Chapitre 3 : La Dernière Pluie - La Voilière

Notes de l’auteur : Dans le dernier chapitre, Livana découvre Guérison, y rencontre Sangel. Mais elle est ramenée d'urgence par Bodnac au palais en raison d'un grave évènement.
Je vous souhaite une bonne lecture, j'ai adoré écrire ce chapitre (=
Réécrit le 28/09

Une semaine après la rencontre avec Tresiz, Twelzyn

La Voilière

Je serrai les dents en gravissant les dernières marches de l’escalier jusqu’à ma loge. Mon dos peinait à se remettre de mon combat contre le trafiquant, gravir les centaines de marches jusqu’au lieu de rendez-vous choisi par Afener avait été un véritable supplice. J’ignorais les raisons qui avaient poussé le banquier à m’inviter seule au-dessus d’une des plus belles tribunes de l’arène. Les places avaient dû lui coûter une fortune. Je le soupçonnais de vouloir me mêler à ses manigances politiques, ce qui pouvait se révéler aussi intéressant que dangereux. Serré contre ma ceinture, mon poignard pouvait entrer en action à tout moment.

Enfin, j’arrivai au bout de mon effort, à l’air libre. Je demeurai bouche bée devant le superbe spectacle qui s’offrait à moi. Je surplombais l’Arène toute entière et la majorité de la cité. Malgré la pluie fine qui s’abattait sur Twelzyn, j’apercevais très distinctement le Dôme de Verre, le tergui de Rotori, la tour Dyria, les termes et la place Dyria avec la Citadelle et le Colosse. Plus bas, le spectacle était tout aussi fascinant.

En cette fin d’après-midi, des milliers de personnes se massaient dans les travées de l’Arène dans un vacarme monstre. Les spectateurs agitaient d’innombrables drapeaux en chantant. Je n’avais jamais vu autant de monde à une représentation théâtrale, même lors des Jeux d’Automne. J’ignorais quelle pouvait en être l’origine. Sur la piste de sable, plusieurs dizaines de silhouettes s’affairaient à préparer la scène et dresser un toit de bois pour abriter les artistes.

Ma loge était une sorte de grand balcon couvert, dressé au-dessus du vide. Je jouissais d’un point de vue unique mais aussi d’un mobilier royal. De larges fauteuils entouraient deux tables garnies de sucreries et boissons. J’attrapai un gâteau au miel légèrement caramélisé avant de le croquer avec délice. Je reconnus un miel de lavande, sans doute importé d’Igle. Le sol était recouvert d’un carrelage peint des armoiries de la corporation des artistes : un masque et une flûte. Des rideaux noirs agités par le vent permettaient d’isoler la pièce pour des amoureux ou jeunes mariés. Dans les familles nobles, il se disait que passer sa nuit de noces au sein de l’Arène des arts était gage d’une union heureuse.

Alors que je m’installais sur l’un des fauteuils, la pluie commença à redoubler d’intensité et quelques éclairs traversèrent le ciel. Voilà qui constituait une bonne nouvelle pour les canaux de Twelzyn, trop peu irrigués ces dernières semaines. Bien abritée, je m’amusai de voir la foule se couvrir de manteaux et de misérables auvents. De nombreuses silhouettes encapuchonnées rejoignirent la scène, seul endroit couvert de l’Arène. Elles sortirent leurs instruments, formant peu à peu un orchestre impressionnant. Flûtes, tambours, pipeaux, cors, trompettes, luths, harpes, lyres, carillons, cloches et cymbales le composaient. On commença même à installer un petit orgue. Ce déploiement attisa ma curiosité : rares étaient les danseurs à pouvoir embaucher tant de musiciens.

Si les danseurs constituaient les artistes les plus appréciés du peuple, ils menaient souvent des existences précaires. Ils devaient engager les frais de leur représentation, payer le lieu, les musiciens et vigiles et un tiers des revenus était dû à la puissante corporation des arts. Il était monnaie courante que d’anciennes gloires de la scène se retrouvent criblées de dettes à la suite d’un fiasco.

Enfin, un char pénétra dans l’enceinte de l’Arène, provoquant une clameur si puissante qu’elle en éclipsa le grondement de l’orage. Le couple des danseurs, tiré par deux magnifiques montures blanches, avait les bras levés vers le ciel. Ils firent deux tours de piste sans que l’orchestre ne bronche. L’homme qui se tenait à l’avant du char devait avoir une soixantaine d’années. Il avait de longs cheveux blancs attachés en chignon et une barbe fournie.

En découvrant la femme à la peau noire qui se tenait à ses côtés, je compris pourquoi une telle foule s’était rassemblée. Il s’agissait de la célèbre Agdane. Elle avait opéré un changement d’apparence radical depuis son départ de la cour royale. Elle avait coupé ses longs cheveux noirs, abandonné son maquillage abondant et ses grandes robes bouffantes. Elle n’en demeurait pas moins étincelante avec les multiples bijoux dorés qui ornaient son visage et ses bras. Vêtue d’une tenue provocante, elle laissait la pluie couler sur sa peau nue sans cesser de sourire. Sa bonne humeur me contamina, j’étais heureuse de revoir cette femme qui m’avait tant inspirée.

Née dans une famille obscure de l’est de l’Empire, Agdane avait d’abord émigré dans le sud pour y devenir prostituée de luxe. Cependant, à force de patience et de travail, elle s’était hissée parmi les plus grandes danseuses du pays. Elle avait révolutionné l’art du mouvement traditionnel, s’entourant d’acrobates, d’animaux et même de chanteurs alors que cela était proscrit par la corporation des arts. Sa générosité sur scène et en dehors avait fait d’elle une véritable idole, modèle d’innombrables petites filles. Son visage était devenu un symbole des Merveilles de Twelzyn.

Quelques années avant sa mort, le roi Caric s’était épris de la danseuse. Malgré le scandale, elle avait été employée par la Couronne où son influence n’avait cessé de grimper. Agdane n’avait pas oublié ses origines et voulait aider les plus précaires. Devenue maîtresse royale, elle continuait d’aller à la rencontre du peuple et de se produire sur scène. Après l’arrivée sur le trône de Sarvinie, elle n’avait mis que quelques jours à quitter la cour pour retrouver sa vie d’artiste.

Je n’avais assisté qu’à deux de ses représentations des années plus tôt mais j’en restais fascinée. Lors de la première, elle avait présenté une dangereuse chorégraphie au milieu de torches et lions au cours de laquelle je m’étais rongée les ongles jusqu’au sang. Pour la seconde, elle avait dansé sur des planches de bois lors du tournoi d’Igle, suspendue au-dessus d’un bassin rempli de squales affamés. J’avais tellement hâte de voir ce qu’elle préparait cette fois-ci que j’en oubliais presque le retard d’Afener.

Le compagnon d’Agdane fut le premier à descendre du char à l’issue de son deuxième tour d’Arène. L’orchestre commença alors à jouer une mélodie lente. Sa démarche calquée sur le rythme des tambours, Agdane le rejoignit. Quand ils furent côte à côte, le vieil homme cracha soudain du feu et tous deux disparurent dans une fumée noire.

Comme tout le public, je cherchais la danseuse des yeux tandis que les musiciens accéléraient le rythme du morceau. Soudain, elle reparut dans une explosion de fumée, de l’autre côté de l’Arène, déguisée en oiseau blanc. Je jubilai en comprenant qu’elle allait jouer le Grand Voyage, ma pièce préférée. Un choix audacieux car l’œuvre avait été interdite pendant de longues années.

La perruque de cheveux noirs d’Agdane ne pouvait tromper : elle interprétait Laora, la princesse aventurière. La danseuse s’avança sur un fil suspendu si fin que je ne pouvais le voir de ma loge. J’avais l’impression de la voir voler. Elle se dirigea vers un mât, dressé pendant la confusion au milieu de l’arène. En haut de celui-ci, un vieil homme faisait de grands gestes à Laora. Il s’agissait d’un autre figurant mais sa ressemblance avec le comédien du char était confondante. Trois danseurs suivirent Agdane sur des fils parallèles, vêtus en marins, et le véritable spectacle commença.

Dans un enchaînement de sauts et mouvements virtuoses, Agdane et ses compagnons se dirigèrent vers le mât, descendant et remontant sans cesse. Plus âgée que les autres, Agdane compensait sa plus faible mobilité par son assurance naturelle et son costume somptueux. Ses bras couverts de plumes blanches ressemblaient aux ailes d’une gigantesque colombe. Comme la pluie faiblissait, je pus enfin discerner les fils sur lesquels elle évoluait. Il s’agissait de câbles tendus à l’extrême d’un côté à l’autre de l’Arène. Le tout formait une impressionnante toile d’araignée.

Enfin, Laora passa devant le vieil homme. Ce dernier tentait de la dissuader de prendre la mer, mais en vain. Après un dernier regard en arrière, elle le quitta avec son équipage. Pendant cette performance, un joli voilier avait été sorti des coulisses. Agdane et tous ses danseurs y montèrent, chacun prenant son poste. J’aurais beaucoup donné pour partir avec l’équipage de Laora à la découverte de terres inconnues. Plus jeune, j’avais souvent rêvé de prendre la mer. Des hommes habillés de bleu commencèrent à tracter le bateau sur la piste. Captivée par la scène, je ne prêtai pas attention au pas lourd dans l’escalier.

— Heureux de vous voir, ma chère. Vous me voyez désolé du retard, j’étais occupé par une affaire urgente.

— Afener ! m’exclamai-je, surprise.

— On m’a dit que vous appréciez beaucoup Agdane, son spectacle de début d’été constituait une occasion parfaite pour notre rencontre.

Le sourire suffisant d’Afener m’agaçait déjà. Vêtu d’une élégante tunique importée de Nihos, l’imposant banquier semblait ravi de me voir. Cela n’annonçait rien de bon.

— Merci de votre invitation, répondis-je sobrement. Vous m’avez l’air d’excellente humeur.

— En effet, c’est une joie de passer ce moment avec vous. Et ma matinée à la tour de Dyria s’est révélée particulièrement plaisante.

Je me retins de lever les yeux au ciel, d’avance irritée par ce que j’allais entendre. La tour de Dyria était le havre des bourgeois et nobles crédules espérant qu’on leur promette un futur radieux. Toutes les voyantes et autres prophètes autoproclamés n’étaient qu’un ramassis de menteurs et voleurs sans scrupules. Ce qui leur faisait un point commun avec mon interlocuteur du moment.

— Vous m’en voyez ravie. Que vous ont-elles annoncé ? La gloire, la richesse, vous avez déjà tout.

Afener ne releva pas l’ironie de mes propos et répondit d’une voix mièvre :

— La voix de Talissa m’a assuré que je serais un acteur politique important du royaume amarin pour les prochaines années. Qu’une fois vieillard, je pourrais mourir sans honte car j’aurais accompli de grandes choses au service de la Couronne.

La Voix de Talissa était la devineresse la plus fameuse du pays et n’offrait ses services que contre des sommes colossales. Quel gâchis… Cela accrût encore mon dégoût pour Afener.

— Vous croyez vraiment que leurs promesses se réalisent ? Elles ne prophétisent jamais les malheurs, piquai-je.

— Je ne crois rien, répondit Afener. Mais je pense qu’il n’y a rien de mal à recevoir des prophéties ambitieuses. C’est ensuite à moi de faire ce qu’il faut pour les réaliser.

— Je ne doute pas un instant que vous y parviendrez, répondis-je, sarcastique.

D’un coup d’œil vers l’Arène, je m’aperçus que le voilier d’Agdane disparaissait dans les coulisses. Des jets d’eaux projetés de tous les murs avaient inondé la piste. La scène des musiciens était à présent un îlot au milieu de l’eau. L’orchestre tout entier grondait une mélodie d’orage, mené par l’orgue. De nouveaux acrobates apparurent sur les fils en hauteur, vêtus d’habits de cour. Au-milieu d’eux, je reconnus une imitation grotesque de la couronne de Caric. Le prédécesseur de Sarvinie était plongé dans une colère noire, furieux d’apprendre que Laora lui avait désobéi. Il s’en prenait à Sarvinie et Anastor, qui n’avaient pas su retenir leur fille.

— Je vais vous paraître abrupt, reprit-Afener, mais je voulais vous parler de l’attentat des thermes.

Je serrai les poings et me retournai brusquement en tentant autant que possible de masquer ma surprise. Pourquoi me parlait-il de cette affaire datant de plusieurs semaines ? Se pouvait-il qu’il me soupçonne ? Je ne parvenais pas à y croire, comment pouvait-il savoir ? J’avais tout fait pour ne laisser aucune trace. Par bonheur, je parvins à ne pas perdre le contrôle de mes émotions et je répondis d’une voix ferme :

— De l’attentat des masqués vous voulez dire. S’il y avait eu un attentat dans les thermes, j’en aurais entendu parler.

— Vraiment ? Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ?

— Absolument pas.

Je secouai la tête en me forçant à composer un sourire amusé. Derrière son regard concentré, les véritables intentions d’Afener étaient impénétrables. Il fallait absolument que je comprenne ce qu’il savait vraiment et ce qu’il me voulait.

— Il se trouve que peu après l’attaque masquée, un inconnu a épié le bain de la princesse Livana avant de prendre la fuite en assassinant deux employés. L’affaire a été tenue secrète pour éviter un nouveau scandale et je vous saurai gré de ne pas répéter ce que je suis en train d’expliquer.

— Bien entendu.

— L’enquête royale n’a pas mené à grand-chose car l’inconnu n’a pas laissé beaucoup d’indices et il n’y a aucun témoin sérieux. Du moins, aucun ne s’est manifesté. Mais l’argent et un bon réseau peuvent permettre de délier bien des langues. Et l’on m’a rapporté que vous vous trouviez à proximité des thermes peu avant l’arrivée de Livana et même que vous y seriez entrée par une entrée dérobée. Une conduite bien suspecte, vous me l’accorderez.

 — Foutaises.

Je sentais les battements de mon cœur s’accélérer à mesure qu’Afener exposait sa révélation. Cependant, il ne semblait disposer d’aucune preuve tangible et s’il avait préféré me voir plutôt que les enquêteurs de la Couronne, c’était sans doute pour une bonne raison.

— En effet ma chère, peut-être n’est-ce là qu’un malheureux hasard. Cependant, ce n’est pas la première fois que vous adoptez un comportement étrange. Il y a deux mois, vous auriez…

— De quoi m’accusez-vous ? Mes missions au service de la reine peuvent en effet me mener vers des chemins tortueux.

— J’aimerais seulement que vous précisiez vos véritables intentions. Êtes-vous vraiment fidèle à notre royaume ? Certains de vos agissements me laissent supposer le contraire et j’ai plus d’une fois hésité à confier mes doutes à…

— Qu’attendez-vous pour le faire ? coupai-je d’une voix sèche. Je suis au-dessus de tout soupçon.

— Ce serait un peu prématuré. Peut-être qu’en fin de compte nos intérêts peuvent converger. Votre aide pourrait m’être bien utile dans les semaines à venir. Elles s’annoncent particulièrement cruciales.

Ce maudit chien voulait me faire chanter. Je songeai à le poignarder immédiatement mais j’écartai aussitôt cette possibilité : il serait stupide de perdre ce que j’avais mis tant d’années à construire à cause d’un misérable petit banquier. Refuser net serait dangereux. Je devais gagner du temps.

 — Qu’espérez-vous ?

Devant cette abdication, Afener prit un air triomphant qui faillit me faire perdre tout contrôle. Je n’avais qu’une envie : le frapper jusqu’à ce qu’il ravale son sourire.

— Oh, bien peu de choses : seulement quelques renseignements. J’aimerais avoir accès à une copie des rapports d’enquêtes concernant la disparition d’Etelia et de ses deux fils d’il y a cinq ans. Par simple curiosité.

— Ces documents sont confidentiels, il faut faire une demande officielle pour y accéder, c’est une longue procédure.

— Je ne voudrais pas vous presser. Agdane se produira à nouveau ici dans un mois, votre place est déjà prise.

Un mois ? Voilà qui me laissait largement assez de temps pour éliminer ce dangereux gêneur. Mes épaules se relâchèrent sous l’effet du soulagement. Je me retournai pour cacher mes émotions à Afener, m’appuyant sur la balustrade de la loge pour assister à la fin de la représentation.

Le roi Caric avait été remplacé par Sarvinie, les acrobates jouaient à présent les funérailles royales. Celles de la tragique année vingt-sept, où tant de membres de la famille royale avaient disparu. Laora avait été immergée en même temps qu’eux, huit ans après son départ. Caric avait toujours refusé de croire en sa mort. Les cercueils furent poussés dans l’eau, accompagnés d’un solo d’orgue. Les spectateurs applaudissaient à tout rompre, j’en vis plusieurs sortir leurs mouchoirs.

— Parfait, annonça Afener, il va être l’heure.

— Pardon ?

Je compris que le sourire de mon interlocuteur cachait quelque chose. Il n’était pas seulement joyeux d’avoir découvert mon implication dans l’attentat des thermes ou des prophéties qu’il avait reçues. Il y avait autre chose.

Ce fut à cet instant précis que le Carillon de la Citadelle retentit une première fois, pour ne plus s’arrêter. En entendant le son des cloches, je crus que j’hallucinai.

Le triomphe d’Agdane s’acheva dans un désordre complet. Tout le monde voulait savoir ce que pouvait annoncer cette sonnerie si rare, seulement entendue deux fois lors de la dernière décennie : pour la capture du Renard Rouge et la mort du roi Caric. En me retournant vers Afener, je ne vis aucune surprise sur ses traits. Il était au courant de la nouvelle, c’était cela qui le rendait si joyeux.

— Je suis certain qu’Arnic fera un grand roi, affirma-t-il. Je serai heureux de le servir.

— Que … que voulez-vous dire ?

— La reine Sarvinie est morte cette nuit dans son sommeil.

Choquée, je ne pus que balbutier :

— Co… comment le savez-vous ?

— Il est du devoir du futur maître des finances d’être bien informé.

Sans attendre de réponse, il prononça quelques mots en guise d’oraison funèbre :

— Ainsi s’achève le règne d’une femme qui ne fit que deux joies à son peuple : naître et mourir.

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Cléooo
Posté le 17/09/2025
Coucou Edouard ! ^^

Je me suis absentée bien longtemps ici. Je reprends ma lecture avec l'espoir de terminer avant fin octobre et c'est un plaisir de revenir !

Alors j'avais un peu peur d'être perdue mais finalement c'était très fluide. Et très chouette chapitre pour une reprise ! J'ai beaucoup aimé le côté subjugué de La Voilière par le spectacle (très jolie présentation d'Agdane au passage, j'espère que c'est un personnage au sujet de qui on en apprendra davantage parce qu'elle est très bien introduite dans l'histoire), la conversation proche du duel avec le banquier...

Et la chute ! Très belle chute qui prend La Voilière de court et le lecteur aussi. Et qui donne hâte de revenir (et de pas attendre des mois avant de tourner la page héhé) !

Je te laisse sur mes remarques au fil de la lecture :

- "les raisons qui avaient poussé le banquier à m’inviter seule au-dessus d’une" -> pourquoi préciser seule à cet endroit ? Juste après elle pense que les places ont coûté une fortune, donc il parait logique qu'il l'est invitée seule. Puis elle envisage d'être mêlée à des manigances politiques, je devine secrètement, donc là encore il me semble logique qu'elle vienne seule.
- "Plus bas, le spectacle était tout aussi fascinant." -> je me demande si ça ne serait pas plus fluide en enchaînant directement du style "plus bas, des milliers de personnes se massaient..."
- "dresser un toit de bois pour abriter les artistes." -> j'ai un peu de mal à visualiser, mais un toit, ça me semble peu pratique, non ? Une partie des spectateurs semble surplomber la scène, donc un toit viendrait obstruer leur champ de vision, je suppose.
- "On commença même à installer un petit orgue." -> pourquoi "commença" ?
- "un tiers des revenus était dû à la puissante corporation des arts." -> Je m'interroge sur ce système. En général, on cotise une partie de nos revenus en échange de quelque chose. Vu qu'il semble que tous les frais sont à leur charge, que fait cette corporation ?
- "devenir prostituée de luxe." -> je me demande si "prostituée" n'est pas un peu abrupte et si un terme plus soutenu pour cette femme que La Voilière admire.
- "son influence n’avait cessé de grimper" -> de s'étendre, plutôt ?
- "m’a assuré que je serais un acteur politique" -> que je serai
- "De l’attentat des masqués vous voulez dire." -> je ne sais pas si c'est volontaire, mais elle ment mal ^^ Si elle ne savait pas de quoi il parle, elle demanderait de quoi il parle. Elle ne le corrigerait pas.

À bientôt ! ^^
Edouard PArle
Posté le 19/09/2025
Coucou Cleoo !
Content de te revoir par ici ! Je ne me souvenais plus que tu avais autant avancé sur LGDL^^
Ahh content que tu aies apprécié, les chapitres dans ce lieu sont parmi ceux que j'ai préféré écrire, surtout le 2e (#teasing)
Et oui, forcément, la mort du souverain c'est toujours un bon moyen d'accélérer une intrigue^^
Je note tes petites remarques, merci beaucoup de ton commentaire !!
A bientôt (=
Cléooo
Posté le 19/09/2025
Ah oui j'avais lu quelques chapitres quand même ! Mais il m'en reste pas mal avant d'atteindre le dénouement ^^ À bientôt !
Louison-
Posté le 06/11/2023
Hello prince Edouard ! (oui je me permets de t'appeler comme ça parce que Contesse a un personnage comme ça dans la Magicienne sans coeur et comme elle est actuellement en face de moi (elle est censée écrire mais bon elle ne le fait pas du tout cette schlagos) ben voilà j'utilise le titre parce que ça me fait beaucoup rire haha)

J'ai surkiiiffé ce chapitre ! Et là je vais partir en mode fangirling qui va rien construire d'intelligent dans son commentaire mais bon c'est juste que j'ai méga apprécié cette scène et je vois pas ce qu'il y aurait à revoir.

Déjà, j'adore le personnage d'Agdane, ça me prouve une fois de plus que la représentation des femmes dans ton récit est absolument excellente. Tu as une telle variété de figures, et le fait qu'elle ait un passé de "prostituée de luxe" non mais vraiment merci pour ça, j'adore l'idée. Et que le dialogue entre la Voilière et Afener soit entrecoupé de description de sa performance permet de dynamiser la scène et de la rendre beaucoup plus spéciale que s'ils discutaient à l'ombre d'une ruelle ou que sais-je x) Donc vraiment c'est top, d'autant plus que les descriptions sont splendides ^^ Je m'y suis bien retrouvée :)

Ensuite la discussion en elle-même est intéressante, c'est chouette de voir la Voilière en position de vulnérabilité, nous qui avons l'habitude de la voir assez invincible et sûre d'elle. Le personnage d'Afener est super intriguant aussi ! Et qu'à la fin, on apprenne la mort de Sarvinie de manière super abrupte et indirecte, j'ai vu dans les commentaires que ça avait pu déstabiliser mais moi j'adore. Ca m'a surprise mais en bien, parce que je suis autant étonnée que la Voilière et ça me permet de me mettre dans un même niveau émotionnel qu'elle (je sais pas si c'est très clair?). On a pas l'habitude de voir la mort de ce genre de personnages annoncé comme ça, mais justement !! ça déjoue totalement les codes de la fantasy, puisqu'on s'attend à la voir agoniser ou que sais-je, donc vraiment garde ça comme ça. Et puis, faut dire : ta dernière phrase de chapitre claque. Sensationellement. (Contesse est d'accord avec moi ahaha).

VOILA, c'en est fini de mon fangirling. Merci pour ce très chouette chapitre, et à pluche !
Edouard PArle
Posté le 07/11/2023
Coucou Louison !
Je vais pas te mentir ça fait beaucoup de bien des commentaire de "fangirl" pendant le process de réécriture qui est vachement long et parfois un peu lourd. Merci beaucoup !
Yes, je suis en train de lire la magicienne en coeur du coup j'ai la ref xD Mais je suis pas encore arrivé assez loin pour savoir si la comparaison est cool ou pas mdrr
Le perso d'Agdane est arrivé au moment de l'écriture dans ce chapitre, il n'était pas dans le plan et je l'aime beaucoup. Je trouve ça super intéressant d'avoir un perso à la fois super charismatique et en même temps clairement en arrière plan, qui peut prendre une place plus tard dans l'intrigue mais pas forcément.
Trop cool si tu as réussi à avoir une sorte de mini identification avec LV. C'est vrai qu'elle se retrouve beaucoup moins en contrôle face à Afener.
Top si la chute t'a plu ! Eh merci beaucoup pour la phrase de fin ahah Elle m'est venue en jouant à un jeu où on devait inventer l'épitaphe la plus violente possible et j'avoue que j'en suis très content^^
Merci de ton gentil retour, ça fait du bien !
A bientôt (=
annececile
Posté le 11/10/2023
Decidemment, plus on apprend de choses sur Ame (dans le chapitre precedent, notamment, le cote tete brule, impulsif et bravache) plus ca fait penser a la Voiliere ! Mais c'est peut-etre une ruse pour nous egarer.... :-)

Toutes les descriptions de ce lieu haut en couleurs, les danses, la representation sont fascinantes, et en meme temps, on est immerge dans cette representation !

L'itineraire d'Agdane, son ascension spectaculaire qui ne lui a pas fait oublier la misere des plus vulnerables, tout ca la rend en effet fascinante. Et aussi la facon dont elle "rebondit" apres la mort de Caric.

Mais je ne suis pas trop receptive de la description de danses qui ressemblent plutot a des cascades de risque-touts qui ont besoin d'emotions fortes pour se sentir exister, doit-elle vraiment se soumettre a ces extremites pour rester la star qu'elle est? Compte tenu de la force du personnage, c'est un peu too much a mon avis, mais bon, c'est juste moi !

Dans mon souvenir, cette femme Noire est la mere de Servanio (je ne me souviens plus exactement du nom) et Caric son pere. Maintenant, il est le batard de Sarvinie. Je crois qu'il faut que tu en dises plus sur sa filiation, et sur le parcours de Sarvinie.

Afener ! m’exclamai-je, prisE au dépourvu. > Elle l'attend mais elle a meme oublie son existence tellement elle est captivee. Pas vraiment prise au depourvu, plutot surprise, et sans doute etonnee de sa propre surprise?

L’affaire a été tenuE secrète...

vous vous trouviez proche des thermes > pres des thermes? a proximite des thermes ?

Mes missions au service de la reine peuvent en effet me mener vers des chemins plus tortueux. > plus tortueux que quoi ? Je suggere de simplifier la phrase, qqchose comme je suis amenee a emprunter des chemins tortueux quand je sers la Reine.

Qu’attendez-vous de moi ? > cette phrase en effet est un aveu, elle offre ses services, et c'est premature. Ca ne cadre pas avec ses pensees. Elle cherche a gagner du temps.
J'imagine quelque chose de plus ouvert, comme "qu'avez-vous en tete?" ou "qu'esperez-vous?"

j’en vis plusieurs les larmes aux yeux. > elle est trop haut, trop loin pour voir des larmes aux yeux. Mais, etant donne le theme du spectacle, certains peuvent sangloter, et ca, elle peut le voir.

En entendant le son des cloches, j’eus l’impression de vivre une hallucination. > je crois que tu peux raccourcir. "Je crus que j'hallucinais."

Ainsi s’achève le règne d’une femme qui ne fit que deux joies à son peuple : naître et mourir. > quelle belle chute pour conclure ce chapitre ! Bravo!
Edouard PArle
Posté le 11/10/2023
Coucou Annececile !
Ame met tout le monde d'accord apparemment^^
Je suis content que tu aies apprécié la découverte de ce lieu (=
Le personnage d'Agdane n'était pas forcément prévu à la base, mais il s'intégrait bien dans ce chapitre. Et oui, il s'inspire d'Yvonie dans la version précédente comme tu l'as noté. Après il y a pas mal de différences notables donc ne t'y réfère pas trop^^
La filiation de Serantio sera développée dans quelques chapitres. Effectivement, il y a des choses à dire.
"doit-elle vraiment se soumettre a ces extremites pour rester la star qu'elle est?" Agdane a bâti son succès sur le "too much", avec des spectacles osés / dangereux. "Je n’avais assisté qu’à deux de ses représentations des années plus tôt mais j’en restais fascinée. Lors de la première, elle avait présenté une dangereuse chorégraphie au milieu de torches et lions au cours de laquelle je m’étais rongée les ongles jusqu’au sang. Pour la seconde, elle avait dansé sur des planches de bois lors du tournoi d’Igle, suspendue au-dessus d’un bassin rempli de squales affamés." Tu as trouvé que le spectacle manquait de vraisemblance ? Qu'est-ce que tu aurais changé ?
Merci des petites remarques, j'ai corrigé tout ça (= Content que tu aies apprécié la phrase de chute !
A bientôt (=
annececile
Posté le 12/10/2023
Ce n'est pas un probleme de vraisemblance, mais plutot la deception de voir ce personnage si doue avoir recours a l'attraction de jeux du cirque a la Romaine, ou ce n'est plus la danseuse qu'on regarde. On se delecte en se demandant si elle va horriblement mourir. Donc ses charmants entrechats n'ont plus beaucoup d'interet... Elle a recours aux emotions les plus crues et primales, au lieu d'elever les choses ce qui est la fonction de l'art. Je l'aurais plutot imaginee danser aux cotes de pieuvres imitant ses mouvements dans leur aquarium, ou formant un ballet avec des lionceaux...
Edouard PArle
Posté le 12/10/2023
Ok, intéressant, je vais réfléchir à tout ça.
Peridotite
Posté le 25/09/2023
Coucou Édouard,

la Voilière rencontre Afener, le trésorier du royaume dans une arène ou se tient un spectacle. Le chapitre se lit bien (même si comme d'hab, je t'ai mis quelques suggestions plus bas).

Je me demande de plus en plus qui est la Voiliere . De prime abord, je l'ai cru détective puis assassin, alors qu'au final, il s'agit avant tout d'une espionne qui vend des infos. Mais à la solde de qui ? Elle semble impliquée dans diverses affaires. Je me demande si Afener (ce nom est le même qu'un de mes amis d'enfance 🙂) ne s'adresse pas à elle en connaissant sa vraie identité, et non à la Voiliere. Après tout, elle est au fait des évènements de la cour, sait comment s'habiller dans les thermes et semble apprécier les spectacles. Est-elle noble ? Fait-elle partie de la cour ? Elle joue double jeu, j'en suis sûre.

Afener semble mouillé de près ou de loin dans la mort de la reine. Je trouve un peu dommage de ne pas connaître mieux la reine. Elle meurt sans que cela ne provoque d'émotion, du genre bien fait ou zut ils ont agi les premiers, elle s'est fait avoir, un truc du genre. Je me doute que Tresiz est impliqué d'une manière ou d'une autre dans sa mort et vu le ton d'Afener, on devine qu'il s'agit d'un assassinat. Est-ce pour cette raison que Trsiz a refusé de succéder à son frère ? Il a des vues sur le trône ? Et quel est le rôle de Pellon là-dedans ?

Une suggestion : le spectacle pourrait être utilisé comme une sorte de symbole de ce que vit ou vivra la Voiliere, un miroir de ses déboires futurs ou de ses émotions sinon c'est un peu random. La scène bien écrite pourrait être mieux exploitée. Mais ce n'est qu'une idée.

Bref que de questions. Je me dis que la suite apportera ses réponses 🙂

Mes notes :

"Une semaine après la rencontre de Tresiz, Twelzyn"
> la formulation est bizarre : "la rencontre de Tresiz et Twelzyn" ? Pourquoi la virgule ?

"de mon combat avec les contrebandiers"
> "contre" au lieu d' "avec" ?
Mais du coup ça ferait contre les contreban...
Donc "contre les bandits" ?

"En cette fin d’après-midi, des milliers de personnes se massaient dans les travées de l’Arène dans un vacarme monstre."
> je remonterais l'info du son avant la vue, dès qu'elle débouche à l'air libre, si ce n'est avant

"Ma loge était une sorte de grand balcon dressé au-dessus du vide"
> un balcon couvert donc ou alors le mobilier prendrait l'eau?

"Plusieurs larges fauteuils entouraient"
> je mettrais "de larges fauteuils" plutôt que "plusieurs"

"garnies de sucreries et boissons en tout genre."
> je détaillerais, qu'elles boissons et qu'elles sucreries ? ou j'enlèverais "en tout genre"

"de privatiser la pièce"
> est-ce le meilleur verbe ?

"de manteaux et misérables auvents."
> "et de misérables auvents" (il faut répéter le "de" à mon avis)

"nombreuses silhouettes encapuchonnées rejoignirent la scène,"
> n'est-ce pas problématique pour les instruments ? La pluie les abîme normalement. Les luths et les harpes doivent être foutues

"à la puissance corporation des arts"
> puissante

"à la suite d’un spectacle manqué."
> Avec cette formulation, on croit qu'ils sont criblés de dettes parce qu'ils ont manqué un spectacle, qu'ils ne s'y sont pas rendus, mais tu veux dire que le spectacle a été un bide non ? Du coup, je reformulerais.

"l’enceinte de l’Arène,"
> minuscule non ?

"couple des danseurs, traîné par deux magnifiques montures blanches"
> le verbe "trainer" laisse à penser qu'ils sont trainés derrière les chevaux. Mais tu veux dire qu'ils sont sur le char non ? Je changerais donc le verbe. "tirés" ?

"le couple des danseurs"
> de danseurs ?
> J'ajouterais une phrase de description consécutive à cette phrase. À quoi ressemblent-ils ? Comme tu ne les décris pas au moment où ils apparaissent, le mec a popé dans ma tête quand tu fais allusion à lui plus loin et je suis revenue voir plus haut, d'où ce commentaire

"La foule en délire parvenait à éclipser le grondement de l’orage"
> Les cris/applaudissements/ ? de la foule éclipsaient/couvraient le grondement de l'orage"
> c'est le son que fait la foule qui couvre le bruit de l'orage, pas la foule

"Il fut le premier à descendre du char alors qu’il achevait son deuxième tour d’Arène"
> je vois ce que tu veux dire mais la phrase ne marche pas bien. Je separerais les deux propositions
Par exemple : "Ils achevèrent un deuxième tour sous les acclamations des spectateurs. Alors que l’orchestre entamait une mélodie plus calme, le danseur tira les rênes et descendit du char d'une démarche aérienne, au rythme des tambours, sa main tenant celle de sa compagne Agdane." Un truc du genre ?

"Au début du deuxième je reconnus enfin la silhouette de la danseuse. Il s’agissait de la célèbre Agdane.
Je l’aurais sans doute identifiée plus vite sans son changement d’apparence radical. Depuis son départ de la cour royale, elle avait coupé ses longs cheveux noirs, abandonné son maquillage abondant et ses grandes robes bouffantes.
> Je ne couperais pas l'idée en revenant à la ligne. Je combinerais le première et la deuxième phrase. Et je virerais le "enfin". "Plus tôt" au lieu de plus vite ?

"Habillée en ange, elle s’avança sur un fil suspendu si fin que je ne pouvais le voir de ma loge. J’avais l’impression de la voir voler. Trois danseurs avancèrent à sa suite et le véritable spectacle commença. Dans un enchaînement de sauts et mouvements virtuoses, Agdane et ses compagnons avancèrent "
> avança/ avancèrent / avancèrent
> Tu es dans la description donc imparfait ?
"Elle marchait sur un fil invisible qui donnait l'impression qu'elle flottait dans le vide. Trois danseurs la suivaient." (Est-ce bien ça ? Ils la suivent sur la même corde ou sur d'autres cordes ? Parce que s'ils font des bonds, ils risquent de se déstabiliser les uns les autres non ?)

"Heureux de vous voir, très chère. [...] plaisante"
> tu avais un dialogue similaire entre l'assassin et Tezlim dans un chapitre précédent, à coup de très chère etc

"Merci de ce beau cadeau, répondis-je sobrement. Vous m’avez l’air d’excellente humeur."
> je calerais cette phrase avant la description du banquier, sans coupure entre les deux répliques, car avec la mention des vêtements puis du cadeau, tu peux créer la confusion du genre il lui a fait cadeau de vêtements

"La Voix de Talissa était la devineresse la plus fameuse du pays et n’offrait ses services que contre des sommes colossales."
> je ferais deux phrases

"Ce maudit chien me voulait faire chanter."
> me faire

A bientôt pour la suite 🙂

(Désolé je suis un peu busy en ce moment entre le boulot et la vie irl mais je trouve ton récit très intéressant et j'essaierai de revenir très vite)
Edouard PArle
Posté le 27/09/2023
Coucou Péri !
Content que ton intérêt pour LV grimpe avec l'avancée des chapitres ! Ton analyse du perso est assez juste, c'est vrai qu'elle joue sur plusieurs tableaux^^
Tu n'as pas la seule à me remonter ça sur Sarvinie, je vais relire et chercher des pistes d'amélioration. La difficulté étant qu'aucun des persos pdvs n'a de relation émotionnelle avec Sarvinie. J'envisage d'ajouter une scène, je vais y réfléchir.
Oui, tu as raison, je dois beaucoup mieux exploiter le spectacle. C'est une occasion en or de faire de l'exposition ou d'apporter de nouveaux éléments !
Merci pour les remarques, j'ai tout corrigé (=
A bientôt !

Edouard PArle
Posté le 28/09/2023
Le contenu du spectacle est changé ! Je serais très intéressé par ton retour...
MrOriendo
Posté le 12/09/2023
Hello Edouard !

Un excellent chapitre, j'ai vraiment pris plaisir à le lire. J'adore la manière dont tu décris la représentation de danse théâtrale, toutes ces informations sur le statut des danseurs et l'histoire d'Agdane contribuent à rendre ton univers tangible et apportent une touche de magie et de beauté bienvenue à ton histoire, dont la trame principale est résolument tournée vers le politique.

La joie d'Afener est compréhensible mais pousse évidemment le lecteur à se demander si c'est bien Tresiz qui s'est débarrassé de Sarvinie, ou si le banquier ne serait pas mêlé à cette disparition d'une quelconque manière. L'homme en tout cas semble plus rusé qu'il n'y laissait paraître, au point de pouvoir tenir tête à la Voilière. Les jeux de pouvoir se précisent, les choses s'accélèrent, chacun avance ses pièces à la manière d'une partie d'échec.

Une question toutefois, pourquoi fais-tu le choix de ne pas consacrer un passage au récit de la mort de Sarvinie ?
On l'apprend via Afener dans ce chapitre, alors que la mort de l'Empereur dans la partie de chasse et l'attentat des masqués nous ont été contés en détail auparavant. De plus, le fait que l'histoire s'ouvre avec son duel contre Elimsa laissait à penser que ce personnage aurait une importance de premier plan dans ton récit. Le fait qu'elle s'éteigne de manière aussi abrupte, sans même que tu prennes la peine de nous relater sa mort, m'interroge et me surprend un peu. Je ne dis pas que c'est un mauvais choix, mais ça me questionne ^^

En tout cas, j'ai hâte de lire la suite !
Au plaisir,
Ori'
Edouard PArle
Posté le 19/09/2023
Coucou Ori !
Ça me fait plaisir car j'ai tout particulièrement apprécié l'écrire. Notamment le perso d'Agdane qui n'était pas prévu à la base mais qui pourrait bien se faire une place dans l'intrigue...
Oui, Afener n'est pas un acteur à sous-estimer. Quand à savoir qui a tué Sarvinie s'il s'agit bien d'un assassinat, les suspects ne manquent pas^^
"Une question toutefois, pourquoi fais-tu le choix de ne pas consacrer un passage au récit de la mort de Sarvinie ?" L'idée c'est de laisser le lecteur dans le flou pour qu'il puisse imaginer plein de possibilités. C'est vrai que je pourrais/devrais en parler un peu plus mais finalement aucun de mes persos pdvs ne s'y prête particulièrement. Ils ne sont pas très proches de Sarvinie. Faudra que j'y réfléchisse si ça pose problème. Ceci dit, cet événement sera exploré plus tard.
Merci de ton passage !
Edouard PArle
Posté le 28/09/2023
Coucou Ori !
J'ai changé le contenu du spectacle, je serais très intéressé par ton retour...
MrOriendo
Posté le 29/09/2023
Hello Edouard !
Intéressante cette modification, le spectacle change assez largement de ton. J'ai le sentiment qu'on y perd un peu du côté spectaculaire qu'il pouvait y avoir avant pour gagner en simplicité. L'histoire racontée est intéressante, on ne peut que se demander si cette princesse voyageuse est vraiment morte ou si elle va revenir plus tard. En tout cas, ça reste super agréable à lire et j'aime bien cette nouvelle version :)
Edouard PArle
Posté le 29/09/2023
Coucou Ori !
Péri m'avait fait remarquer que c'était pas super intéressant de rejouer l'attentat contre Sarvinie, et c'est vrai que c'était l'occasion d'apporter de nouveaux éléments.
Content de lire ton ressenti, merci de m'avoir fait ce retour !
A bientôt (=
MrOriendo
Posté le 29/09/2023
Oui, ça apporte clairement un plus à l'histoire, une fois encore le conseil de Peri était bon ;)
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