Dans le studio, tu dors toujours. Désormais, je suis assise sur la chaise du bureau qui se trouve proche du lit. Je bois mon café au lait et tente d’écrire un livre si ce n’est pas trop.
Je crois qu’il est important pour toi que je revienne en arrière, que je tente d’aller plus lentement. C’est ma ville qui m’a rendu comme ça, à sauter des chapitres et à ne pas tout expliquer.
Toutes les nuits, je m’oubliais dans le monde de l’océan, c’était devenu une routine, presque naturelle. Lorsque je fermais les yeux, je savais que je balancerais dans l’autre monde, me retrouvant dans le studio. Puis, je me rendrais sur la plage et y resterai jusqu’au coucher de soleil.
Cependant, en en parlant avec ma famille et mes amis, j’ai très vite pris conscience que les gens ne s’éveillent pas toutes les nuits dans le même lieu. En effet, leurs sommeils ne sont pas peuplés de vagues et de couchers de soleil.
Lorsque je racontais mes nuits à ma maman, elle souriait : « tu as tellement d’imagination ma petite Alice aux pays des merveilles ». Elle ne savait pas si bien dire ; mes deux mondes ne cessaient de déborder l’un sur l’autre. Ils s’étouffaient et se confondaient, jusqu’à devenir entièrement une part de mon identité.
Dans ma ville où les buildings touchent le ciel, j’entendais l’océan.
ça fait longtemps que j'ai lu le début de cette histoire (très, très longtemps...). Mais je m'y suis replongée un peu, et je trouve ça très poétique !
J'aime bien ce sentiment étrange que ressent le personnage en découvrant que personne ne rêve toujours au même endroit. ça montre bien sa différence !
- "Puis, je me rendrais sur la plage et y resterai jusqu’au coucher de soleil." --> soit deux fois le conditionnel, soit deux fois le futur, mais pas les deux ;-)
- "tu as tellement d’imagination" --> Majuscule à "Tu"
Enfin voilà, j'espère que ce petit commentaire t'aura un peu aidé-e =)