceci est la Plaine de l’Annonciation, la plus grande de nos places ». Ils continuèrent à tomber, jusqu’à se retrouver dangereusement près. Alors El déploya ses ailes, il rétabli leur chute à une dizaine de mètre du sol. Tout en remontant, sans effort apparent, El continua « Mais aucun ange n’a le droit de poser le pied dessus, et toi non plus. »
En remontant, Davvy s’aperçut que les quatre autres anges les avaient suivis. Ils remontèrent tous les six. Davvy était porté par El, et les quatre autres anges tournaient autour se chamaillant les uns les autres. El leur faisait faire des détours afin de passer devant tel ou tel bâtiment. Il expliquait à Davvy leurs noms et leurs fonctions ; l’Epitre, le Cœur du Chapitre … Bien qu’incapable de comprendre Davvy écoutait silencieusement, admirant les bâtiments complexes. Le soleil s’étant couché, il émanait des bâtiments une lumière douce, qui venait des murs, des gargouilles, ou des statues. Il aperçut même des anges dont les ailes s’étaient éclairées. Ils revinrent enfin au tout premier bâtiment, que El décrit comme « le sanctuaire du Livre, notre chez nous ! »
* * * * * * *
Dans les jours qui suivirent Davvy s’intégra totalement au groupe des cinq adolescents. Bien qu’il fût le seul à ne pas être un ange – à ne pas avoir d’ailes, cela ne posa aucun problème. Quand ils partaient voler dans la cité, l’un des anges le soulevait.
A travers la cité, ils volaient souvent toute la journée durant, puis la soirée. Ils volèrent à travers tous les grands vents des mers et des terres : les alizés, les aquilons, le meltemi et le zéphyr. A eux six ils étaient les maîtres des vents. Même El Niña s'était arrêtée, le temps qu'ils rentrent en son sein. Elle avait alors repris de plus belle. La fureur se déchaînant, au son du vent et des éclairs, aux bourrasques de vent et de pluie, aux arbres et maisons qu'ils avaient vus voler jusqu'à eux. Au cœur de son œil, marchant sur ses parois presque tangibles, surfant sur les lames de vent, ils avaient peu à peu découvert tous les secrets des vents.
Ils avaient volé par tous les temps : sous la mousson, sous les tempêtes de la mer Baltique, sous la chaleur intrépide des désert marocains, et celle moite de l’Amazonie, ou encore sous les blizzards de l'antarctique. Sous la direction entêtée de Gabrielle, ils avaient été voler trois jours d'affilées dans les déferlantes, en plein orage. Bien qu'elle fût la première à ne plus contrôler son vol et à chuter dans l'eau, elle n'abandonna pas et imposa au groupe de rester une journée de plus à voler dans cet enfer froid et humide. Ce n'est que quand Raphaël, indiqua au groupe que le plus fort de la tempête était passée, qu’ils retournèrent à la cité. Les ailes des anges étaient trempées, mais tous avaient le sourire aux lèvres.
Après quelques heures de vols, ou des semaines entières ils rentraient dans la cité des anges. Dans le sanctuaire du livre, leurs chez eux, ils vivaient coupés du monde, seuls eux six étaient admis à l'intérieur. Leur univers était rempli de leur propres présences, et se résumait à cela : « Nous six ». Fourbus, leurs corps épuisés, ils se contentaient des plaisirs simples de la cité, des fruits qu'on leur apportait, de la vue splendide, des chants provenant des autres anges que le vent leur amenait, et des salles majestueuses.
En quelques mois, Davvy découvrit l’ensemble du sanctuaire. Il passait un temps considérable à déambuler de salles en salles, admirant l'architecture incomparable de chaque pièces – pas une ne devait être réalisée de la même manière qu'une autre – les couleurs – qui changeait selon les saisons ou la position du soleil – jouaient avec les volumes et la matière. La salle où il passait le plus de temps était celle de Livre, souvent accompagné de Gabrielle. Les couleurs y dansaient sur les écrits, comme des lucioles sur une brise d'été. La chaleur qui sortait des murs par bouffée. L'eau qui suintait des écritures, doucement.
Peu à peu une grande amitié le lia à El, et aux quatre archanges. Si chacun d'eux étaient censés protéger El, aucun ne semblait prendre ce rôle au sérieux, excepté Mickaël qui, de temps en temps, imposait des mesures de sécurité draconienne. Dans ces moments-là El rejoignait Davvy, et à eux deux, ils tentaient de sortir en douce malgré la surveillance de leurs gardiens, qui pour quelques heures tenaient le rôle de ravisseur.
Le petit groupe ne rencontrait les autres anges que lors des grands rassemblements. A cette occasion des centaines de milliers d'anges se réunissaient sur la grande place devant leur sanctuaire. Cette même place où Davvy avait dû échapper aux anges le pourchassant, des semaines, des mois plus tôt, des années peut-être. Tous les anges étaient alors présents. Les Convoyeurs, les plus grands des anges, qui étaient chargés d’apporter les offrandes des hommes. Les Séraphins, avec leurs deux ou trois paires d'ailes chacun. Les Chérubins bien que très petit démontraient une énergie débordante. Enfin une bonne moitié des anges n'appartenait à aucune classe.
El, ses quatre archanges protecteurs, et lui-même, étaient debout dans la tribune, surplombant les anges agenouillés sur la place. A leurs pieds se tenait, la dernière catégorie d'anges, les Trônes. Ils étaient chargés de la guerre, sous le commandement direct de Mickaël. Leurs armures d'argent, s'étendant sur leurs ailes, étincelaient de mille feux face au soleil.
Des centaines de milliers d'autres anges, n'ayant plus de place par terre, formaient des murs, en volant, sur plusieurs centaines de mètres. En ces occasions, El parlait à tous les anges, d'une voix forte et calme, qui résonnait sur leurs ailes, comme autant d'enceinte.
« Nous sommes venus sur ce monde, en suivant la Voie. La Voie nous a amenée à la Porte, et nous l'avons ouverte. Ce monde n'est pas notre destination, mais une étape, un passage. D'ici peu nous partirons. Nous franchirons une autre porte, pour aller ailleurs, pour continuer notre chemin, vers la lumière éternelle»
Cela n'avait parfois pas beaucoup de sens pour Davvy, mais les mots résonnaient entre eux, s'ajoutaient l'un à l'autre, s’amplifiaient.
« Je suis la lumière qui éclaire la Voie. La Voie existe devant moi, mais c'est vous derrière qui lui donnez du sens. La Voie a toujours été là, mais c'est parce que nous la parcourrons qu'elle existe. Nous vivons pour parcourir la Voie, la Voie existe pour que nous la suivions. Sans elle nous n'aurions pas traversé tous ces mondes. Sans nous, la Voie ne serait qu'un mot. »
Souvent ces rassemblements se terminaient par une grande Offrande. Les barges d'offrande, remplis par les hommes pour les anges, étaient alors vidées dans la mer. La Cité vivait là alors une véritable ébullition. Ses habitants volaient, chantaient, dansaient, autour des fruits sacrifiés à la mer.
Je retrouve avec plaisir les aventures de Davy, ton style riche et ton univers intéressant. Les réflexions de Davvy au début constitue un ralentissement bienvenu dans le fil des événements. Ces nouveaux personnages suscitent l'intérêt, l'attrayante Gabielle, l'énigmatique El. On se demande qui il est en réalité. S'agit-il de Dieu ? Le passage de la chute est une bonne idée et crée de la tension. Il y a du suspense car on se demande également qui est Davvy, pourquoi il a cette sensation de déjà vu. Cependant, je m'interroge. Pourquoi Davvy n'évoque-t-il pas son retour sur terre ? Ton univers est intriguant et très bien construit. Si je peux me permettre, quelques remarques de détail :
- "à ce qu'avait dû utiliser des romains, ou des grecques." des grecs ?
- Répétition de "bassin" dans le premier paragraphe.
- Répétition du mot "ange" dans le troisième paragraphe
- "En entrant, il avait vu les murs blancs, mais comparés à la blancheur de ses ailes, ils avaient maintenant l'air, jaunis, vieillis." tu répètes le mot "blanc". Ses ailes immaculées ?
- "Disant cela", "Terminant de s'habiller" : je trouve les participes présents pas très heureux.
- "il se risquât" : risqua.
- "Gabrielle partie d'un rire clair et fort" : partit
- "de large ouverture" de larges ouvertures
- "Ils étaient remplis des dessins " couverts, recouverts de dessins ?
- "des écrits dans une langue que Davvy ignoraient" ignorait
- "Dans ces quelques mots, Davvy avait senti la déférence de Gabrielle pour ce Livre, qui assurément n'était pas un simple livre." répétition de livre.
- "en plein milieu" : en son centre ?
- "Trois anges se tenaient de côté, un quatrième assis dessus." était assis dessus ?
- "Gabrielle lui présenta le dernier archange debout : Raphaël. " qui était debout ?
- "Celui-ci avait des cheveux noirs et lisses en queue de cheval, " coiffés en queue de cheval ? attachés avec une queue de cheval ?
- "Il avait trop peur" il était terrorisé ? il était trop effrayé ?
- "au plein milieu" au beau milieu ?
- "de nombreux "sauvetage" de justesse" sauvetages
- répétition de "les quatre autres anges" dans le même paragraphe
- "ils volaient souvent toute la journée durant" durant toute la journée ?
- répétition de "vent" "Au cœur de son œil, marchant sur ses parois presque tangibles, surfant sur les lames de vent, ils avaient peu à peu découvert tous les secrets des vents."
A bientôt !
Je reste bien embarqué dans la lecture, le personnage d'El est intéressant et j'imagine que tu vas le développer même si j'aurai aimé avoir quelques infos supplémentaires sur lui tout de suite.
Très cool de diviser les anges en différentes castes.
Quelques fautes :
"de choses qu’il avait sût, ou qu’il saurait plus tard," -> de choses qu'il avait sues
"que Davvy ne retenu pas" -> que Davvy ne retint pas
"de la même manière qu'un autre " -> de la même manière qu'une autre
Mais peut-être pas autant qu'on pourrait le penser. N'hésites pas à me dire si tu te serais attendu à plus de détail par la suite.
Pour les castes, j'avais pas mal hésité. Je n'en avais pas vraiment besoin dans le récit, mais je trouvais que cela donnait de la profondeur à la cité, aux anges. Content que cela te plaise.
Coquilles corrigées, merci
Cependant, il me parait extrêmement étrange que Davvy ne soit pas plus surpris que ça par le l’accueil que lui fait El, qui paraissait le connaitre ou du moins l’attendre… Il s’habitue aussi très vite à sa nouvelle situation, ce qui là encore me surprend
En fait, son manque de réaction m’a même un peu sortit de l’histoire…
La réaction de Davvy est effectivement très passive. et une fois lu ton commentaire, je m'aperçois que cela peut-être effectivement très déroutant.
Je vais retravailler quelques passages de ce chapitre pour rajouter de la réaction
et un des chapitres suivant, qui donne quelques pistes d'explication, mais certainement de manière trop évasive pour bien expliquer la situation.
Merci encore
J'aime la description que tu fais des lieux, on se projette bien. Cette concept surtout : "Comme si le bâtiment avait été construit à différentes époques, et à différents lieux." J'adore.
Merci pour ta lecture, et tes retours.